dimanche 3 octobre 2010

Retour à la une des revendications d’Israël

Le 13 septembre 1993 furent signés sur la pelouse de la Maison blanche entre l’Olp et l’état d’Israël les accords dits d’Oslo. Des ‘’accords’’ devant pour les uns apporter un deuxième état de ‘’Palestine’’ après celui de Jordanie, pour les autres une Paix réelle où l’avenir se lit en rose. A ce jour, nul ne peut prétendre que les résultats de toutes les négociations engagées à ce jour sont probants. Quoique ! Selon l’optique où l’on se place les choses n’avancent pas si mal pour l’une des deux parties.

De 1993 à l’an 2000, l’Autorité palestinienne reçu en gage de bonne volonté israélienne l’administration de territoires comprenant la bande de Gaza, Jéricho et Hébron.

En l’an 2000, les négociations de Camp David installèrent publiquement les « paramètres Clinton » qui devinrent, au fil du temps, les conditions minimales à toutes reprises de négociations entre deux cycles de violences.

En l’an 2003, des hommes politiques israéliens de gauche, sans aucun mandat du peuple, se réunirent à Genève avec la bienveillance de feu Arafat et s’autorisèrent à ‘’améliorer’’ les « paramètres Clinton ». Ainsi y fut jointe la confirmation que Jérusalem sera bien partagée et, de surcroît, qu’un certain nombre de ‘’réfugiés palestiniens’’ gagneront leur « droit au retour » en Israël même.

Suite à la pression internationale ayant trouvé du charme à ces ‘’accords’’ dits de Genève, Ariel Sharon décida en 2005 le retrait unilatéral de la bande de Gaza. Ainsi fut confirmer à la planète que tout territoire attribué aux ‘’Palestiniens’’ devra être, au final, Judenrein.

En 2008, les discussions d’Annapolis certifièrent le retour d’un nombre certain de ‘’réfugiés’’ au sein de ‘’l’entité sioniste’’, que les frontières seraient basées sur celle de 1967, que la capitale israélienne serait divisée selon les quartiers et que la vielle ville serait sous administration commune de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite, de la ‘’Palestine’’, des Usa et enfin d’Israël.

Quinze années de négociations donc, entrecoupées de violences, qui ont permis d’imposer les exigences ‘’palestiniennes’’ comme évidentes aux yeux de la planète mais cependant sans que l’état juif n’entrevoit l’espoir d’une paix qui vient. Des ‘’Palestiniens’’ ne cédant en rien sur leurs ‘’droits’’ et des concessions faites au monde musulman par la grâce d’une idéologie de gauche dominante en Israël qui ne représente plus actuellement, ou si peu, le peuple de ce pays. Des ‘’offrandes’’ faites à la violence utilisée envers un peuple qui se refuse à tout suicide et qui ont donné à croire au monde que celui-ci se refuse à toute paix suite à son désir de ‘’colonisation’’. Une gauche moribonde à qui lui reste l’inspiration de la peur de l’avenir et la menace de sanctions internationales comme ultime moyen de faire abandonner le giron de droite à la majorité des électeurs. Une idéologie qui, à nouveau, ne voit plus le Juif comme l’égal de l’autre mais comme soumis aux dictats internationaux, voire ceux des ‘’amis’’.

En conséquence, en mars 2009, les Israéliens optèrent pour un changement radical de politique. Une majorité de droite fut installé aux responsabilités avec comme mandat majeur la défense des exigences israéliennes. Un gouvernement cependant jugé illico illégitime par les tenants de cette gauche défaitiste et amère qui ont vu, par ce vote, leurs influences sur les décisions nationales réduites en peau de chagrin.

Ainsi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou répète, depuis sa nomination, à l’envie, en direction de l’international qu’il n’y aura pas de ‘’Palestine’’ sans qu’Israël ne soit reconnu par cette dernière comme le foyer du peuple juif. Ou encore que la ‘’Palestine’’ devra être démilitarisée et que les soldats israéliens, seuls ou en compagnie de tiers, seront pendant plusieurs décennies à la surveillance de ce territoire. Uniquement ainsi sera respectée sa troisième condition. A savoir la fin de toutes hostilités et réclamations  à l’état juif.

Son Ministre des Affaires étrangères, Avigdord Libermann, quant à lui, en complémentarité, a précisé à l’Onu que si la décision inique de rendre l’état à naître nettoyé ethniquement de tous juifs était imposée, la frontière entre les deux états devra être déplacée de telle sorte qu’elle englobe un maximum d’Arabes israéliens aux fins de les déchoir de la nationalité israélienne puis de les naturaliser citoyens ‘’palestiniens’’. Position politique qui affirme l’égalité des belligérants devant les décisions à venir.

Comme on peut le constater, depuis près de dix-neuf mois, les exigences israéliennes pour une paix réelle, juste, durable et non fictive sont de retour sur le devant de la scène. Des revendications devant devenir, par leur répétition et le temps, un refrain que la classe politique internationale ne pourra escamoter mais aussi sonnant le glas de cette ‘’paix’’ de gauche qui aurait eu, au final, un goût de cendres principalement pour les Israéliens et plus généralement pour le peuple juif dans son ensemble contraint de retrouver son statut d’apatride.

3 commentaires:

popi soudure a dit…

toutes ces soit disant actions de paix n ont servi qu a légétimer la palestine et isoler israel qui malgres concessions sur concessions a perdu dans sa légitimité mondiale !

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

"Évincer les chrétiens et les musulmans".

Comme si c'était l'unique but de la politique israëlienne !

http://www.honestreporting.com/articles/
45884734/critiques/new/Squeezing_Out_
Christians_and_Muslims_-_Irish_Times_Blames_Israel.asp

Comme d'habe, je te dépose ce lien en espérant qu'il ne soit pas trop hors sujet.

Amitié.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Fichiers Photos ...

http://backspin.typepad.com/

Injections de rappel quotidiennes, au cas où on ne serait pas vaccinés !