On ne présente plus le philosophe Alain Finkielkraut, seul, ou presque, parmi les siens, à dénoncer infatigablement la dictature du politiquement correct et ses effets pervers. Et pourtant ! Dans une interview accordée à France Inter le 26 juin dernier, il a démontré involontairement, par ses réponses, combien ce fléau noyautait, malgré tout, les esprits les plus éclairés.
Lors de cet entretien et échange téléphonique avec les auditeurs sur le sujet préoccupant de la Burqua, vint inexorablement une question sur le conflit proche-oriental posée par Abdelkader : (12’25 – 12’56).
« (…) Vous venez de dire que vous soutenez le peuple iranien et que vous avez manifesté samedi dernier à Paris auprès des Iraniens et que vous étiez bouleversé. Est-ce que vous avez soutenu auprès des Palestiniens à Paris pendant leur massacre à Gaza, est-ce que vous étiez aussi bouleversé par ce qui se passait à Gaza ? »
Réponse A.F. (13’02 – 15’21)
« (…) Cela fait 25 ans que j’interviens publiquement sur le conflit israélo-palestinien. (…) Depuis cette époque, je milite ardemment pour la création d’un état palestinien aux côtés d’Israël. J’ai participé à un nombre incalculable de réunions et de meetings des amis de la ‘’Paix maintenant’’ (…) Je n’ai jamais varié. Je me suis félicité du retrait de Gaza. Je suis pour un démantèlement des colonies. Je ne vois aucune objection à la pression exercée aujourd’hui par le Président Obama sur Israël, et je pense, si elle s’accentue j’y serais favorable. Mais je suis malgré tout extrêmement choqué par la question parce que (…) l’ambiance totalitaire de ce monde elle consiste notamment dans cette espèce d’obsession d’Israël. C'est-à-dire Israël le petit Satan qui tire les ficelles du grand. Israël le pays d’où tout le mal vient. Donc cette comparaison entre l’horreur iranienne et le conflit israélo-palestinien relève du même phénomène. Et j’ajouterai (…) que l’un des enjeux justement de la révolte iranienne, c’est d’en finir avec la paranoïa qui focalise le monde arabe (…) sur l’entité sioniste comme ils disent, pour effectivement oublier, négliger, distraire les foules des turpitudes des régimes en place. »
Si l’on ne peut faire grief au philosophe d’avoir dénoncé, encore une fois, l’excuse du bouc-émissaire juif, ni de s’être défendu car accusé directement d’humanisme sectaire, on peut en revanche lui faire reproche d’avoir laissé passer à l’antenne l’objectif de l’auditeur. A savoir, juxtaposer l’ignominie des dirigeants iraniens pourchassant, violentant, assassinant leurs citoyens ayant des velléités de liberté démocratique, avec l’obligation des responsables israéliens de faire cesser définitivement les menaces de mort pesant continuellement sur près de 250.000 citoyens, frontaliers de la bande de Gaza.
Si le politiquement correct avait pour mission de salir une fois encore l’état d’Israël, le philosophe a raté l’occasion de le dénoncer et le réduire à sa plus simple expression. Abdelkader, ou ses clones, pourront encore pérorer longtemps sur les ‘’turpitudes’’ imaginaires israéliennes.
Une autre habitude du politiquement correct est d’affirmer le refus permanent d’Israël à toute paix. Règle qui n’est pas devenue vérité seulement dans l’esprit des ennemis de ce pays. Ainsi, on peut noter dans la réponse d’Alain Finkielkraut qu’il est favorable « à la pression exercée aujourd’hui par le Président Obama » en ce qui concerne le gel des ‘’colonies’’. Ceci, exprimé publiquement par un philosophe de renom, confirme que les implantations sont les obstacles majeurs à l’avancée d’une paix juste et durable, alors que l’histoire passée d’Israël en faveur de la paix avec l’Egypte et son retrait unilatéral de la bande de Gaza illustre tout le contraire.
Assurer sans sourciller ceci c’est, d’une part, oublier que l’éventail politique israélien -partant de l’extrême gauche jusqu’au Likoud et Israël Beitenou- affiche la nécessité de la destruction de certaines implantations et d’un échange de territoires équivalant à celles gardées dans l’objectif de la création d’un état palestinien et c’est, d’autre part, faire le jeu de ceux se servant de ce sujet pour faire diversion quant à leur réel ‘’désir’’ de paix et leur objectif véritable. A savoir, la poursuite du conflit, d’une manière ou d’une autre, jusqu’à l’éradication complète de l’état juif.
Cette petite analyse sur les propos d’Alain Finkielkraut prouve, si besoin était, la nocivité du politiquement correct qui installe inlassablement en lieu et place de la réalité le mensonge et la propagande. Si l’esprit éclairé qu’il est ne peut contrer celle maladie intellectuelle, on peut en conséquence légitimement se soucier quant à l’avenir de la raison, du bon sens et de la logique, valeurs nécessaires à la résolution des problèmes de ce monde.
Lors de cet entretien et échange téléphonique avec les auditeurs sur le sujet préoccupant de la Burqua, vint inexorablement une question sur le conflit proche-oriental posée par Abdelkader : (12’25 – 12’56).
« (…) Vous venez de dire que vous soutenez le peuple iranien et que vous avez manifesté samedi dernier à Paris auprès des Iraniens et que vous étiez bouleversé. Est-ce que vous avez soutenu auprès des Palestiniens à Paris pendant leur massacre à Gaza, est-ce que vous étiez aussi bouleversé par ce qui se passait à Gaza ? »
Réponse A.F. (13’02 – 15’21)
« (…) Cela fait 25 ans que j’interviens publiquement sur le conflit israélo-palestinien. (…) Depuis cette époque, je milite ardemment pour la création d’un état palestinien aux côtés d’Israël. J’ai participé à un nombre incalculable de réunions et de meetings des amis de la ‘’Paix maintenant’’ (…) Je n’ai jamais varié. Je me suis félicité du retrait de Gaza. Je suis pour un démantèlement des colonies. Je ne vois aucune objection à la pression exercée aujourd’hui par le Président Obama sur Israël, et je pense, si elle s’accentue j’y serais favorable. Mais je suis malgré tout extrêmement choqué par la question parce que (…) l’ambiance totalitaire de ce monde elle consiste notamment dans cette espèce d’obsession d’Israël. C'est-à-dire Israël le petit Satan qui tire les ficelles du grand. Israël le pays d’où tout le mal vient. Donc cette comparaison entre l’horreur iranienne et le conflit israélo-palestinien relève du même phénomène. Et j’ajouterai (…) que l’un des enjeux justement de la révolte iranienne, c’est d’en finir avec la paranoïa qui focalise le monde arabe (…) sur l’entité sioniste comme ils disent, pour effectivement oublier, négliger, distraire les foules des turpitudes des régimes en place. »
Si l’on ne peut faire grief au philosophe d’avoir dénoncé, encore une fois, l’excuse du bouc-émissaire juif, ni de s’être défendu car accusé directement d’humanisme sectaire, on peut en revanche lui faire reproche d’avoir laissé passer à l’antenne l’objectif de l’auditeur. A savoir, juxtaposer l’ignominie des dirigeants iraniens pourchassant, violentant, assassinant leurs citoyens ayant des velléités de liberté démocratique, avec l’obligation des responsables israéliens de faire cesser définitivement les menaces de mort pesant continuellement sur près de 250.000 citoyens, frontaliers de la bande de Gaza.
Si le politiquement correct avait pour mission de salir une fois encore l’état d’Israël, le philosophe a raté l’occasion de le dénoncer et le réduire à sa plus simple expression. Abdelkader, ou ses clones, pourront encore pérorer longtemps sur les ‘’turpitudes’’ imaginaires israéliennes.
Une autre habitude du politiquement correct est d’affirmer le refus permanent d’Israël à toute paix. Règle qui n’est pas devenue vérité seulement dans l’esprit des ennemis de ce pays. Ainsi, on peut noter dans la réponse d’Alain Finkielkraut qu’il est favorable « à la pression exercée aujourd’hui par le Président Obama » en ce qui concerne le gel des ‘’colonies’’. Ceci, exprimé publiquement par un philosophe de renom, confirme que les implantations sont les obstacles majeurs à l’avancée d’une paix juste et durable, alors que l’histoire passée d’Israël en faveur de la paix avec l’Egypte et son retrait unilatéral de la bande de Gaza illustre tout le contraire.
Assurer sans sourciller ceci c’est, d’une part, oublier que l’éventail politique israélien -partant de l’extrême gauche jusqu’au Likoud et Israël Beitenou- affiche la nécessité de la destruction de certaines implantations et d’un échange de territoires équivalant à celles gardées dans l’objectif de la création d’un état palestinien et c’est, d’autre part, faire le jeu de ceux se servant de ce sujet pour faire diversion quant à leur réel ‘’désir’’ de paix et leur objectif véritable. A savoir, la poursuite du conflit, d’une manière ou d’une autre, jusqu’à l’éradication complète de l’état juif.
Cette petite analyse sur les propos d’Alain Finkielkraut prouve, si besoin était, la nocivité du politiquement correct qui installe inlassablement en lieu et place de la réalité le mensonge et la propagande. Si l’esprit éclairé qu’il est ne peut contrer celle maladie intellectuelle, on peut en conséquence légitimement se soucier quant à l’avenir de la raison, du bon sens et de la logique, valeurs nécessaires à la résolution des problèmes de ce monde.
5 commentaires:
Le premier ministre turc dénonce "une sorte de génocide" au Xinjiang
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé vendredi 10 juillet que les troubles survenus dans la province du Xinjiang, peuplée d'Ouïgours, turcophones et musulmans, constituaient "une sorte de génocide".
La Turquie, qui en connaît un rayon en matière de génocide, n'a donc pas peur des mots et surtout pas du grotesque. Les crimes, au TIBET ou au SOUDAN, ne lui font ni chaud ni froid tant que ce ne sont pas des musulmans qui les subissent.
Merci Victor pour ton excellente analyse.
Les grads sur nos têtes, les enfants effrayés, nous connaissons trop ici à Aschkélon.
Et oui il a raté une bonne occasion comme beaucoup d'autres qui oublient un peu trop ce dont nous sommes victimes.
Ces grads sont tombés sur les frontaliers, en partie parce que nous avons rendus des terres.
pour Matuvu:
A propos de bouc émissaire:
[url=http://www.lepost.fr/article/2009/07/20/1626723_apprenez-a-decoder-la-guerre-de-l-information.html[/url]
Berthe
@Berthe,
On a jamais assez de grands pieds pour défendre la VERITE et la REALITE surtout lorsqu'elle est dissimulée.
Tel le policier israélien druze défendant l'étudiant juif Tuvia Grossman.
''L'information'' du moment avait inversé la réalité jusqu'à affirmer qu'un juif agressait un musulman.
Bravo pour ce que vous faites et bonne continuation.
35ème anniversaire de l'invasion de Chypre et pas une seule manif dans le monde contre la Turquie..
Chose incroyable, l'état chypriotre turc, créé par la turquie dans le mord de Chypre et composé de 50% de colons turcs, est observateur à l'OCI, organisation de la conference islamique.
2 poids 2 mesures...
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