Au vu des multiples réactions
négatives qu’à suscité une question de l’examen permettant d’obtenir un certificat
optionnel de médecine humanitaire, l’auteur de celle-ci, le professeur Christophe
Oberlin s’est empressé d’accorder, entre autres, une interview-vidéo à un Cercle des volontaires dont la première préoccupation semble
être le combat contre le ‘’lobby sioniste’’. La première impression qui ressort
de l’écoute de cet entretien, est que cette polémique n’a pas lieu d’être.
Classique ! Fort peu
cependant pour expliquer les prises de positions en contre, entre autres, du Doyen
de la Faculté de Médecine Paris-Diderot Benoît SCHLEMMER et de son Président
Vincent Berger.
Néanmoins, s’il est inutile de s’abaisser
à remettre les pendules de ce professeur de médecine à l’heure, il est en
revanche très intéressant de s’arrêter à sa propre réponse concernant cette
même question. Une question dont l’intitulé est le suivant :
« Vous êtes à l’hôpital
de Rafah, situé dans la bande de Gaza lors de la guerre de l’hiver 2008- 2009. Des
ambulances vous amènent 22 corps portant tous le nom d’Al-Daya. Les
ambulanciers et les membres survivants de la famille vous déclarent qu’il
s’agissait d’un bombardement classique. La mort de chacun d’entre eux a été
constatée.
Quelle est ou quelles sont les
qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre
l’humanité, crime de génocide) ? Argumentez votre position en vous basant
sur les définitive des différents crimes. »
Sa réponse (17 ’50) :
« Un crime de guerre c’est
un crime qui est contraire au droit humanitaire (…) c’est une attaque contre
des civils, c’est une utilisation d’armes interdites, des souffrances
excessives (…) »
« Le crime contre l’humanité
c’est l’intention systématique, c’est intentionnel, quand on vous parle
de dégâts collatéraux en droit international cela n’existe pas. C’est
soit un crime de guerre soit un crime contre l’humanité. C’est le droit, ce n’est
pas personnel comme interprétation ».
« Le crime de génocide (…)
il y a une population qui est discriminée, en fonction de l’appartenance
vraie ou supposée à une religion à une race (…) »
A la lecture de cette explication,
qui peut dire honnêtement que les actes de l’Etat d’Israël collent à ces
qualifications ? Personne ! L’Etat juif ne vise pas les civils, il n’y
a aucune intentionnalité de mettre à mort qui que cela soit, ni de commettre un génocide.
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En revanche, les civils israéliens
sont constamment et intentionnellement visés par les missiles gazaouis. Leur
causant, en conséquence, des souffrances excessives dans l’objectif
unique de « libérer la Palestine de la mer au Jourdain » de
leurs présences.
Il n’y a donc là, selon les
propres analyses de ce triste militant, rien d’autre que la démonstration des crimes
de guerre et des crimes contre l’humanité dans le dessein d’un génocide
de la part de ce groupe terroriste à l’encontre du peuple israélien. Et ce n’est
pas cette réalité, que nul ne peut contredire, qui est donnée aux étudiants en
médecine afin de les faire réfléchir sur le droit humanitaire !
Mieux ! Selon cet ‘’expert’’,
les dégâts collatéraux n’existent pas. Le Hamas ne dit pas autre
chose. C’est même pour cette raison que ses ‘’résistants’’ se réfugient au sein
des civils après le coup de feu avec « l’entité sioniste »
l’obligeant soit à laisser ses citoyens sans défenses, soit à commettre,
forcément, des « crimes de guerre ».
Des accusations que s’empresseront,
alors, d’amplifier les militants de la cause inhumaine tel Christophe
Oberlin, voisin idéologique de Dieudonné et de la si ‘’bien pensante’’
Capjpo. A savoir, celle d’interdire aux Juifs le droit d’être des
individus à part entière de l’humanité.
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