Le juge sud-africain mandaté par le Conseil des Droits de l’homme pour commettre un rapport sur l’opération militaire « Plomb durci » sur Gaza en 2008-2009 s’est rétracté et a démenti les conclusions de son propre rapport dans une libre opinion parue dans le Washington Post du 1er avril. Il en sort incontestablement que les « civils n'étaient pas intentionnellement la cible » d’Israël et, par conséquence, que ce pays est innocent de toutes imputations de crimes de guerre.
Soit l'accusation centrale de ce rapport. Un réquisitoire qui, au vu de sa gravité, avait, alors, fait la une des médias pendant plusieurs jours sans discontinuer.
Dans cette même chronique, Richard Goldstone rappelle en revanche, « que les crimes qui auraient été commis par le Hamas ont été intentionnels ».
Autre renseignement d’importance devant logiquement faire la une de ces mêmes médias.
Cependant, deux jours plus tard, le quidam lambda attend toujours la parution de ces nouvelles dans son média préféré. Seuls quelques uns d’entre eux ont abordé le sujet et de façon détournée.
Ainsi, Le Figaro a titré : « Nétanyahou attaque le rapport Goldstone ». Titre qui néglige la rétractation du chef des experts onusiens et laisse supposer que le chef du gouvernement israélien n’a toujours pas digéré le rapport accusateur. Intitulé coiffant une dépêche de Reuters dont on a du mal à comprendre la rétractation du juge sud-africain.
Dépêche reprise par L’Express.fr, Yahoo France, LaProvence.com, Le Nouvel Obs., La Tribune, et Parisnormandie.fr. et chapeautée de la même façon.
RFI, quant à lui, diffuse sa propre dépêche intitulée « Le juge Goldstone atténue ses critiques contre Israël ». Toujours coupable mais moins que précédemment ?
Euronews affirme de son côté qu’« Israël veut faire oublier les accusations de crime de guerre à Gaza ». L’art et la manière de faire oublier le sujet principal.
D’autres médias tels Yahoo Québec, TV5.ca, et Métro Montréal ont choisi de diffuser une dépêche d’Associated Press en titrant « L'auteur d'un rapport sur Israël se rétracte ». Ce qui, pour le moins, invite le lecteur à lire son contenu et y trouver les informations capitales listées ci-dessus. Choix rédactionnel différent et probablement motivé par la nationalité non européenne de ces médias.
Ceci dit, quid des médias nationaux français, voire européens, et de leur forte audience qui n’avaient, alors, guère tergiversé pour diffuser l’accusation mensongère contre l’état juif ? A l’heure où sont écrites ces lignes (soit quarante-huit heures plus tard) les sites en ligne, Le Monde, Libération, Le Point, France soir, Le Parisien, Europe 1, RTL, France Inter, France 24, France 2 ou encore TF1, sans que cette liste soit exhaustive, sont totalement muets sur le sujet. Un silence qui, sans le moindre doute, aurait été rompu aussitôt dans le cas d’une confirmation de l’accusation de « crimes de guerres » contre Israël.
Une unanimité qui se révèle être une preuve que l’information est effacée et/ou distordue pour le besoin d’une cause idéologique nauséeuse qui voit le mal dans le juif comme d’autres le voyaient nez et doigts crochus.
Une position malsaine dont les journalistes complices auront un jour à répondre devant les tribunaux, sinon de justice, de l’histoire.
2 commentaires:
J'approuve a 100%.
Chez nous, cela a été largement diffusé sur nos ondes...Il faut dire que les évènements dans le monde focalisent les attentions diverses
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