Le Ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a fait quelques déclarations ‘’fracassantes’’ à France inter sur le Proche-Orient. Analyser ses dires nous confirme l’idée que se fait la France sur le conflit.
« Israël doit "reparler avec M. Abbas ».
Le gouvernement israélien, depuis son installation, appelant sans cesse à des négociations immédiates et sans pré-conditions, on ne peut qu’être étonné d’une telle demande. Sauf, évidemment, si l’on prend en compte la précision du ministre assénée quelques secondes plus tard lors de son interview : « Agacé n'est pas le mot, il y a un vrai différend politique, nous avons pensé et nous pensons toujours que le gel des colonisations, (...) pendant qu'on parle serait absolument indispensable ».
Tel est le prix qu’Israël devrait payer pour voir Mahmoud Abbas rester à son poste et satisfaire, ainsi, les désidératas de l’opinion mondiale. Une opinion versatile qui ne pense même plus à exiger de la partie ‘’palestinienne’’, avant toute négociation et afin d’assurer la sécurité de l’état d’Israël, la reconnaissance de sa judaïté et/ou la suppression de l’exigence du droit au retour des ‘’réfugiés’’ en son sein. Affirmation d’un deux poids deux mesures.
Autre citation sur l’aspiration israélienne à la paix qui laisse perplexe.
« Il me semble, et j'espère me tromper, que cette aspiration a disparu comme si on n'y croyait plus ».
La première observation que l’on peut faire est celle que le peuple israélien fut, un temps aux yeux du ministre, aspirant à la paix. Cette dernière n’ayant pas encore été signée, on peut donc attribuer légitimement et à contrario la responsabilité de l’échec à l’Autorité palestinienne, à la Syrie, au Liban, à l’Iran, etc.…
Selon une deuxième observation, et sachant le peu de crédit à la paix octroyé par le politiquement correct à la coalition de droite menée par Benjamin Netanyahou, l’auditeur de la ‘’pensée’’ du ministre s’interrogera sur le résultat de l'élection d’alors. Il se questionnera d’autant plus lorsqu’il se souviendra de l’existence de la conférence d’Annapolis, mais aussi que le Président Abbas affirme avoir été proche de signer un accord avec l’ancien Premier Ministre Ehud Olmert.
Que n’a-t-il alors paraphé cette entente et ainsi empêcher une nouvelle désillusion de la part des électeurs israéliens !
Au-delà de cette analyse caricaturale du conflit par Bernard Kouchner, il est étonnant de voir un ministre d’un pays ami -mais pas seulement- faire porter la responsabilité de la poursuite du conflit sur le dos israélien, alors que les preuves de la volonté de paix de l’état d’Israël mais aussi de son peuple sont légion. Outre les intérêts bien compris des états, une lobotomisation des esprits explique cette automaticité à blâmer systématiquement et à tout propos la seule démocratie du Proche-Orient. A lui voir uniquement des défauts ! A lui renier petit à petit son droit à la légitime défense ! A le boycotter ! A l’isoler au sein de l’occident ! A lui porter des comparaisons insidieuses ! Etc.
Si le politiquement correct ne se refuse rien de mauvais à l’encontre de ce petit pays, les défenses immunitaires des hommes politiques à travers la planète, toutes tendances confondues, s’effritent au fil du temps. Et c’est ainsi que l’on a pu voir la France condamner Israël pour un massacre de Djénine imaginaire, ou encore s’abstenir lors d’un vote sur le rapport biaisé de Richard Goldstone.
Cette même France, qui par la parole de son ministre des affaires étrangères, constate la désillusion israélienne quant au désir de paix de ses voisins mais oublie de signaler le désir ardent de l’Autorité palestinienne d’une solution imposée sans négociation, à l’instar de la Syrie qui attend la restitution du plateau du Golan avant d’entamer une discussion directe avec l’état des Juifs.
Le Ministre des Affaires étrangères a annoncé sa venue prochaine en Israël. A quoi bon ? N’a-t-il pas tout dit lors de son entretien à la radio ?
« Israël doit "reparler avec M. Abbas ».
Le gouvernement israélien, depuis son installation, appelant sans cesse à des négociations immédiates et sans pré-conditions, on ne peut qu’être étonné d’une telle demande. Sauf, évidemment, si l’on prend en compte la précision du ministre assénée quelques secondes plus tard lors de son interview : « Agacé n'est pas le mot, il y a un vrai différend politique, nous avons pensé et nous pensons toujours que le gel des colonisations, (...) pendant qu'on parle serait absolument indispensable ».
Tel est le prix qu’Israël devrait payer pour voir Mahmoud Abbas rester à son poste et satisfaire, ainsi, les désidératas de l’opinion mondiale. Une opinion versatile qui ne pense même plus à exiger de la partie ‘’palestinienne’’, avant toute négociation et afin d’assurer la sécurité de l’état d’Israël, la reconnaissance de sa judaïté et/ou la suppression de l’exigence du droit au retour des ‘’réfugiés’’ en son sein. Affirmation d’un deux poids deux mesures.
Autre citation sur l’aspiration israélienne à la paix qui laisse perplexe.
« Il me semble, et j'espère me tromper, que cette aspiration a disparu comme si on n'y croyait plus ».
La première observation que l’on peut faire est celle que le peuple israélien fut, un temps aux yeux du ministre, aspirant à la paix. Cette dernière n’ayant pas encore été signée, on peut donc attribuer légitimement et à contrario la responsabilité de l’échec à l’Autorité palestinienne, à la Syrie, au Liban, à l’Iran, etc.…
Selon une deuxième observation, et sachant le peu de crédit à la paix octroyé par le politiquement correct à la coalition de droite menée par Benjamin Netanyahou, l’auditeur de la ‘’pensée’’ du ministre s’interrogera sur le résultat de l'élection d’alors. Il se questionnera d’autant plus lorsqu’il se souviendra de l’existence de la conférence d’Annapolis, mais aussi que le Président Abbas affirme avoir été proche de signer un accord avec l’ancien Premier Ministre Ehud Olmert.
Que n’a-t-il alors paraphé cette entente et ainsi empêcher une nouvelle désillusion de la part des électeurs israéliens !
Au-delà de cette analyse caricaturale du conflit par Bernard Kouchner, il est étonnant de voir un ministre d’un pays ami -mais pas seulement- faire porter la responsabilité de la poursuite du conflit sur le dos israélien, alors que les preuves de la volonté de paix de l’état d’Israël mais aussi de son peuple sont légion. Outre les intérêts bien compris des états, une lobotomisation des esprits explique cette automaticité à blâmer systématiquement et à tout propos la seule démocratie du Proche-Orient. A lui voir uniquement des défauts ! A lui renier petit à petit son droit à la légitime défense ! A le boycotter ! A l’isoler au sein de l’occident ! A lui porter des comparaisons insidieuses ! Etc.
Si le politiquement correct ne se refuse rien de mauvais à l’encontre de ce petit pays, les défenses immunitaires des hommes politiques à travers la planète, toutes tendances confondues, s’effritent au fil du temps. Et c’est ainsi que l’on a pu voir la France condamner Israël pour un massacre de Djénine imaginaire, ou encore s’abstenir lors d’un vote sur le rapport biaisé de Richard Goldstone.
Cette même France, qui par la parole de son ministre des affaires étrangères, constate la désillusion israélienne quant au désir de paix de ses voisins mais oublie de signaler le désir ardent de l’Autorité palestinienne d’une solution imposée sans négociation, à l’instar de la Syrie qui attend la restitution du plateau du Golan avant d’entamer une discussion directe avec l’état des Juifs.
Le Ministre des Affaires étrangères a annoncé sa venue prochaine en Israël. A quoi bon ? N’a-t-il pas tout dit lors de son entretien à la radio ?
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