dimanche 14 décembre 2008

Restons clairs

Cet article se doit d'être, car la vérité est une exactitude. Et rien d’autre. Seules les interprétations qui en sont faites mènent généralement à de l’incompréhension entre les hommes, voire à des affrontements. Dans le conflit proche-oriental on est gâté de ce côté.

La devise de la Metula News Agency est : « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde ». On suppose donc que la rédaction, sous l’œil attentif de son rédacteur en chef, veillera toujours à choisir les termes de ses articles avec intelligence aux fins d’informer ses lecteurs au plus près de la réalité.

Dans un article intitulé « Extrême engeance », Ilan Tsadik -sous la dictée de Sami el Soudi- affirme la tenue d’un pogrom dans la ville de Hébron. Pogrom commis par « Trois douzaines de casseurs religieux, exactement cagoulés à la manière des miliciens du Hamas à Gaza (…), (qui) commencèrent par incendier la buanderie attenante à la ferme. Ensuite ils entreprirent de mettre le feu à une chambre. Pendant que les assassins-pyromanes étaient à l’œuvre, leurs collègues cagoulés arrosaient copieusement la baraque de pierres, brisant le toit, les fenêtres et les portes, empêchant ainsi les occupants de fuir les flammes. Encerclant la scène du crime se tenait un service d’ordre imposant, venu de Kiriat Arba, tout comme les cagoulés, dont la fonction était de tenir des centaines d’autres Edennistes à l’écart, de même que des Palestiniens, qui observaient l’horreur à distance respectable. Dans l’entre-temps, un troisième groupe de miliciens edennistes faisait la chasse aux cameramen, les empêchant de filmer le drame et détruisant leur matériel. Sami rapporte que les centaines d’Edennistes spectateurs, pris d’une hystérie de meurtre, prodiguaient des conseils aux cagoulés sur les meilleures manières de tourmenter la famille arabe ».

Une description qui fait froid dans le dos et évoque, à qui a étudié un petit peu l’histoire du peuple juif, un sinistre rappel des souffrances à travers les temps de cette population. Dire que cet article a fait bondir une bonne partie de la communauté pro-israélienne francophone d’Internet est un doux euphémisme. Ce qui a contraint Stéphane Juffa à soutenir, par un nouvel article intitulé « Rester clairs 1ere partie » et « Rester clairs 2nd partie », l’affirmation faite par Ilan Tsadik -qui, rappelons le, n’était pas sur les lieus- agrémenté d’un : « Nous nous sommes trouvés, la semaine dernière, dans une situation de pogrom, et l’on ne doit qu’à l’intervention courageuse des journalistes présents, puis de l’armée, d’avoir évité le pire ». C’est dire toute la GRA-VI-TE de ce ‘’pogrom’’ aux yeux de cette agence de presse.

Restons clairs ! Et évacuons tout d’abord, de ces deux articles, tout ce qui borde le sujet Pogrom or not Pogrom et le tartine jusqu’à le faire oublier.

Que des exactions aient été commises nul ne le nie. Que la ville du patriarche ait vécu des jours de violences, de haine et de rancune cela est la vérité. Que dans cette région vivent une minorité d’ultras-religieux, d’ultras-nationalistes et des jusqu’au-boutistes prêt à en découdre avec l’armée, la police, les Juifs de l’autre bord et les ‘’Palestiniens’’ cela ne fait pas de doute. Que des hommes politiques de premier plan les représentent c’est vrai. Mais tout cela n’était pas le sujet principal qui fit réagir les internautes et provoqua un deuxième article de l’agence. Stéphane Juffa nous fait donc un hors sujet.

La question de fond est Pogrom or not Pogrom? C’est la question qui divise et qui se pose toujours ! A la lecture des deux articles susmentionnés les questions sont nombreuses à interpeller l’intelligence des lecteurs, désireux de connaître la réalité des faits et non pas couvrir les agissements de certains, quels qu’ils soient. Et d’abord, le nombre de journalistes présents lors de ce pogrom affirmé par Stéphane Juffa qui reconnaît que dans « l’oued qui sépare Kiryat Arba de Hébron il y avait à peine moins de journalistes » que lors du « pseudo-assassinat de Mohamed A-Dura » à Netzarim. Soit vingt-quatre « dont trois seulement étaient arabes ».

On imagine donc -et connaissant par cœur le réflexe et l’antipathie de ces derniers à l’égard du peuple israélien- les articles de presse ; puis les interviews des témoins ; les débats impromptus organisés par ces médias hostiles à travers la planète invitant les victimes -toujours vivantes- à décrire leurs souffrances ; la saisine des instances internationales ; les condamnations des ONGS droits de l’hommistes ; ou encore les manifestations locales de l’ONG La Paix maintenant horrifiée, à juste titre, de ce pogrom et qui lui aurait permis, par la bande, de contribuer à la réussite électorale de son parti mentor Meretz. Même le MRAP aurait été de sa condamnation !!!!

De tout cela RIEN. Un pogrom est passé et il fit long feu. Pas même la journaliste de la télévision israélienne, consolée par Sami el Soudi dans l’article d’Ilan Tsadick, ne fit son travail. Pas un reportage, pas une interview (les témoins ne manquent pas : journalistes, riverains et soldats), pas une image de toute la semaine de ce POGROM sur les trois chaînes nationales israéliennes. Rien de rien.

Pas même un des trois reporters arabes sur place -mentionnés par Stéphane Juffa- n'y fit mention, dans un média arabe. Pas même la télévision du Hezbollah n’y fit allusion.

Pas même une caméra ou un téléphone cellulaire ne filma la scène. Ni un appareil photo n’immortalisa ces atrocités. Pas même un stylo ne prit le soin de prendre des notes. Google, à la demande « pogrom à Hébron » reste presque muet. Seul, depuis plus d’une semaine, un article d’Haaretz (repris par les sites amis) restitue les faits retranscrits par la Metula News Agency et rapportés par son correspondant sur place Sami el Soudi. C’est très peu vu la GRA-VI-TE de l’acte et la charge émotionnelle que comprendrait, au sein du peuple juif, un tel geste.

Pas même une enquête judicaire décidée au plus haut niveau ministériel n’est diligentée à ce sujet. Malgré que le Premier ministre Ehud Olmert ne jure, politiquement, que par cette accusation.

Alors ? Tous complices de ces « miliciens zélotes » si chers à l’agence ?

Après ce constat, tout lecteur est donc en droit, et en devoir aussi, de s’interroger sur la véracité et/ou l’interprétation idéologique, politique et émotionnelle des faits qui se sont passés ce jour là.

Au pire, l’agence Metula News Agency s’est faite possédée par son correspondant (cela arrive aux meilleurs), aidé en cela par le journaliste du quotidien Haaretz, seul des vingt-quatre reporters sur place à avoir informer son lectorat !?

Au mieux, les exactions commises ce jour par une poignée d’excités justiciables et condamnables ont été amplifiées et mal interprétées. Ce qui expliquerait le silence quasi planétaire à ce propos.

A la lueur de cette réflexion, nulle ambiguïté ne demeure quant à l’invraisemblance de ce pogrom. L’agence, par son entêtement, s’empêtre dans une impasse du style enderlinienne. La Metula News Agency est dorénavant le seul média de la planète (Haaretz n’en parle déjà plus) qui maintient qu’un pogrom eut lieu à Hébron, outre celui de 1929, celui là bien réel, qui fit soixante sept victimes juives, causa l’éradication de cette communauté de cette ville et l’appropriation de ses biens par les responsables du massacre.

Dans l’absurde, il ne reste plus qu’à attendre qu’un nouvel historien, sosie d’un B. Morris, réécrive l’histoire en s’appuyant sur le témoignage exclusif de l’agence. Une agence qui, après coup, ne procure à ses lecteurs ni reportages, ni témoignages ou photos de ce qu’elle avance.

On la connut mieux inspirée.

vendredi 12 décembre 2008

L’art de tronquer l’information

L’AFP est connue pour son art d’interpréter les faits dans le sens qu’indique son nouveau libellé acquit à l’aune de la ‘’guerre d’Oslo’’ : Agence France Palestine. Son dernier communiqué, repris sans vérification par les idiots utiles des médias francophones, ne dément pas cette nouvelle appellation.

Tsippi Livni, la Ministre des Affaires étrangères d’Israël, cheffe du parti centriste Kadima et briguant le poste de Premier ministre lors des élections de février prochain, a fait une déclaration devant des lycéens tel-aviviens concernant l’avenir de la région proche-orientale et la solution qui lui semble adéquate au conflit. Une solution partagée par une très large majorité d’Israéliens dès lors qu’un partenaire fiable se fera connaître.

Parlant des ‘’Palestiniens’’ elle s’est prononcée pour une solution à « deux entités nationales distinctes ». S’exprimant ensuite sur le caractère Juif et démocratique de l’Etat d’Israël elle affirma que la solution aux « aspirations nationales » des Arabes israéliens mais surtout de ceux se revendiquant êtres des ‘’Palestiniens de l’intérieur’’ « se trouvent ailleurs ». Autrement dit dans le nouvel état à créer.

Quoi de plus logique en effet que de croire que les valeurs, les us et coutumes des musulmans israéliens se trouveront plus à même de se développer en cet état plutôt qu’en l’état des Juifs ? Quoi de plus sensé que de supposer que leur drapeau et hymne ne seront jamais les emblèmes d’Israël ? Que la langue arabe ne sera pas non plus la langue officielle du refuge juif. Et pour les vivre en leur quotidien, les Arabes israéliens, comme tout individu dans une démocratie, sont libres de déménager où et quand ils le veulent.

Car, dit-elle encore, « l’état d’Israël EST l’état du peuple juif ». Et c’est là que le bat blesse. Car pour beaucoup, un état juif -avec ses valeurs, us et coutumes, drapeau, hymne, langue et monnaie- est de plus en plus inconcevable au nom du politiquement correct. (À la rigueur, un état composé de plusieurs communautés à l’image de la Belgique serait toléré par ces ‘’bonnes consciences’’. Cependant, les difficultés actuelles de ce pays démontrent, si besoin était, que cette solution serait chimérique).

Pour l’AFP, membre influent du combat anti-nation et propagandiste notoire, cette intervention filmée et diffusée sur toutes les chaînes israéliennes donne : « Israël: pour Tzipi Livni, les Arabes d'Israël doivent vivre dans un Etat palestinien ». Ainsi, si l’on en croit le titre on ne peut douter que Tsippi livni préconise, au nom de son parti, un TRANSFERT de cette population. Une idée qui évoque le nettoyage ethnique ; les pogroms pour ceux qui refusent l’extradition ; ou encore -liste non exhaustive- la chasse au faciès. « Nazisme et Apartheid » ne sont elles pas, selon les organes de propagandes, les deux mamelles qui abreuvent le peuple israélien ?

Pour avoir suivi cette affaire en live, je puis affirmer que cela n’a jamais été invoqué par cette dernière. Ni par aucun autre membre de Kadima. Seule ‘’l’analyse’’ des ‘’experts’’ démontrent l’idée subliminale qui a motivé la déclaration de Tsippi Livni.

La suite du communiqué est à l’avenant. Les réactions d’Ahmed Tibi -député arabo-palestinien israélien- et celle du porte-parole d’Abou Mazen, Nabil Abou Roudeina, sont retranscrites dans le seul objectif de donner de la substance à ce qui n’existe pas.

Ainsi fonctionne l’AFP. Mais nous n’en sommes plus surpris.

mardi 2 décembre 2008

L’Europe pétainiste

L’Europe, sous la direction française, aurait la volonté -selon un document publié par la quotidien Haaretz et intitulé « Stratégie d'action de l'Union européenne pour la paix au Moyen-Orient : le chemin du progrès »- de contribuer à résoudre le conflit proche-oriental. Non pas en étant un intermédiaire impartial mais en exerçant des pressions croissantes sur l’un des antagonistes. Devinez lequel !

Ainsi, selon ce document, l’Europe encouragera la nouvelle administration américaine à ‘’ s'investir résolument dans les pourparlers israélo-palestiniens ’’. Fi de l’urgence de la crise économique mondiale ! Ou de l’Iran, théocratie en marche rapide vers le nucléaire militaire. L’urgence est dans la ‘’centralité’’ de ce conflit centenaire, n’ayant pour autant encore jamais provoqué de catastrophe internationale.

En conséquences, le ‘’plan européen’’ affirmera que « la communauté internationale doit surveiller étroitement l'exécution de la première étape du plan de paix de la Feuille de route, qui exige qu'Israël gèle la construction des implantations et lève les barrages routiers en Cisjordanie, et que l'Autorité palestinienne combatte le terrorisme ». N’est il pas préférable, de prime abord, d’exiger que les ‘’Palestiniens’’ règlent leurs problèmes de représentativité puis s’affirment ensuite en partenaires d’une paix juste pour les deux peuples ? Pour tout observateur neutre probablement. Pour l’Europe sous direction française NON !

Le document affirme aussi que « La résolution de la question du statut de Jérusalem en tant que future capitale des deux États est un aspect capital de la construction de l'État palestinien ». En conséquence, « l'Union européenne œuvrera activement pour la réouverture des institutions palestiniennes, y compris la Maison de l'Orient. ». Jérusalem, ville construit par un Juif, pour les Juifs, capitale d’Israël ? Pas pour l’Europe qui a déjà choisi le drapeau musulman pour flotter au dessus de la vielle ville. Quartier ayant connu une croissance et une liberté de culte incroyable depuis qu’il se trouve entre les mains du peuple juif (soit plus de quarante années), n’ayant jamais eu aucune importance spirituelle ou culturelle lorsqu’il se trouvait entre les mais des croisés et des musulmans, devrait -selon les services de la Présidence française- être remis comme cadeau à la Paix à ceux qui ne reconnaissent même pas l’Etat d’Israël comme état juif !!!

Le point des réfugiés est également évoqué dans ce document. Y est indiqué qu'il faut trouver une solution « négociée, juste, loyale et réaliste ». Il semblerait que des compensations seraient proposées à ces derniers et que l’Europe aiderait à leur réinsertion au sein du nouvel état. Quid des réfugiés juifs, ayant fui les pays arabo-musulmans en laissant tous leurs biens derrière eux et n’ayant eu, depuis, que l’aide à l’accueil d’Israël ou des pays occidentaux, pour retrouver une dignité perdue ? L’Europe n’y fait même pas mention.

Tout cela serait risible si n’étaient les menaces implicites d’examens de la part de l’UE de « moyens pratiques d'exercer davantage d'influence sur ces différentes questions ». En langage clair, Israël doit se soumettre à ce ‘’plan mirobolant’’ sous peine de pressions économique, politique et diplomatique.

C’est à l’aune de telles menaces que l’on peut juger la position tenue par l’Europe. Une terre qui a déjà connu le pétainisme et qui est convaincu que son propre salut passe à nouveau par la soumission du peuple juif aux lois, cette fois-ci, scélérates de l’Oumma. Pour cela, elle est prête à se faire son porte-parole, quitte à sacrifier quelque peu ses valeurs, sa culture et son avant-poste israélien dans la guerre de civilisation que plus personne n’ose nier.

Le peuple d’Israël est appelé en février prochain à élire une nouvelle assemblée parlementaire et, donc, son futur gouvernement. La réponse à ce document européen ne peut être autre qu’une élection massive d’une administration nationaliste agissant dans le cadre des lois internationales mais n’oubliant jamais l’intérêt de son peuple.

jeudi 27 novembre 2008

Simples paroles en l’air ?

Le conflit proche-oriental est, semble t-il, un conflit vital à la quiétude de la planète. C’est ce que l’on peut déduire des différentes déclarations de personnalités politiques internationales dès qu’elles interviennent sur ce sujet. Et elles interviennent !

Ainsi, le Président français, Nicolas Sarkozy -ami d’Israël selon ses affirmations-, affirme -suite à la préoccupation du roi du Maroc quant à la rénovation de la synagogue Ohel Itzhak située à 80 mètres du Mont du Temple et dans le quartier musulman de la vielle ville- qu’il « s'oppose à toute action qui préjugerait du résultat des négociations sur le statut final ou qui porterait atteinte au processus de paix en cours ».

« Action qui préjugerait du résultat des négociations » !?!? Mais se contenter du statuquo n’est ce pas déjà préjuger du résultat final des négociations actuelles ou à venir ? N’est-ce pas déjà assurer que ce quartier EST musulman, et donc devant leur revenir ? Un ‘’ami’’ d’Israël qui allègue que la ville -crée il y a près de trois mille années par un Juif et pour les Juifs- ne doit pas être en possession totale des Israéliens ne préjuge t-il pas de cet avenir et de la paix en la ville sainte ? Les Jordaniens n’ont-ils pas ‘’préjugé’’ du résultat jusqu’en 1967 lorsqu’ils ont détruit les synagogues de la vielle ville ? Qui alors était intervenu pour faire cesser les constructions des latrines jordaniennes avec les pierres tombales des cimetières juifs ? Pas le Président français de l’époque qui jugeait, alors, le peuple juif « élite, sûr de lui-même et dominateur ».

D’autres déclarations surprenantes émanent des dirigeants du monde occidental, cependant enclins aux valeurs universelles. C’est ce qui fait leur ‘’charme’’ aux yeux de la communauté musulmane, partie prenante du conflit.

Ainsi, devant les Nations Unies, la Suisse a exprimé récemment sa préoccupation quant à l'aggravation de la situation dans les « territoires occupés ». Peter Maurer , l’ambassadeur suisse, a manifesté la préoccupation de la Suisse quant à la restriction de la liberté de mouvement des ‘’Palestiniens’’. Se fondant sur le droit international humanitaire, la Suisse a par ailleurs répété son appel à Israël afin que « soit suspendue la construction du mur de séparation ». Concernant la situation dans la bande de Gaza, Peter Maurer a demandé aux parties de « respecter la trêve et d'éviter les tirs de roquettes contre les civils et les cibles civiles ». La Suisse a également demandé « la levée du blocus de Gaza en raison de ses conséquences graves sur la population ».

Ce petit pays, plus doué pour les montres et le chocolat, se targue du ‘’droit international humanitaire’’ pour réclamer, comble de l’ironie, de l’Etat juif d’amoindrir ses efforts quant à la sécurité de ses citoyens et de son devenir. Ainsi, le « mur de séparation » -ségrégationniste évidemment- et non pas « clôture de sécurité » se doit d’arrêter son expansion. Les ‘’Palestiniens’’ -terroristes compris- doivent pouvoir circuler sans entraves et vaquer à leurs occupations. Quant au blocus de la bande de Gaza, il doit simplement disparaître. Ce qui, inévitablement, arrangera les affaires de la bande criminelle du Hamas quant à sa préparation au nouveau round qu’il envisage contre l’état qui ‘’occupe la Palestine’’.

On notera toutefois la ‘’sagesse’’ de l’ambassadeur suisse lorsqu’il demande la fin « des tirs de roquettes contre les civils et les cibles civiles ». Il aura, pour le moins et involontairement, reconnu que l’armée israélienne est épargnée.

Des assertions de ce genre sont pléthores. Des paroles, lancées en l’air ou non mais toujours intéressées, qui accréditent au fil du temps une solution imposée à Israël par les intérêts bien compris des uns et des autres. Des mots qui, au final, déjudaïsent ce territoire, augmentent la haine à l’encontre de ce vieux peuple ainsi que le risque de sa survie en cette région.

Bref ! Des affirmations qui font comprendre que ce peuple est de plus en plus seul et les valeurs universelles bradées au nom d’un intérêt immédiat.

jeudi 20 novembre 2008

Honte à eux !

Le Président de l’état d’Israël Shimon Pérès a été invité à discourir devant les étudiants de l’université d’Oxford. Quelques militants acharnés de la ‘’cause palestinienne ’’, mais plus proche de l’antisionisme primaire si l’on entend bien, en ont profité pour insulter le pays qu’il préside -et donc ses citoyens- à travers sa personne.

L’un d’entre eux s’est désigné comme étant présent « au nom d'un million et demi d'habitants de Gaza qui sont bombardés par Israël chaque jour ». Sans pour autant s’interroger sur l’absence de sécurité pour les habitants riverains et Juifs de la bande de Gaza ! Sans se questionner également sur la raison de cet affrontement alors que la totalité du territoire laissé entre les mains du Hamas en 2005 est Juderein comme l’aurait rêvé à l’époque Adolphe Hitler !

Un nom qui a été cité par un autre de ces ‘’militants’’ comme ‘’qualité’’ accolée aux actes passés de Shimon Pérès. A-t-on vu Hitler parler un jour de Paix ? Signer des accords de Paix ? Créer un centre pour la Paix ? Recevoir un prix Nobel de la Paix ? ….

Rien de tout cela le concernant mais le Président de l’entité sioniste (comme ils disent) OUI !

Un autre de ces partisans haineux s’est vanté d’être présent « au nom des 11000 prisonniers palestiniens ». Onze milles innocents ? De quel pays exige t-on qu’il ferme ses prisons ? Israël devrait il subir la haine de ces individus sans pour autant tenter de protéger ses enfants ? Comment qualifierait-on ceux qui exigeraient du seul pays des Juifs un tel suicide ?

ANTISEMITE ne serait il pas le terme approprié ?

Un troisième affirmait être sur les lieux « au nom des 800.000 réfugiés expulsés » en 1948. Quid de cette expulsion ? Qui l’a organisé ? Quand ? Comment ? Et surtout pourquoi leurs descendants pourrissent-ils encore de nos jours dans des camps et des bidonvilles ? Est-ce par manque de moyens financiers ? Si oui, comment Israël -dépourvu de tout pétrole ou autre matière première- a-t-il réussi à intégrer un nombre équivalent ou supérieur de Juifs -expulsés eux réellement des pays musulmans- tout en fournissant un effort de guerre considérable ? Comment peut on expliquer en conséquence ce manque d’humanisme sinon par une politique déterminée à pourrir le conflit proche-oriental ?

D’autres apostrophes du même genre ont gêné le discours convivial que le Président Pérès s’apprêtait à faire aux étudiants venus l’entendre. Des interpellations qui questionnent tout intellect correctement formé et non lobotomisé par la propagande mais surtout par la haine du Juif quoiqu’il fasse. Des invectives qui n’ont d’autres objectifs que ceux malmenant l’état d’Israël dans ses relations diplomatiques et commerciales.

Ces actions qui démontrent la duplicité de ‘’ la cause palestinienne ’’ lorsqu’elle est travestie ont suscité une remarquable réponse de Shimon Pérès : « Nous avons le droit de rester en vie. Nous n'avons pas besoin de votre autorisation ».

Cette devise nous l’appliquons depuis la naissance du peuple juif. Il va sans dire qu’elle sera nôtre pour l’avenir prochain mais aussi très lointain.

lundi 3 novembre 2008

Qu’est-ce un antisioniste ?

Combattre le Sionisme est devenu, pour certains de plus en plus nombreux, une raison de vivre. Tout antisioniste se revendiquant publiquement de ce combat se drapera, pour se justifier, des vertus des droits de l’homme. Il vous exposera, au fil du temps, qu’il n’a rien contre les Juifs mais est contre la politique du gouvernement israélien qui perpétue « l’occupation des territoires palestiniens », « sa colonisation » ainsi que la « répression des autochtones ».

On peut en déduire, en conséquence, qu’être antisioniste de nos jours c’est être, sans conteste, contre le gouvernement d’Ehud Olmert qui n’a pas hésité à déclencher des représailles contre les ‘’résistants’’ palestiniens, a développé les ‘’colonies’’ et a poursuivi ‘’l’occupation’’ des territoires. Sans pour autant cesser de rechercher, vainement, un accord de paix avec l’autorité palestinienne.

L’antisioniste était donc aussi, il y a quelques années, contre les gouvernements successifs d’Ariel Sharon qui n’a pas hésité, lui non plus, à guerroyer contre les ennemis de son pays jusqu’à la victoire, a étendu les ‘’colonies’’ et poursuivi ‘’l’occupation’’. Tout en décidant un retrait unilatéral de la bande de Gaza espérant un début de solution au conflit mais récoltant, en lieu et place, une base arrière des ennemis les plus acharnés de l’état juif.

L’antisionisme, c’était encore en remontant le temps une ‘’doctrine’’ justifiant l’opposition au gouvernement d’Ehud Barak qui persista, lui aussi, dans les représailles, ‘’l’occupation’’ et l’extension des ‘’colonies’’. Mais qui cependant, parallèlement, ordonna le retrait du Liban et discuta, lui aussi en vain, à Camp David avec Yasser Arafat d’une paix juste et durable pour la région.

Être antisioniste, c’était tout pareillement combattre le gouvernement de Benyamin Netanyahou qui ne fit rien contre ‘’l’occupation’’, les ‘’colonies’’, augmenta les représailles contre les bombes humaines et leurs commanditaires mais ordonna après un accord le retrait de la ville de Hébron.

Être antisioniste enfin, c’était encore et toujours être contre le gouvernement d’Itzhak Rabin (z’’l), autant ‘’colon qu’assassin’’ que ses successeurs, de surcroît chef d’état-major de TSAHAL lors de la guerre des six jours qui vit Israël s’étendre au-delà de ses frontières et néanmoins prix Nobel de la paix pour avoir signé les accords d’Oslo devant permettre à terme l’entente pacifique entre les belligérants.

Bref ! L’antisionisme c’est de tout temps, comme on le voit ici, être systématiquement contre les gouvernements israéliens, qu’ils soient de droite, du centre ou de gauche, quelles que soient leurs politiques de main tendue vers la paix. Mais c’est aussi une opposition à toute personne -quel que soit son rang ou sa place dans la société- revendiquant son appartenance au Judaïsme et/ou à Israël et/ou au Sionisme.

On peut donc sans crainte affirmer que l’antisionisme est le paravent de l’antisémitisme et qualifier TOUT antisioniste d’ANTISEMITE. Déjà, en Août 1967, le Dr Martin Luther King écrivait : « L'antisémitisme, la haine envers le peuple juif, a été et reste une tache sur l'âme de l'humanité. (…) antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi ».

A cette période, 1967, il n’y avait pas de ‘’colonies’’, ni de représailles, mais déjà des antisionistes. Ils étaient probablement, alors, contre le développement des colonies israéliennes, contre la dictature démocratique exercée à l’encontre des arabes locaux et, surtout, contre l’occupation par les Juifs d’une petite partie de leur terre ancestrale.

mardi 28 octobre 2008

Le Monde et ses obligés

Quand le quotidien Le Monde n’aime pas, il le démontre -sinon lors de toutes ses publications- à toute occasion donnée. Benjamin Barthe, après bien d’autres ‘’correspondants’’ en Israël, pour des raisons alimentaires ou idéologiques, participe au sein de cette rédaction à la détestation d’Israël. Tout sujet, pour ce faire est donc du pain béni.

Dans un article intitulé « "Match historique" en Palestine », il dénonce la main mise des Sionistes sur la Palestine Football Association (PFA), créée en 1928 et reconnue l'année suivante par la FIFA. Comment, s’interroge t-il, « expliquer que les instances dirigeantes du foot aient donné leur aval à une organisation aussi peu représentative, à une l'époque où les juifs ne représentaient qu'une faible minorité de la population du mandat britannique ? ». Evidemment, aux yeux du correspondant, par un « (…) vulgaire tour de passe-passe. (sic) A l'occasion de leur audition par la FIFA, les responsables de la PFA auraient recruté un représentant arabe, qui, sitôt la rencontre terminée, disparut du conseil d'administration ». L’ont-ils licencié ? Kidnappé ?? Assassiné ??? Benjamin Barthe, par l’intonation et les mots choisis, laisse l’imagination du lecteur vaguer, selon son choix, sur les méthodes des Sionistes forcément condamnables.

Plus sérieusement, cette question et sa réponse permettent de comprendre que pour ce dernier, il est aberrant d’imaginer les Juifs de l’époque -désireux de créer leur état si longtemps attendu- d’avoir leur équipe nationale à leurs couleurs et au son de leur hymne. Tout comme leur banque nationale Banque de Palestine devenue depuis Banque d’Israël, ou encore leur armée de défense nommée La Haganah devenue depuis TSAHAL et, évidemment, ne comprenant alors aucun arabe de Palestine.

Que d’injustices !!!

Tout autre journaliste objectif et intègre, se serait plutôt interrogé sur l’absence d’une équipe musulmane formée par des joueurs arabes de Palestine. Mais peut-être que cette carence était elle dû à leur occupation à empêcher toute renaissance d’un état pour les Juifs ?

L’article ne nous dira rien à ce sujet, mais en revanche démontre parfaitement l’inanité d’une recherche d’intégrité morale chez ce journaliste.

Souvent, dans des articles à charge contre Israël il est des informations involontaires qui interrogent sur le choix idéologique de l’auteur. Ainsi, il est fait cas, dans l’analyse de l’écrit décrié ici, de l’acceptation de la FIFA d’une équipe juive de Palestine en son sein (puisqu’après ce ‘’vulgaire tour de passe-passe’’- aucune démarche de sa part ne fut entrepris pour l’en exclure) mais aussi de l’acceptation de l’Egypte de jouer, lors d’un match au Caire contre celle-ci et comptant pour les qualifications de la coupe du monde, « l’hymne officielle du mouvement sioniste », la Hatikva et non pas l'hymne de la puissance administrative.

Comment comprendre alors que Barthe, tout seul dans son coin, en arrive à se faire juge et bourreau de l’espoir de tant d’apatrides d’alors avides d’une renaissance de leur ancienne patrie ? Comment comprendre les termes choisis pour écrire une diatribe rendue publique qui n’a rien d’informationnel mais plutôt propagandiste ?

Sinon par une obligation d’une constante obligatoire chez les journaleux embauchés par le quotidien Le Monde. Celle de verser vers l’illégitimité de l’état juif.

mardi 21 octobre 2008

Lettre ouverte à Charles Enderlin

Etant habitué à ce que Charles Enderlin ne publie pas tous mes messages sur son blog, mais n’hésite pas pour autant m’y nuire, je me permets de rendre public ma réponse à son dernier commentaire. Etant destinée à être publiée sur son blog, il ne m’en voudra donc pas de ce fait.

Cher Mr Enderlin,

A vous lire depuis quelques années, j'ai l'impression que vous êtes un être exceptionnel. Lorsque je lis votre prose , je ne peux que m'incliner devant votre professionnalisme et votre abnégation. Ainsi, lorsque je lis votre dernier post (1) j'ai l'impression d'être quelqu'un de tout petit auprès de vous.

Ainsi, chacun sait que vous avez la double nationalité, et que vous avez immigré très tôt en Israël. Comme chaque israélien, vous avez du faire votre service militaire, puis des périodes annuelles de trois à quatre semaines. Ce qui n'est, je vous l'avoue, pas toujours réjouissant mais, oh combien, nécessaire au pays que nous aimons tous les deux.

Vous avez du, également, allez combattre (ce que je suppose), lorsque nos voisins devenaient un peu trop agressifs (et peut être même -d’une pierre deux coups- envoyé vos reportages à France 2 en direct du front). Vous avez, théoriquement du moins, mis en danger votre vie, la sérénité de votre famille, et ceux qui ne l'ont pas fait vous doivent beaucoup. Ceux en général qu'on appelle les planqués, qui incitent les appelés à se faire dispenser du service national, se revendiquent souvent de gauche et manifestent généralement aux côtés de l'association la Paix maintenant qui est devenue la Paix à tout prix pour de nombreux, voire la majorité d'Israélien. Moi compris.

Vous avez de surcroît une autre coiffe à celle-militaire ci-dessus. Celle de journaliste permanent de France 2 à Jérusalem. Celle qui vous a permis de diffuser à longueur d’années les atrocités du conflit proche-oriental et permis de devenir célèbre de par le monde. On se souvient, notamment, du scoop de l’assassinat de l’enfant Mohamed Dura par les soldats israéliens (c’est du moins ce que vous nous dîtes) et qui vous a valu de nombreux prix. Certes ! Vous n’y était pas ce jour là, mais foi de votre caméraman, sympathisant du Fatah selon ses propres termes, c’est tout comme. ‘’Assassinat’’ qui, vous en conviendrez, a servi les intérêts des ennemis -et ils sont nombreux- d’Israël, pays que j’aime et, semble t-il, vous aussi. ‘’Meurtre’’ qui fut, nul n’en doute, l’excuse pour lancer aussitôt une intifada Al-Aqsa à l’assaut des infidèles que nous sommes. ‘’Crime’’ qui a justifié le lynchage de deux soldats, et la décapitation de Daniel Pearl. ‘’Infanticide’’ qui a coûté la vie à des centaines d’Israéliens et valu presque un isolement diplomatique à ce petit pays qui refuse, sondages et élections à l’appui, de se mettre entre les mains de ces officiers de réserve qui ne recherchent que la PAIX et vous sont si chers.

Bref ! De quoi, vous le reconnaissez vous-mêmes à mon propos, devenir défaitiste et renoncer à la création d’un état terroriste sur le flanc d’Israël, mais gardant espoir d’un renouveau au sein du peuple ‘’palestinien’’ aux fins d’une paix sincère et définitive comme je l’ai écrit des dizaines de fois dans mes articles, disponibles sur mon blog.

En conclusion ! Je reconnais humblement que je n’ai pas votre palmarès. Comme la très grande majorité des Israéliens heureusement. Ce qui me qualifie, à contrario, à être autorisé à dire mon mot à ceux qui imposent, sans être nullement élus, une direction politique dangereuse, voire néfaste pour mon pays, celui où j’ai décidé de vivre, de payer mes impôts, et à élever mes enfants quoiqu’il advienne.

Toujours cordialement, vous le savez bien.

Victor PEREZ ©

(1) Le lundi 20 octobre 2008 à 11:59, par Charles Enderlin

J'ai décidé de ne pas laisser passer le qualificatif "défaitiste" que Monsieur Perez accole au mouvement la Paix Maintenant, une organisation extra parlementaire fondée- il faut le rappeler - par des officiers de réserve. Je suppose qu'il se permet ce genre de liberté parce qu’il a combattu pour Israël. Pour ma part, je ne l'ai pas vu en uniforme de l'autre côté du canal de Suez en 1973, ni en opération au Liban en 1982 ou à Gaza dans les années 90. Peut être était-il sous les roquettes dans le nord d'Israël en 2006? Il paye certainement ses impôts en Israël et ses enfants font ou ont fait l'armée en Israël... Si ce n'est pas le cas, Victor Perez est la dernière personne qui peut qualifier la gauche israélienne de défaitiste. Les vrais défaitistes sont ceux qui veulent garder les territoires palestiniens avec le sang du dernier soldat israélien.

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 10 octobre 2008

Le délitement intellectuel d’un journaleux

Michel Bôle-Richard est correspondant à Jérusalem. A lire son dernier ‘’papier’’ paru dans le quotidien Le Monde, et pour pasticher son titre, on ne peut plus douter qu’il subit une décomposition cérébrale l’empêchant de réfléchir honnêtement sur le conflit proche-oriental. Certes, son article intitulé « Le lent délitement du processus de paix » est publié dans la rubrique opinions. Mais il aurait été plus correct, vis à vis des lecteurs d’un quotidien se prévalant d’être une référence, qu’elle soit diffusée dans une rubrique à créer et nommée « Propagande ».

Il est inutile de revenir sur chaque assertion de ce pamphlet anti-israélien. Mais quelques précisions suffiront pour conseiller vivement à son auteur de s’expatrier de cette région afin qu’il ne sombre plus en avant dans le ridicule, voire dans l’antisionisme ou pire. Cette diatribe débute par le rappel que « Depuis le coup d'envoi du processus de paix (…), le 27 novembre 2007, 494 Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité, et parmi eux 76 enfants ». Quand ? Comment ? Où ? … L’essentiel n’est pas de trouver dans le corps de l’article les réponses à ces questions qui n’y sont pas et que tout quidam est censé se poser d’entrée, mais d’installer le contour assassin d’Israël. Pour accentuer ce mauvais profil, l’aspect ‘’colonisateur’’ sera rajouté au « curriculum vitae » du peuple israélien. Ainsi conditionné, nul lecteur ne pourra plus s’élever contre la suite du ‘’reportage’’ à charge.

Ainsi, pour ce fait, sont appelés en renfort du pamphlet Gideon Levy -dont son ‘’patriotisme’’ bien connu lui fait comparer « la poursuite des pourparlers à de "la masturbation" »-, Ahmed Qorei qui a prévenu que « Le peuple utilisera tous les moyens pour obtenir ses droits. La résistance par tous les moyens est légitime" » -sauf évidemment pour les hébreux destinés à se soumettre au dictat musulman-, et Sari Nusseibeh qui s’est prononcé dans un entretien à Haaretz en faveur de la création d'un Etat binational en oubliant de demander si les Israéliens étaient d’accord avec cette idée. Mais qui s’intéresse vraiment dans ce texte à ce que souhaitent réellement ces derniers ?

Tzahi Hanegbi et Tzipi Livni sont également convoqués dans cette satire. Mais pour dénoncer la dernière déclaration du Premier ministre sortant affirmant qu’il faut sortir de « presque tous les territoires, sinon de la totalité, y compris Jérusalem ». Bref ! Selon Bôle-Richard les Israéliens sont les fauteurs de guerre. Il est donc impératif pour lui que les soldats et les ‘’colons’’ se retirent de ces territoires afin qu’Israël assure la venue de la Paix.

Sauf qu’à s’y exécuter sans s’assurer auparavant d’une reconnaissance irrévocable de l’état d’Israël comme état juif de la part du monde arabo-musulman et, bien sûr en premier chef, des ‘’palestiniens’’ n’est rien de moins que de permettre à la violence frontalière de perdurer.

Sauf qu’à s’exécuter sans preuve aucune de la fin de la haine et de l’antisémitisme disséminés et ancrés dans l’éducation des générations musulmanes à venir à l’encontre des Juifs, ou encore de l’éradication des branches armées ‘’polluant la bonne volonté palestinienne’’ mais aussi celle de l’Islam, le peuple israélien risque sans nul doute d’être à nouveau sujet d’une Shoa !!!

Est-ce cela l’objectif final du correspondant de Jérusalem ? Qui peut donc, sans se déconsidérer des honnêtes gens, réclamer de ce peuple sa propre mise à mort ? Qui pourrait lui reprocher son refus d’obtempérer aux dictats musulmans mais aussi à celui du politiquement correct qui sied tant aux journalistes de cet acabit ?

Nul être sensé ne peut évidemment nier que ‘’l’occupation’’ est la résultante de la violence exprimée à son égard depuis la déclaration d’intention de ce peuple de revivre sur une partie de sa terre ancestrale. Seuls des clones de Michel Bôle-Richard, mais aussi les antisémites et les antisionistes osent l’affirmation contraire.

Il est vrai, pour ce qui concerne le correspondant à Jérusalem, qu’il pourra se mettre, alors, à l’abri loin des territoires qu’il aura souhaité voir attribuer à la ‘’Palestine’’. On a les bravoures que l’on peut.

vendredi 3 octobre 2008

Zeev Sternhell et l’Etat juif

« Si les Palestiniens faisaient preuve de plus de clairvoyance, ils concentreraient leurs actions contre les colonies au lieu de mettre des bombes en territoire israélien ». Lire leurs actions terroristes à l’encontre d’autres Juifs demeurant dans les implantations de la Judée, de la Samarie et de la bande de Gaza. Ce conseil a été formulé par un spécialiste du fascisme dénommé Zeev Sternhell, professeur et historien de son état, dans une tribune virulente publiée en 2001 dans le quotidien Haaretz, journal dit de référence par tout ce que compte le ‘’gauchisme’’.

On peut s’étonner que cette apologie aux meurtres d’opposants politiques, car ce n’est rien d’autre, émis par un israélien ne fut pas suivi d’une condamnation judiciaire. On imagine facilement ce que serait la réaction de la police de la pensée dominante si un « extrémiste de droite » fait de même vis à vis de sympathisants de telle ou telle communauté israélienne, qu’elle soit religieuse, politique ou idéologique. Il serait, à coup sûr, saisi, jugé et condamné comme cela se doit dans une démocratie digne de ce nom et supporterait à vie la qualité de fasciste.

Rien de tout cela n’arriva à Zeev Sternhell. Au contraire ! Il fut sollicité, alors, par la bulle médiatique internationale aux fins d’expliquer au monde le ‘’mal’’ israélien et la raison de la poursuite du conflit. A savoir « l’occupation » et la « colonisation » israélienne. ‘’Maux’’ qui perdurent de nos jours et démontrent, après le retrait de la bande de Gaza en 2005, combien se sont égarés dans les méandres de l’antisionisme ceux qui faisaient cette analyse. Mais au-delà de cette constatation, il est aberrant de voir que ce membre fondateur de l’ONG « La Paix maintenant » affirme, suite à l’attentat dont il fut victime il y a peu, qu’il faut « s'occuper des criminels comme on le fait dans n'importe quel autre endroit au monde, c'est-à-dire qu'il faut les arrêter et les juger ».

Que n’a-t-il réclamé, alors, l’arrestation et le procès des criminels terroristes en lieu et place d’un appel à s’en prendre à d’autres Juifs !!!!!!

Dans le ‘’conseil avisé’’ de Zeev Sternhell aux ‘’Palestiniens’’, il est une question dont nul ne peut esquiver. Pourquoi ces derniers n’ont-ils pas suivi cette recommandation ? Pour quelles raisons les bombes humaines ont préféré prendre le risque d’être arrêtées lors d’un contrôle -et rater ainsi leurs démocides- pour sévir coûte que coûte en Israël même, alors que des Israéliens -soldats et ‘’colons’’- étaient à leur ‘’disposition’’ près de leurs villes et villages ?

La seule explication plausible est l’aide et le concours involontaires que leur apportent l’extrémisme de gauche et le mouvement « la Paix maintenant » dans la réalisation de leur objectif final. A savoir la disparition de l’état des juifs.

En effet !

•Qui peut prétendre que le retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2005 ne fut pas surtout la résultante de la pression exercée par ceux qui croyait résoudre le conflit en mettant fin à « l’occupation » et la « colonisation » ? Retrait contre… contre rien, sinon la création d’une base terroriste dans le dessein final d’une éradication d’Israël.

•Qui s’élève contre l’idée d’un échange des territoires de la Judée et de la Samarie m² contre m² ? Territoires conquis lors d’une guerre de légitime défense en 1967.

•Qui s’oppose encore à la partition de la capitale du pays, Jérusalem ? Hier encore, un Premier ministre -démissionnaire malgré lui- a affirmé la nécessité de se retirer de l’est de la ville et de trouver une solution pour les lieux saints. Seront-ils, alors, librement accessibles aux religieux désirant s’y rendre ou faudra t-il réclamer un visa ?

Comme on le constate, le plan par étapes de l’Olp établit en 1974 est en phase finale. Bien que n’étant pas encore concrétisée, La ‘’Palestine’’ se dessine lentement et sûrement, sinon sur le terrain, dans la tête des premiers intéressés : les Israéliens. La lobotomisation et la culpabilisation ont permis cet accord tacite, alors que rien ne garantit la survie d’Israël comme état juif. Pas même cela !

Il ne reste plus qu’un ‘’détail’’ à solutionner pour que le monde musulman exprime sa joie et sa victoire totale contre les « singes et les porcs » mais aussi contre les « croisés ». La reconnaissance du « Droit au retour » des ‘’réfugiés’’ de 1948 et de 1967. Déjà en 2003 Yossi Belin, chantre de l’extrême gauche, avait négocié une vague formule dans les « accords de Genève ». Ehud Olmert, homme politique de droite, aurait, lui aussi, accepter l’idée d’un retour quantifié pour des « raisons humanitaires et de regroupement familiales ». Pour les négociateurs de l’Autorité palestinienne ces propositions ne sont pas encore suffisantes. Mais l’esprit est là. Ils ne leur restent plus qu’à attendre que le travail de fond du gauchisme face sa part et, par Allah, la Paix sera signée.

Oui ! Mais quelle paix ? Zeev Sternhell, comme tous ses collègues politiques, refusera alors, n’en doutons pas, d’assumer sa part de la faillite d’Israël, état juif, refuge pour les Juifs. Il aura toujours le loisir, cependant, de vivre entant que dhimmi dans ce que deviendra, ainsi, Israël, pays de tous ses citoyens.

samedi 27 septembre 2008

Mauvaise foi quand tu nous tiens !

Le Webmaster du site UPJF , Menahem Macina, a écrit un article, dont je suis l’un des sujets, intitulé « Affaire Al-Dura: V. Perez a-t-il été victime d’un "sous-entendu de racisme" émis par Ch. Enderlin ». On pourrait croire à une inquiétude bienveillante de sa part alors que c’est bien tout le contraire dont il s’agit. Tournée comme cela est fait par ce responsable, sa prose me transforme en aiguillon systématiquement et bêtement anti-Enderlin. Ce qui lui permet du coup d’enchaîner sur un deuxième sujet dans ce qu’il croit être la vérité de « l’Affaire Mohamed Al-Dura ». Il est vrai qu’après l’échange public tendu que nous avons eu récemment on peut facilement comprendre sa rage à vouloir me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je me contenterais donc, dans ce nouveau droit de réponse, de démontrer sa mauvaise foi exprimée dans ce pamphlet à la défense de l’envoyé permanent de France 2 en Israël.

Dans ce dit article, Macina souligne une ligne en rouge de la réponse de Charles Enderlin (qu'il cite entièrement) à un de mes posts sur son blog affirmant : « Mais, pour monsieur Perez, c'est un palestinien donc... Ce qu'il dit est sujet à caution... ». C’est, vous l’avouerez, comme si j’affirmais que « parce que noir … malodorant » ou encore « parce qu’Arabe…travail mal fait ». Celui qui affirmera que ces phrases ne sont pas racistes n’a vraiment rien compris à la défense des valeurs universelles. C’est le cas de Menahem Macina ! Pour lui « Quiconque a une maîtrise suffisante de la prose française ne s’étonnera pas que je ne voie aucune allusion au racisme présumé de V. Perez, dans cette phrase de Ch. Enderlin. Ce que le journaliste exprime, c’est tout bonnement son agacement devant le fait qu’on discrédite le rapport d’un praticien, au seul motif qu’il est Palestinien, et donc… forcément partial par solidarité » (sic !)

Je pourrais lui donner crédit de son verdict si, évidemment, j’avais dénigré d’une quelconque manière le rapport du praticien au seul motif qu’il est Palestinien. Oui, mais voilà ! Dans mon message, que je site ci-après dans son intégralité, nulle trace d’une quelconque déconsidération envers ce médecin :

« Le jeudi 11 septembre 2008 à 07:28, par Victor PEREZ

Mr Charles Enderlin,

Mais quand donc arrêterez-vous de prendre les lecteurs pour des imbéciles ?
Le médecin "Palestinien est il plus qualifié que le médecin Israélien ? Ne peut-il mentir comme vous le supposez pour le médecin juif ? Mais au delà de cette triste constatation exprimée dans votre blog, quand donc prouverez-vous VOTRE bonne FOI?
Par exemple, en organisant un débat public entre ces deux médecins afin que chacun se fasse une opinion sur votre travail.
Car n'oubliez JAMAIS, que du débat qui fait rage il n'est sujet que du crédit que l'on peut vous porter ainsi qu'à France 2.
Et pour le moment, votre conduite nous mène tout droit à une certaine méfiance, voire à une méfiance certaine.

Cordialement
»

Comme chacun peut le juger, nul discrédit de ma part envers ce médecin ‘’palestinien’’. La phrase que je souligne en gras ne fait réponse, ni plus ni moins, qu'au discrédit que porte Charles Enderlin envers le médecin juif qui affirme avoir soigné Jamal Al-Dura antérieurement à ses blessures. Je mets donc les deux médecins sur un même pied d’égalité. De surcroît, dans ce petit message je sollicite de Scoopy un débat public entre ces deux professionnels pour que nous, simples spectateurs, puissions y voir plus clair.

Tout cela, les lecteurs auraient pu le voir au premier coup d’œil et se faire par eux-mêmes une opinion si, évidemment, le responsable du site de l’Union des Patrons Juifs de France avait eu l’honnêteté de publier les quelques lignes de ma réponse au sein même de son article aux fins qu’ils jugent sur pièce et non pas les renvoyer à un lien que peu consulteront car se fiant aux dires de ce dernier.

Ce qu’il n’a pas fait certes, mais lui a, cependant, permis de régler un petit compte personnel en me faisant passer, par des mots et un style savamment choisis, pour un paranoïaque, un frustré et un rancunier (des qualités dont il serait bien incapable de prouver leurs fondements) mais surtout d’avoir une belle introduction à un article où l’objectif est, évidemment, la ‘’défense’’ à tout prix et contre tout bon sens de Charles Enderlin. Ce qui est, je vous l’assure bien plus grave si l’on considère les nombreux doutes que portent beaucoup d’entre nous sur le reportage controversé.

Dans un précédent article, j’affirmais que Menahem Macina, de par l’utilisation du site qu’il a en charge le transforme en outil destructeur pour les intérêts d’Israël mais aussi pour ceux du peuple juif. Aujourd’hui j’amène la preuve que sa vision des faits et erronée et, qui plus est, malhonnête.

jeudi 25 septembre 2008

Petite controverse

Quoi de plus sain qu’une petite polémique enrichissant un débat quel qu’il soit ? Ne dit on pas que de deux Juifs en sort trois avis ? Mais quelquefois un échange peut être stérile.

Menahem Macina est webmaster rémunéré du site UPJF (Union des Patrons Juifs de France) et chargé de faire connaître l’opinion générale des membres de cette association qui, reconnaissons le, est pro-israélienne. Ce responsable est donc en devoir de publier les textes qu’il juge digne d’être connus des internautes dans cette optique. Sauf que quelquefois son travail déborde du cadre de sa mission et le site devient ainsi, entre ses mains, un outil destructeur pour les intérêts d’Israël mais aussi pour ceux du peuple juif. D’où les nombreuses plaintes d’internautes, à son égard, adressées à ses patrons et qui nous ont valu des démissions publiques à répétition sans jamais de mise à exécution de sa part.

J’ai écris récemment un article intitulé « Les zigzags de Charles Enderlin ». Après l’avoir lu, Menahem Macina a décidé de le publier sur le site qu’il gère comme il le fait quelquefois avec mes chroniques. Mais non, sans auparavant, lui avoir donné une touche personnelle de son cru. Chose habituelle si l’on sait que fautes d’orthographes, coquilles ou syntaxes lui sont désagréables. Sauf que lors de la publication de mon texte, et après lui avoir ajouté un avis désagréable sur le sujet écrit, (Charles Enderlin … tiens comme c’est bizarre) ce dernier a préféré souligner les fautes par de nombreux [sic] que de les corriger. Ce qui supprime d’autorité toute lisibilité du texte et décourage les lecteurs de toute bonne compréhension. Ce qui détonne si l’on sait que ce dernier est rémunéré, alors que la plupart des auteurs sont des bénévoles !!!

La question que l’on peut donc légitimement se poser suite à cette constatation n’est autre que de savoir quel était l’objectif recherché par une telle conduite ? Sinon répondre indirectement au sujet traité qui lui déplaît et le réduire, sans arguments, à sa plus simple expression. Le thème étant ce qu’il est commun d’appeler « L’affaire Charles Enderlin », il n’est donc pas absurde de s’interroger sur l’attitude de ce webmaster !!!

D’autant plus que ce dernier est coutumier du fait lorsqu’il s’agit de l’envoyé permanent de France 2 en Israël. Déjà en 2005 je lui reprochais publiquement une prise de position mesquine face à l’Agence de presse Metula News Agency. La lecture de cet échange à plusieurs permettra, à qui le lira dans sa totalité, de se faire une meilleure opinion de l’individu.

On ne sera donc pas étonné de lire le chapeau rageur et modifié à plusieurs reprises, (suite à mes différentes interventions et sans jamais mettre celles-ci à disposition de ses lecteurs), qu’il a cru bon de laisser sur la publication de mon texte . On ne sera pas consterné d’y voir que je passe pour un demeuré, un revanchard et un orgueilleux. On ne sera pas surpris, non plus, d’apercevoir que des échanges privés sont mis sur la place publique et trafiqués à dessein afin de détourner le regard du sujet principal : Les zigzags de Charles Enderlin sur son blog, motivés probablement par la progression de la mise à bas de sa notoriété.

Pour conclure cette petite mise au point, dont je doute que Menahem Macina ait l’honnêteté de publier, il est des controverses inutiles et qui n’enrichissent guère le débat. On pourrait souhaiter qu’à l’avenir elles s’abstiennent d’apparaître et que seule la défense de nos intérêts communs soit prioritaire.

Mais c’est oublier que l’administrateur salarié de l’UPJF est un as pour les créer.

mercredi 24 septembre 2008

Les zigzags de Charles Enderlin

L’Affaire Charles Enderlin est, à n’en pas douter, au début de son épilogue. La Commission Patrick Gaubert, du nom du Président de la LICRA, aura pour vocation de juger si les accusations portées depuis prés de huit années contre le travail de l’envoyé permanent en Israël et France 2 ont une base réelle et solide ou, au contraire, ne sont que balivernes et destinées à réduire à peau de chagrin la réputation de celui-ci et de son employeur.

Mais au-delà du verdict que devront rendre les experts sur la ‘’mort’’ de Mohamed Al-Dura ou sur sa mise en scène, il est des questions que tout quidam surfant sur le blog de Scoopy ne peut éviter de se poser quant à son honnêteté intellectuel. Ainsi, par exemple, l’on peut s’apercevoir lors de sa lecture, que les textes publiés y sont quelquefois modifiés. Il en est ainsi du texte intitulé « Le Crif et Michaeli » où le dernier paragraphe a été tout simplement retiré. Il serait assez intéressant d’en connaître la raison. La nouvelle version conserve cependant les commentaires des internautes y faisant référence. Aberrant.

D’autres incohérences peuvent y être notées. Charles Enderlin affirme haut et fort à qui veut l’entendre qu’il est pour une commission d’experts sur le sujet qui le fâche avec tant de monde depuis tant d’années. Il l’écrit aussi sur son blog.

« Le Crif et Michaeli » Le samedi 5 juillet 2008 à 23:36, par Charles Enderlin

« Je ne suis pas habilité à nommer une commission... Si une telle commission voit le jour et si elle a les garanties de sérieux, d'indépendance et de professionnalisme France 2 et moi-même y apporteront toute l'aide nécessaire ».

Le vendredi 19 septembre 2008 à 11:00, Charles Enderlin, lors d’une réponse à un internaute l’interrogeant sur la création de la commission décidée par Patrick de Carolis confirme : « Je suis pour, des deux mains ».

Pourtant, il fut un temps, pas si éloigné que cela, où ce dernier affirmait, toujours sur son blog et dans un article intitulé « Le dessin de Plantu » :

Mardi 1 juillet 2008 à 11:53 par Charles Enderlin : « Ni France 2 ni moi même ne pouvons nommer de commission d'enquête » (sic !).

A quel moment faut-il le croire ? Est il si perdu pour changer d’avis de mois en mois !!! Ou faut il enregistrer un récent lâchage de la part de la direction générale de France Télévisions à l’encontre de ce journaliste pourtant qualifié de chevronné par ses pairs si empressés, alors, à signer une pétition en sa faveur ?

Il est par ailleurs intéressant de noter que la commission crée aura, forcément « les garanties de sérieux, d'indépendance et de professionnalisme » (France Télévisions ne pourra faire moins) que Charles Enderlin réclame et qu’il lui sera donc difficile de contester ses conclusions.

Loin de vouloir établir une liste exhaustive de ses zigzags, un dernier point important est à relever. Depuis septembre 2000 les ‘’blessures’’ de Jamal Al-Dura ont été filmé sous tous les angles par les soins du caméraman de France 2, puis diffusés librement sur les ondes hertziennes de la chaîne. Mais pas seulement. Un médecin israélien, de par ce fait, a décidé de participer au débat en y rajoutant le dossier médical de Jamal Al-Dura lorsqu’il fut son patient lors de l’année 1992. Un ajout primordial qui ne peut que confirmer ou infirmer l’authenticité de ces blessures. Ce qui n’a pas l’air de plaire à Charles Enderlin si l’on se fie à ce qu’il écrit sur son blog.

Le jeudi 11 septembre 2008 à 13:45 : « Il faut souligner que le médecin israélien en question n'a jamais contacté Jamal a Dura pour lui demander l'autorisation de lever le secret médical et publier son dossier. (…) Visiblement, pour lui le secret médical n'existe pas lorsqu'il s'agit d'un palestinien ».

On mentionnera, outre le fait que semble t-il le secret médical ne doit agir qu’à l’encontre des opposants à la ligne d’Enderlin, qu'un racisme anti-palestinien -dixit ce dernier- estampille forcément le médecin israélien.

Comme on peut le voir par cette petite analyse, l’envoyé de France 2 en terre sainte ne sait plus vraiment quel doit être son axe de défense. Il louvoie tellement que l’on peut affirmer sans se tromper qu’il est en proie à un véritable stress quant à l’issue de cette affaire.

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

mardi 16 septembre 2008

La Paix ‘’palestinienne’’

Abou Mazen, le Président de l’Autorité palestinienne, a accordé une interview au journal Haaretz. On peut y lire les exigences de ce dernier qui ne sont pas si éloignées, si l’on y réfléchit, de celle du Hamas.

A la question du journaliste : « Il est clair que sur la question du droit au retour, les réfugiés reviendront seulement dans les secteurs de l’Etat palestinien ? » Mahmoud Abbas, du nom de celui qui rédigea une thèse révisionniste et négationniste sur les chambres à gaz à la suite d’études dans l’ex Urss, lui répondit : « Pas du tout. Cette question n’est pas claire du tout. Il existe aujourd’hui, cinq millions de réfugiés palestiniens dont les ancêtres ont été expulsés de la région d’Israël, et non de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Nous comprenons que si nous vous demandons le retour des cinq millions de réfugiés en Israël, l’État d’Israël serait détruit. Mais il nous faut parler de compromis et voir quel nombre vous pourriez accepter. ».

Ainsi c’est clair : pas de paix si Israël se refuse à accueillir les descendants de ceux qui s’écartèrent en 1948 le temps que les armées des « pays frères arabes » jettent les Juifs à la mer. Pas de paix, également, si le compromis ne reconnaît pas la faute d’Israël dans cette ‘’expulsion’’ israélienne : « Nous avons à parler de la reconnaissance par Israël de sa responsabilité dans le problème des réfugiés, et nous discuterons ensuite du droit au retour dans la pratique »

C’est donc dit explicitement : Israël se doit de reconnaître « sa faute » dans son désir d’indépendance sur sa terre ancestrale exprimé en 1948 (cela serait presque chose faite si l’on prend note de ce que dit Ehud Olmert lors d'une session à huis clos de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset).

Hors cette exigence d’un aveu d’une ‘’faute juive’’ dans la « nakba palestinienne », il est d’autres revendications qui démontrent que c’est une capitulation (pour le moment) qui est réclamée de la part de l’Etat juif: « Il y a une question centrale qu’Israël a tendance à ignorer : les actifs des Absents. C’est une question très importante, presque la base du problème. ».

Ainsi, la logique ‘’palestinienne’’ exigerait, en sus d’un retour d’un certain nombre de réfugiés, et les dédommagements dus aux ‘’victimes palestiniennes’’ désireuses de poursuivre leurs vies ailleurs, le droit à la récupération des actifs abandonnés par ces derniers et occupés, depuis, par ceux qui seront devenus les ‘’fauteurs’’ de guerre. Chacun peut imaginer, d’ors et déjà, les conflits israélo-israéliens qui s’ensuivront, l’accueil -en conséquences- réservé à ceux qui reviendront « chez eux » et le parti pris des arabes israéliens dans ce que d’aucuns auront le toupet d’appeler « l’accord de paix » !!!

Une autre incongruité sur les futures frontières de « l’état de Palestine » est proclamée dans cette interview : « On nous a présenté plus d’une proposition. Je peux vous dire que, entre autres choses, nous avons demandé d’effectuer des négociations sur le no man’s land et pas seulement sur l’ensemble de la Cisjordanie. [Par exemple, la région de Latrun.] ». Région située à l’ouest de la ligne d’armistice de 1949 et donc en territoire israélien.

Il est des accords qui signent d’entrée d’autres conflits. Signer une telle paix équivaudrait à détruire Israël de l’intérieur et à petit feu. Il est donc urgent, quitte à passer pour un fauteur de guerre, que l’Etat d’Israël cesse toute discussion avec cette Autorité palestinienne qui n’a d’autre combat que de trouver ce qui le divisera et donc l’affaiblira dans l’objectif unique de le voir disparaître.

Exit Ehud Olmert qui, alors, dans un discours de prise de fonction nous avisa qu’il était fatigué. Dans le débat politique qui s’annonce, le choix d’un Premier ministre devra se faire à l’aune des concessions possibles de l’Etat d’Israël. Tout autre choix conduira les Israéliens sur un chemin pentu où la Paix n’est qu’un vain mot.

vendredi 12 septembre 2008

Les automatismes de Charles Enderlin

Allez lire l'échange que j'ai eu avec Charles Enderlin. Appréciez comment ce dernier au travers d'une de mes questions, somme toute logique, m'attribue un racisme afin d'éviter de répondre à la seule question qui vaille.

A quand des débats contradictoires ?

http://blog.france3.fr/charles-enderlin/index.php/2008/09/08/78161-les-bless
ures-de-jamal-a-dura#co


Une réaction qui dévoile l'automatisme qui le nourrit.

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

dimanche 24 août 2008

Antisionistes et pro-palestiniens sont sur un bateau…

Des « militants pro-palestiniens » (définis comme tels par les organes médiatiques) ont pris leur courage à deux mains (!!!), et décidé de casser le blocus marin imposé au territoire de la bande de Gaza. Une quarantaine décidé par le gouvernement de l’Etat d’Israël depuis que cette région aux mains du Hamas fut déclaré « entité hostile ».

A l’aide de deux embarcations -baptisées « Liberty et Free Gaza » et battant pavillon grec- les 44 individus, en majorité de nationalités britanniques et américaines, débarquèrent à Gaza sans avoir aperçu le moindre pavillon de la marine israélienne. Un télescopage espéré, attendu et préparé par ces militants aux seules fins d’attirer l'attention médiatique de la communauté internationale sur ‘’ l’inhumanité israélienne ’’.

Dans cet objectif, ils n’avaient pas hésité à affirmer, avant leur départ de Chypre, qu’ils avaient reçu des menaces de mort pour les dissuader de prendre part à l'expédition, puis que leurs systèmes de communications avaient été brouillés…. Tout cela sans succès médiatiques car Israël n’a pas, volontairement, tenu le rôle qu’on lui prêtait.

Bref ! Tout ce petit monde est arrivé sain et sauf au port de Gaza, afin de livrer (sic), cela ne s’invente pas, 200 prothèses auditives et 5.000 ballons destinés aux enfants de Gaza. Des appareils auditifs que ces militants auraient dû utiliser personnellement aux fins d’entendre la stricte réalité du conflit israélo-arabe. Une réalité qui confirme que pas un seul militaire, ni ‘’colon’’ ne se trouve dans la bande de Gaza depuis septembre 2005. Pas même une synagogue.

Ils auraient pu entendre, ces militants antisionistes, que l’Egypte participe aussi au blocus de peur que le Hamas ne déteigne sur les frères musulmans et n’occasionne, ainsi, des dommages à la sécurité intérieure.

Ils auraient pu entendre, provenant de ce territoire, les cris des chrétiens qu’on assassine, et de leurs lieux saints et librairies que l’on dynamite.

Ils auraient du entendre les cris d’effrois poussés par les ‘’Palestiniens’’ pensant autrement que le Hamas et allant se réfugier au sein de l’ennemi Juif de peur d’être tué par leurs ‘’frères’’.

Ils auraient dû essayer d’écouter les cris du soldat Guilad Shalit, du fond de sa cellule, bardé d’explosifs afin de décourager toute tentative de libération de l’armée israélienne.

Ils auraient pu, s’ils n’étaient sourds à la réalité et tenaillés par la haine d’Israël, entendre enfin, et sans que la liste ne soit exhaustive, les sirènes aigües -dénommées « couleur rouge »- annonçant l’arrivée de roquettes « artisanales » et d’obus de mortiers sur des villes et villages israéliens frontaliers de ce territoire aux mains de criminels sans fois ni lois.

Ces militants auraient dû en conclure que la bande de Gaza aurait pu devenir un lieu de villégiature et de prospérité pour ses habitants si le désir de détruire leur voisin n’était si élevé dans la population. Ils auraient pu passer pour des véritables défenseurs des droits de l’homme s’ils avaient choisi d’amarrer leurs deux embarcations au port de Poti en Géorgie afin de dénoncer l’occupation russe en lieu et place de ce non événement qui démontre qu’ils sont d’abord antisionistes avant d’être pro-palestiniens. Mais être antisioniste ne signifie pas forcément être fou. Gageons donc que la Géorgie attendra avant que l’un de ces militants ne vienne à son secours.

lundi 18 août 2008

Un seul leitmotiv : abhorrer Israël

Celui qui aime ne compte pas nous dit l’adage. L’inverse est aussi vrai. Celui qui hait ne chipote pas ce qui peut nuire à sa cible. Michel Bôle-Richard journaliste au quotidien Le Monde nous en fait une démonstration parfaite dans un article consacré à la sécheresse en Israël. Le titre à lui tout seul est un chef d’œuvre dans le genre : « La crise de l'eau s'accentue en Israël et frappe durement les Palestiniens ». Chacun aurait pu penser que les Israéliens, aussi, en pâtissent. Mais la lecture de ce pamphlet nous démontre que non.

L’inconvénient pour ces derniers serait, à la rigueur, un « Israël (qui) deviendra jaune et (dans lequel) il faudra apprendre à nager dans des piscines vides ». Ce qui sous entend l’image actuelle d’un Israël verdoyant et saturé de piscine. En somme, rien de trop grave comparé à la situation des ‘’Palestiniens’’ qui, nous dit et fait dire le correspondant du Monde, ‘’ meurent de soif ’’ et « veulent que leur eau leur soit rendue ». Une eau, évidemment, soutirée par ‘’l’occupant’’ aux seules fins de ses propres plaisirs.

D’ailleurs, nous confirme le tintin en reportage, « Les Israéliens consomment 3,5 fois plus d'eau que les Palestiniens ». Une assertion qui laisse son lecteur discerner un gaspillage, et ignore que la population israélienne est approximativement le double et que les produits consommés en Judée, Samarie et Gaza sont fabriqués, pour la plupart, par l’industrie israélienne, consommatrice d’eau comme chaque usine de par le monde. Ce qui réduit très fortement le coefficient indiqué.

Appelée en renfort de la satire, « l’ONG B'Tselem, organisation israélienne de défense des droits de l'homme, (qui) lance un cri d'alarme » car « 20 % de la population de Cisjordanie n'est pas connectée au réseau ». Chaque lecteur est en droit, par cette affirmation, de se demander à quoi sert l’Autorité palestinienne !!! Quant à l’Ong, connue pour sa mobilisation arbitraire, sa réaction est témoignage, forcément, d’une situation préoccupante… pour Bôle-Richard.

A preuve, lorsqu’il consent dans sa pige à l’explication d’Ayman Rabie, responsable de l'ONG Palestinian Hydrology Group, qui affirme « que les colons font ce qu'ils veulent, qu'ils ont de l'eau 24 heures sur 24 et qu'il suffit de se promener en Cisjordanie pour voir le contraste entre les colonies vertes et les villages palestiniens arides ». Pour les inventeurs d’un système d’irrigation goutte par goutte et les gestionnaires d’un patrimoine forestier plus riche en fin d’année qu’à son début (sauf quand le Hezbollah le détruit par ses missiles) cette différence s’explique surtout par le manque d’éducation à l’écologie et de volonté de paix de la part des ‘’Palestiniens’’.

Le reste de l’article est à l’avenant. Même objectif : salir l’israélien aux fins de le transformer en un être écœurant à satiété, infréquentable et condamnable à souhait.

Reste à Michel Bôle-Richard le soin de trouver d’autres sujets qui contenteront ses employeurs. A ce sujet, nul soucis à se faire.

dimanche 10 août 2008

Antisémitisme et antisionisme

Le dessinateur du magazine satirique Charlie-Hebdo, Siné, est il antisémite ? C’est le sujet qui a préoccupé récemment le microcosme ‘’intellectuel’’ français depuis que ce dernier a associé dans une satire Jean Sarkozy -fils du Président-, le Judaïsme et l’argent. L’on sait, depuis des temps immémoriaux que le Juif est forcément riche, qu’un riche ne peut être honnête et par conséquence que le Juif est malhonnête. Ces poncifs, pour être anciens, n’en sont pas moins fétides qu’insinuer d’autorité que le travail arabe est de médiocre qualité et que l’individu noir est malodorant.

Pourtant, il s’est trouvé des ‘’intellectuels’’ de renom pour signer une pétition en faveur du caricaturiste se réclamant publiquement de l’antisionisme. (Une ‘’qualité’’ qui refuse aux seuls juifs le droit, attribué à tout autre peuple reconnu, de s’autodéterminer librement sur la terre de leurs ancêtres). C’était donc à se demander combien de temps fallait-il attendre avant de confirmer l’antisémitisme de Siné et, par rebond, la médiocrité de ses soutiens.

Pas longtemps car c’est chose faite depuis que des tags « Sarkozy, juifs voleurs » ont apparu sur les murs de la ville de Neuilly sur seine. La responsabilité du lien entre les « Juifs », « voleurs » et « Jean Sarkozy » ne peut être attribuée qu’aux délires de celui que Philipe Val, responsable de publication de Charlie-Hebdo, a licencié faute d’excuses publiques.

Et si l’individu arrêté, auteur des tags, sera condamné, il est évident -au nom de la logique et de l’égalité des citoyens face à la loi- que Siné se doit être jugé pour incitation à la haine raciale. Quant à ses soutiens…une liste de la honte serait la bienvenue.

Autre réflexion ! Celle-ci sur la nouvelle guerre en Géorgie. Les médias nous annoncent un nombre de tués, en deux jours, de près de 2.000 civils. Ce qui relativise évidemment l’avenir de l’individu dans certaines régions du globe et les effets du droit international !!! A contrario, il est bon de se souvenir que le conflit proche-oriental a été la source de près de 5.000 tués en près de huit années. Décompte effectué par l’Agence Française de Presse, peu susceptible d’être ‘’accusée’’ de sionisme. Un nombre comprenant les bombes humaines et terroristes ‘’palestiniens’’, les soldats israéliens et les civils des deux belligérants. Une quantité de tués dont se servent comme arme usuellement tous les ‘’droits de l’hommisme’’ que compte le clan des antisionistes.

On peut donc conclure, si l’on n’était pas écœuré de ce deux poids deux mesures appliqué à la seule démocratie du Proche-Orient, qu’il vaut mieux avoir face à soi l’armée israélienne dotée d’une éthique que plutôt l’armée russe, l’armée géorgienne, voire l’armée française accusée récemment de complicité dans le génocide rwandais en 1994.

dimanche 6 juillet 2008

Pour Charles Enderlin c’est non

Dans un article intitulé « Enquête » et diffusé sur son blog, Charles Enderlin affirme que le président du CRIF, Richard Prasquier, a fait une excellente proposition : « une commission d’enquête internationale sur la mort du petit Mohammed A Dura. J’approuve des deux mains, d’autant plus que France 2 a toujours répété que nous accepterons de participer à une enquête selon les standards internationaux ». Sauf, que « L’ARMEE ISRAELIENNE NE VEUT PAS D’ENQUETE EXTERNE » (sic).

Arlette Chabot, lors d’une interview sur RCJ et au micro de Shlomo Malka a assuré les auditeurs, elle aussi, de sa volonté de coopérer à une commission d’enquête internationale et que le père Jamal Al-Dura est prêt à se soumettre à un examen médical. Sauf, là encore, qu’à ses yeux le CRIF s’est disqualifié en soutenant la thèse des accusateurs de France 2 (re sic) et ne peut donc participer à la mise en place de la dite commission.

Sentant l’esquive à plein nez, j’ai donc écrit un article proposant une « commission d’enquête internationale à minima » (2) dont la simplicité de mise en œuvre et ses conclusions peuvent être difficilement repoussées. C’était sans compter sur la ténacité de Scoopy dans le refus de toute commission ayant pour finalité la véracité, ou non, de son reportage.

Dans un article intitulé « Le Crif » (3), et se servant de ma demande afin de répondre indirectement à tous ceux qui l’assaillent à ce propos, il m’invite à contacter Jamal Al-Dura, puis « avec (ma) commission médicale, en coordination avec Tsahal, (de me) rendre à Gaza en toute sécurité rencontrer Jamal, (ainsi que) les médecins qui l'ont soigné... Puis à Amman interviewer les chirurgiens qui l'on opéré ». Tout cela, évidemment, sans la présence d’officiels désignés par France 2 afin de corroborer les conclusions de cette commission (re re sic). Par une telle posture, on est donc légitimé dans la persistance de nos réquisitoires à son encontre.

Charles Enderlin qui ne traîne pas à saisir les tribunaux pour se laver de toutes ‘’diffamations’’, ne ‘’voit’’ pas l’intérêt d’une commission d’enquête qui aurait pour objectif de le blanchir définitivement de l’accusation de « mise en scène », quand bien même il gagnerait tous les procès intentés. Par ailleurs, cette attitude qu’une autruche ne lui envierait point met en danger la vie de Jamal Al-Dura. Car en repoussant l’expertise médicale aux calendes grecques, il permet aux ‘’Palestiniens’’ de comprendre tout l’enjeu perdu si cette commission se tenait.

Devant ce refus obstiné, la solution ne peut être à l’avenir que politique. Richard Prasquier, Président du Crif, devra, lors du prochain dîner officiel de son association et de son discours, réclamer la création de cette commission. Il devra pour convaincre la Présidence Française se servir des doutes sévères émis par le tribunal d’appel de Paris, mais également des excuses sans fin du duo Chabot-Enderlin qui n’ont pour dessein que l’annulation de cette demande de vérité.

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 4 juillet 2008

Proposition pour une commission d’enquête internationale à minima

Le Président du CRIF, Richard Prasquier, vient de se décider à prendre part dans la recherche de la vérité dans ce qui est commun d’appeler « l’affaire Al-Dura ». Lors d’une conférence de presse, il a demandé qu’une commission d’enquête internationale soit nommée et composée d’experts neutres capables de trancher dans le différend qui oppose France 2 et Charles Enderlin d’une part et plusieurs contradicteurs de diverses nationalités d’autre part.

Arlette Chabot Directrice de la rédaction de la chaîne publique affirme de son côté que rien ne s’y oppose. L’envoyé permanent en terre sainte de la télévision publique française, quant à lui, confirme cette volonté. Sauf qu’à bien les entendre et les lire toute raison est bonne pour repousser aux calendes grecques, voire annuler, cette possibilité. Pour l’une, sur RCJ, le CRIF est trop engagé auprès de leurs accusateurs et ne peut donc être partie neutre. Pour le second, le frein -dixit son blog- viendrait des autorités israéliennes qui refusent toute enquête. Bref ! On a droit, nous autres simples spectateurs, au spectacle du chien qui se mord la queue et qui trouve cela tellement bon qu’il continuera encore longtemps.

Il nous faut donc trouver le moyen de les obliger à une enquête internationale à minima. Ils affichent partout leur accord à faire expertiser les blessures du père Jamal Al-Dura devant une « commission indépendante (…), avec les garanties d'indépendance et de sérieux » qu’exige un tel litige. Face à cette volonté affichée et proclamée sur tous les tons, il est de notre devoir de les prendre à leur propre piège et de leur proposer une solution beaucoup plus simple et dont nul ne pourra contester son résultat.

Il reviendra aux différentes parties d’agréer chacun de leurs côtés les experts qu’ils les représenteront afin de les mandater à une seule expertise. Celle des neuf blessures par balles à hautes vélocités mentionnées par le reportage litigieux. La science de nos jours étant un art démontré, il serait étonnant de voir ces experts réunis en commission arriver à des résultats différents sur les blessures existantes. Les expertises devront se tenir sur un laps de temps intangible et déterminé auparavant. Les résultats devront être totalement rendus publics dans leurs intégralités. Tous les dossiers médicaux devront leur être communiqués. Ceux de l'hôpital Shiffa de Gaza, ainsi que ceux de l'hôpital militaire d'Amman (s’ils existent vraiment). Mais aussi ceux de l’hôpital israélien Tel-Hashomer de Tel-Aviv, démontrant que les blessures de Jamal datent de 1992 et que ce dernier s’y fit opéré pour récupérer l’usage de sa main droite.

Pour de véritables experts, il est relativement simple d’établir l’ancienneté d’une blessure, mais aussi de connaître l’outil qui l’a commis. Il est donc peu probable que leurs résultats divergent de beaucoup, et empêchent en conséquence une conclusion claire et nette sur la véracité, ou non, du reportage. L’affaire s’arrêtera là, et ceux qui seront désignés comme fautifs se devront d’en assumer tous les effets.

A ce stade de la proposition, un seul point reste à préciser. Quels sont les principaux détracteurs de la version de France 2 ? Les noms les plus cités sont évidemment la Metula News Agency représentée par son rédacteur en chef Stéphane Juffa ; s’y rajoute le nom de Richard Landes ; ainsi que celui de Philipe Karsenty.

A ces trois personnes de s’entendre sur le nom des experts les représentants. Et que nulles prétentions de leurs parts ne viennent simplifier la tâche d’Arlette Chabot et de Charles Enderlin dans leur volonté d’esquiver toute enquête internationale.

jeudi 3 juillet 2008

Discuter avec le Hamas ?

De nos jours, de nombreux ‘’apôtres de la paix à tout prix’’ affirment qu’il faut discuter avec le Hamas. C’est, disent ils, en parlant que l’on mènera ses dirigeants à la table de négociation. Pour négocier quoi ? Ces adeptes du pacifisme n’osent aborder véritablement le sujet et laisse à l’avenir le soin d’y répondre. Négocier, les Israéliens y sont prêts depuis la renaissance de leur pays. L’Egypte et la Jordanie sont les preuves de leur volonté de Paix. Mais pour cela, il faut être deux.

Dans les années 80, d’autres pacifistes, voire les mêmes, appelèrent Israël à négocier avec l’Olp de Yasser Arafat. C’est, dirent-ils alors, en parlant avec les responsables (sic) de l’Organisation de Libération de la Palestine qu’adviendra la Paix en cette région et qu’Israël sera en sécurité. Le Premier ministre d’alors, Itzhak Rabin (z ‘’l), secondé par Shimon Pérès, y crut et signa en 1993 les « accords d’Oslo ». Le peuple israélien, en remerciement, eut ‘’l’honneur’’ d’être le sujet de prédilection des attentats suicides perpétrés dans les bus, les marchés, les centres commerciaux, les restaurants, les discothèques ou salles de réceptions familiales. Liste non exhaustive des lieux de meurtres d’Israéliens. Attentats revendiqués principalement, évidemment, par les oppositions au Fatah, parti du Président de l’Olp Yasser Arafat.

« Discuter de paix comme si le terrorisme n’existait pas, et combattre le terrorisme comme s’il n’y avait pas de négociations de paix » était la devise d’alors du gouvernement. « Des territoires contre la paix » était également l’espoir d’une normalisation définitive de la situation d’Israël dans un environnement hostile. L’échec des discussions de Camp David en l’an 2000 permirent aux Israéliens ‘’d’hériter’’ d’une « intifada des mosquées » qui amena de très nombreux citoyens à soutenir le gouvernement d’Ariel Sharon lors du retrait unilatéral de la bande de Gaza afin de se débarrasser au mieux du problème. Un territoire qui fut conquis ‘’démocratiquement’’ par l’opposition au parti du Président ‘’palestinien’’ Abou Mazen, successeur de feu Yasser Arafat, et transformé en base arrière d’une haine tenace envers le Judaïsme, le Sionisme et Israël.

Le bilan de ces quinze années de négociations directes ou indirectes, avec des individus n’ayant pas comme base minimum le respect humain, fut pour Israël plusieurs centaines d’assassinats de ses enfants, plusieurs milliers de blessés et une propagande internationale frôlant souvent l’antisémitisme mais certainement l’anti-israélisme. C’est à dire le droit du peuple juif à son auto-détermination.

A la lecture de ce bilan, faut-il discuter avec le Hamas, principale composante de l’opposition aux négociations de paix avec Israël ? Et quand bien même les négociations s’enclencheront elles, les concessions israéliennes octroyées alors suffiront elles à calmer l’ardeur de l’opposition au Hamas ? Ou faudra t-il alors, suite aux suggestions des ‘’pacifistes’’ de tout bord, pensant au ‘’bien d’Israël’’ et à sa sécurité, discuter avec le Djihad islamique, le FPLP, le FDLP, ou autres organisations réclamant leurs parts du gâteau israélien ? Et pourquoi pas avec, à nouveau, le Fatah qui, dépossédé de la gloire des négociations, retournera à sa mission première, l’éradication d’Israël ?

Tel le Président colombien Uribe, Israël se doit de retrouver l’esprit d’Entebbe et refuser toute discussion. Tout au moins jusqu’à ce qu’un leader ‘’palestinien’’ (ou arabe) parle au nom de tous les siens et accepte le droit d’Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues, avec Jérusalem comme capitale et dans l’entière identité qui est la sienne. Toute autre approche du conflit mènera les Israéliens à compter leurs morts, panser leurs blessés et à subir l’opprobre internationale du « politiquement correct ».

jeudi 26 juin 2008

L’alter-juif Avraham Burg

Le ‘’réfugié politique’’ -devenu français par la grâce de la nationalité de sa femme- et ancien président du parlement israélien ne sait décidément plus quoi faire pour prouver qu’il existe encore. Après avoir écrit un livre où il somme les Juifs de « Vaincre Hitler » (façon moderne de dénoncer la mémoire de ce peuple), et signé la pétition de la honte intitulée « Pour Charles Enderlin » (autre façon de dénoncer toute exigence de justice et de vérité pour Israël) le voilà qu’il se permet de faire aux israéliens une proposition sur leur devenir lors d’un colloque auquel il participait dans la ville arabe de Baqa El Garbia.

Selon ses dires, la formule « deux Etats pour deux peuples » n’est plus du tout d’actualité et seule une « fédération israélo-palestinienne » qui comprendrait « les deux entités nationales » serait encore de mise car « il n’y a pas assez de place pour deux pays distincts » (sic ! devinez lequel doit disparaître suite à cette proposition ?).

Après s’être ‘’réfugié’’ en France et s’être retrouvé en compagnie d’autres tristes alter-juifs comme Rony Baumann, Eyal Sivan, Esther Benbassa et autre Théo Klein le voici réclamant subrepticement pour les sionistes le même sort d’apatride qu’il s’est librement choisi. Car tout autre choix qu’un état juif pour le peuple juif équivaudrait à un retour à un avenir semblable au triste passé.

Que l’on en juge ! Pour la construction de cette fédération, Burg propose que l’état hébreu renonce « à sa souveraineté sur le mont du Temple », et les Palestiniens, à « la mise en pratique du droit au retour des réfugiés ». Comme si les deux demandes s’équivalaient ! L’une exigeant un renoncement de ce qui fut le ciment de tout un peuple à travers les millénaires, l’autre à une revendication que même le droit internationale ne reconnaît pas explicitement.

Mais admettons ! La fédération israélo-palestinienne -dénommée pourquoi pas Isratine- crée, que deviennent les demandes des Juifs (en danger ou non) de diaspora pour une immigration en cette fédération ?

Qui peut réellement croire que la loi de retour sera encore en vigueur alors ? Sauf, évidemment à reconnaître un même droit aux millions de ‘’réfugiés palestiniens’’ non seulement en ‘’Palestine’’ mais au cœur même de ce qui est actuellement l’état d’Israël.

Il sera alors aisé de comprendre que sous le nombre des musulmans et des bulletins de vote, Isratine se transformera lentement mais sûrement en ‘’Palestine’’ et les Juifs israéliens en apatrides où en dhimmis rejoignant, en cela, le sort de leurs frères Juifs de diaspora ne pouvant plus compter sur Israël pour les défendre en cas de nécessité.

Bref ! Si l’on voulait encore une preuve de la haine de soi des alter-juifs, la proposition d’Avraham Burg en est l’expression par excellence.

lundi 23 juin 2008

Contre-enquête sur un éloge pro-Enderlin

Jean Daniel dans un récent éditorial a appelé, à l’instar d’Elie Barnavi, à une commission d’enquête internationale indépendante sur la scène tournée le 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim concernant le ''meurtre'' du fils Al-Dura. Cela, malgré « l’estime admirative » qu’il porte à Charles Enderlin, l’envoyé permanent de France 2 en Israël. On n’est, paraît il, jamais mieux trahi que par ses amis. Mais l’essentiel n’est pas là.

Parti pris idéologique oblige, le Nouvel Obs publie depuis peu et gratuitement sur son site l’enquête filmée de Canal Plus intitulée « L’affaire Enderlin, rumeur ou intox ». Une enquête en défense de Charles Enderlin et qui n’est, somme toute, qu’une étude basée strictement sur une ‘’rumeur toxique ’’ et non point sur les dires précis des contradicteurs (des diffamateurs dirait l’autre) de Scoopy. On est d’autant plus frappé par la publication de cette vidéo à ce moment donné, que les juges ayant débouté France 2 et son journaliste ont contesté dans leurs sentences la « rumeur et/ou l’intox ». Ce qui est fâcheux pour leurs renoms.

Il est inutile de mentionner ici que ‘’l’enquête’’ innocente à satiété Charles Enderlin et noircit l’âme des « radicaux pro-israéliens » par un dénigrement systématique de leur thèse, qui est amalgamée à une « rumeur de bidonnage » diffusée par un réseau de « bloggeurs » dont les chefs de files sont Richard Landes et Philippe Karsenty, et la Metula News Agency la courroie principale de transmission. A titre d’exemple, l’affirmation péremptoire que P. Karsenty ne peut « fournir des preuves tangibles de ses accusations » démontre à contrario, si l’on était vicieux, que même les juges de la cour d’appel de Paris ont versé dans le ‘’radicalisme’’. On a les bouées que l’on peut !!!

Outre que l’on peut retourner l’accusation de manque de preuves sur l’assassinat de Mohamed Al-Dura à l’encontre de Charles Enderlin, ce qu’il faut plutôt retenir de ce reportage est, l’on s’en doute, ce qui n’est pas précisé. Tout enquêteur sérieux aurait pris le matériau et l’aurait étudié, décortiqué et tiré des conclusions claires. C’est ce que n’a pas fait Stéphane Malterre, ‘’enquêteur’’ (sic), fervent champion de l’accusé et pétitionnaire de la pétition de la honte « Pour Charles Enderlin ».

Il ne s’est pas posé la question, entre nombreuses autres, de la position finale de l’enfant Al-Dura suite à la réception de « plusieurs balles d’automatiques dans la poitrine et dans l’abdomen ». Quand bien même l’auteur de ces lignes n’est pas un spécialiste, il semble évident à tout quidam un tantinet sérieux que sous la douleur, l’enfant aurait dû se tenir avec les mains les entrailles et donc se recroqueviller sur soi pour contenir la douleur, sauf à être inconscient ce qu’il n’était pas, et cela jusqu’à son dernier soupir. C’est ce qu’il ne fait pas, mais au contraire soulève ses bras et pied droits comme pour regarder au loin. Idée saugrenue pour un mourant.

Une autre énigme, que se refuse à développer le ‘’Sherlock Holmes’’ de Canal +, est celle de comprendre comment Talal Abou Ramah put n’être que le seul caméraman sur les lieux, parmi plusieurs autres, à filmer ‘’l’assassinat de l’enfant’’, mais aussi de s’interroger sur le manque d’esprit et d’initiative de la part de tous ses confrères pour n’avoir pas filmer l’enfant se vidant de son sang, ou ses « intestins se répandant sur le sol » (dixit le brancardier l’ayant emmené à l’hôpital), mais encore son évacuation, ainsi que celle de son père, par les ambulanciers. Cela serait il un sacré concours de circonstances où toutes les caméras présentes seraient tombées en panne de batterie ?!?!? Qui peut réellement le croire ?

A la fin du documentaire Charles Enderlin est désabusé par le « refus d’aller au fond des choses » de la part de ses ‘’diffamateurs’’. On ne peut dire franchement à l’examen de cette ‘’enquête ’’ qu’elle fut une quête de la vérité. Mais foi de Jean Daniel, une commission d’enquête internationale et indépendante est maintenant réclamée à corps et à cris par ceux qui pendant plus de 8années ont nié sa nécessité.

Ne seraient ils pas entrain de donner du crédit à une « rumeur ou une intox » colportées par de vilains radicaux pro-israéliens ???

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

mardi 17 juin 2008

Les magouilles d’Ehud Olmert

Israël a décidemment bien de la ‘’chance’’ d’avoir comme Premier ministre Ehud Olmert. Présidant aux destinées du pays, il se bat sur plusieurs fronts pour amener aux électeurs, les meilleures conditions de vie !!! C’est ainsi qu’il octroie, encore, une chance à une trêve avec le Hamas avant... avant probablement une nouvelle trêve qui précédera, évidemment,...un carnage... qui obligera, alors, les politiques à intervenir pour ramener le calme totale sur la frontière sud du pays. Une intervention tardive qui aura eu, comme coût, le sang de plusieurs civils israéliens sacrifiés sur l’autel politique.

Ehud se bat également sur le front nord. Si ! Si ! Il tient à faire la paix avec la Syrie. Pour cela il est prêt à se déplacer jusqu’à Paris pour immortaliser une poignée de main avec Bachar El-Assad explicitant ainsi son exigence d’un retour complet du Golan au sein de son pays, et cela avant d’obtenir la moindre preuve de Paix de la part de ce tyran. Comme, par exemple, la fin de toutes relations avec le Hezbollah, groupe terroriste reconnu.

Olmert veut également signer un document sur les avancées de l’état de « Palestine » à créer, avant le départ de Georges W. Bush de la Maison blanche. Cela avant d’avoir la certitude de posséder une majorité parlementaire ; ou, mieux, le peuple israélien à ses côtés ; et, nécessairement, la conviction d’avoir un partenaire pacifique pour se faire.

Le Premier ministre israélien est avocat de formation et connaît donc le pouvoir des annonces, voire, le choc des images. Par les temps actuels d’excommunication à son encontre, tout ce qui peut en conséquence rehausser son image de chef du pays est bon à prendre. Cela dans le but de pouvoir continuer à exercer son métier de politicien et ne pas être contraint à une retraite anticipée au motif de corruption aggravée.

Nul n’est dans les petits papiers d’Ehud Olmert, mais la politique politicienne de ce dernier semble évidente. C’est en vertu de cette dernière qu’il a accordé son accord à des primaires au sein de son parti Kadima, mais sans pour autant autoriser actuellement une date précise. La finalité de la chose étant de pouvoir être à sa tête le jour des élections nationales et, subséquemment, être élu député, dirigeant les députés de sa formation, devenir ministre dans une coalition, ou pourquoi pas chef de l’opposition. Le tout dans l’espoir de récupérer, un jour, le poste de Premier ministre qu’il va perdre d’ici peu.

Le 25 juin prochain, le parti travailliste sera donc forcé de voter la dissolution de la Knesset. Suivi en cela par le Shass qui n’a pas obtenu la réévaluation des allocations familiales (excuse politicienne ayant comme objectif de se présenter au mieux devant ses électeurs). Ehud Olmert décidera alors d’une date pour les primaires et annoncera qu’il sera candidat à sa propre succession, obligeant, ainsi, le premier secrétaire du parti Travailliste à voter définitivement en faveur de la dissolution lors des deux autres lectures de la loi au parlement.

Le temps aidant, le contre-interrogatoire de son principal accusateur étant réalisé avec le maximum de publicité en faveur de sa probité, il ne lui restera plus qu’à se glorifier de ses effets d’annonces ci-dessus décrits et profiter du fait que le doute doit toujours bénéficier à l’accusé.

Le moindre mal de toutes ces magouilles politiques est que le résultat sera le changement de politique à l’égard du monde arabe riverain d’Israël et qui inquiète tant la population. Benjamin Netanyahou élu premier ministre en place d’Ehud Olmert, s’il se pliera à des concessions, aura le mérite au moins d’imposer de façon indiscutable la loi de Tsahal à la bande de Gaza, d’exiger de la Syrie des preuves tangibles de sa volonté de Paix, et d’indiquer aux ‘’Palestiniens’’ que la condition d’un état de ‘’Palestine’’ aux côtés d’Israël a comme prix Jérusalem une et indivisible et l’oubli définitif du fantasme du « droit au retour ».

Qui pense vraiment que la Paix approche à grand pas dans cette région ?