Zeev Sternhell, professeur
de science politique et membre fondateur de « La paix maintenant »,
recevant la médaille d'officier des Arts et des Lettres des mains de l'Ambassadeur
de France en Israël, a, dans son discours, précisé ce qu’est à ses yeux la
nation.
Une causerie qui n’a d’autre objectif que d’indiquer son farouche
combat contre le projet de loi israélien, et de droite, établissant l’Etat d’Israël
comme « Etat nation du peuple juif ».
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Un texte qui a plu, semble t-il,
à Charles Enderlin qui l’a aussitôt partagé sur son blog. Faut-il en conséquence s’étonner que les informations données
par ce ‘’professionnel’’ dépeignent l’Etat d’Israël toujours sous un
mauvais angle ?
Reportages et rubriques qui incitent, évidemment, les
autorités françaises à ne décorer que les Israéliens qui paraissent être des ‘’humanistes’’
luttant contre l’extrême droite, voire le fascisme que l’on trouve, comme
chacun s’en doute, à chaque coin de rue en ce pays !
En arrivant en France en
1946 à l’âge de onze ans, Zeev Sternhell découvre un pays qui est à ses
yeux une « communauté des citoyens », avec ses « phénomènes
extraordinaires, difficilement imaginables: la liberté et la laïcité » :
« (…) un monde où l'on peut dire ce qu'on veut, où un journal dit le
contraire de ce qu'affirme un autre et tous les deux ne craignent pas de
trainer dans la boue ministres et députés, où les élections ne sont pas
truquées et le mensonge et la peur ne gouvernent pas la vie de tous les jours. (…)
une école où on ne sait rien des convictions religieuses des enfants et de
leurs parents ».
Incontestablement, tout le
contraire de ce qu’est, à son avis, une nation !
« Pour les
nationalistes, la nation est comme un arbre dont chaque branche et chaque feuille
ne doivent leur existence qu'à l'existence de l'arbre. Et cet arbre est planté
dans un sol particulier, il en tire sa sève. La nation vient du fond des âges,
ce n'est pas une société à actions à laquelle on adhère ou d'où l'on peut se
retirer ou être exclu ».
A analyser ses propos sur la France
de 1946, chacun aura du mal à y retrouver la France d’aujourd’hui !
- Peut-on y dire, de nos jours,
ce que l’on veut ? Peut-on, par exemple, y blâmer librement l’Islam ou
être pro-israélien ?
- Quels journal, radio ou chaîne télévisuelle,
autres que communautaires, oseraient contredire la vision anti-israélienne et
islamophile du politiquement correct ?
- Quels députés ou ministres oseront
afficher leur islamophobie (leur peur de l’Islam) et se placer en défense de l’Etat
du peuple juif avant de dénombrer les électeurs de leurs circonscriptions allant
dans ce sens et leur assurant une réélection ?
- Une réaction compréhensible au
vu du politiquement correct mensonger qui gouverne et qui diffuse à l’échelle
nationale la peur dans le cœur de plus en plus de Juifs Français.
- Et pour finir, une école publique
où seules les convictions musulmanes s’affichent sans peurs. Les croyances
juives ne se retrouvant plus que dans les écoles privées de la communauté et
les crèches, exemple parmi d’autres, voyant leurs interdictions dans les lieux
publiques s’étendre au niveau national, écoles comprises.
Bref ! Une « communauté
des citoyens » français qui fait peur et ne donne nulle envie de s’y
joindre ! Une France qui disparaît peu à peu car n’ayant pas su
défendre son patrimoine culturel, ses valeurs, son passé. En un mot, sa colonne
dorsale ‘’tirant sa sève du fond des âges’’ et qui malgré tout garantira, parce
que ayant des racines démocratiques, des droits égaux à chacun de ses citoyens,
quels qu’ils soient !
C’est le modèle de cette France
qui disparaît que Zeev Sternhell veut imposer à l’Etat d’Israël en
le forçant à oublier la raison de sa renaissance.
A savoir, être l’état du
peuple juif, seul refuge de la planète en mesure d’assurer une certaine quiétude
aux juifs. Notamment à ceux qui, de plus en plus nombreux, quittent cette France
(mais pas seulement) qui plaît tant à ce gauchiste forcené décelant du fascisme
dans chaque geste que fait la droite.
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