mercredi 22 juin 2005

Mon Alyah

Après une dizaine d’années de discussion familiale, voici le temps de la concrétisation d’un dessein qui me tient particulièrement à cœur. L’immigration et l’installation de ma famille en terre d’Israël, la terre de mes ancêtres et non pas celle que d’aucuns m’affirment appartenir à un autre « peuple ».

Cette terre où, dit-on, coule le lait et le miel mais surtout où l’esprit israélien fait corps commun avec cette morale qui sied à tout ceux s’affirmant issus des combats en faveur de la Liberté, de la Fraternité, de l’Egalité, des Droits de l’homme et de la femme, tout en permettant à tout juif de diaspora d’affirmer sa dignité d’être humain face à tous ceux ne rêvant que sa disparition.

Cette terre qui fut -il y a peu encore- un désert, et qui s’est transformée -par la volonté de son peuple- en l’une des régions les plus florissantes de la planète sans pour autant, malheureusement, être devenue un havre de paix.

Et bien qu’instruit de tous les risques à vivre dans un pays perpétuellement en guerre, sujet au terrorisme, à la calomnie internationale et la condamnation permanente des instances internationales, je ne peux m’empêcher de croire mes enfants nettement plus en sécurité parmi leurs frères israéliens que citoyens d’un pays européen, en l’occurrence la France, ayant renoncé ( définitivement ??? ) à la défense des valeurs qui l’ont façonné pour de basses raisons mercantiles.

Si mon identité culturelle a principalement forgé ma décision d’immigrer prochainement en Israël, ainsi que probablement le nombre croissant d’antisiomites au km², ma raison -toutefois- ne m’en dissuade aucunement.

Nonobstant lorsque mes pensées imaginent tristement ma descendance en uniforme ( dans un avenir encore assez lointain ) surveillant les frontières de leur nouveau pays et risquant les dangers inhérents à leurs missions sécuritaires pour cause de refus du monde arabo-musulman de reconnaître le droit du peuple juif à disposer d’un état, aussi petit soit il.

Ni, non plus, lorsque je m’aperçois que l’économie du pays ne me garantit nul niveau de vie comparable à celui que j’abandonne, ou ne m’assure que le gouvernement israélien, si je défaille, assurera les miens d’un minimum vital.

D’aucuns, à la lecture des ‘’périls’’ guettant la vie future de ma famille, me recommanderaient charitablement d’oublier promptement ce projet et d’attendre des jours meilleurs pour sa réalisation. Et cependant, les formalités de l’immigration sont remplies, les déménageurs requis, la famille et les amis prévenus de notre départ imminent de France.

Ce pays qui fut autrefois le phare d’un mode de vie exemplaire et qui n’est plus qu’un pays infecté par le ‘’chiraquisme’’, une pestilence présidée par un Jacques Chirac que la mémoire de l’histoire retiendra comme le plus mauvais président de la cinquième république.

Je quitte donc cette ‘’France’’, celle dont -entre autre- l’avilissement politique du monde anglo-saxon prime sur toute autre bataille, notamment celles contre les dictatures que compte notre planète. Politique pro-arabe oblige.

Je m'expatrie de cette ‘’France’’ qui trouve, de nos jours, commun la chronique ( Les mots pour le dire ) d’un journaliste connu ( Stéphane Denis ) publiée dans un journal national ( Le Figaro ) et qui -sous couvert de la défense de la liberté de la presse- défend le quotidien dit de référence, Le Monde, suite à sa condamnation -par la cour d’appel du tribunal de Versailles- pour « diffamation raciale » envers le peuple juif

J’abandonne cette ‘’France’’ trop silencieuse, à mon goût, lorsqu’un ancien joueur de tennis ( Yannick Noah ) chantant qu’il est « métis » demande, subliminalement, « qu’Israël calme sa haine » ( sic ).

Je pars de cette ‘’France’’ qui se congratule publiquement lors de chaque libération d’otage français en oubliant systématiquement de condamner leurs geôliers inhumains, présentés par la plupart des éditorialistes comme des « résistants »… uniquement, me semble t-il, à l’installation de valeurs démocratiques qui sont très proches du mode de vie occidental.

Je laisse cette ‘’France’’ qui ronge l’autre France, celle de mon enfance, celle qui m’a vu grandir dans l’éducation qui me rapproche, aujourd’hui ,des Israéliens.

Je m’éloigne de ma France, certes, le cœur peiné mais cependant rempli d’un espoir que l’année 2007 ( voire plus tôt ) verra la fin de cette maladie et le début de la guérison qui me permettra de ne point affirmer en être devenu définitivement orphelin.

En cette attente, je contribuerai modestement et selon mes possibilités -mais avec enthousiasme- aux nécessités de ma nouvelle patrie quel qu’elles soient, étant persuadé qu’elles s’inscriront toujours dans un cadre légal et humaniste.

Tel est, à la différence de cette France malade, la certitude que je tire de l’histoire -récente ou non- d’Israël.

dimanche 15 mai 2005

Le mal occidental de ce siècle

Est il loisible de diagnostiquer, de manière fiable, la ‘’maladie’’ qui couve au sein de ce monde occidental, de civilisation judéo-chrétienne ? Rien ne le prétend. Mais il est évident, si ce constat n’était tôt ou tard dressé par les hommes politiques et/ou leurs gouvernements respectifs, que les défenseurs des valeurs qui composent cette partie du monde n’en feront, pour le moins, pas l’économie. En auraient ils, par ailleurs, cette liberté, ce bilan s’imposera -de toutes les façons- de lui-même, mais de manière tardive et, probablement, violente.

Bilan que les plus clairvoyants d’entre eux ont pu voir se lester lors du sommet latino-arabe qui s’est ouvert le 10 mai dans la capitale du Brésil, Brasilia. Sommet entre les délégations des 22 pays membres de la ligue arabe et les 12 pays d’Amérique du sud, qui aurait dû avoir comme seule finalité, dans un monde où la défense des Droits de l’Homme primerait, la signature d’accords de coopérations pour les technologies, les transports ou encore les investissements. Mais c’est méconnaître le monde arabo-musulman, que d’imaginer -un court instant- que son commerce ne sera pas conditionné par l’exigence de certaines clauses, telles le soutien systématique à la « cause palestinienne » ou contre les sanctions US imposées à la Syrie.

C’est méconnaître encore plus « la raison des états » d’Amérique du sud, que de croire -un seul instant- qu’une hésitation les aurait freiné, ou contraint à exiger publiquement, ne serait ce que pour la sauvegarde des apparences, le droit à l’indépendance totale du Liban et à des « frontières sûres et reconnues » pour Israël.

Cet état de fait rappelle étrangement les accords de l’Europe et du monde arabo-musulman, dit « Eurabia », et l’esprit munichois qui en découle depuis leurs tristes signatures. A étudier leurs conséquences sur les ‘’intellectuels’’ du monde occidental, et notamment français, la ‘’maladie’’ est grave. C’est ainsi, qu’un autre fait peut confirmer sérieusement les inquiétudes des démocrates quant à la ‘’pensée’’ qui règne dans leurs états respectifs.

Une rumeur, publiée par l'hebdomadaire américain Newsweek, a allégué que des soldats US ont, dans la base de Guantanamo, placé des exemplaires du Coran sur les toilettes, voire jeté dans la cuvette avant de tirer la chasse. Actes non fondés sur une enquête administrative, mais qui ont, néanmoins, soulevé des manifestations de musulmans en Afghanistan, Pakistan ou encore à Gaza. Manifestations anti-américaines qui, pour certaines, ont tourné à l’épreuve de force avec les polices locales.

La condamnation ferme et unanime de cet outrage de la part de nos ‘’intellectuels’’ et ‘’experts’’ français aurait été considéré avec sérieux si une précaution d’usage, quant à la véracité de ce fait, aurait été prise. Cette réprobation aurait été d’autant plus conséquente, si ces mêmes ‘’experts’’ du monde arabo-musulman nous auraient expliqué, également, la menace que représente, pour le monde occidental, cette facilité qu’ont les nazislamistes à enflammer l’esprit des populations de ces pays endoctrinées à la haine de nos valeurs sur, ce qui est à l’heure actuelle, de simples racontars.

Mais ni précautions ou analyses de ce genre ne furent accolées à leurs commentaires ‘’justifiant’’ la colère exprimée. On est donc saisi d’effroi face à ce qui devient la normalité.

A savoir : la culpabilité automatique du monde occidental, quelles que soient les accusations.

On ne s’étonnera donc point de voir étalée sans vergogne dans les médias européens, l’expression permanente des ‘’analyses’’ de ces ‘’experts’’, quand ce n’est pas des interviews d’auteur de livres que nul, selon le politiquement correct, n’est censé méjuger.

C’est ainsi que le n° 2114 du Nouvel Observateur a demandé l’avis de Pascal Boniface sur « La guerre au terrorisme, défi mondial ou supercherie ? ». Et évidemment, le Directeur de l’Institut de Relations internationales et stratégiques, que l’on ne présente plus, en a profité pour établir de fumeuses comparaisons, qu’un expert rigoureux du conflit proche-oriental n’aurait osé.

« On ne peut que se féliciter de voir que la résolution 1559 qui ordonnait l’évacuation du Liban par les troupes syriennes ait été appliquée rapidement. Mais pourquoi attendre aussi longtemps pour appliquer la résolution 242 de 1967, qui exige le retrait de l’armée israélienne des territoires occupés ? ».

Parallèle qui confirme que la maladie du siècle est bien installée au sein du monde occidental, et particulièrement en France, l’un des pays les plus influents. D’où le faible espoir d’une guérison rapide et d’un évitement d’un choc de civilisation.

Car tant que les nazislamistes auront la certitude d’une complaisance occidentale, voire d’une collaboration indirecte à leur vision, rien ne garantira la Paix entre ces deux mondes.

vendredi 6 mai 2005

Constitution à rejeter.

Refuser le « Traité établissant une constitution pour l’Europe » le 29 mai prochain équivaudrait, selon ses partisans, à une « véritable catastrophe » pour les 25 états membres. Ce qui sous-entend, a contrario, que l’adoption de ce traité devrait être une véritable avancée en des domaines jusque là réservés aux seuls gouvernements des différentes nations.

Mais est-ce vraiment le cas ?

L’électeur quidam, peut désireux de lire et/ou à même de comprendre les termes alambiqués des 190 pages du texte, se doit donc de croire sur parole ceux qui nous affirment, mordicus, que la construction de l’Europe passe seulement par le OUI à cette constitution.

Ainsi, le persuade t-on presque, que suite à son adoption, l’économie nationale ira mieux du fait des mesures économiques que l’autorité européenne, ainsi constituée, ne manquera pas de prendre afin d’agir, par exemple, sur le taux de chômage -qui avoisine presque les 11% de la population active française- et le faire rejoindre, lentement mais sûrement, le taux anglais qui frôle, lui, le plein emploi.

Serait ce le cas ? Très peu vraisemblable. Sauf à supprimer l’esprit d’assistanat qui règne en France et, ainsi, obliger un grand nombre d’inactifs à reprendre le chemin du travail sous peine de perdre tous leurs droits.

Cet électeur doit se convaincre également -il ne peut faire autrement s’il veut adhérer aux discours et promesses des tenants du OUI- qu’en matière de défense, cette nouvelle autorité européenne aura, finalement, la totale tutelle sur les différentes armées des pays membres et le pouvoir de lever les impôts afin de les équiper aux mieux et, ainsi, faire face aux menaces internationales à venir.

Là encore, nulle nation ne s’est engagée -par cette constitution- à laisser ses moyens de défenses à la disposition d’une autorité européenne. Il peut, d’ors et déjà, légitimement s’inquiéter du nombre de décisions autonomes prises le moment venu face à un péril commun, voire du manque de solidarité prévisible entre les états de la Communauté, et s’interroger si cette ‘’Union’’ forme vraiment une force dissuasive ?

Il peut, à juste titre, en douter.

Il doit tenter d’imaginer encore, ce pauvre quidam de plus en plus incrédule, que le ministre des Affaires étrangères européen aura les pleins pouvoirs pour définir la politique extérieure de l’Union, et prendre -le cas échéant- des décisions qui engagent tous les signataires de ce traité.

Cela serait méconnaître -entre autres- le locataire de l’Elysée qui se refuse à mettre son droit de veto onusien à la disposition de l’intérêt commun et à adapter la politique étrangère française à celle décidée par la majorité européenne requise, quitte pour cela perdre, éventuellement, son aura dans le monde arabo-musulman.

Il doit se persuader enfin, pour pouvoir voter OUI sans remords, que l’autorité européenne ainsi crée, sera efficace sur l’immigration non désirée, que de nouvelles lois réglementeront assurément ce problème et définiront définitivement les frontières de l’espace commun.

C’est oublier, encore, que selon l’affirmation de Jacques Chirac, les racines de l’Europe sont autant musulmanes que chrétiennes et que ce continent a vocation à s’ouvrir à d’autres contrées telles la Turquie, voire le magreb, à des fins pacificatrices et sensées éviter toutes confrontations de civilisation !!!

Bref ! Somme toute, par cette liste, si peu exhaustive, on peut tout compte fait se demander si le traité présenté à nos suffrages n’est pas en soi une véritable catastrophe et préjudiciable pour l’avenir de l’Europe souhaitée. Une Europe souveraine, avec un Président élu directement au suffrage universel -et non choisi en comité restreint-, nommant son gouvernement afin d’appliquer la politique attendue par les peuples et risquant, comme dans toute démocratie qui se respecte, d’être censuré par un parlement non démuni de ses prérogatives, tel que présentement.

Programme totalement non prévue dans cette constitution.

Ce qui conduira, on peut raisonnablement le conjecturer, au rejet de ce traité. Les technocrates de Bruxelles seront donc bien obligés alors, contrairement à certaines allégations, d’ouvrir de nouvelles négociations qui, il faut l’espérer, tiendront compte de la décision du peuple Français.

mardi 3 mai 2005

Conférence Internationale ? Pourquoi faire ?

On ne compte plus les gouvernements ‘’amis’’ impatients de devenir médiateurs et/ou organisateurs d’une conférence internationale, en leur pays, afin de mettre un terme au conflit centenaire entre les Juifs ayant récupéré la nationalité et la terre de leurs ancêtres et les Arabes palestiniens soucieux, pour une très grande part, de perpétuer le Jihad contre ces « dhimmis » qui se rebellent conte ‘’l’ordre islamique’’.

Que l’on se souvienne, pour l’exemple, de la Russie qui, bien que vendant de l’armement à la Syrie, aidant à la nucléarisation de l’Iran ou souhaitant armer l’Autorité palestinienne, propose -suite aux refus catégorique d’Ariel Sharon quant à une conférence Internationale- qu’une réunion d’experts se réunissent en son pays.

Ou bien encore de la Turquie qui, il y a peu, accusait Israël de « terrorisme d’état » pour avoir expédier au paradis des 72 vierges Ahmed Yacine, l’handicapé qui promettait aux jeunes musulmans fanatisés un monde meilleur dès que le sang israélien coulerait à flots.

Ou, enfin et sans être exhaustif, la France chiraquienne qui, bien qu’ayant voté toutes les résolutions anti-israéliennes aux assemblées générales du ‘’machin’’ et condamné sans fausse honte -à la commission des Droits de l’homme- un massacre imaginaire à Djénine, se verrait bien auréolée de la gloire d’avoir su instaurer la ‘’Paix’’ entre les « colonisateurs » israéliens et les ‘’victimes Palestiniennes’’.

Les Israéliens, il est vrai, pourraient passer outre ces attitudes inamicales et espérer, enfin, que la PAIX ardemment désirée depuis plusieurs générations, s’installe définitivement en cette « terre promise », où coule le lait et le miel à qui sait les cueillir. Mais pour cela, encore faut il que le contenu des discussions à venir, lors de ces réunions, puisse permettre son avènement.

Et en l’état des choses, il est utopique de croire que les frontières à dessiner seront toutes autres que celles de la ligne d’armistice de 1949, certes quelques peu modifiées ; que Jérusalem, ville éternelle du Judaïsme et son Mont du Temple resteront en totalité sous souveraineté de leurs véritables propriétaires, à savoir les Israéliens ; ou encore, que les « réfugiés palestiniens » -astreints à cet état physique pour la ‘’cause’’ par la Oumma - seront intégrés ailleurs qu’en territoire israélien, voire dédommagés par ceux là mêmes ( leurs frères arabo-musulmans ) qui, pour avoir le champ libre à une éradication rapide de l’Etat d’Israël venant de re-naître de ses cendres en 1948, leur demandèrent de s’effacer devant l’avancement des armées arabo-musulmanes des pays limitrophes.

Devant ce triste constat, cette ‘’Paix’’ espérée par tous ces ‘’médiateurs’’ et ‘’organisateurs’’ ne pourra être -aux yeux d’observateurs objectifs- rien d’autre qu’une défaite et un suicide de l’Etat d’Israël, pourtant victime et victorieux de toutes les guerres imposées, face à cette coalition arabo-musulmane, soutenue à travers la planète par toutes les idéologies nauséabondes.

Alors, à quoi bon cette conférence internationale pourtant prévue dans la « Carte routière » ? Sinon, pour valider un état de faits accomplis que les gouvernements israéliens se devront d’appliquer, quoiqu’il en coûte, à leurs concitoyens.

A savoir : la finition de la construction de la clôture de sécurité selon un tracé qui garantisse, au mieux, le bien être des citoyens israéliens, puis un retrait de tous les territoires non indispensables à la défense militaire d’Israël, qui permettront une vie indépendante et décente aux ‘’Palestiniens’’. Territoires viables qui se devront d’être ‘’Judeirein’’ afin d’éviter toute ‘’incompréhension’’, et ainsi permettre aux ‘’Palestiniens’’ de prendre conscience de la totale indépendance de leur nouveau pays, mais aussi celle du risque pris pour toute autre guerre à venir.

Il va de soi que, parallèlement et bien en deçà d’une conférence internationale souhaitée réussie, le monde arabo-islamique -très mauvais conseiller de l’Autorité palestinienne- se devra auparavant de changer politiquement. Si le Liban a retrouvé sa liberté, l’Irak un début de démocratie ou l’Egypte un semblant de processus électif du Président, il n’en reste pas moins à attendre, aussi, la chute du régime syrien, la fin des mollahs iraniens -et, par ricochet, l’élimination du Hezbollah-, ainsi que l’arrêt ‘’conseillé’’, voire forcé sous peine de destitution du régime monarchique, de toutes subventions saoudiennes au développement du Wahhabisme à travers la planète, mais aussi à l’armement des groupes terroristes ‘’palestiniens’ ou autres d’obédience musulmane.

Ainsi, dans un climat quelque peu apaisé, la reconnaissance de l’Etat d’Israël par tous ces pays totalitaires ne pourra être remis, encore plus longtemps, à plus tard, et ainsi, de guerre lasse, les « nouveaux Palestiniens » auront tout le loisir de construire paisiblement leur pays et ainsi profiter de ses richesses dont ils furent trop longtemps privés pour avoir été les alibis des tyrans dirigeants les pays ‘’frères’’ ou de leurs propres ‘’pères spirituels’’, tels le Raïs défunt.

C’est à ce vœu émis précédemment, que l’on juge toute l’inopportunité d’une conférence internationale, de surcroît organisée par des gouvernements étrangers désireux, plus que tout, de tirer de juteux bénéfices à leur seul profit.

Israël se doit donc de tracer ses propres frontières, puis de les imposer au monde entier. C’est, semble t-il, ce que fait actuellement Ariel Sharon.

vendredi 22 avril 2005

La pensée ‘’bétonnée’’ de Jacques AMALRIC

Dans un rebond, publié dans le quotidien Libération et intitulé « La feuille de route d'Ariel Sharon s'enlise dans le béton », le lecteur peut, sans crainte, se demander si la pensée de l’auteur ne s'embourbe pas, encore et toujours, dans ce qu’il est convenu d’appeler le « politiquement correct ».

Ainsi, après avoir salué « l’élection présidentielle réussie » de Mahmud Abbas ( il n’est pas inutile de rappeler qu’elle s’est déroulée sous ‘’occupation israélienne’’[ ceci expliquant peut-être cela ]), il nous informe des « vielles réalités ( qui ) refont surface et, avec elles, l'improbabilité d'une issue positive à moyen terme (…) ». Tout lecteur assidu de ce journal aura, bien sûr, aussitôt discerné qu’« Au centre des difficultés figure toujours l'hostilité persistante d'Ariel Sharon à toute négociation globale avec les Palestiniens » ( sic ).

Les vielles habitudes éditoriales de ce journal sont, encore, tenaces.

A comprendre -entre les lignes- l’auteur, « l’hostilité à toute négociation globale » du Premier ministre israélien s’explique par son refus d’imaginer « l'avenir au-delà de l'évacuation de Gaza avec l'Autorité palestinienne », et donc un état de ‘’Palestine’’ viable dans les ‘’frontières de 1967’’ . Ce qui, assurément, « handicape grandement Mahmud Abbas, qui a le plus grand mal à imposer son pouvoir sur les innombrables services de sécurité créés par son prédécesseur mais aussi sur son Premier ministre, Ahmed Qoreï », tout en fournissant du « grain à moudre aux adversaires politiques (…), qu'il s'agisse du Hamas ou des factions « néo-arafatiennes » du Fatah ».

On pouvait donc croire, en conséquences des dires de l’auteur, que si Israël -pour montrer sa bonne volonté en faveur de la Paix- se désengagerait unilatéralement d’un morceau du ‘’territoire palestinien’’, évacuerait ses ‘’colons’’ et remettrait le contrôle sécuritaire à l’Autorité palestinienne, on verrait celle-ci, en échange, -et après quatre années de « guerre d’Oslo »- coopérer pleinement à l’installation d’une bonne entente entre les deux peuples, puis au lancement de la « carte routière » initiée par le Quartet pour, enfin, aboutir à la fin définitive de ce conflit.

Que nenni ! Rien de tout cela ! Et c’est là où le raisonnement de Jacques AMALRIC ‘’bétonne’’ le lecteur dans l’imbroglio de son ‘’analyse’’ proche-orientale. En effet ! A poursuivre la lecture de son texte, l’auteur nous apprend que les « stratèges israéliens (…) « planchent » sur l’hypothèse du chaos total dans lequel l'armée israélienne, en train d'évacuer par la force certaines colonies, se retrouverait sous le feu de commandos palestiniens. Parmi les solutions envisagées à ce cas de figure : une réoccupation » ( re sic).

Ainsi ce journaliste admet, que tout territoire rendu « judenrein » pourrait devenir, éventuellement, un nouveau front contre Israël. Qui peut donc, alors, reprocher aux autorités israéliennes de refuser de traiter avec une Autorité palestinienne incapable de faire respecter, par la force si besoin est, sa signature au bas d’un accord de paix ? Qu’adviendra t-il, le jour où Israël arrivera à la limite de ses concessions ? Qu’elles soient sur Jérusalem, ou bien sur « un droit de retour de réfugiés » qui n’existe que dans l’imaginaire du monde arabo-musulman ?

Faudra t-il, alors, que les stratèges israéliens envisagent, là aussi, « une réoccupation » ou, pire, l’hypothèse d’une fin de l’Etat d’Israël et les conséquences sur ses habitants ?

Jacques AMALRIC, par la grâce de sa pensée ‘’bétonnée’’, n’anticipe pas les réponses à ces questions existentielles pour ce pays. Cela lui évite, ainsi, de reconnaître toute la maturité et la modération de la politique d’Ariel Sharon, mais également l’impossibilité d’une paix rapide avec les ‘’Palestiniens’’ et le monde arabo-musulman.

Et cela ne serait pas du tout « politiquement correct » à Libé.

dimanche 17 avril 2005

Le Show ( involontaire ) du NON

Le téléspectateur de TF1 a eu droit récemment à un programme, commandé et préparé par l’Elysée. Emission diffusée à partir de la salle des fêtes du palais présidentiel, intitulée « Référendum : en direct avec le Président », et sensée expliquer aux Français la future constitution européenne mais qui fut, pour ainsi dire, hors sujet.

Pour d’aucuns, cependant, écouter attentivement la ‘’pensée chiraquienne’’ ne fut pas totalement une perte de temps. Ils purent, par quelques réponses éparses, mieux saisir son projet pour l’Europe. Un dessein, nous assure t-il plein d’ emphase, empli « d’humanisme et de Droits de l’Homme » et qui s’inscrit, forcément, dans une opposition aux puissances émergeantes que sont, entre autres, la Chine et l’Inde, mais également -ce qui surprend seulement les non initiés de la Chiraquie- au monde anglo-saxon et outre atlantique !?!?

Critique qui apostrophe fortement ceux connaissant de près les Etats Unis d’Amérique ( où les valeurs universelles de liberté et de respect de l’individu ne sont pas étrangères à ce pays, quand bien même présidé par un Georges W. Bush à la tête de néoconservateurs honnis à travers la planète ), et qui les contraint à concevoir ce que cache le projet européen chiraquien en le rapprochant, par exemple, de l’obstruction française à la chute du tyran iraqien, ou encore des honneurs rendus à la dépouille du plus grand assassin de Juif depuis la fin du chef nazi… Autocrates méritant uniquement « l’humanisme et les droits de l’homme » réservés habituellement, dans toute démocratie qui se respecte, à ceux que la Justice pend haut et court.

Une autre parole présidentielle ‘’intéressante’’ entendue au cours de cette émission, concernait les responsabilités du futur Ministre des Affaires étrangères de l’Europe prévu par la Constitution. Fonction devant affirmer les positions européennes, mais -somme toute- astreinte à la décision unanime des états membres et non pas à une politique librement choisie au suffrage universel par les peuples de l’union. Ainsi, le veto onusien de la France -comme d’ailleurs celui de la Grande Bretagne- aura tendance à imposer une politique étrangère à l’UE. A l’aune de l’examen de la politique étrangère de la Chiraquie, gageons sans risque qu’un grand nombre d’électeurs renâcleront à accorder leurs suffrages à cette constitution.

Un autre ‘’grand’’ moment de cette soirée fut son affirmation de la découverte récente de la directive Bolkeinstein sur les services publics. Peut on supposer, un tant soit peu, que son Ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, ne l’a jamais informé de son paraphe apposé, il y a plusieurs mois, au bas de cette directive en tant que commissaire européen français ? Bien sûr que non. Ce mensonge justifie, semble t-il, le surnom guignolesque de supermenteur attribué, il y a déjà longtemps, à celui qui préside le devenir de la France.

C’est ainsi, qu’une émission prévue à l’origine pour expliquer et convaincre les électeurs d’accorder leur confiance lors du référendum se transforma, involontairement, en représentation chiraquienne pour le Non. Un non réclamé par les démocrates soucieux d’établir une autre Europe, basée sur une défense manifeste des valeurs universelles de Liberté, Egalité, Fraternité et respect. Un non qui se dissocie totalement de celui des Le Pen et Besancenot, mais aussi de ceux de Buffet, Emmanuelli ou autre De villiers. Un NON qui imposera, également, l’exclusion définitive de la Chiraquie lors de toute reconstruction future de l’Europe.

La sauvegarde politique de ce continent est à ce seul prix.

dimanche 10 avril 2005

Où, qui et combien sont ils ?

Ce dimanche 10 avril, Le Figaro a diffusé -en page d’accueil de son site Internet- cinq textes concernant le conflit proche-oriental. Cinq dépêches de l’AFP qui laissent pantois le lecteur un tant soit peu connaisseur du parti pris de cette agence de presse, et qui l’interpellent sur le sérieux de ce quotidien !!!

Si l’une, d’entre elles, nous informait sur la rencontre -perturbée « par la question du développement des colonies israéliennes en Cisjordanie »- entre Georges W. Bush et Ariel Sharon, et une autre nous relatait la mort de « trois adolescents palestiniens (…) » par l’armée israélienne suscitant, de la sorte, « une riposte du mouvement radical Hamas » ( sic ), les trois dernières dépêches avaient pour objet la tension sur le « troisième lieu saint de l’Islam » (re sic) -dont « Il n'existe aucune preuve archéologique permettant (d’y) situer le temple de Salomon, qui, selon la Bible, abritait l'Arche d'Alliance (…) » ( re re sic).

Cinq dépêches, donc, qui nous donnent à penser que l’Etat d’Israël subi, immanquablement, la loi de nombreux « extrémistes », l’empêchant ainsi de négocier toute paix raisonnable et engageant, de fait, sa responsabilité future dans toute reprise, probable, de « l’Intifada des mosquées ». Bref ! Si l’on croit, comme la rédaction du Figaro, les correspondants ‘’Palestiniens’’ locaux de l’AFP, les « extrémistes Israéliens » ont presque réussi leur pari d’envenimer la situation pour, ainsi, rendre impossible toute « décolonisation » de la Bande de Gaza.

Sauf, qu’après une lecture minutieuse de ces comptes-rendus -mais aussi ceux de France 2, France 3 ou encore ARTE-, le lecteur et le téléspectateur recherchent, en vain, les preuves concrètes de la réalité des « extrémistes israéliens ». Ceux là mêmes qui, pour réaliser leur rêve d’un « Grand Israël », mettraient -sans scrupules- ( paraît il ) la région à feu et sang !?!?

Où sont ils ? Qui sont ils ? Combien sont ils ? …

Tous les médias confondus en parlent. D’aucuns affirment les avoir rencontré. D’autres décrivent, à longueur de colonnes, leurs plans machiavéliques et nous rappellent -comme pour prouver leur bonne foi et nous entraîner dans leurs hypothèses morbides- l’assassinat d’Isthak Rabin (z’’l), ou ceux de fidèles musulmans à Hébron. Certains, encore, nous assurent d’un danger immédiat pour le Premier ministre, les soldats ou les policiers chargés du plan de désengagement de la Bande de Gaza…

A preuve, n’est ce pas, l’appel lancé par le « groupuscule ultra nationaliste ‘’Revava’’ qui avait appelé à prier en masse sur l'Esplanade pour dénoncer l'évacuation prévue cet été de la bande de Gaza et des 8.000 colons israéliens (…) » mais dont « seuls quelques dizaines d'ultra nationalistes israéliens, dont des adolescents et des enfants, ont répondu à cet appel (…) » (sic et sic).

Nombre et qualité des « extrémistes israéliens » qui laissent le quidam dubitatif quant au sérieux de ces médias nous annonçant la fin de la trêve, mais aussi celle des espoirs de tout règlement de ce conflit !

Bref ! Allégations injustifiées et dénuées de toutes réalités quant aux actes supposés de ceux qui pour la plupart, bien qu’opposés fermement à l’initiative d’Ariel Sharon, ont seulement choisi la voix parlementaire et/ou le droit de manifestation publique. Notamment, par la prière, sur un lieu saint que le monde arabo-musulman se refuse à reconnaître comme être celui du Temple de Salomon, afin de pouvoir affirmer que nul lien ne relie le peuple juif à la ‘’Palestine’’ et, ainsi, persévérer dans leur combat pour une ‘’Palestine’’ du Jourdain à la mer.

Si les services de sécurités israéliens ont, eux, pris le maximum de précautions afin d’éviter tout affrontement aussi minime soit-il, il est évident -à la lecture des reportages et articles sur le conflit- que les médias français n’en ont pris aucunes avant d’extrapoler -à partir de l’idéologie qui les guident- un danger israélien bien loin de la réalité.

Ce qui nous permet de certifier tout le discrédit qui règne sur ce petit monde