dimanche 28 mai 2006

La bourse ou la vie ?

( Tribune libre parue dans le bi-mensuel francophone et israélien L'Enjeu du 26/05/2006)

Le financement de l’Autorité palestinienne, et donc du peuple palestinien, tourmente au plus haut niveau le microcosme occidental des « droits de l’hommisme ». L’objet du tracas est la façon d’éviter une faillite humanitaire dans les territoires sous juridiction gouvernementale hamasienne, sans pour autant se retrouver, peu ou prou, financier d’une idéologie se vouant, ouvertement, à un programme final de la question israélienne !!! Programme dont tout un chacun connaît la conclusion logique s’y rattachant.

Cette ‘’contrariété’’ morale ne se posait pas aussi ostensiblement du temps du Raïs défunt, Yasser Arafat. N’était il pas prix Nobel de la Paix, depuis sa ‘’légitimation’’, en Anglais, d’Israël ? Et pourtant ! Qui ne savait, alors, le détournement systématique de fonds en provenance de la communauté internationale, voire d’Israël par les taxes encaissées au nom de l’AP ? Détournements aux fins d’acquisitions d’armes en tous genres ayant comme finalité l’équipement des organisations terroristes qui ont comme missions principales l’exécution de crimes contre l’humanité à l’encontre des civils israéliens.

« Seuls ceux qui étaient aveugles à l’époque d’Arafat n’ont pas compris son implication dans les activités terroristes » nous dit aujourd’hui Ran Cohen, député du parti Meretz et cependant enthousiaste, alors, aux accords d’Oslo. Combien de familles endeuillées ont payé ce manque de courage des politiques occidentales, corroboré aujourd’hui par les aveux de Fouad Shubaki ( ancien responsable des finances de l’AP et affréteur du Karine A, bateau d’armes iraniennes saisies par les forces israéliennes ) ? Un grand nombre. Mais qui s’en soucie en Europe ou ailleurs ?

Aujourd’hui, malgré la commémoration officielle et ignominieuse de la « Naqba » ( la catastrophe de la renaissance d’Israël sur la terre ancestrale ) les généreux donateurs nous parlent de possibilités de virements directs à Abou Mazen, Président de l’Autorité palestinienne, mais également dirigeant du Fatah, le parti de son ex-mentor, le porteur de keffieh mal rasé. Le Hamas sera ainsi court-circuité et tout reprendra son cours ‘’normal’’, celui qu’il n’aurait jamais dû quitté. En conséquences, le système Arafat continuera de ponctionner sa part, les marchands de haine poursuivront leur œuvre financièrement rentable et les Israéliens serviront une fois de plus de cibles…. La boucle est bouclée, la « guerre d’Oslo » peut se poursuivre.

Faut il que les Israéliens soient sots pour accepter ce programme plutôt que de permettre, par une strangulation économique, la fin de ce ‘’palestinisme’’ mortel pour toute paix en cette région ? Israël ne devrait il pas, de préférence, accentuer la pression sur les donateurs afin qu’ils exigent, certes, le départ ou la conversion du Hamas, mais aussi la reconnaissance définitive du droit d’Israël à exister dans des frontières sûres, reconnues par le monde musulman dans son ensemble et régit par et pour le peuple juif ?

A croire certaines sources fiables américaines, à peine trois mois supplémentaires de ce régime de maigreur, et le cabinet du Hamas à la tête de l’AP s’écroule. Sans permettre que l’aide alimentaire et sanitaire à l’endroit du peuple palestinien ne soit interrompue, le gouvernement israélien se doit de jouer cette carte géopolitique, quitte pour cela froisser quelques intérêts européens ou autres.

En effet ! Que pèsent ils face à la vie d’Israéliens n’exigeant que leur simple droit à vivre en toute sécurité ? Ne dit on pas « qui sauve une vie sauve l’humanité toute entière » ?

jeudi 25 mai 2006

Esther ‘’complice’’ d’Haman ?

On connaît tous la Directrice d'études à l'École pratique des hautes études nommée Esther Benbassa. Non pas pour la qualité de son enseignement, mais plutôt pour ses prises de positions développées dans ses chroniques publiées dans les quotidiens nationaux, tels Le Monde, Libération ou encore Le Figaro, mais aussi dans différents débats publics sur les plateaux de télévisions. Une orientation allant systématiquement à l’encontre des intérêts de la communauté juive exprimés par les plus représentatifs de ses membres ou, tout simplement, par le CRIF, instance reconnue par les pouvoirs politiques quels qu’ils soient.

Une palette succincte de ses dires et écrits nous situera immédiatement la dame.

-Désignation d’Ilan Halimi de « bonhomme » lors de l’émission Arrêt sur image ? Qualification irrespectueuse faite à celui qui fut victime du « gang des barbares ».

-Apport de son soutien à une pétition réclamant une seconde diffusion du film « Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël », des cinéastes Eyal Sivan et Michel Khleifi, lors du 26e Festival International de Film Documentaire qui s’est déroulé au Centre Pompidou, à Paris, en mars 2004. Cela, suite au veto du Ministre de la Culture de l’époque qui s’était alarmé « sur les dangers de tout point de vue unilatéral » confirmant ainsi le « parti pris (du film) hostile à l'existence d'Israël et qui peut nourrir l'antisémitisme » (sic).

- Publication dans Libération d’une chronique titrée « Entre la honte et la rage » qui interroge, d’emblée, son lectorat : «Comment, en tant que juifs, rester sourds et aveugles à tout cela ? Comment nous, les persécutés d'hier, sommes-nous en mesure de supporter la persécution des Palestiniens ? ». « (…) les horreurs que subissent les Palestiniens nous plongent dans la plus profonde honte ». Du Edgard Morin dans l’esprit et avant l’heure.

Trois exemples, parmi tant d’autres, qui démontrent, sans l’ombre d’un doute, son adhésion au ‘’politiquement correct’’ en vigueur en France. Ce qui l’amène, tout naturellement, à supporter les auteurs du livre « OPA sur les Juifs de France » de Cécilia Gabizon et de Johan Weisz, alias Johnatan Myara. Ouvrage « qui n’a rien d’exceptionnel dans leur démarche, ni qui soit susceptible de justifier le chahut qu'elle a suscité à l'intérieur du noyau dur de la communauté juive ». Dixit sa dernière publication dans Le Figaro intitulée : « La France, un vivier pour Israël ? ».

Mais ce qui, ici, dénote particulièrement son ‘’abus’’ de langage habituel, ce n’est autre que le paragraphe suivant : « Ce plan pour lancer l'émigration échoue, malgré les méthodes de marketing utilisées et l'argent dépensé, sans compter la complicité de rabbins, d'intellectuels, d'instances et de médias communautaires qui rejoignent l'entreprise en surfant sur la dénonciation d'une insupportable critique d'Israël et de l'antisémitisme ».

Ainsi est réduite la vocation de l’Agence juive. A un ‘’complot sioniste’’, donc forcément louche et malhonnête, auquel des rabbins, intellectuels, instances et média communautaires français participent par leur « complicité ». Si cela n’était un complot israélien, mais seulement une entreprise s’exprimant au grand jour depuis la date de sa création -soit 1929-, selon les règles du pays d’accueil, financée par les impôts d’un état de droit se voulant refuge de tous les Juifs de par le monde en situation sécuritaire précaire, et de tous les autres selon leurs desiderata, nul doute, alors, que la Directrice d’études aurait parlé de « participation, coopération, contribution ou autre collaboration ».

Mais ce n’est pas le cas. S’obligeant à ‘’taper’’ sur la communauté juive française pour cause de soutien têtu et indéfectible à l’état d’Israël, Esther Benbassa a choisi d’employer, en toute connaissance de cause, l’image de « complice » à celle d’adhérent d’une mission, d’un devoir ou d’une bonne action qui caractérise, souvent, le bénévole.

Ce choix de vocabulaire dépeint précisément la ‘’pensée’’ de celle qui se prénomme Esther, mais qui n’a aucune ressemblance intellectuelle avec celle qui s’opposa à Haman et qui le fit pendre en lieu et place de la communauté juive de Perse. Son titre, déployé comme signature au bas de chaque écrit ou rappelé lors des débats, en est une preuve évidente. A son niveau, on est sensé connaître le poids des mots.

Un ‘’raisonnement’’, donc, qui affronte en tous points, la très grande majorité de la communauté juive française qui, elle, se voit honorée, entre autre, par l’accueil réservé à Ehud Olmert lors de sa visite aux USA ces derniers jours. Un Premier Ministre représentant le peuple israélien, mais également les Juifs de la diaspora pour cause d’adhésion, pleine et entière, à la culture et aux valeurs de ce pays, principalement depuis l’an 2000 et le déclenchement de la « guerre d’Oslo ».

Une ‘’méthode’’ benbassaresque qui illustre son manque d'attachement à Israël et son peuple, mais surtout sa « complicité » avec les tenants du « politiquement correct » si prompts à salir les Juifs, les Sionistes et les Israéliens.

jeudi 4 mai 2006

Chantage aux bons sentiments

Une chose est certaine ! Les hommes politiques français, tous partis confondus, s’organisent petit à petit afin de constituer une force devant contrer la décision raisonnable de cesser les versements européens aux terroristes du Hamas à la tête de l’Autorité palestinienne. Dans une chronique parue dans Libération et intitulée « Il faut aider les Palestiniens », Lionel Jospin ne souhaite pas rester en marge de ce débat.

Ainsi, après avoir rappeler ce qu’est exactement ce groupe terroriste et totalement reconnu son refus « de se plier à nos préalables », tel un candide, il s’interroge : « Faudrait-il donc aider le nouveau gouvernement palestinien, en dépit de ce qu'il est et au risque de contredire nos valeurs, à cause des conditions de vie très précaires des Palestiniens ? ».

Comme toute analyse où l’on subodore rapidement la réponse, l’ex-candidat à l’Elysée entraîne le lecteur vers une déduction qui se veut in-con-tes-ta-ble : « L'arrêt de l'aide internationale va provoquer très vite d'extrêmes souffrances dans la population palestinienne, déjà si éprouvée, et sans doute un immense désordre dans les territoires (…) Au point que je n'exclus pas que nous soyons amenés, dans l'urgence, à changer une position initiale devenue intenable ». Que les dirigeants européens se le tiennent pour dit, nulle autre alternative n’est envisageable !!!

Et si d’aventure, quelques doutes subsistent entre les deux oreilles de certains lecteurs, ‘’l’évidence’’ sera enfoncée : « Une telle situation serait-elle au moins susceptible d'amener le Hamas à changer ses positions, notamment à l'égard d'Israël ?(…) rien ne permet de l'escompter ».

C’est donc écrit ! L’Union européenne -quel qu’en soit le prix économique et/ou politique- se doit d’aider un ‘’parti’’ qui a comme programme la copie conforme de Mein Kampff. A savoir : « La solution finale de la question juive » en terre de ‘’Palestine’’.

Ne pas considérer cette aide souhaitée exclusivement sous ce regard est, ni plus ni moins, contribuer à l’objectif recherché. Et c’est ce que font ces hommes politiques sous couvert de sentiments ‘’humanistes’’ à l’endroit d’un ‘’peuple palestinien’’ qui a librement et démocratiquement désigné ses dirigeants connus pour leurs positions extrémistes. Oublier ce ‘’détail’’ c’est faire fi abusivement de leur liberté de choix.

Qu’importe, en conséquences, aux Israéliens le devenir de cette population à qui l’on a enseigné que seule l’éradication de l’Etat juif est important ? Pour comparaison, fallait il prendre en compte les souffrances du peuple Allemand lors de la deuxième guerre mondiale et ne pas intervenir sous les prétextes fallacieux de son propre devenir ? Il est vrai, qu’alors, était en jeu autre chose que le seul avenir du peuple juif !

Ne faut il pas plutôt -et toujours par comparaison- réunir une coalition internationale autour du seul objectif avouable : la défaite totale du ‘’palestinisme’’ afin de créer les conditions requises pour une coexistence pacifique des deux peuples ?

Nul homme politique français, ou autre d’ailleurs, n’aura l’envergure de cette ambition pour la Paix.

Quant à celui qui fut abandonné par la communauté juive française à l’élection présidentielle de 2002, il nous aura démontré, par ce texte, combien cette dernière avait vu juste. Notamment lorsqu’il exige du Hamas « qu'il ne détourne pas notre aide de son objet » (sic).

Le sort réservé au député européen socialiste François Zimeray -exclu d’autorité de toute réélection ( par le parti de Lionel Jospin ) pour s’être obstiné à réclamer une enquête sur les fonds attribués à l’AP- nous rappelle combien est risible ce souhait.

Mais il est vrai que le ridicule ne tue plus.

mercredi 26 avril 2006

Air du temps

Depuis mon retour définitif sur la terre de mes ancêtres, près de neuf mois environ, j’ai acquis une sensation que je n’éprouvais pas lorsque je résidais en France. En effet ! Où que je me trouve en Israël, je palpe la haine qui entoure ce pays, et, en conséquences, cette animosité dirigée directement à mon encontre et envers les miens parce que Juifs, Sionistes et refusant de se soumettre au diktat islamique.

Au nord, les tarés du Hezbollah ne rêvent que de nous ensevelir sous leurs douze milles roquettes ( non artisanales celles-ci ) sous le fumeux prétexte de la récupération du territoire des « fermes de Sheba » qui, pourtant, n’a jamais appartenu au Liban. Nul, en Israël, n’est convaincu de la ‘’justesse’’ de cette cause qui, si elle s’estompait pour une raison ou une autre, serait remplacée aussitôt par une nouvelle.

A l’ouest, l’observation des dires des politiques et des ‘’intellectuels’’ européens ne rassure nullement les habitants de la seule démocratie du Proche-orient. Boycotts et manifestations anti-israéliens accompagnent quotidiennement le soutien exclusif aux ‘’victimes palestiniennes’’ du ‘’colonialisme’’ israélien qui, de surcroît, prend ‘’plaisir à humilier le faible’’, lorsqu’il ne ‘’l’assassine’’ pas en direct sous les caméras ‘’neutres’’ d’un média ‘’objectif ’’ !!! Un doigt accusateur toujours dirigé dans la même direction, et cela quelque soit le délit et son auteur réel, développe ce sixième sens qui vous fait sentir que vous êtes un être à part : le Juif bouc émissaire, sujet de tant de détestation par le passé.

A nos abords immédiats, voire en notre sein, c’est le Hamas -et donc l’Autorité palestinienne par sa prise de pouvoir démocratique- qui se charge de distiller la haine du juif et de l’Israélien. Leur ‘’explication’’ quant au dernier attentat de Tel-aviv prouve, si besoin était, que la haine est bien établie et n’est pas prête de s’affaiblir de sitôt.

A l’est, se sont les Iraniens qui -bien que n’ayant nulles frontières communes avec Israël mais également aucun grief à son encontre- se préparent à une deuxième Shoah pour le peuple du livre. Concevoir, ne serait-ce qu’un instant, les dégâts occasionnés par une seule bombe nucléaire sur le centre du pays, vous installe durablement le sentiment de peur au sein de vos entrailles et vous fait saisir, aussi, toute l’intensité de l’agressivité qui tenaille ces cerveaux dérangés. Imaginer que mon pays laissera la République islamiste se doter de cette possibilité, c’est ne rien comprendre au désir du Juif de vouloir vivre et à sa ténacité à transmettre son message universel.

A la lecture de ces quelques constats, je comprends mieux aujourd’hui les ressentiments des Juifs des années 1930 et leurs craintes justifiées des lendemains européens. Pour parachever le parallèle entre ces deux époques, j’ai la pénible impression d’être dans la situation de ce Juif que l’opinion mondiale et les lois spéciales et exclusives conçues à son encontre désignent comme unique responsable du mal être mondial, et que seule sa mort expiatoire pourra y remédier.

Cependant, la différence essentielle avec cette triste période est que le peuple juif, grâce à l’Etat d’Israël, est dorénavant en mesure et possède la volonté de répliquer à toutes les menaces d’où qu’elles viennent.

A bon entendeur, salut ! Et que D… fasse que ces bêtes immondes entendent.

jeudi 20 avril 2006

Itinéraire d’un enfant criminel

Que faire d’autre que de tenter de comprendre le cheminement qui a conduit le criminel contre l’humanité à assassiner neuf personnes et à blesser près de soixante dix autres à la gare routière de Tel-aviv, lundi dernier dans un attentat-suicide ? Samy Salim Hadad, qui fut l’auteur de ce massacre abominable dénoncé par le président de l’Autorité palestinienne -pour cause d’image de marque de la « cause palestinienne »- mais justifié par le gouvernement hamasien, avait seize ans. Un âge ou les garçons de nos régions démocratiques et civilisés rêvent plutôt aux filles et aux futilités qu’apporte l’adolescence, mais aussi se préparent à choisir une voie qui leur permettra de vivre, tant bien que mal, dignement et à construire une famille pour y procréer la vie ! Dans certaines parties de la communauté musulmane, de plus en plus large, les enfants de cet âge se transforment, malheureusement, en bombe humaine sans nul espoir d’échapper à la mort ‘’paradisiaque’’ promise par leurs aînés.

Comment peut on expliquer cette particularité, sinon par le lavage de cerveau qu’ils subissent depuis leurs naissances ?

Samy Salim Hadad est né au cours de la première Intifada, en 1990, quelque part en Judée et Samarie. Agé d’un peu plus d’une année, il compta, en compagnie familiale, les scuds irakiens s’écrasant sur la région de Tel-aviv tout en dégustant les sucreries distribuées, à chaque explosion, par son voisinage immédiat.

Si, âgé d’un peu plus de trois ans en 1993, le paraphe apposé par son leader historique sur les « accords d’Oslo » l’inquiéta quelque peu, en 1994 les successifs discours en arabe de Yasser Arafat le tranquillisèrent quant au plan par étape de la reconquête de la totalité de la Palestine et sur le sort des Juifs ‘’l’occupant’’.

L’assassinat d’Itshak Rabin (z’’l) en 1995, par un ‘’allié’’ du camp adverse, lui fit comprendre que la « guerre d’Oslo » était bien entamée et que nulle crainte ne demeurait plus au sujet du projet de deux états en paix vivant côte à côte. Les attentats-suicides organisés par le Hamas, qui firent chuter Shimon Pérès aux élections de 1996, le persuadèrent que le dénouement était proche et la voie choisie la bonne.

L’éducation scolaire, financée en grande partie par l’Union européenne, compléta son ‘’éducation’’ à la haine dès son entrée en cours préparatoire -notamment par l’absence de toute présence de l’état d’Israël sur les manuels scolaire-, et l’imam de son quartier lui enseigna les versets du Coran considérant les Juifs comme « des singes et des porcs », des êtres immoraux n’ayant aucun droit sur une « terre musulmane ».

En l’an 2000, à l’âge de dix ans, il remercia chaleureusement France 2 d’avoir filmer, en ‘’direct’’, « l’assassinat de Mohamed Al-Dura ». En 2002, c’est le « massacre de Djenine », condamné par tous les Droits de l’hommisme que compte la planète, qui le poussa sur la voie du Djihad en promettant de devenir un ‘’martyr’’ au plus tôt.

Etc. etc.

L’itinéraire décrit ici, bien que très succinct et supposé, est plausible et laisse concevoir que des enfants aux cerveaux lobotomisés sont légions dans cette contrée et au service de potentats locaux. Peu d’espoir nous est donc promis quant a une normalisation de la société ‘’palestinienne’’ pour les générations à venir, mais aussi au sujet de la communauté musulmane dans sa quasi totalité

Est il loisible, alors, d’imaginer que la Paix au Proche-orient est imminente, et que toute autre solution qu’un divorce définitif, franc et massif et de longue durée, entre Israéliens et ‘’Palestiniens’’ est envisageable ?

Nul partisan sincère d’un apaisement du conflit ne l’affirmera sans être déconsidéré aussitôt.

vendredi 14 avril 2006

L’histoire et Le Monde

Le quotidien du soir dit de ‘’référence’’ a encore sévit, dans les colonnes de sa rubrique « Opinions », en publiant un point de vue de Shlomo Sand, « professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv » et intitulé « Est-on trop indulgent envers Israël ? ». Au vu du titre honorifique de l’auteur, tout un chacun peut donc espérer un enrichissement intellectuel qu’il pourra retirer de la lecture du texte. Et pourtant, sauf à vouloir refaire l’histoire, il ne pourra éviter de remarquer les nombreuses contre-vérités écrites dans ce pamphlet et qui ont permis, de ce fait, sa sélection par le responsable du journal.

Voici une petite sélection de ce que forme l’avis du ‘’professeur’’, et qui plaît tant aux détracteurs de son pays.

« Après le refus historique permanent d'Israël de reconnaître ne serait-ce qu'une part de responsabilité dans l'origine du problème des réfugiés palestiniens en 1948 (…) ».

« Refus historique » ? Quel refus ? Quand ? Par quel gouvernement ou loi ? ‘’L’historien’’ ne nous en dira pas plus. Ni, d’ailleurs, sur la part elle-même des responsabilités réelles israéliennes de ce départ car inexistante.

« (…) (le Hamas) n'a pas pour autant rejeté totalement l'idée d'une reconnaissance mutuelle, laissant même entendre qu'il y serait disposé sous certaines conditions ».

Il semblerait que ‘’l’historien’’ n’a pas lu la charte de l’organisation terroriste ni ne comprend la stratégie des ennemis de son propre pays. Pour un professeur, tout cela fait tâche. Car, comment concevoir qu’Israël consente à souscrire à ces « conditions », sans au préalable exiger la reconnaissance de son existence ?

« L'Etat d'Israël, c'est un fait, n'a jamais reconnu une Palestine dans les frontières de 1967, pas plus qu'il n'a reconnu Al Qods (la partie arabe de Jérusalem) comme capitale de l'Etat palestinien (…) ».

Est il utile de rappeler qu’Israël a accepté la résolution onusienne 181, et donc la création d’un état arabe en la Palestine mandataire avec des frontières de 1948 plus large que celles de 1967 ? Faut il évoquer, encore, la proposition de Moshé Dayan de rendre les territoires conquis en 1967 contre une paix définitive et les trois refus de la ligue arabe réunit à Khartoum?
Bien sûr que non. Sauf à vouloir réduire l’intelligence de ce ‘’professeur’’ à sa juste mesure. C’est à dire à pas grand chose.

« Israël édifie un mur de séparation, non pas sur son territoire, mais sur celui des Palestiniens »

Pourquoi ce mur ? Pourquoi maintenant ? Etait-ce, par hasard, pour protéger les citoyens israéliens des actes barbares du Hamas qui, paraît il, est prêt à reconnaître Israël « sous certaines conditions » ? Par ailleurs, fallait il construire cette clôture de sécurité sur le territoire israélien et, ainsi, accorder une prime aux terroristes ?

« Israël met tout en oeuvre pour annexer la partie orientale de Jérusalem, y compris ses Lieux saints ».

Jérusalem, capitale du seul peuple juif à travers tous les temps devrait donc être la capitale d’un ‘’peuple’’ dont on peine à connaître son histoire récente, tout comme il nous est impossible de trouver une seule citation de cette ville dans le Coran.

Après s’en être pris aux réalités du terrain, Shlomo Sand s’en prend au vœu du peuple juif d’avoir un état régit par ses lois et ses coutumes.

« (…) le parti Notre maison Israël d'Avigdor Liberman, (…) veut exclure des frontières d'Israël les régions peuplées d'Arabes israéliens afin de parvenir à un Etat juif "homogène". Ce parti, qui prône ouvertement une épuration ethnique, jouit désormais d'une pleine légitimité dans la culture politique israélienne »

Ce qui est bon pour les ‘’Palestiniens’’, serait donc moins bon pour les Israéliens ! Ainsi, le fait de rendre tout territoire, avant son évacuation, Judenrein (sans Juifs) est conforme à l’esprit et aux règles installées des ‘’Droits de l’hommistes’’. Mais détourner une frontière afin que des arabo-israéliens deviennent concitoyens de leurs frères dans l’état en devenir n’est rien d’autre qu’« épuration ethnique ». N’est-ce pas là une conception du deux poids et deux mesures ?

« Ehoud Olmert l'a invité à rejoindre son gouvernement, selon le principe que seuls des partis juifs et sionistes peuvent participer à sa coalition. De ce fait, il confirme ce qui est connu de tous : l'Etat d'Israël n'est démocratique que pour ses juifs et juif pour ses Arabes ».

Il y a des Juifs dans les nations arabes et musulmanes qui souhaiteraient que leurs pays soient l’équivalent en droit et démocratie d’Israël à leur égard. Ces quelques Juifs auraient, entre autre, quelques députés décriant le système qui régit leurs vies, des journaux libres et indépendants, des émissions télévisuelles sous-titrées en hébreu ou, encore, le droit d’aller et venir en Israël sans courir le risque d’être emprisonnés à leur retour. Liste non exhaustive, de bien entendu.

On l’aura compris, le ‘’professeur’’ n’est autre qu’un idéologue au service des ennemis d’Israël. Le bon sens, qualité exigée à l’endroit de celui qui a pour charge de former la jeunesse, fait largement défaut dans cette satire du conflit. On ne peut donc s’étonner, que Le Monde retienne cette opinion comme valable.

Tout autre attitude de ce journal de propagande serait preuve de tournant doctrinal. Et, à ce jour, nulle intention de ce genre titille les cerveaux de ses dirigeants.

samedi 8 avril 2006

Les plumitifs et le sang israélien

Y a t-il une chance pour qu’un jour, certaines plumes de renom des quotidiens nationaux français, de référence ou non, n’accusent plus systématiquement les Israéliens d’être la raison de la durée du conflit proche-oriental ? A lire les articles nous en ‘’informant’’ quotidiennement on peut légitimement en douter.

Sylvain Cypel, que l’on ne présente plus, sera, à n’en pas douter, l’un des derniers plumitifs anti-israéliens à quitter, s’il le fait, cette route nauséeuse. Dans une opinion publiée dans Le Monde, qui se veut analyse, intitulée « Israël : la séparation et le désarroi » le lecteur de bonne foi, ne connaissant nullement les tenants et aboutissants de ce conflit n’aura d’autre choix que de réprouver sans appel les choix démocratiques des électeurs israéliens. Et cela quelque soient la façon d’interpréter l’écrit de l’auteur. L’art de ce dernier, n’était il pas de faire accuser récemment Alain Fikielkrault pour des dires non-dits ?

Les mots ont leur importance, et Sylvain Cypel sait les employer lorsqu’il s’agit de démontrer le « mal qui menace la paix mondiale », à savoir Israël, et lorsqu’il s’agit d’innocenter les « victimes d’un conflit colonisateur » que sont les ‘’Palestiniens’’. Jamais ne lui parviendra à l’esprit l’idée que la paix sera gagnée lorsque le monde musulman, dans sa totalité, reconnaîtra le droit du peuple juif à vivre sur une partie de la terre de ses ancêtres. On a les incompétences que l’on mérite.

Mais l’opinion de ce journaleux, connu pour ses fameux coups médiatiques, n’a ici nulle importance. Sa diatribe n’a de sens que pour situer la position des ‘’droits de l’hommiste’’ sur le débat qui s’engage en Israël et qui est représenté par le programme des députés du parti d’Avigord Libermann, « Israël Beitenou ». Parti proposant de déplacer les frontières israéliennes de telles sortes qu’un maximum de villages arabo-israéliens, proches de la ligne d’armistice de 1949, deviennent des communes du futur état ‘’palestinien’’.

Pour l’anecdote, dit par Sylvain Cypel, cela donne exactement ceci : « Si la paix est inenvisageable et la force impuissante, restait l'espoir de "vivre sans les Palestiniens". La traduction extrême de ce souhait s'est manifestée dans le succès du parti Notre maison Israël, une formation qui pousse à son terme la logique ethnique de séparation, prônant l'expulsion hors des futures frontières d'Israël, en "Palestine", du plus possible d'Arabes citoyens israéliens (ils sont 1,2 million) ».

L’on pourrait croire, si l’on ne connaissait aussi bien ce scribouillard, qu’un grand nombre d’Israéliens se seraient convertis aux idéologies nauséabondes qui obligèrent le peuple juif, tout au long de son histoire, à n’être qu’un peuple apatride. Mais pour les observateurs un peu plus sérieux, il en va tout autrement.

Il ne fait aucun doute que les territoires évacués par Israël, unilatéralement ou après négociations, se devront être ‘’nettoyés’’ de toute présence de juif, voire des symboles du Judaïsme. Les synagogues brûlées de la bande de Gaza, laissées sous la responsabilité de l’Autorité palestinienne, sont la preuve formelle du désir des ‘’Palestiniens’’ d’un territoire judenrein.

Cet interdit, fait aux Juifs, d’habiter cette contrée ancestrale en tant que citoyen de l’état en devenir, n’a jamais offusqué ces ‘’bons droits de l’hommiste’’, Sylvain Cypel compris. Ces derniers n’ont jamais qualifié les ‘’Palestiniens’’ de « fascisants » alors que, déjà, leurs aïeux participaient, il y a quelques décennies, à la tentative de jeter les Juifs à la mer.

Le fait de déplacer des dizaines de milliers d’Israéliens lors des retraits à venir, baptisés « colons » par les ‘’moralisateurs’’ du politiquement correct, n’entre pas en ligne de compte des efforts fournis par Israël pour, ainsi, permettre l’avènement, sinon de la paix, d’un calme certain.

En revanche, ce qui peut être considéré -lors de véritables négociations- comme un échange de territoires, et donc de populations, revient à n’être -pour ces ‘’droits de l’hommiste’’- qu’une « logique ethnique » prônant un ‘’transfert’’ et s’inscrivant dans les mœurs de ce « peuple élu (qui) agit comme la race des seigneurs » et qui s’est transformé « en deux générations en ‘’peuple dominateur et sûr de lui’’ et(…) en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ». Dixit Edgar Morin dans le même « Immonde » qui emploie l’auteur de ‘’l’analyse’’ déconsidérée ci-dessus. (Morin et le quotidien, entre autre, ont été condamné depuis pour ces propos hideux).

Un fait indéniable est que certains mauvais plumitifs ont l’habitude de tremper leur plume dans le sang israélien. Salir la réputation de ce peuple est pour eux une nécessité qui leur donne bonne conscience. Faute d’en avoir une qui leur permettrait de comprendre le désir, irréalisé à ce jour, de paix de la part d’un peuple qui l’attend depuis deux millénaires.

Et le programme d’Avigord Libermann sera le moment venu, n’en doutons pas, l’un des éléments retenus pour une « paix juste et durable » de ce conflit.