J’ai écouté le discours de Nicolas Sarkozy à l’Institut national des sciences appliquées et de la technologie (INSAT), en Tunisie, sur son projet d’Union pour la méditerranée. Je fus très attentif lorsqu’il aborda la place que devra tenir Israël au sein de cette nouvelle institution. Je ne fus pas surpris d’apprendre que ce pays y aura toute sa place. Sauf, que pour cette affirmation courageuse dans un « pays arabe », le Président de la République s’est senti obligé de réciter la litanie de vérités convenues sur le conflit israélo-arabe. Il était loin, très loin, du simple bon sens mais, en revanche, bien chaussé des sabots de ses prédécesseurs.
« (…) il faut un Etat moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens et jamais on ne trouvera la solution si on ne reconnaît pas cela(…). J’irai le dire en Israël au mois de juin prochain », a affirmé le président, pour qui « la garantie de la sécurité d’Israël, c’est qu’Israël ait à ses frontières un Etat viable, un Etat démocratique, un Etat moderne, un Etat où il y aura la Cisjordanie et Gaza ».
On ne peut douter de la sympathie de Nicolas Sarkozy à l’égard d’Israël. Ce que l’on peut lui reprocher, par contre, est son refus d’affirmer, en terre musulmane, le bon sens qui assaille tout quidam concerné par un règlement « juste et durable » de ce conflit. Un refus qui exhale la peur de voir le monde musulman s’en prendre aux Français ainsi qu’aux intérêts de la France. Un déni de bon sens qui allègue, depuis le premier choc pétrolier (1973), que la cause du conflit est la ‘’colonisation’’ israélienne et non pas la violence anti-israélienne, antisioniste et antisémite née depuis le renouveau de l’idée d’un retour des Juifs en leur terre ancestrale pour y refonder le foyer juif détruit près de deux millénaires auparavant. Nul ne peut en effet affirmer, sans se déjuger, que la ‘’colonisation’’ disparue, la paix adviendra en cette région. En revanche, si la haine envers l’Etat d’Israël disparaît, un nouvel état arabe « moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens » verra le jour et, ainsi, sera « la garantie de la sécurité d’Israël ».
Un autre fait, commun aux successifs présidents français, démontre son manque de courage d’assurer les valeurs universelles, les droits de l’homme mais aussi ceux des peuples à s’autodéterminer comme bon leur semblent. Nicolas Sarkozy, comme ses prédécesseurs, reconnaît facilement le caractère musulman des pays de l’OCI. Pour ce qui est du caractère juif de l’état d’Israël, près d’un an après son élection il réfléchit encore à ce sujet !!! Est-ce, peut être, pour ne pas contrer le désir d’une « solution juste pour les réfugiés » ? Abou MAZEN, que Nicolas Sarkozy -selon ce même discours- soutient « de toutes ses forces » n’en attend pas moins de la politique arabe de la France.
Un autre sujet du conflit proche-oriental est escamoté lors de tout discours en pays musulman par la Présidence française. La ville de Jérusalem. Ville créée par un Juif, pour les Juifs, ignorée de tous temps par les non-juifs mais revendiquée comme ville sainte et capitale par les arabes de Palestine. Un peuple né suite aux échecs successifs des différentes tentatives d’éradication de l’état d’Israël, le foyer juif décidé par la résolution internationale 181.
Le discours de Nicolas Sarkozy devant les étudiants tunisiens calque parfaitement la raison d’état français. Les quelques sept millions d’Israéliens ne font pas le poids face aux centaines de millions de musulmans, face au pétrole, au gaz et aux pétrodollars qu’ils détiennent.
Il est donc affligeant de voir qu’un ami déclaré d’Israël, aux commandes de la France, néglige le simple bon sens, maintient la politique de l’autruche quant aux droits essentiels du peuple israélien, et se vante d’aller prochainement expliquer devant son parlement la solution au conflit qui, évidemment, résulte de la politique pro-arabe de la France.
Israël, heureusement, a connu des amis plus valeureux que cela.
« (…) il faut un Etat moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens et jamais on ne trouvera la solution si on ne reconnaît pas cela(…). J’irai le dire en Israël au mois de juin prochain », a affirmé le président, pour qui « la garantie de la sécurité d’Israël, c’est qu’Israël ait à ses frontières un Etat viable, un Etat démocratique, un Etat moderne, un Etat où il y aura la Cisjordanie et Gaza ».
On ne peut douter de la sympathie de Nicolas Sarkozy à l’égard d’Israël. Ce que l’on peut lui reprocher, par contre, est son refus d’affirmer, en terre musulmane, le bon sens qui assaille tout quidam concerné par un règlement « juste et durable » de ce conflit. Un refus qui exhale la peur de voir le monde musulman s’en prendre aux Français ainsi qu’aux intérêts de la France. Un déni de bon sens qui allègue, depuis le premier choc pétrolier (1973), que la cause du conflit est la ‘’colonisation’’ israélienne et non pas la violence anti-israélienne, antisioniste et antisémite née depuis le renouveau de l’idée d’un retour des Juifs en leur terre ancestrale pour y refonder le foyer juif détruit près de deux millénaires auparavant. Nul ne peut en effet affirmer, sans se déjuger, que la ‘’colonisation’’ disparue, la paix adviendra en cette région. En revanche, si la haine envers l’Etat d’Israël disparaît, un nouvel état arabe « moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens » verra le jour et, ainsi, sera « la garantie de la sécurité d’Israël ».
Un autre fait, commun aux successifs présidents français, démontre son manque de courage d’assurer les valeurs universelles, les droits de l’homme mais aussi ceux des peuples à s’autodéterminer comme bon leur semblent. Nicolas Sarkozy, comme ses prédécesseurs, reconnaît facilement le caractère musulman des pays de l’OCI. Pour ce qui est du caractère juif de l’état d’Israël, près d’un an après son élection il réfléchit encore à ce sujet !!! Est-ce, peut être, pour ne pas contrer le désir d’une « solution juste pour les réfugiés » ? Abou MAZEN, que Nicolas Sarkozy -selon ce même discours- soutient « de toutes ses forces » n’en attend pas moins de la politique arabe de la France.
Un autre sujet du conflit proche-oriental est escamoté lors de tout discours en pays musulman par la Présidence française. La ville de Jérusalem. Ville créée par un Juif, pour les Juifs, ignorée de tous temps par les non-juifs mais revendiquée comme ville sainte et capitale par les arabes de Palestine. Un peuple né suite aux échecs successifs des différentes tentatives d’éradication de l’état d’Israël, le foyer juif décidé par la résolution internationale 181.
Le discours de Nicolas Sarkozy devant les étudiants tunisiens calque parfaitement la raison d’état français. Les quelques sept millions d’Israéliens ne font pas le poids face aux centaines de millions de musulmans, face au pétrole, au gaz et aux pétrodollars qu’ils détiennent.
Il est donc affligeant de voir qu’un ami déclaré d’Israël, aux commandes de la France, néglige le simple bon sens, maintient la politique de l’autruche quant aux droits essentiels du peuple israélien, et se vante d’aller prochainement expliquer devant son parlement la solution au conflit qui, évidemment, résulte de la politique pro-arabe de la France.
Israël, heureusement, a connu des amis plus valeureux que cela.
4 commentaires:
A ce propos : http://www.juif.org/video/3438,sarkozy-israel.php
Sinaï, Sud-Liban, Gaza, Judée-Samarie, Golan, des territoires contre la guerre : http://www.surlautrerive.com/article-20148685.html
Pourquoi pas Los Angeles capitale de l'Espagne
Combien de villes aux USA ont été créées par les francais et les espagnols? Des milliers
Si Israël a des droits sur Jérusalem, la France et l'espagne pourrait se partager une partie des usa?
"Pourquoi pas Los Angeles capitale de l'Espagne" ???
Je ne savais pas que les espagnols habitaient cette région ou y revendiquaient une certaine culture ?
Quand la bêtise tient lieu de réflexion on ne peut s'attendre à un contradicteur de poids
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