Le Prix Nobel de la Paix
est si prestigieux que nul n’a osé en mesurer sa portance dans la vie
quotidienne des peuples. D’autant plus lorsqu’on la pense négative. Il est donc intéressant de s’y atteler afin d’en
jauger les effets.
En 1994, Yasser Arafat, a partagé
le prix Nobel de la Paix avec Itshak Rabin (z’’l) et Shimon
Pérès. Un prix récompensant les accords d’Oslo signés sur la pelouse
de la Maison Blanche l’année précédente et censés amener la paix dans la
région. Une récompense jamais dénoncée depuis, malgré les discours publics tenus
par le Président de l’Olp lui-même. Notamment, par exemple, ses multiples
comparaisons entre ces accords et celui d'Houdaibiya signé alors par le prophète Muhammad
et la tribu Quoreish. En fait, une ‘’paix’’ fictive qui permis au
prophète de se préparer froidement à la conquête militaire de La Mecque.
Au vu de l’analyse actuelle du
conflit proche-oriental, les « Accords d’Oslo » ont bien été
envisagés comme équivalence à la stratégie du prophète de l’Islam. A la
différence près, que l’état du peuple juif est toujours en place et a largement
tiré profit de cette tromperie !
En 2009, c’est le Président
Barak Obama, à peine élu, qui s’est vu honoré par ce prix. « pour
ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la
coopération internationale entre les peuples » avait annoncé le jury
du prix à Oslo. Il est vrai que le premier afro-américain élu à la Maison
Blanche avait émis des appels en faveur d'un monde sans armes
nucléaires et s'était employé à relancer le processus de paix
israélo-palestinien.
Lech Walesa, lui-même
lauréat en 1983, avait jugé alors ce Nobel prématuré. Chacun appréciera,
à l’aune de l’actualité présente concernant l’Iran ainsi que le conflit
Proche-oriental, combien il était dans le vrai !
Le reste de l’actualité
obamaniesque ne plaiderait pas, non plus, pour le Président US.
Ces deux critiques d’octroi du
prix sont en fait bien pâlottes face à celui qui fut accordé en 2005 au
diplomate égyptien et directeur général de l’Agence Internationale de l'Energie
Atomique (AIEA) jusqu’à novembre 2009, Mohamed El Baradei. Un prix
qui fut salué par Kofi Annan, alors secrétaire général de l’Onu :
« Ce prix vient à point nommé pour rappeler le besoin pressant de
progresser sur la question de la non-prolifération et du désarmement
nucléaires, à un moment où les armes de destruction massive continuent de
constituer une grave menace pour nous tous ».
Ce prix « renforce notre
détermination à un moment où nous entamons un chemin difficile » avec l’Iran,
lui a répondu El Baradei, estimant qu'il « donne une importance et un
élan » particulier aux efforts de l'agence.
Responsable de l’AIEA
depuis 1997, il est en fait la dernière personne à pouvoir prétendre être
surpris par les révélations du dernier rapport de cette agence. Un procès-verbal
tellement explosif que les bruits de bottes se font entendre de plus en plus
fort en provenance de l’Etat d’Israël, mais pas seulement. Que des pays
arabes de la région lui prêtent main forte, incognito, ne serait pas pour
surprendre !
C’est ainsi que l’on pourra ‘’remercier’’ le prix Nobel de la Paix 2005 d’avoir prêté son concours
-par son silence et ses complicités avec le régime iranien- à une confrontation
devenu quasiment inévitable.
Le Prix Nobel de la Paix est
normalement décerné à des personnes ayant apporté le plus grand bénéfice à
l'humanité par leur travail en faveur de la paix. On ne peut donc dire, par ces
trois exemples acclamés par toute la bien-pensance de la planète, que la Paix a
encore la même signification pour le jury que celle imaginée par Alfred
Bernhard Nobel créateur du prix.
Ni même pour l’Etat d’Israël
qui a vu, au fil du temps sa confiance dans les ‘’Palestiniens’’, les ‘’amis’’ et récemment les institutions
internationales s’érodée définitivement.
1 commentaire:
Prix Nobel de la paix! quelle paix,il n'y aura jamais de paix!
Muhammad n'est certainement pas un exemple à citer et surtout pas à suivre( le Jihad). C'était le 1er guerrier à avoir autant de morts à son actif , lors de l'islamisation des tribus juives, chrétiennes et polythéistes!
Si le peuple juif cède la Judée Samarie, c'en est fini pour lui!
Il l'a échappé belle avec RABIN.
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