L’Autorité palestinienne tente d’innover dans le conflit qui l’oppose à Israël. Ziad Abu Ein - membre important du Fatah et ministre adjoint chargé des Affaires concernant les prisonniers de l’AP- annonce « l’initiative du retour et de la coexistence » pour marquer le soixantième anniversaire de … la nakba. Synonyme de l’anniversaire de la renaissance de l’état d’Israël sur la terre ancestrale. Initiative prévue entre le 14 et 16 mai prochain et ayant comme objectif de permettre aux « réfugiés de vivre avec les Juifs en paix et dans la sécurité » au sein d’un même pays. Lequel ? Ceci n’est pas précisé. Mais c’est une autre histoire.
Tous les moyens de transport, selon ce plan, qu’ils soient terrestres, maritimes ou aériens devront être utilisés afin de contraindre « tous les Israéliens à souhaiter la bienvenue aux Palestiniens qui retourneront [dans leurs foyers] pour vivre avec eux sur une terre en paix ». Outre le ‘’folklore’’ que prédit ce plan s’il était réalisé, imaginons un instant quels seraient les véritables possibilités de forcer les frontières internationales israéliennes.
Judée-Samarie et la bande de Gaza :
Des manifestations prévisibles à destination des médias, mais nulle entrée sur le territoire national ne serait à craindre.
Frontière israélo-libanaise:
Pour cause de présence de la Finul seules quelques manifestations bien encadrées seront probablement à observer.
Frontière israélo-syrienne :
Seul le calme complet sera la réponse à l’appel de l’AP. Bien que l’on peut supposer que l’envie d’y participer démange les autorités syriennes.
Jordanie et Egypte :
La paix étant importante aux deux régimes en place, nulle manifestation ne sera tolérée aux abords directs de leur voisin.
Voies maritimes et aéroportuaires :
-Quelques bateaux pourront être affrétés et poindre à la limite des eaux internationales israéliennes. Le volet propagande tournera à plein régime et les médias complaisants se feront un plaisir de ‘’massacrer’’ le soixantième anniversaire marquant, également, la sérénité internationale retrouvée de l’ensemble du peuple juif. Un ‘’détail’’ évidemment, mais, là encore, nulle frontière ne sera transgressée. Après quelques ronds dans l’eau de la méditerranée ou de la mer rouge, quelques photos souvenirs et interviews aux mots bien choisis, les embarcations traceront le chemin inverse et leurs ‘’plaisanciers’’ retrouveront leurs demeures.
-Quelques avions aux vols réguliers pourront être réservés par des ‘’Palestiniens’’ ayant une double nationalité et atterrir aux aéroports de Lod ou d’Eilat. Quelques centaines de passagers tenteront ainsi de « rentrer dans leurs foyers » mais les gardes frontières n’auront aucun mal à les maintenir sur place jusqu’à leur retour en leur pays d’origines. L’unique problème consistera, alors, à contraindre ces individus à redécoller vers la destination de leur choix. Dans l’hypothèse d’un refus général -ce qui est attendu- une proposition d’acheminement vers la bande de Gaza afin de satisfaire leurs désir de « retour dans leur patrie » refroidira certainement leurs ardeurs à ‘’coexister’’ dans le coin.
Tel que cela se dessine, outre une page de propagande, il n’y a nul risque pour l’état d’Israël de voir ses frontières forcées, ou contraintes de modifier sa spécificité. On s’interroge, en conséquence, sur ce qui peut motiver les autorités palestiniennes à rechercher la confrontation en lieu et place d’un dialogue honnête pour l’attribution d’un pays vivant à coté de l’état juif !?!? La réponse ? Evidemment, leur désir morbide de voir l’état d’Israël détruit.
Mais cela, nous le savons.
Tous les moyens de transport, selon ce plan, qu’ils soient terrestres, maritimes ou aériens devront être utilisés afin de contraindre « tous les Israéliens à souhaiter la bienvenue aux Palestiniens qui retourneront [dans leurs foyers] pour vivre avec eux sur une terre en paix ». Outre le ‘’folklore’’ que prédit ce plan s’il était réalisé, imaginons un instant quels seraient les véritables possibilités de forcer les frontières internationales israéliennes.
Judée-Samarie et la bande de Gaza :
Des manifestations prévisibles à destination des médias, mais nulle entrée sur le territoire national ne serait à craindre.
Frontière israélo-libanaise:
Pour cause de présence de la Finul seules quelques manifestations bien encadrées seront probablement à observer.
Frontière israélo-syrienne :
Seul le calme complet sera la réponse à l’appel de l’AP. Bien que l’on peut supposer que l’envie d’y participer démange les autorités syriennes.
Jordanie et Egypte :
La paix étant importante aux deux régimes en place, nulle manifestation ne sera tolérée aux abords directs de leur voisin.
Voies maritimes et aéroportuaires :
-Quelques bateaux pourront être affrétés et poindre à la limite des eaux internationales israéliennes. Le volet propagande tournera à plein régime et les médias complaisants se feront un plaisir de ‘’massacrer’’ le soixantième anniversaire marquant, également, la sérénité internationale retrouvée de l’ensemble du peuple juif. Un ‘’détail’’ évidemment, mais, là encore, nulle frontière ne sera transgressée. Après quelques ronds dans l’eau de la méditerranée ou de la mer rouge, quelques photos souvenirs et interviews aux mots bien choisis, les embarcations traceront le chemin inverse et leurs ‘’plaisanciers’’ retrouveront leurs demeures.
-Quelques avions aux vols réguliers pourront être réservés par des ‘’Palestiniens’’ ayant une double nationalité et atterrir aux aéroports de Lod ou d’Eilat. Quelques centaines de passagers tenteront ainsi de « rentrer dans leurs foyers » mais les gardes frontières n’auront aucun mal à les maintenir sur place jusqu’à leur retour en leur pays d’origines. L’unique problème consistera, alors, à contraindre ces individus à redécoller vers la destination de leur choix. Dans l’hypothèse d’un refus général -ce qui est attendu- une proposition d’acheminement vers la bande de Gaza afin de satisfaire leurs désir de « retour dans leur patrie » refroidira certainement leurs ardeurs à ‘’coexister’’ dans le coin.
Tel que cela se dessine, outre une page de propagande, il n’y a nul risque pour l’état d’Israël de voir ses frontières forcées, ou contraintes de modifier sa spécificité. On s’interroge, en conséquence, sur ce qui peut motiver les autorités palestiniennes à rechercher la confrontation en lieu et place d’un dialogue honnête pour l’attribution d’un pays vivant à coté de l’état juif !?!? La réponse ? Evidemment, leur désir morbide de voir l’état d’Israël détruit.
Mais cela, nous le savons.
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