Il faut savoir gré aux médias
européens d’insister autant pour nous ‘’informer’’ sur les atrocités commises
sur les ‘’Palestiniens’’ par les « soldats de l’occupation ».
Des ‘’atrocités’’ qui feraient rire, sans exhaustivité, les soldats syriens et
égyptiens, voire l’armée iranienne au souvenir de la guerre contre l’Irak.
Le
livre noir de l’occupation israélienne livre cent quarante-cinq témoignages
recueillis par l'organisation Breaking the Silence en dix ans d’enquête.
Soit une moyenne de quatorze dépositions par an. Autrement dit, une par mois.
Ce qui démontre, indubitablement,
un ratio minime si on le ramène au nombre de patrouilles sur le terrain chaque
jour. Sauf alors à supposer que la très grande majorité des soldats sont complices
de règlements immoraux, cependant jamais écrits et toujours dénoncés par l’idéologie
d’extrême gauche, ce petit calcul est une preuve évidente de la politisation de
cette ong.
A croire la quatrième de
couverture de ce livre, l’armée israélienne aurait ses propres règles : « Réveiller
un village en pleine nuit à coups de grenades pour faire régner la terreur,
démolir des maisons au prétexte de chercher des armes qui ne s'y trouvent pas,
passer à tabac des prisonniers menottés, participer à des opérations de
vengeance meurtrière, arrêter des enfants, annexer des terres, tuer
et s'en trouver félicité ».
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Sans entrer dans le détail de ces
accusations où il y aurait beaucoup à dire, chacun s’étonnera de s’apercevoir
que l’armée israélienne « annexe des territoires » et se ‘’réjouit’’
dès lors qu’un de ses soldats tue. Seuls les beaufs avaleront ces couleuvres.
Les autres auront compris d’eux-mêmes que seuls le gouvernement et le parlement
israéliens sont en mesure de décider d’une annexion et que seuls sont tués les ‘’Palestiniens’’
qui ont les armes à la main et menacent directement la vie des soldats
israéliens.
Ceux passant outre à cette règle
savent qu’ils auront à subir la justice de leur pays.
Nonobstant ces simples vérités,
pour les soldats témoignant dans ce livre « seule la fin de cette
occupation pourra sauver Israël de la perte morale vers laquelle le pays
se précipite ». Est-il nécessaire de leur rappeler « la fin de
l’occupation » de la bande da Gaza en 2005 et la perte de moral du
peuple israélien, principalement des civils demeurant dans les villes
frontalières, qui s’en suivit ?
Suite à cette expérience
malheureuse, faut-il alors que l’Etat d’Israël sauve plutôt les valeurs
morales du pays en autorisant l’Iran et ses satellites terroristes à s’implanter
dans les territoires évacués de la Judée et la Samarie ou, de
préférence, le moral des citoyens ? Le premier choix permettant aux ‘’braves’’
de mourir idiot mais l’honneur idéologique indemne, le second de vivre pleinement
en sécurité auprès des siens dans le pays ancestral et permettant, parce que la
vie est encore féconde, de perpétuer les valeurs qui ont fait le peuple juif
depuis des millénaires.
Yehuda Shaul est le
fondateur de l’organisation extrémiste de gauche Breaking the silence.
Lors d’un entretien avec le site RTBF.be applaudissant la sortie du livre, il assure,
entre autres choses, que lorsque « (…) j'allais dormir, je me disais:
"Il y a des choses que je ne ferai jamais. Je n'utiliserai jamais
des Palestiniens comme boucliers humains." Une semaine plus tard,
en patrouille, vous voyez un paquet suspect sur le bord de la route. Vous
prenez le premier Palestinien qui passe et vous lui dites d'aller voir. L'idée
est très simple: si c'est une bombe, elle explosera, sinon, on continuera à avancer.
C'était la procédure et je l'ai appliquée ».
Sauf à s’étonner du fait qu’il n’a
pas songé, un instant, à suivre ses ‘’valeurs morales’’ quitte à outrepasser
les ordres de ses supérieurs et mettre en danger sa propre vie, chacun se
demandera où sont les robots démineurs destinés à cette fin ?
Breaking the Silence n’a d’autres
objectifs que de culpabiliser les Israéliens de vouloir se protéger de ceux qui
ne rêvent qu’à l’éradication de leur pays. Oubliant que cette « occupation »
n’est due qu’à la légitime défense exercée en 1967 et qu’elle durera le temps
que les ‘’Palestiniens’’, mais pas seulement, admettent publiquement le fait
que l’Etat d’Israël est le foyer du peuple juif et Jérusalem sa
capitale.
Ainsi seulement les idiots utiles,
tel Yehuda Shaul, se retrouveront au chômage idéologique et les
européens, financiers de tous ces groupuscules d’extrême gauche, retrouveront l’usage
des fonds employés jusqu’alors à nuire à l’état juif. Ceux-ci pourront tout à
leur gré, alors, analyser les ‘’valeurs morales’’ de l’Europe si prompte
à condamner l’état juif pour tout et rien et si indolente devant le massacre
qui continue en Syrie.
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