François Hollande vient d’être
élu à la Présidence de la République Française. Le troisième tour, celui
des législatives, commence donc ! Faut-il donner au nouveau président une
majorité de gauche ou lui imposer une cohabitation avec l’UMP ?
Pour les Français de la 8éme circonscription, particulièrement pour ceux vivant
en Israël qui ont voté en très grande majorité contre le nouveau
président, la question est autre. Faut-il élire un député d’un camp ou d’un
autre ou alors un homme indépendant prêt à s’élever contre la politique arabe
que partagent tous les partis français depuis près de cinq décennies ?
Les électeurs Français demeurant
dans l’état juif auront, vu leur nombre et leur positionnement politique commun
–un peu plus de 30% du corps électoral de la circonscription s’étant exprimé au
premier tour de l’élection présidentielle-, l’avantage de décider qui sera
celui-ci. Au vu de leur plein soutien à Nicolas Sarkozy, on ne peut
douter qu’il sera de droite. Exit donc les espoirs des candidats de gauche
ainsi que ceux de Michel Thooris du Front National.
Seuls quatre candidats déclarés à
ce jour cadrent avec ces constatations.
- Philippe Soussi du Nouveau
Centre (NC).
- Valerie Hoffenberg de l’UMP
- Gil Taïeb indépendant
- Philippe Karsenty
indépendant.
Philippe Soussi est un
parfait inconnu en Israël. Seule sa suppléance auprès de Rudy Salles
Président du Groupe d'amitié France-Israël à l’Assemblée
parlementaire pourra justifier une sympathie à son égard auprès de l’électorat.
Malgré ceci, ses chances semblent quasi nulles !
Valérie Hoffenberg a l’étiquette
UMP, est conseillère de Paris du 16e arrondissement et a été représentante
spéciale de la France, nommée par Nicolas Sarkozy en 2008, pour
la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale
du processus de paix au Proche-Orient. Titre et poste qui n’ont pas condamné
(le peut-elle sauf à se faire exclure du parti) et encore moins empêché le
président sortant de voter l’admission de la « Palestine » à l’Unesco,
ou encore, simple exemple supplémentaire, affirmer, lors d’une réunion de
cabinet, qu’« il est ridicule de parler d'un État juif ». « Ce
serait comme de dire que cette table est catholique. Il y a deux millions
d'Arabes en Israël » aurait-il ajouté !
Est-ce une telle candidate dont aurait
besoin Israël, alors que s’annonce un
gouvernement français comprenant des Verts et des rouges du Front
de Gauche connus pour leur antisionisme primaire ?
Très peu probable !
On ne présente pas Gil Taïeb.
Un véritable "cumulard" de l’humanitaire pro-juif et pro-israélien. Président de l’ASI-ABSI-Keren
Or (Association de Soutien à Israël – Association pour le Bien-être du
Soldat Israélien), Vice-président du FSJU ou encore Président d’AMI
(Alya et Meilleur Intégration). Cependant, par son refus de donner une consigne
publique de vote pour le second tour, un sérieux doute s’élève quant à ses
positions politiques mais aussi vis-à-vis de ses capacités à contester, lorsqu’il
le faudra, le futur gouvernement socialo-communiste. Un silence qui devient gênant
si l’on prend en compte l’opposition massive à François Hollande des
électeurs demeurant en Israël. Un silence qui ne peut s’expliquer que
par une peur de nuire à la position de sa femme, conseillère municipale à la Mairie
de Paris. Une gêne qui à coup sûr se représentera, n’avantagera pas l’état
juif et qui favorisera un peu plus les groupes de pression ‘’pro-palestiniens’’
à réclamer la cessation de toute collaboration franco-israélienne comme ce fut
le cas lors du défilé unitaire de la gauche du 1er mai.
Le dernier candidat n’est pas à
présenter non plus. Son combat en faveur de l’image de l’état d’Israël
est tout à son honneur. Philippe Karsenty est de centre droit et n’est
pas affilié, de près ou de loin, à un quelconque parti politique. Il a payé de sa
personne et de ses deniers personnels son refus de se soumettre au politiquement
correct. L’affaire A-Dura est emblématique à la fois de l’antisionisme
qui a court en France mais aussi de la ténacité de ce conseiller
municipal de Neuilly sur Seine. On ne peut donc douter de sa farouche
volonté à s’opposer bruyamment à la politique arabe qui sera probablement représentée
par Hubert Vedrine ou un de ses clones.
Par ces faits, il sera très probablement
le candidat choisi par la très grande majorité de l’électorat français d’Israël
et donc l’élu de la 8éme circonscription.
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Le terme "cumulard" attribué au candidat Gil Taïeb n'a ici rien de péjoratif. D'autant plus que ces fonctions sont, de sa part, du bénévolat.
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Le terme "cumulard" attribué au candidat Gil Taïeb n'a ici rien de péjoratif. D'autant plus que ces fonctions sont, de sa part, du bénévolat.
2 commentaires:
Je suis de votre avis Victor, mais....
Ce que je crains c'est que les voix françaises en Israel s'éparpillent entre les différents candidats et que cela soit un autre (hors d'Israel, qui gagne les élections. Imaginez un turc !!! Hoy va voy !)
Les candidats d'Israel n'ont ils pas pensé à faire des "primaires" ?
Cela assurerait à coup sur un "Israélien" à cette 8eme circonscription...
Ygal
T'as tout compris
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