Bernard Henri Levy, signataire de JCall a accordé une interview au Jérusalem Post. A lire cet entretien, on peut légitimement s’interroger si ce philosophe est en phase avec la réalité. Celle du Proche-Orient en particulier. Ainsi, à l’affirmation du journaliste concernant la reconnaissance, par les Arabes, de l’état d’Israël « comme état juif » voici sa réponse in-extenso :
« Israël reconnu par les Arabes, c'est sûr. Mais Israël reconnu par les Arabes en tant qu'Etat juif, pourquoi ? Les Arabes doivent absolument reconnaître Israël. En revanche, sur la question de savoir si Israël est un Etat juif ou un Etat laïc ou autre, c'est à lui de décider, non aux Arabes. Cette exigence de Netanyahou est absurde à un niveau international. On ne peut pas demander à quelqu'un de reconnaître un Etat en tant qu'Etat juif, ou Etat chrétien, ou Etat musulman, ou Etat laïc. Il ne s'agit pas d'un problème de droit international. Le droit international suppose que les Arabes reconnaissent sans ambiguïté, définitivement, clairement, la totale légitimité d'Israël. Au niveau international, c'est très clair. Mais reconnaître Israël comme Etat juif ? Ce n'est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. Israël est ce qu'en fait le peuple juif. ».
Israël, reconnu comme état juif ? Pourquoi s’interroge t-il ? D’autant plus, nous assure t-il, que ce pays doit voir -selon le droit international- sa totale légitimité « sans ambiguïté, définitivement, clairement » admise. Et dans cette logique, il ne reconnaît pas le droit aux Arabes de décider ce que sera Israël. Et pour mieux appuyer sa démonstration, il juge cette exigence de Netanyahou « absurde » !
C’est avec de tels arguments que B.H.L. affirme être « un défenseur de l’état d’Israël » et, donc, signataire de « l’Appel à la raison » de JCall. Un protecteur, un gardien, un champion qui omet la principale RAISON de la renaissance d’Israël. Celle de refuge perpétuel pour le juif en danger partout à travers le monde. Ainsi, ne pas imposer une reconnaissance pleine et entière de l’état d’Israël comme état juif ou état du peuple juif par le monde musulman, permettra la poursuite de l’exigence d’un ‘’droit au retour’’ de millions de descendants des Arabes de Palestine qui se sont écartés, en 1948, le temps que les pays frères riverains jettent les Juifs à la mer. Ce ‘’droit au retour’’ qui verra la majorité démographique israélienne changée, mais permettra, cependant, à Israël d’être reconnu comme état légitime par le monde musulman puisque peuplé d’une population de substitution. De la sorte, Jérusalem sera effectivement une et indivisible, mais musulmane et le peuple juif à nouveau apatride.
Autre absurdité asséner par le ‘’philosophe’’ : « L'Amérique n'est pas le paradis des sentiments pro-israéliens", insiste-t-il. "Aujourd'hui, on assiste là-bas au développement de très forts courants qui ne sont pas favorables à Israël. C'est l'une des raisons pour lesquelles il faut se presser de faire la paix. Nous ne pourrons pas attendre dix années supplémentaires ».
La seule paix que le monde musulman est prêt à signer actuellement est le plan saoudien qui définit les ‘’frontières de 1967’’ comme délimitations aux deux états, Jérusalem-est comme capital de l’état judenrein à naître, et d’une « juste solution pour les réfugiés ».
Ainsi, « se presser à faire la paix » équivaut à rien d’autre qu’encourager les Israéliens à changer le gouvernement actuel, ou pousser celui-ci à accepter le deal saoudien, et en conséquences néfastes, à reconnaître le « droit au retour des réfugiés » au sein même du pays ainsi que la nécessité de diviser Jérusalem. Toutes choses impensables pour la très grande majorité du peuple juif et la quasi-totalité du peuple israélien.
C’est suite à de telles analyses de ''réflexions'' que l’on mesure l’inanité de ceux qui ‘’combattent’’ aux côtés d’Israël, mais seulement à partir de leurs salons et bureaux diasporiques. Un ‘’combat’’ qui se veut ‘’intense’’ mais qui s’avère dangereux pour l’avenir du pays qu’ils disent aimer et défendre. Des ‘’combattants’’ qui ont perdu la raison depuis que les droits de l’homme ont supplanté ceux de la société. Des ‘’soldats’’ médiatiques qui se retrouvent isolés du peuple juif dans sa grande majorité mais très bien entourés par ceux qui n’attendent qu’une seule chose : la chute d’Israël.
Le reste de l’interview étant à l’avenant, on peut demander si les Israéliens vont pouvoir endurer « dix années supplémentaires » d’un tel ‘’soutien’’.
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« Israël reconnu par les Arabes, c'est sûr. Mais Israël reconnu par les Arabes en tant qu'Etat juif, pourquoi ? Les Arabes doivent absolument reconnaître Israël. En revanche, sur la question de savoir si Israël est un Etat juif ou un Etat laïc ou autre, c'est à lui de décider, non aux Arabes. Cette exigence de Netanyahou est absurde à un niveau international. On ne peut pas demander à quelqu'un de reconnaître un Etat en tant qu'Etat juif, ou Etat chrétien, ou Etat musulman, ou Etat laïc. Il ne s'agit pas d'un problème de droit international. Le droit international suppose que les Arabes reconnaissent sans ambiguïté, définitivement, clairement, la totale légitimité d'Israël. Au niveau international, c'est très clair. Mais reconnaître Israël comme Etat juif ? Ce n'est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. Israël est ce qu'en fait le peuple juif. ».
Israël, reconnu comme état juif ? Pourquoi s’interroge t-il ? D’autant plus, nous assure t-il, que ce pays doit voir -selon le droit international- sa totale légitimité « sans ambiguïté, définitivement, clairement » admise. Et dans cette logique, il ne reconnaît pas le droit aux Arabes de décider ce que sera Israël. Et pour mieux appuyer sa démonstration, il juge cette exigence de Netanyahou « absurde » !
C’est avec de tels arguments que B.H.L. affirme être « un défenseur de l’état d’Israël » et, donc, signataire de « l’Appel à la raison » de JCall. Un protecteur, un gardien, un champion qui omet la principale RAISON de la renaissance d’Israël. Celle de refuge perpétuel pour le juif en danger partout à travers le monde. Ainsi, ne pas imposer une reconnaissance pleine et entière de l’état d’Israël comme état juif ou état du peuple juif par le monde musulman, permettra la poursuite de l’exigence d’un ‘’droit au retour’’ de millions de descendants des Arabes de Palestine qui se sont écartés, en 1948, le temps que les pays frères riverains jettent les Juifs à la mer. Ce ‘’droit au retour’’ qui verra la majorité démographique israélienne changée, mais permettra, cependant, à Israël d’être reconnu comme état légitime par le monde musulman puisque peuplé d’une population de substitution. De la sorte, Jérusalem sera effectivement une et indivisible, mais musulmane et le peuple juif à nouveau apatride.
Autre absurdité asséner par le ‘’philosophe’’ : « L'Amérique n'est pas le paradis des sentiments pro-israéliens", insiste-t-il. "Aujourd'hui, on assiste là-bas au développement de très forts courants qui ne sont pas favorables à Israël. C'est l'une des raisons pour lesquelles il faut se presser de faire la paix. Nous ne pourrons pas attendre dix années supplémentaires ».
La seule paix que le monde musulman est prêt à signer actuellement est le plan saoudien qui définit les ‘’frontières de 1967’’ comme délimitations aux deux états, Jérusalem-est comme capital de l’état judenrein à naître, et d’une « juste solution pour les réfugiés ».
Ainsi, « se presser à faire la paix » équivaut à rien d’autre qu’encourager les Israéliens à changer le gouvernement actuel, ou pousser celui-ci à accepter le deal saoudien, et en conséquences néfastes, à reconnaître le « droit au retour des réfugiés » au sein même du pays ainsi que la nécessité de diviser Jérusalem. Toutes choses impensables pour la très grande majorité du peuple juif et la quasi-totalité du peuple israélien.
C’est suite à de telles analyses de ''réflexions'' que l’on mesure l’inanité de ceux qui ‘’combattent’’ aux côtés d’Israël, mais seulement à partir de leurs salons et bureaux diasporiques. Un ‘’combat’’ qui se veut ‘’intense’’ mais qui s’avère dangereux pour l’avenir du pays qu’ils disent aimer et défendre. Des ‘’combattants’’ qui ont perdu la raison depuis que les droits de l’homme ont supplanté ceux de la société. Des ‘’soldats’’ médiatiques qui se retrouvent isolés du peuple juif dans sa grande majorité mais très bien entourés par ceux qui n’attendent qu’une seule chose : la chute d’Israël.
Le reste de l’interview étant à l’avenant, on peut demander si les Israéliens vont pouvoir endurer « dix années supplémentaires » d’un tel ‘’soutien’’.
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9 commentaires:
Très bonne réponse de Guy Millière à ce sujet : http://www.drzz.info/article-le-role-des-veritables-amis-d-israel-par-guy-milliere-54179333.html
Gardez moi de mes amis, je me charge de mes ennemis.
BHL ne perd jamais une seule occasion de se taire, pour faire passer son message nauséeux il est prêt à tout, pensant que nous ne l'avons pas compris, inlassablement il en remet une couche.
Nous savons quand il prend la parole, nous ne savons jamais quand doit-il rendre le micro.
En face, nous avons son pendant, avec tous ces arabes bien pensants, qui nous débitent depuis des décennies leur soit disant message demandant la paix, il ne posent qu'une condition, que nous soyons éradiqués.
BHL imbu de son importance, avec ses idées dont ne ne voulons pas entendre parler, relaie le discours des arabes ne pensant qu'à une seule chose: exister. Je parle donc je suis, il oublie un tout petit détail, lorsque la Francarabia sera devenue l'Arabia, il n'aura plus le droit à la parole, tout comme tous les journalistes bien-pensants qui polluent l'audiovisuel français.
Eli d'Ashdod
Si je comprends bien BHL, il revendique qu'Israël se doit d'être considéré comme une nation comme les autres. Tout comme la France est d'abord la France avant d'être catholique.
Je ne pense pas qu'il ait saisi la nuance que tout juif dans le monde peut être israëlien au moment où il pose le pied sur le sol d'Israël.
En effet, c'est le seul état qui fait ça.
Mais alors vraiment le seul!!
Une petite nuance qui a toute son importance.
[ En laïciste convaincu, BHL se décrit comme appartenant à "un fort courant juif qui va d'Emmanuel Levinas à Martin Buber et de Franz Rosenzweig à Gershom Scholem." Ces personnages, affirme-t-il, constituent le "cœur battant du judaïsme laïc", un judaïsme qui est, précise-t-il, "aussi juif que le religieux". Il ajoute qu'en même temps, il porte un intérêt "profond, intellectuel, métaphysique aux textes juifs" et avoue avoir récemment commencé à se plonger dans les études juives, "mais d'une façon laïque". ] J POST
Ce que nous a dit Gershom Sholem :
" L’attitude simpliste à l’égard du problème de la religion à laquelle nous avons été habitués au cours des générations, n’est pas satisfaisante. L’interprétation séculière des concepts religieux est problématique. De la même manière que nous ne sommes pas autorisés à faire une distinction absolue entre sécularisme et religion, nous ne pouvons pas ternir la nature particulière des problèmes religieux au moyen de prétextes philosophiques. Il faut être précis dans l’utilisation des notions de sécularisme et de religiosité. Il est clair qu’il existe un sécularisme qui n’est pas du tout lié à la religion, mais on doit remarquer en même temps le fait que des manifestations séculières peuvent apparaître parfois sous une apparence religieuse. Même une analyse historique minutieuse ne peut résoudre l’énigme cachée dans l’essence inexpliquée de la religion.
Mais encore :
" L’explication positiviste prétend réfuter la religion à partir d’une interprétation rationaliste de l’absolu. Le positivisme est une théologie inversée. Son principe de base, selon lequel tout peut être expliqué de manière à ne laisser aucune question sans réponse, s’attribue lui-même un statut de principe absolu.
Ce même principe vaut également pour la pensée de Marx. Le fait de nous expliquer comment l’homme place au-dessus de lui une autorité absolue, devant laquelle il se prosterne et s’agenouille ne constitue nullement une explication ou une critique de la religion. Il se peut que cette explication soit de quelque utilité pour comprendre la sociologie de certains problèmes religieux, mais elle ne touche pas au problème central de la religion. Aucun des exégètes de la religion du siècle dernier, Feuerbach, Marx, Kierkegaard et Nietzsche, n’ont réussi à expliquer le concept de base de la Torah, l’image de D. (tselem Elohim), une idée simple et bouleversante de profondeur.
Cet évitement du problème religieux caché à l’intérieur de la Bible, se reflète aussi dans les différentes approches de son enseignement en Eretz-Israël. On ne peut pas dire qu’on aide utilement à faire revivre ce livre en essayant de l’expliquer comme un epos national ou un document semblable à tous les autres, tirés du folklore de l’antique Proche-Orient. De cette manière, ce texte central de la religion juive est transformé en un document tout à fait trivial, vidé de la vie qui l’anime. Ceux qui ignorent le problème lui-même n’ajoutent rien à la valeur de la Bible, mais ils l’amoindrissent. Ils finissent par dissiper son contenu au lieu de le transmettre aux générations à venir."
Source : Conférence prononcée à Jérusalem le 6 mars 1946, lors d’une rencontre avec des dirigeants des mouvements de jeunesse et des enseignants. L’original en hébreu, retranscrit et édité par Avraham Shapira, figure dans Od Davar, p. 187-198. Une traduction anglaise a été publiée dans le volume On the Possibility of Jewish Mysticism in our Time, Philadelphia-Jerusalem, 1997. Ce texte ne figure pas dans la Bibliographie.
BHL, ou la suffisance d'une réflexion certes, mais avant tout le " réflexe de la suffisance ".
Sarah
Bonsoir Victor,
Je n'ai plus de vos nouvelles, n'avez vous pas reçu mon dernier message de ma nouvelle boite ? (temporaire)
Oui BHL.... Que la déception augmente !!
Voilà une espèce de pamphlet qui m'a été inspirée par un personnage de la même eau - Vous savez, ceux de gauche, qui veulent aimer, fréquenter et comprendre les pires antisémites.... Oh pardon seulement (lol) antisionistes....
ODE A UN TRAITRE
Et tout ça pourquoi ? Oui, Pour gagner quoi, Et ainsi, contenter qui ?
Si ce n’est des ennemis !!!!
Plier l’échine si piteusement et satisfaire un environnement antagonique de ses pensées
Assurément !... quelle riche idée !
La popularité tant recherchée, maintenant……Bingo, vraiment ASSURÉE !
Les bonnes recettes, utilisées, que cette tanière réclame. A gogo distribuées.
Alors à la réflexion, que penser d’un personnage qui en arrive à une telle compromission ?
Quels besoins impératifs à satisfaire, lui commandent de débiter de telles déclamations
Que lui manque t-il tant, dans son quotidien, De quelles compensations as t-il donc besoin
Pour que sa JUSTE CAUSE trahie, graduellement ! Soudain, Vlan, n’essuie que venin ???
L’imagination chez tous est débordante, et les suppositions et bien… pas forcément favorables.
Même, de ses élus parmi les plus « équivoques », les moins attendus, et les plus improbables
Ne pourront éviter le besoin de déchiffrer, sa faim à recueillir les sympathies les plus inconcevables.
Quoi penser ? Qui est-il ? En manque forcément !
Et donc peut-être, seulement…seulement, pitoyable !
NOUS TRAITER DE FASCISTES ??….QUELLES CHAPELETS DE VILAINES RONCES
MAIS PUISQUE NON… NOUS NE SOMMES PAS LES FACHOS QU’IL DÉNONCE !
SANS ÊTRE DE GAUCHE NOTRE CŒUR A TOUTE FORME DE RANCUNE RENONCE !!
Voila, Victor,
ne me censurez pas SVP?
Après tout, même BHL, mérite cette petite moquerie, en dehors de....
Très cordialement,
Sarah,
Apparemment je n'ai pas reçu votre dernier message.
Nul risque de ''censure'' pour de telles interventions intelligentes.
un champion qui omet la principale RAISON de la renaissance d’Israël.
Attention, je crois qu'il n' omet pas la principale raison de la renaissance d’Israël. Il dit que c'est une raison qui concerne Israël, Israël est un état juif, et les Arabes doivent l'accepter (et pas approuver), tout simplement. Je crois que c'est cela qu'il veut dire.
Martin,
Les Arabes ne doivent pas seulement accepter Israël comme état juif mais surtout le reconnaître comme tel.
Ce qui fait une énorme différence entre ces deux situations.
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