Le Ministre des Affaires étrangères de la République française nous a gratifié, dans le quotidien Le Monde, d’un point de vue sur la façon de recréer les conditions d'une stabilisation de la région moyen-orientale. Car pour lui, « Il est urgent d'agir au Moyen-Orient ».
Et sa « toute première urgence aujourd'hui est de se concentrer sur ce qui est toujours le "centre nerveux" des crises au Moyen-Orient : le conflit israélo-palestinien. Bien entendu, toutes les tensions ne disparaîtront pas avec lui comme par un jeu de dominos. Mais le conflit israélo-palestinien est depuis soixante ans une plaie ouverte et douloureuse, un abcès qui cristallise les frustrations et nourrit les extrémismes ».
Malheureusement, et toujours selon son propre constat : « (…) Les termes d'une solution sont connus. Ce qui fait défaut, c'est le courage, la force de la volonté politique (…) ».
Il est navrant, que lors de ce point de vue, Philippe Douste-Blazy n’ait pas répertorié minutieusement les « termes connus » pouvant permettre le dénouement réel de ce conflit. Cela aurait, alors, incontestablement interdit à ses lecteurs du moment de présumer une responsabilité équivalente des protagonistes mais plutôt celle de la communauté arabo-musulmane et renseigné, par ailleurs, ceux qui ne comprennent toujours pas les raisons de sa poursuite.
Il est plus que douteux, cependant, que le Ministre aurait listé les dispositions pouvant amener véritablement le peuple israélien à jouir, enfin, pleinement de son droit à l’autodétermination et de la paix sur une parcelle de ce qui fut la terre de ses ancêtres. Comme son exigence, par exemple, d’avoir l’assurance, avant tout retrait définitif futur, que les individus y résidant possèdent la volonté sincère d’y vivre en bon voisinage. Ce qui suppose, sans conteste, une reconnaissance de l’Etat d’Israël comme état juif.
Il est très improbable, également, de voir figurer dans cette liste la ville de Jérusalem comme seule Capitale d’Israël, même séparée de la plupart de ses quartiers arabes. Ville faisant partie intégrante du patrimoine du peuple juif depuis des millénaires, ignorée par le Christianisme au temps de sa domination et non citée dans le Coran.
Il est invraisemblable, aussi, d’imaginer un instant, que cette liste aurait inclus la négation de tout « droit au retour » de ‘’réfugiés palestiniens’’ n’ayant jamais mis les pieds sur le sol israélien.
C’est à la seule évocation de ces quelques dispositions manquantes, certainement, dans le recensement du Ministre que l’on doit comprendre le « défaut de courage et de volonté politique » avoué par Douste-Blazy. Qualité définissant une communauté internationale plutôt soucieuse de son ravitaillement pétrolier et de la récupération maximum des pétrodollars qu’une défense ferme des valeurs universelles.
Après analyse de ce point de vue, on peut légitimement se demander quels sont donc « les termes connus » de Douste-Blazy pouvant faciliter l’éradication du « centre nerveux des crises au Moyen-orient ». Seraient-ils qu’une lente, mais sûre, disparition de l’état juif par un ‘’droit de retour’’ compensant une « juste solution au problème des réfugiés palestiniens » comme l’a énoncé Jacques Chirac lors de son discours à l’ONU ? Ainsi, ‘’ la plaie ouverte et douloureuse, l’abcès qui cristallise les frustrations et nourrit les extrémismes ’’ serait effectivement refermé pour toujours.
Cette solution exigée par la communauté musulmane, intégrant lentement mais sûrement les mentalités européennes, est absolument refusée par les Israéliens et le peuple juif de diaspora. Ce qui, on l’aura compris, permettra au conflit de perdurer et au Ministre de bla-blater sur des solutions inenvisageables.
Et sa « toute première urgence aujourd'hui est de se concentrer sur ce qui est toujours le "centre nerveux" des crises au Moyen-Orient : le conflit israélo-palestinien. Bien entendu, toutes les tensions ne disparaîtront pas avec lui comme par un jeu de dominos. Mais le conflit israélo-palestinien est depuis soixante ans une plaie ouverte et douloureuse, un abcès qui cristallise les frustrations et nourrit les extrémismes ».
Malheureusement, et toujours selon son propre constat : « (…) Les termes d'une solution sont connus. Ce qui fait défaut, c'est le courage, la force de la volonté politique (…) ».
Il est navrant, que lors de ce point de vue, Philippe Douste-Blazy n’ait pas répertorié minutieusement les « termes connus » pouvant permettre le dénouement réel de ce conflit. Cela aurait, alors, incontestablement interdit à ses lecteurs du moment de présumer une responsabilité équivalente des protagonistes mais plutôt celle de la communauté arabo-musulmane et renseigné, par ailleurs, ceux qui ne comprennent toujours pas les raisons de sa poursuite.
Il est plus que douteux, cependant, que le Ministre aurait listé les dispositions pouvant amener véritablement le peuple israélien à jouir, enfin, pleinement de son droit à l’autodétermination et de la paix sur une parcelle de ce qui fut la terre de ses ancêtres. Comme son exigence, par exemple, d’avoir l’assurance, avant tout retrait définitif futur, que les individus y résidant possèdent la volonté sincère d’y vivre en bon voisinage. Ce qui suppose, sans conteste, une reconnaissance de l’Etat d’Israël comme état juif.
Il est très improbable, également, de voir figurer dans cette liste la ville de Jérusalem comme seule Capitale d’Israël, même séparée de la plupart de ses quartiers arabes. Ville faisant partie intégrante du patrimoine du peuple juif depuis des millénaires, ignorée par le Christianisme au temps de sa domination et non citée dans le Coran.
Il est invraisemblable, aussi, d’imaginer un instant, que cette liste aurait inclus la négation de tout « droit au retour » de ‘’réfugiés palestiniens’’ n’ayant jamais mis les pieds sur le sol israélien.
C’est à la seule évocation de ces quelques dispositions manquantes, certainement, dans le recensement du Ministre que l’on doit comprendre le « défaut de courage et de volonté politique » avoué par Douste-Blazy. Qualité définissant une communauté internationale plutôt soucieuse de son ravitaillement pétrolier et de la récupération maximum des pétrodollars qu’une défense ferme des valeurs universelles.
Après analyse de ce point de vue, on peut légitimement se demander quels sont donc « les termes connus » de Douste-Blazy pouvant faciliter l’éradication du « centre nerveux des crises au Moyen-orient ». Seraient-ils qu’une lente, mais sûre, disparition de l’état juif par un ‘’droit de retour’’ compensant une « juste solution au problème des réfugiés palestiniens » comme l’a énoncé Jacques Chirac lors de son discours à l’ONU ? Ainsi, ‘’ la plaie ouverte et douloureuse, l’abcès qui cristallise les frustrations et nourrit les extrémismes ’’ serait effectivement refermé pour toujours.
Cette solution exigée par la communauté musulmane, intégrant lentement mais sûrement les mentalités européennes, est absolument refusée par les Israéliens et le peuple juif de diaspora. Ce qui, on l’aura compris, permettra au conflit de perdurer et au Ministre de bla-blater sur des solutions inenvisageables.
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