La France et la Grande-Bretagne,
selon le quotidien Haaretz, ont été choquées, semble t-il, par la décision
du gouvernement israélien de construire trois milles logements entre Ma’ale
Adumim et Jérusalem. Une décision prise en réponse à l’action
unilatérale du Président de l’Autorité palestinienne, rompant à l’Onu,
de fait, les ‘’Accords d’Oslo’’ alors parrainés en 1993 par ces mêmes
puissances aujourd’hui ‘’choquées’’. Comme mesures concrètes, le rappel de
leurs ambassadeurs respectifs postés en Israël serait envisageable. Le grotesque
étant que lorsque Mahmoud Abbas a annoncé son intention de se présenter
à l’Assemblée générale onusienne et, ainsi, violer les accords signés,
ces deux pays ont oublié de prendre des mesures de rétorsions évitant, de la
sorte, l’évidente riposte israélienne à venir.
Si Israël est donc sommé
de construire là où on l’y autorise seulement, alors que nulles lois
internationales ne peut démontrer la propriété ‘’palestinienne’’ de ces terrains,
il lui est enjoint également de ne pas être ingrat envers ces mêmes puissances
pour leurs « soutiens apportés à l’opération Pilier de Défense ».
Des soutiens à une légitime autodéfense qui viennent après leurs silences assourdissants
sur les centaines de missiles lancés précédemment sur la population civile
israélienne. Là encore, nulles mesures concrètes contre l’Autorité
palestinienne, si désireuse de gouverner un état, n’ont été préalablement prises
ni même contre le Hamas, pourtant organisation terroriste reconnue comme
telle.
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Deux attitudes, parmi tant d’autres,
qui donnent largement l’impression que l’état juif est mis d’office sous protectorat.
Ses droits régaliens lui étant systématiquement refusés, condamnés ou accordés
parcimonieusement quand bien même il s’agit à chaque foi de sa propre défense. Deux
postures qui encouragent évidemment les ennemis à persévérer dans leur combat
au seul objectif d’éradication de cet état et demandant, l’air de rien, la participation
à leur affaire des ‘’amis’’ d’Israël.
Quelles seront donc les prochaines
contributions à la ‘’paix juste et durable’’ prises par ces pays se disant ‘’choqués’’ ?
- Un boycott généralisé des
produits israéliens ?
- Une interdiction de transit sur
leurs territoires de tous voyageurs porteurs de passeports israéliens ? Les
‘’Palestiniens’’ de 1948, forcément non Juifs, seront-ils exemptés de celle-ci ?
- Un embargo sur toutes pièces ou
machines nécessaires à l’armée et donc à la défense du pays ?
Etc. Etc.
Des ‘’contributions’’ au nom des
Droits de l’Homme devant calmer la ‘’colère’’ causé par « ce petit pays
de merde », dixit Daniel Bernard ancien ambassadeur de France
à Londres en 2001 et décédé depuis.
A l’heure où sont écrites ces
lignes aucune décision n’a encore été prise par les diplomaties de ces deux
pays. Gageons que si elle devait causer un tort quelconque à leur état, les
Israéliens se rangeront massivement derrière le Premier ministre lors du
prochain scrutin de janvier.
Il appartiendra aux communautés
juives de ces deux pays et à leurs organisations de montrer leur solidarité
envers l’Etat d’Israël, ce refuge qui semble devenir, jour après jour,
indispensable à leur propre sécurité.
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