Le 23 février prochain, le ‘’procès contre l’entité sioniste’’ débutera. La Cour de Justice Internationale de La Haye devra dire, suite aux débats, si Israël est dans ‘’l’illégalité’’ pour ce qui concerne le tracé de la clôture anti-terroriste.
Ainsi, pour ce faire, elle a autorisé la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la Conférence Islamique à participer à la procédure, tant en déposant un mémoire écrit (avant le 31janvier) qu'en participant éventuellement, à la phase orale, qui s'ouvrira le 23 février.
Intervenants autorisés qui, avouons le, prêtent le flanc aux soupçons d’iniquités de la part de la CJI, d’autant plus que l’un des juges est égyptien et a participé près de neuf années consécutives, comme représentant de son pays à l’Onu, aux résolutions anti-israéliennes.
Cet état de fait incite donc le gouvernement d’Ariel Sharon à plaider l’incompétence de la cour que certaines parties cherchent à politiser aux détriments de la Justice, de l’esprit de la loi et bien évidemment d’Israël. De très faibles espoirs demeurent quant à un verdict honnête et à une confiance renouvelée dans les institutions internationales. Plus de trois années de « Guerre d’Oslo » et de campagnes médiatiques mensongères ont définitivement détruit le crédit israélien dans ces ‘’machins’’ onusiens.
Comment prétendre, après ce constat amer, à l’espérance de procès équitables pour tout autre litige à venir ?
Projetons nous un moment dans un avenir où, qu’à D… ne plaise, Yossi Beilin, Amram Mitzna et Abraham Burg ( celui qui, au contraire de ses ‘’partenaires palestiniens’’ de Genève, ne retrouve plus le Sionisme de l’état d’Israël) obtiennent démocratiquement de la part de leurs concitoyens les rênes du pouvoir.
Leur première tâche sera donc de convertir leur « Initiative de Genève » en ‘’Plan de Paix’’ en l’officialisant avec faste sous les lustres d’une capitale étrangère quelconque et avec la bénédiction de Yasser Arafat qui, ainsi, verrait son dessein emprunter le bon chemin pour une ‘’Grande Palestine’’ du Jourdain à la mer et du Liban à l’Egypte.
Pour concevoir le plan arafatien, il suffit d’analyser -dans ce climat international anti-israélien- les accords signés entre Yossi Beilin et Yasser Abed Rabo (ministre de l’information [propagande ?] de l’AP durant les 30 mois de négociation) décrits, entre autre, dans l’article 7 et concernant le droit au retour des ‘’réfugiés palestiniens’’ et surtout de leurs descendances (sic).
« Les Parties reconnaissent que la Résolution 194 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, la Résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations-Unies et l’initiative de paix arabe (Article 2.ii.) concernant les droits des réfugiés palestiniens, représentent la base de la solution au problème des réfugiés, et conviennent que ces droits sont réalisés dans l'Article 7 de cet Accord »
« La solution à la question du lieu de résidence permanent des réfugiés sera liée à un choix du réfugié, fait en toute connaissance de cause, selon les options et les modèles exposés dans cet Accord. Les réfugiés pourront choisir entre les options de lieu de résidence permanent suivantes :
(…)
iv) L’État d’Israël, conformément à la clause (c) ci-après
(…)
c) L'option (iv) sera laissée à la discrétion souveraine d’Israël et sera conforme aux chiffres qu’Israël soumettra à la Commission internationale. Ces chiffres exprimeront le nombre de réfugiés palestiniens qu’Israël accepte. Israël prendra comme base la moyenne des chiffres soumis par les différents pays tiers à la Commission internationale. »
En conséquences, il est donc loisible à tout à chacun de comprendre que par ces accords, la résolution 194 -qui n’a à ce jour nulle force légale- deviendrait mécaniquement LOI pour la partie israélienne et légitimerait, officialiserait, la revendication de la partie adverse du DROIT au RETOUR.
Il est vrai, par ailleurs, que la clause c (ci-dessus) indique une pleine souveraineté d’Israël (re sic) quant au chiffre de réfugiés acceptés en son sein, basé cependant sur une moyenne transmise par des pays tiers ????
Que celui qui a comprit se lève. Bien heureux celui qui peut, d’ors et déjà, avancer un chiffre précis à l’instar de Yossi Beilin. Cette formule alambiquée élucide néanmoins formellement un seul point : Israël se DEVRA d’accepter un certain nombre de ‘’réfugiés palestiniens’’ emplis assurément de haine anti-juive et d’esprit revanchard prêt à continuer le combat.
L’option ZERO est donc exclue. (Moi, qui avait cru comprendre que le ‘’partenaire palestinien’’(re re sic) renonçait à toutes exigences en la matière, et que la ‘’Palestine’’ nouvellement crée leur servirait de pays !!!)
Il est donc certain qu’il y aura mésententes sur l’appréciation juridique des termes du ‘’traité de PAIX’’ (re re re sic).
A l’aune du procès qui se dessine à La Haye, peut on raisonnablement alors envisager un tribunal international intègre départageant ce nouveau litige entre les deux états que sont Israël et la ‘’Palestine’’ ?
Un prétoire qui éviterait à la ‘’Palestine’’, nouvellement constituée, de saisir le prétexte du refus israélien évident du nombre exigé pour s’allier à nouveau au « monde arabe » afin de continuer son combat ?
Une cour de Justice qui préviendrait le risque de guerre civile en Israël et préserverait ainsi un pays pour assurer une sécurité pour le peuple juif ?
Qui pourra le garantir ? Qui pourra alors nous prémunir d’un déferlement de plusieurs centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ accompagné de pressions diplomatiques, de boycotts économiques voire d’une intervention armée internationale ?
L’arène internationale où le commerce prime et les relations imposées par le grand nombre « d’arabo-musulmans » ?
L’ONU qui exhiberait à tout propos la signature israélienne, apposée sur le ‘’traité de paix’’, accompagnée de résolutions anti-israélienne ?
B.H.L. qui voit en cette ‘’Initiative de Genève’’ un bon plan ?
Alain Finkielkrault qui, malgré toutes ses réserves, la soutien en paraphant une pétition qui a réuni en près de 40 jours à peine 2000 signatures ?
Ou encore, sans que la liste soit exhaustive, Théo Klein que l’on appelle maître de par l’exercice de son ex-profession et non par la profondeur de ses analyses géopolitiques ?
Après avoir reconnue la prédominance de l’Islam sur le Mont du Temple, une juste rémunération aux pays accueillants les ‘’réfugiés’’ ou encore (pour l’exemple) agréer la mise sous tutelle internationale d’Israël, il est évident que seule l’EXCLUSION politique à vie des négociateurs de cette triste initiative est garante de la préservation des droits israéliens et du caractère Juif d’Israël.
Tout autre choix à leur encontre favoriserait le plan arafatien.
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