mercredi 27 décembre 2006

Mon pauvre Michel Rocard !

Lire du Rocard devient aussi dur pour l'entendement que de l’écouter parler. Est-ce l ‘âge ou bien le gauchisme ? Je ne saurai le dire. Mais il est temps, quoi qu’il en soit, qu’il cède sa place à d’autres afin qu’une compréhension honnête du conflit proche-oriental se fasse, enfin, dans l’esprit de ceux qui suivent, en toute confiance, les leaders du PS.

Dans une interview au journal Al-Ahram Hebdo, lors de son dernier passage au Caire, le rapporteur du Parlement européen sur « les réformes au monde arabe » affirme, au nom des membres de l’assemblée européenne : « Nous faisons très attention à nos relations avec la Palestine » !!!

S’il est, dorénavant, d’usage pour le débat public de dénommer les territoires de l’Autorité palestinienne du nom de « PALESTINE », de quelle autorité cet homme politique, étranger aux peuples en conflit, s’attribue le privilège de confirmer ce nom ? Attribuer ce nom au seul arabes de Palestine, n’est-ce pas voler une part d’histoire millénaire des Juifs de Palestine, devenus, depuis, Israéliens ? Il semblerait que Michel Rocard n’en a cure.

La suite de l’entretien est d’un meilleur cru pour les amateurs de discours politique peu ragoûtant. La réponse à la question du journaliste vaut d’être lu dans son intégralité :

Al-Ahram Hebdo: « L’Espagne, la France et l’Italie ont récemment lancé une initiative de paix au Proche-Orient qui appelle notamment à la tenue d’une conférence internationale. Mais Israël a rejeté cette initiative alors que Washington y a réservé un accueil glacial. Pourquoi l’Etat hébreu exprime-t-il toujours de fortes réticences à l’égard des initiatives européennes ? »

Michel Rocard : « Les Israéliens se sont surarmés et en faisant cela, ils font la même faute que les Américains, celle de ne pas avoir compris les leçons de la deuxième guerre mondiale, car il n’y a jamais rien de bon à attendre d’une guerre. Et la force peut détruire, elle ne peut jamais rien construire, surtout pas la paix. Le fait d’être ivre de puissance et d’être seul à l’avoir, si vous n’êtes pas très cultivé, enfant d’une longue histoire et grande pratique, vous allez toujours croire que vous pouvez imposer votre vision. Israël vit encore cette illusion, les Israéliens sont probablement dans la période où ils sont en train de comprendre leurs limites. C’était Sharon le premier général qui s’est retiré de la bande de Gaza car il ne pouvait plus la tenir. Et malheureusement, la tragédie est que le peuple palestinien, au moment où Israël se trouve acculé, ne peut plus tenir à cause du chômage et des conditions de vie insupportables. Il vit une crise humanitaire. Il a voté pour le Hamas qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël et à cause de cela toute possibilité de négociation reste bloquée en ce moment. Quant au rôle de l’Europe dans cette question, il faut dire que nous avons contribué à ce que se négocie ce partage de tâches élaboré par ce qu’on appelait le Quartette (Etats-Unis, UE, Onu et Russie). Pour le moment, le Quartette limite son rôle à essayer que le conflit ne s’étende pas à la région et moins encore au monde entier. Les propositions européennes s’inspirent de cela. Mais évidemment cela n’ira pas très loin aussi longtemps qu’Israël n’y croit pas. Reste que nous sommes toujours tenus par notre partage de rôles et dans celui-ci, c’est l’Europe qui pour 55 % finance la communauté palestinienne. Et nous avons l’impression en faisant cela de rendre un service, non seulement au peuple palestinien, mais même à la possibilité de la paix ».

Faut il vraiment répondre à ce tissu d’inepties ? Peut on croire que l’ex-Premier Ministre Français ne connaît pas, au mieux, les tenants et aboutissants de ce conflit ?

-Si l’on croît à cette possibilité, cela est triste pour la France, mais surtout pour l’Union Européenne dont il est un membre influent.

-Si l’on ne croît pas à cette possibilité, alors seule la haine et/ou le mépris d’Israël peut lui faire tenir ce langage. Rappelons nous que lors d’un précédent passage en Egypte, et lors d’une allocution, il y affirma, à peu près, que « la création de l’état d’Israël fut une erreur ».

A toutes fins utiles il faut savoir que le fait que « Les Israéliens se sont surarmés » ne les a jamais rendus « ivres de puissance » afin d’imposer « leur vision ». On demande les preuves du contraire. Des faits avérés, vérifiés et vérifiables, et non pas des gestes de tel ou tel plaqués indûment sur le dos d’un peuple en son entier comme le font, régulièrement, les ‘’experts’’ auto-désignés du conflit. La liste est, ardemment, attendue. En revanche, la Paix plus qu’honorable avec l’Egypte et la Jordanie sont des contre-exemples du discours tenu par ce triste personnage .

Quant aux ‘’Palestiniens’’ de la bande de Gaza, la crise humanitaire qu’ils subissent depuis le retrait unilatéral israélien est le fait d’avoir élu aussitôt des dirigeants préférant la poursuite de la lutte contre Israël jusqu’à son éradication complète et définitive, à la place de gestionnaires pour un territoire appelé à s’ouvrir à la paix et la prospérité. Ignorer ce « détail » c’est faire ouvertement le jeu des nazislamistes. On sait maintenant, précisément, à quel jeu joue Michel Rocard.

Avec de tel parlementaire européen, l’on comprend donc, aisément pourquoi Israël a toujours eu « de fortes réticences à l’égard des initiatives européennes ». Et, ajouterai-je, à l’égard des initiatives françaises. Car, la somme de la haine des Juifs, du mépris de leur droit à disposer d’un état régi selon leurs seuls desiderata, et des intérêts mercantiles procurant de substantiels profits a toujours été nocive à la défense des valeurs universelles et de celles des Droits de l’Homme qui régissent la société israélienne depuis son renouveau.

Le Juif et surtout l’Israélien, n’ayant pas -ou plus- ‘’vocation’’ à être le tribut de quiconque au service d’une idéologie partisane ou d’intérêts particuliers, gênent le déroulement d’un ‘’bon commerce’’. Qu’il soit dit qu’ils gêneront longtemps encore ces tristes individus.

samedi 16 décembre 2006

Science fiction ou testament ?

On fait tous le parallèle entre la période de la seconde guerre mondiale et l’époque présente. Si, jour après jour, cette comparaison se justifie, alors ceux qui connaissent l’histoire savent ce qui attend l’islamisme et particulièrement l’Iran nazie. Si la fin de ce régime honni réjouira tous les démocrates, cependant les temps qui nous attendent ont de quoi faire frémir les plus optimistes d’entre nous.

Ainsi, si nous serons des Israéliens ‘’chanceux’’, ma famille et moi-même passeront, en un instant, de l’état de touristes béats sur les plages de la Cote d’Azur ou de Miami à l’état d’apatrides à la recherche d’un toit dans un nouveau pays d’accueil. Une seule bombe nucléaire est, paraît il, nécessaire à la destruction de mon pays et de six millions de Juifs Israéliens. Chiffre fatidique, il semblerait.

Si nous seront des Israéliens moins ‘’chanceux’’, alors peu nous importera l’état de la Perse et de tout autre pays ayant signé un « pacte d’amitié » avec ses dirigeants. Par ce fait, l’occasion sera ainsi donnée à la planète entière de vérifier si l’Etat d’Israël possède ou non la technologie nucléaire complète. Ce que chaque Israélien, en son for intérieur, espère bien évidemment.

Au vu de ce cataclysme qui s’annonce, les ‘’bien pensants’’ se tourneront, alors, vers les ‘’alliés’’ et leur demanderont pourquoi ont ils permit à un régime nazi de se doter de ces moyens guerriers, en se souvenant de leur refus, déjà, de bombarder les rails menant à Auschwitz dans les années 40 ? Ils s’indigneront de ces puissances, France en tête, qui préférèrent la défense de leurs intérêts mercantiles à celle des valeurs universelles et hurleront, à nouveau, « plus jamais ça ». La belle jambe que cela nous fera.

Les Juifs de la Diaspora devront, quant à eux, se préparer à leur nouvel état de citoyen de seconde ordre, et devront endurer les nouvelles lois scélérates qui ne manqueront pas d’apparaître ici et là, souffrir les expulsions, les conversions forcées, les pogroms, les autodafés, les vols, les viols etc.… Jusqu’au moment où le « machin », qui aura d’ici là un nouveau nom, les autorisera, par une résolution et dans l’objectif d’apaiser la mauvaise conscience internationale suite à un massacre ‘’hors norme’’, à faire renaître l’Etat d’Israël sur la terre de leurs pères. Car, il est une évidence, le peuple juif est têtu et continuera à répéter, à chaque occasion, « l’année prochaine à Jérusalem ».

Ce texte peut être une fiction et la déraison d’un auteur en mal de sensations. Mais au vu des faits et gestes de la communauté internationale, le sixième sens (qui affecte presque chaque juif de par l’expérience acquise au travers de l’histoire de son peuple) interpelle ce qui sert à réfléchir. L’analyse qui en sort affirme la certitude d’une catastrophe internationale si rien n’est entrepris pour l’éviter.

Y a t-il un espoir ? Rien n’est moins sûr.

samedi 9 décembre 2006

Le mensonge royal de Marie-Ségolène

On s’est tous beaucoup gaussé de l’attitude et des excuses de la candidate socialiste à la magistrature suprême après la comparaison de l’Etat d’Israël avec le nazisme par le parlementaire libanais, représentant national du Hezbollah. Etre accompagné d’un mauvais traducteur ou être sourd, cela préfigure mal un éventuel quinquennat élyséen

Mais bref ! Donnons lui le bénéfice du doute, et imaginons qu’elle et l’ambassadeur français au Liban se seraient réellement levés afin de quitter la salle pour, ainsi, démontrer ostensiblement leur désaccord aux propos tenus. Peut on, alors, tout simplement concevoir le « parti d’Allah » recevoir cette ‘’gifle’’ publique et médiatique de la part d’officiels français, sans pour autant envisager qu’il réagisse à sa manière ? Très difficile, voire impossible.

Et si s’en prendre personnellement à Marie-Ségolène Royal était ardu politiquement pour l’organisation, il en est très différent avec le représentant officiel de la France car étant à demeure et donc à « disposition ». Quant aux soldats français de la Finul, nul doute que croiser leurs chemins dans le sud du pays est d’une simplicité enfantine pour les « résistants du hezbolla ».

On voit donc que la sortie envisagée de la salle par la candidate n’est pas réaliste car mettant en danger la vie de nombreux innocents. Ce qui amène tout quidam, un tantinet curieux, à s’interroger sur la véracité de ses dires et à penser qu’elle a bien entendu, comme les journalistes présents, cette calomnie concernant la seule démocratie du Proche et Moyen-Orient, puis choisi de faire l’autruche espérant, ainsi, étouffer l’esclandre. Mais c’était oublier les intérêts franco-français des uns et des autres.

La ‘’morale’’ administrée par cette histoire est qu’une femme politique, comme d’ailleurs un homme, a toujours le mensonge comme compagnon de route. Seuls les naïfs se sont fait abuser par le sourire et la robe de Marie-Ségolène Royal et ont cru qu’une rencontre avec un élu des Tarés d’Allah allait de soi et n’aurait nulle conséquence politique.

L’autre enseignement soutiré de cette analyse est que, par ses faits et gestes, elle nous a confirmé son désir de continuité de la politique étrangère actuelle. C’est à dire la politique chiraquienne de collaboration avec ceux qui combattent le mode de vie occidental.

Est-ce cela que la France des valeurs universelles et des Droits de l’Homme a besoin en mai 2007 ? Les véritables démocrates vous diront que non et qu’une « rupture » est plus que nécessaire.

mardi 28 novembre 2006

Une énième ‘’analyse’’ du conflit

Renaud Girard se présente comme Grand Reporter dans le préambule qui précède son ‘’analyse’’ : « Depuis l'assassinat de Yitzhak Rabin en 1995, rien ne va plus pour Israël ». Grand par la taille ? Peut être. Mais sûrement pas par sa connaissance du conflit, par la rigueur exigée par son devoir d’informer honnêtement après vérification des faits et par son respect accordé à son lectorat. Tout cela mis bout à bout fait de lui comme démontré ci-dessous, en fait, un petit télégraphiste au service étranger du Figaro.

Dans le texte, et après avoir fait l’éloge du disparu (z’’l), il s’en prend à « Son successeur, Shimon Pérès, (qui) manqua l'occasion, fournie par l'émotion populaire consécutive à l'assassinat du premier ministre, de se débarrasser de ces colons religieux qui empoisonnent la vie et détruisent la réputation de l'État hébreu depuis un bon tiers de siècle. Pourquoi n'a-t-il pas aussitôt démantelé les colonies les plus provocatrices - et donc les plus coûteuses en termes de sécurité - comme celle d'Hébron, installée par des illuminés venus d'Amérique en plein milieu de la vie arabe ? ».

Outre que pour lui Hébron doit revenir aux ‘’Palestiniens’’ malgré l’histoire de cette ville dans le Judaïsme, et qu’une ‘’guerre’’ des Juifs ne lui fait sûrement pas peur, il ose s’en prendre à Shimon Pérès, alors Premier Ministre intérimaire le temps d’une campagne électorale, de surcroît sanglante du fait des démocides réalisés par le Hamas & co. Un Premier ministre, véritable instigateur des « accords d’Oslo », qui fut battu électoralement par Benjamin Nétanyahou pour la simple raison que le peuple israélien refusait, déjà, de poursuivre la négociation « comme si le terrorisme n’existait pas ». La célèbre maxime d’Yitzhak Rabin (z’’l) louangé par le pamphlétaire du Figaro.

Autre ‘’vérité’’ assénée par ce petit télégraphiste. « En refusant de tendre une main amicale à l'OLP, Nétanyahou ne fit que renforcer les islamistes du Hamas, qui, eux aussi, pensent que la Palestine est un don de Dieu non négociable, accordé bien sûr à l'Oumma des musulmans ». L’honnêteté intellectuelle aurait été de rappeler que sous le mandat de ce Premier Ministre les attentats suicides diminuèrent considérablement, avant de reprendre, malheureusement, sous le mandat du nouveau gouvernement d’Ehud Barak. Des démocides, rappelons le, ayant comme objectif premier de faire craquer le peuple israélien avant de lui exiger l’innommable. A savoir l’éradication de son pays. Fallait il donc que le Premier ministre en place fasse des risettes à Yasser Arafat, le plus grand assassin de Juifs depuis Hitler, ou au Cheikh Yacine, l’invalide au sourire carnassier ?

Autre perle péchée dans ce texte si trouble. Après avoir reproché à Israël son refus d’évacuer un « territoire palestinien », Hébron, ou son « immobilisme » face aux ‘’colons’’, voici qu’il reproche à Ehud Barak sa « précipitation ». Ce qui, bien sûr, on l’aura compris, est dans sa plume aussi un reproche : « Se retirer du Liban-Sud n'était pas une mauvaise idée en soi. Mais pourquoi ne pas avoir eu la patience d'attendre que l'armée libanaise soit prête à remplacer Tsahal ? Le Hezbollah combla le vide, chanta victoire et appela les Palestiniens à renoncer aux « leurres » de la négociation pour reprendre le combat armé contre l'« ennemi sioniste ».

D’après vous, combien de temps aurait il fallu attendre pour que l’armée libanaise sois prête, voire disposée, à remplacer l’armée israélienne ? Il y a ceux qui condamnent Israël pour ses diverses « occupations » ; il y a aussi ceux qui lui reprochent ses « libérations » de territoires. Allez comprendre ! L’essentiel, n’est il pas que Renaud Girard s’y retrouve ?

Dernière affirmation lue dans ce qui se veut être une « analyse » faite par un ‘’expert’’ : « (…) les Israéliens n'ont pas eu le courage d'expliquer à leurs amis américains au début de l'année 2003 que leur invasion inutile de l'Irak n'allait faire que sanctuariser le réel pays dangereux de la région, à savoir l'Iran des mollahs ». Il est évident que Renaud Girard, lui, savait en 2003 ce qui se passerait en 2006 en cette région. D’ailleurs ! Demandez lui ce qui va se passer en 2010. Il vous pondra, aussitôt une « ANALYSE ».

Digne, évidemment, de celle que je viens de critiquer. Mais de cela, il s’en moque. Il sera tout de même payé par le quotidien Le Figaro.

lundi 27 novembre 2006

La ‘’réalité’’ de David Grossman

La lecture du discours de David Grossman, lors de la dernière cérémonie à la mémoire d’Itzhak Rabin (z’’l), me laisse une étrange impression. Il ne fait aucun doute que cet écrivain israélien célèbre à travers le monde de par ses livres, mais aussi pour ses prises de positions en faveur du « camp de la paix », aime Israël. Tout comme moi, et beaucoup d’autres, sans que l’on soit, pour autant, ‘’classé’’ dans ce camp par ceux qui ‘’détiennent’’, évidemment, la vérité.

Ce qui me chagrine dans ce texte, c’est la part de naïveté qui émerge. A vouloir à tout prix la Paix, ne finit on pas par avoir la guerre ? L’histoire récente d’Israël nous le confirme tous les jours. Mais malgré cela, David Grossman continue à croire en un partenaire au sein du monde arabe, qu’il soit ‘’Palestinien’’ ou Syrien.

Lors de ce discours, il a adjuré le Premier Ministre Ehud Olmert, aux fins de trouver une solution à la situation actuelle, à s’adresser aux « Palestiniens, par dessus la tête du Hamas, à leurs modérés qui, comme vous et moi, s’opposent au Hamas et à ses actes.(…) ».

Leurs ‘’modérés’’ sont ils majoritaires pour pouvoir croire que la solution au conflit peut être, à travers eux, ainsi trouvée ? Si oui, peut on imaginer qu’aucun Premier ministre depuis Rabin (z’’l) n’a eu la volonté d’y mettre un terme définitif ? Cela serait un peu court. Ehud Barak, par les négociations à Camp David, a t-il fait autre chose que d’encourager les ‘’modérés palestiniens’’ ? Ariel Sharon, par l’évacuation de la bande de Gaza et de quatre implantations en Samarie a t-il exacerber autant ces ‘’modérés’’ pour qu’ils élisent majoritairement à la tête de l’Autorité palestinienne une organisation crée dans l’unique dessein d’éradiquer un état souverain et légitime ?

Croire autant en la force de ces ‘’modérés’’, n’est il pas tout simplement naïf de la part d’un individu qui se veut intellectuel ?

Un autre paragraphe de ce discours me laisse interdit. Celui concernant la Syrie. « (…) Donc, si le Président Assad déclare que la Syrie veut la paix, même si vous ne le croyez pas, même si nous sommes tous méfiants à son égard, vous devez lui proposer une rencontre, et le jour même. N’attendez pas même un seul jour (…) ».

Qui peut vraiment assurer, sans totalement se ridiculiser, la réalité de la volonté de paix syrienne ? Pour parler de paix, suffit il seulement d’affirmer son intention ou faut il, pour le moins, donner des preuves concrètes de son nouvel engagement ? Faut il qu’un pays, à l’envie irrationnelle de vivre en paix, s’engage en des négociations sans avoir, auparavant, des certitudes quant aux sérieux du partenaire ?

Faut il donc, toujours, continuer à faire l’autruche et négliger l’expérience acquise ? David Grossman était, à n’en pas douter, un chaud partisan du retrait total du Liban, selon les directives onusiennes, en l’an 2.000. Six années plus tard, une deuxième guerre du Liban a éclaté pour la simple raison que l’envie d’éradiquer Israël a été plus forte que celle de construire un avenir aux enfants du sud de ce pays voisin. De par cette nouvelle confrontation, l’écrivain y a perdu son fils Uri (z’’l), et le pays que nous avons en commun, que nous aimons ardemment mais différemment, a perdu un enfant de plus. Un Juif et un Israélien que ces hordes de tarés d’Allah n’auront plus sur leur chemin du Djihad mondial.

Cela, il me semble, David Grossman ne l’a pas encore compris. Que lui faut il donc, ainsi qu’à ceux qui le suivent, pour comprendre que pour faire la paix il faut être tout simplement deux. Et qu’en attendant, Israël se doit d’imposer sa force afin de protéger, autant que faire se peut, ses citoyens. Tout autre attitude conciliante nous entraînera, malheureusement, vers d’autres deuils et non pas vers une vie meilleure pour les nôtres.

dimanche 19 novembre 2006

Reste t-il un espoir pour l’Europe ?

Réfléchissons un peu. Début novembre, Israël a été l’auteur d’un drame qui ôta la vie à 19 ‘’Palestiniens’’ dont 16 d’une même famille. Drame dont l’enquête, ordonnée par l’échelon politique, affirme l’erreur technique. Lors de toute guerre, la méprise, quelle qu’elle soit, est partie intégrante des conflits et coûte toujours la vie d’innocents. L’essentiel étant que les autorités compétentes la reconnaissent et en assument pleinement la responsabilité morale afin d’en tirer les conclusions pour éviter toutes récidives.

Dans un état de droit comme l’est l’Etat d’Israël, on peut être sûr que la Justice, qui mérite sa majuscule et est enviée par les peuples d’autres pays occidentaux, n’aurait point hésité à traîner devant ses prétoires ceux qui auraient intimé l’ordre d’assassiner des innocents. Qu’ils soient simples soldats, partie prenante de l’état-major ou personnels politiques en place.

Dans cet état, les Médias, libres de tous groupes de pressions et qui eux aussi méritent leur majuscule et sont enviés par plus d’une démocratie, n’auraient pas hésité à informer leur lectorat, et au-delà, de tout mensonge et/ou tentative de dissimulation d’une vérité forcément déplaisante pour le pouvoir en place. Le quotidien Haaretz aurait, à n’en pas douter, encore une fois ‘’servi’’ fidèlement ceux qui dénigrent à longueur de temps Israël à l’étranger.

Toujours dans cet état, petit par la taille mais grand par les valeurs défendues, les Ongs -tels Shalom Archav ou encore Betseleem pour ne citer que celles-ci- auraient manifesté leurs condamnations par médias interposés, saisis la communauté internationale ainsi que la Justice israélienne, voire celle d’une autre nation dotée, par ses propres lois, d’une ‘’juridiction universelle’’.

Bref ! Israël, dans le cas d’un ordre malveillant et sortant du cadre légal de la légitime défense aurait, à n’en pas douter, été montré du doigt avant d’avoir à répondre de cet ‘’assassinat’’ collectif.

Mais voilà ! Rien de tout cela n’est au programme de la Justice, des Médias et des Ongs. Alors quid de cette condamnation de l’assemblée générale qui réclame une nouvelle commission d’enquête sur le « massacre de Beit-Hanoun » ?

De l’attitude de la majorité systématiquement anti-israélienne, qui ne connaît des Droits de l’Homme que le moyen de condamner tous ceux qui la freinent dans l’expansion de sa Djihad, rien de surprenant. Les véritables Démocrates en sont conscients. Mais que dire de l’Union européenne, France en tête, qui a voté à l’unisson cette commission d’enquête ? Qu’elle mette en doute la véracité de l’enquête militaire israélienne, peut être… Mais la sérénité de la Justice indépendante de ce pays ??? ou celle des Médias qui ont comme motivation l’information et l’investigation ??? ou encore celle des Ongs israéliennes dont tout un chacun reconnaît leurs parti-pris post-sionistes !!!!

Comment peut elle expliquer, l’Europe, qu’elle a adjointe sa voix à ceux qui ne recherchent que la condamnation d’Israël puis sa mise au ban de la société pour, enfin, réussir leur vœu le plus cher, à savoir son éradication totale et définitive ????

Quel est donc le bénéfice immédiat tiré de sa participation onusienne au diktat des dictatures et monarchies musulmanes, sinon le pétrole, les pétrodollars et l’achat d’une tranquillité toute relative ? Cela vaut il le fait de perdre son âme et bafouer les valeurs qui ont fait l’Europe ? A long terme, rien n’est moins sûr.

Pour avoir ignoré les véritables sources du conflit, la session de l’Assemblée générale s’est transformée, une fois de plus, en farce. Pour s’être interdit de contraindre le monde musulman à assumer ses responsabilités dans ce conflit, l’Europe s’est métamorphosée en complice conscient des assassins de toute paix en cette région, et donc de ceux qui ne vivent que par et pour le meurtre des Juifs, avant celui des croisés comme ils disent.

L’Europe s’est fourvoyé une nouvelle fois. Rien ne permet d’espérer, malheureusement un mieux, voire une guérison prochaine.

vendredi 10 novembre 2006

‘’L’analyse’’ de Michel Barnier

Michel Barnier fut, un temps, Ministre des Affaires étrangères. Affaires si étrangères à sa compréhension que son éviction sans ménagement du gouvernement par Jacques Chirac ne fut pas une perte pour la France. Il a donc du temps, peut on penser, pour tenter de comprendre ce qui lui a échappé lors de son ministère. A lire sa dernière opinion (sic) publiée dans Le Figaro on en doute fortement.

C’est ainsi que l’on peut y lire que « La victoire des démocrates aux élections de mi-mandat (…) font aussi obligation à George Bush, de redéfinir la politique américaine (…) en Irak et en Israël- Palestine. Cette redéfinition nous concerne également au plus haut point, car il s'agit rien moins que de la paix du monde ». Pas plus, pas moins.

A sa lecture des événements de cette région, on apprend qu’« Au Liban, mes amis redoutent une guerre civile qu'ils n'ont hélas que trop connue. C'est le triste résultat de l'action inconsidérée d'Israël au pays du Cèdre qui, loin d'avoir « éradiqué » cet été le Hezbollah comme il s'en était fixé le but, a renforcé ses positions et l'ont rendu encore plus vindicatif que par le passé ».

Ah ! Si Israël s’était laissé bombardé tranquillement sans esquisser la moindre autodéfense… les amis de ce diplomate seraient ils, actuellement, au bord d’une guerre civile ??? La réponse saute aux yeux.

Autre étrangeté de ce diplomate féru de politiquement correct : « Parallèlement, l'État hébreu, déstabilisé par ce qu'il faut bien appeler son échec au Liban, s'enfonce dans une répression de plus en plus violente à l'encontre des Palestiniens ». Il est évident que si le ‘’vainqueur’’ Nasrallah se terre encore de nos jours dans un bunker ce n’est que pour cause de modestie. Quant à la ‘’répression des Palestiniens’’, il va sans dire que leurs ‘’résistants’’ ont, eux, le droit d’infliger aux populations israéliennes voisines la terreur continue de roquettes qui sont d’après la terminologie française « artisanales » !!!

A lire, par ailleurs, la suite de son pamphlet anti-israélien, l’on comprend aisément que si les ‘’Palestiniens’’ tentent d’assassiner des Israéliens ce n’est que par vengeance : « L'horrible raid sur Beit Hanoun, comme tous ceux qui l'ont précédé, a produit de nouvelles haines, et donné l'occasion au Hamas de radicaliser encore ses positions ». La bavure, l’erreur technique ou humaine est devenue un « horrible raid » qui se perd parmi tant d’autres... Affirmation qui dégoûte plus d’un d’avoir eu, un jour, ce triste sir comme ministre.

D’autres stupidités du même genre, notamment sur l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan meublent l’espace accordé généreusement par le quotidien à Michel Barnier. Des niaiseries qui affirment toutes un danger imminent si la politique américaine ne s’avisait de changer radicalement.

Et quelle serait sa solution à tous ces problèmes ?

Un ETAT palestinien.

Vous avez bien lu. « Un État aux frontières protégées par une force d'interposition semblable à la Finul II, qui aura également la charge de garantir la sécurité d'Israël » (…) C'est pour les États-Unis le moment ou jamais de faire pression sur Israël pour qu'il accepte la création de cet État palestinien.(…) Il faut, en effet, créer un nouveau climat propice à la paix entre Israéliens et Palestiniens. C'est la condition de base d'une paix générale dans la région. Et au-delà »

Et dire que ce sont de tels individus qui font la politique de la France. Cette France qui faute d’avoir l’envergure d’une politique qui défend les valeurs qui l’on faite se presse aux côtés de ce monde arabo-musulman, quitte pour cela vendre Israël comme le fut, il n’y a pas longtemps, la Tchécoslovaquie.

Pas un moment n’est venu à la conscience de ce si petit esprit que si le monde arabo-musulman reconnaissait le droit d’Israël de vivre en paix et en sécurité dans des frontières sûres et reconnues, la région serait en paix et les populations musulmanes de ces dictatures ne seraient point éduquées à la haine des Juifs et d’Israël.

On ne peut demander à Michel Barnier à la fois de réfléchir et d’être ministre. Cependant, on peut être sûr d’une chose. C’est qu’il préfère les honneurs.

jeudi 9 novembre 2006

Il y en a marre !

Devons nous nous morfondre en regrets pour être des compatriotes israéliens de celui ou ceux qui ont bombardé par erreur une habitation peuplée de civils ‘’palestiniens’’ ? Devons nous présenter nos excuses au monde entier pour cause de soutien indéfectible à cette armée qui a un code éthique, unique en son genre, érigé en véritable doctrine humaniste ? Devons nous supplier tous les ‘’moralisateurs’’ que compte cette triste planète afin que l’on pardonne à Tsahal l’erreur ayant amené la bavure de Beit Hanoun et non le « massacre » comme intitulé par la propagande antisémite palestinienne et repris ‘’gaiement’’ par celle d’Europe ?

Bien sûr que non !

Il est triste que des civils périssent lors d’actions militaires. Mais c’est la loi de la guerre. En ce cas très précis, peut on ignorer que ces ‘’Palestiniens’’ savaient le danger encouru par les actions entreprises dans leur entourage immédiat par les terroristes tirant sciemment des roquettes sur Israël afin de tuer et blesser volontairement le plus grand nombre de Juifs ? En aucune manière !

Il est évident que si nulle menace n’existait à l’encontre d’Israël à partir de ce territoire, ces victimes seraient encore parmi nous. Si le peuple israélien assume les conséquences des choix de leur Etat, quels que soient ses gouvernements, alors aux ‘’Palestiniens’’, et à eux seuls, d’assumer ceux que les ignobles individus qu’ils se sont choisis comme dirigeants leur font encourir. Et que nul ne vient ensuite nous faire le reproche d’agir afin de nous prémunir de toutes actions dangereuses pour les nôtres.

Les excuses ne font qu’accroître l’espoir de nos ennemis de nous éliminer, un jour, de la surface de la terre. Il est temps, pour nous, d’arrêter de penser et d’agir selon la ‘’morale’’ occidentale instituée par ceux qui ne risquent, pour le moment, ni leur confort et/ou ni leurs vies. Il est temps d’agir selon nos propres valeurs et surtout selon nos propres intérêts. Il est temps d’imposer la paix au monde arabo-musulman. En cela, qu’il faut leur faire comprendre qu’Israël utilisera la force préventive contre ceux qui prônent la violence à son encontre ou la négociation à ceux qui reconnaîtront honnêtement le droit des Juifs à disposer d’une parcelle de terre ancestrale afin de vivre en paix et en sécurité selon nos désirs bi-millénaires.

Peu de nations amies sont prêtes à défendre concrètement ce droit. La réalité affirme chaque jour un peu plus l’isolement d’Israël dans la défense de son existence. Ce pays se retrouve, petit à petit, en place d’une Tchéquie de 1938 dépourvue des Sudètes dans l’intérêt bien compris de la marche du monde.

Et la marche du monde, sans notre droit à l’existence en paix, doit, à l’avenir, nous être totalement indifférent. Aux hommes politiques israéliens, toutes tendances confondues, de le faire comprendre à ceux qui ont la condamnation sélective, l’accusation rapide et le bûcher prêt à être utilisé.

Le sang juif, israélien en la circonstance, n’a que trop coulé. Il est temps que cela cesse.

mardi 24 octobre 2006

L’extrême droite selon BFM TV

La chaîne BFM TV, chaîne toute info, nous a informé par une dépêche -coutumière de leur style- qu’Ehud Olmert, Premier ministre de l’Etat d’Israël, « a donné son accord à l’entrée d’une formation d’extrême droite dans sa coalition gouvernementale » (sic). Il faut savoir que cette chaîne info informe ses téléspectateurs sur le Darfour (ou toute autre conflit) en proportion inverse que sur le conflit proche-oriental. A croire, selon leur vision, que le ‘’sang versé par les Palestiniens ’’ est de valeur différente que n’importe quel autre quidam blessé ou tué sur la planète. De bien entendu, lorsqu’il est seulement ‘’répandu’’ par des Israéliens !!!

Pour en revenir à cette ‘’info’’, on est tellement ‘’habitué’’ à de telle ‘’nouvelle’’ ignominieuse, que l’on est légitimement en droit de ‘’s’inquiéter’’ du nombre croissant de partis d’extrême droite qui trouvent électeurs en Israël depuis sa résurrection. A tel point, que l’on est encore étonné qu’aucun de ces partis n’a encore gouverné en solo en 58 années d’existence et mis en pratique la politique prônée, par exemple, par un Front National Français -véritable parti d’extrême droite- qui a vu son président arrivé au second tour de la présidentielle de 2002. Ce qui fut un réel électrochoc pour 82% du peuple français au second tour.

On cherche, pourtant, des signes de cette politique nauséeuse d’apartheid ( prêchée par un Jean Marie Le Pen pour la France) qu’Israël appliquerait à ‘’ ses arabes ’’.

Pas de signes distinctifs. Liberté d’expression, d’association, de manifestation, de circulation... Et autres représentants élus au parlement qui ne se gênent guère pour prendre contact avec les ennemis du pays !!!

Quant aux Arabes Palestiniens il est surprenant de les voir autant fréquenter les couloirs de la Cour suprême de la Justice israélienne. Voire, de lire les arrêts rendus souvent en leurs faveurs contre ces israéliens sensés voter à l’extrême droite.

Bref ! Quels sont donc ces partis « d’extrême droite » choyés par les électeurs et inclus au sein de presque toutes les coalitions gouvernementales qui n’ont pas réussi à supprimer tous les acquis cités ci-dessus et dont la liste n’est pas, bien sûr, exhaustive ?

Des partis qui n’ont rien de commun avec ces partis ‘’humanistes’’ qui régissent, plus que ne guident, les pays musulmans. Ces partis qui applaudissent la charia, l’inégalité entre les sexes, la race supérieure musulmane, l’idéologie marxiste et/ou militaire quand cela les arrange, les privations de toutes sortes permettant de combattre l’ennemi extérieur, le Juif et/ou l’occidental…

Des partis, en fait, si peu dénoncés par les médias français que l’on se pose, légitimement, la question de leurs sympathies !!! D’autant plus, si l’on considère leur acharnement à prouver l’échec du gouvernement démocratique irakien et leur persévérance à trouver les excuses au refus obsessionnel du gouvernement Hamassien à reconnaître le droit des Juifs à un état sur leurs terres ancestrales.

Ce constat attristant sur les médias fait suite à celui réalisé sur la Justice française qui, de borgne, est devenue aveugle. Au royaume de la Chiraquie, plus rien n’a d’étonnant. Sauf peut être le désir, non encore exprimé mais pourtant visible, du locataire actuel de l’Elysée de vouloir remettre le couvert en 2007.

Il est à souhaiter que l’appétit des électeurs quant au même menu leur soit ôté et qu’un autre candidat lui succède. Tant qu’à faire, celui qui mènera Jacques Chirac devant ses juges et mettra fin à cette ignominie que fut la Chiraquie.

Pour cela, ne comptons pas trop sur la gauche.

vendredi 20 octobre 2006

La Justice perdue

Peut on assurer, sans rougir, que la Justice française s’écrit encore avec un J majuscule, tel l’emblème de son honneur et de l’équité due aux valeurs universelles ? Valeurs qui ont fait, un temps, la France et qui sont, sans aucun doute, la base des droits des hommes, mais aussi des peuples à vivre dans la dignité et dans l’égalité devant la loi.

Sans rougir, en effet, il est possible, aujourd’hui, d’affirmer que cette ‘’justice’’ (sans majuscule) adhère, consciemment ou non, à une idéologie rouge nauséeuse qui, sous couvert de garantir le droit des individus, bafoue allégrement ceux qui ne collent pas à la politique patiemment établie et dépassent la ligne, rouge bien sûr, séparant le ‘’bien’’ du ‘’mal’’.

Pour mémoire, et pour l’exemple, il nous faut nous rappeler la vingtaine de procès intentés contre Dieudonné pour antisémitisme, et que cette ‘’justice’’ a innocenté, procès après procès, sans aucune hésitation. L’oubli où sombre, petit à petit, ce triste ‘’humoriste’’ -à l’exception notable de celui des extrêmes brun vert rouge- n’est il pas un désaveu public, un ras le bol du peuple français envers ces magistrats dont on peut, aisément, à la lecture des verdicts rendus, sentir leur sympathies politiques ?

Le 19 octobre, un jugement inique est venu renforcé l’impression que cette ‘’justice’’ se perd un peu plus chaque jour.

Ainsi, « L'image choc de l'Intifada n'est pas un montage, dit la justice ». Dixit le compte-rendu de l’agence Reuters sur le verdict du tribunal concernant la « mort de Mohamed Al-Dura », véritable icône de la « guerre d’Oslo » fournie gratuitement à la planète entière par les services de France 2 à Jérusalem.

« Provenant d'une source unique, une agence de presse israélienne, qui a formulé une telle accusation tardivement (près de deux ans après la diffusion du reportage), reposant essentiellement sur des extrapolations et des amalgames, (la thèse) se nourrit d'affirmations péremptoires ». Le verdict souligne, entre autre, « qu'aucune autorité israélienne, ni l'armée, pourtant concernée au premier chef, ni la justice, n'ont jamais accordé le moindre crédit à ces affirmations ».

Le tribunal a t-il, auparavant, vérifié ses dires, et engagé une enquête internationale afin de vérifier si la seule agence de presse affirmant, tardivement, le ‘’montage’’ n’est pas dans la vérité ? S’est il adressé directement, ou par l’entremise de sa hiérarchie, aux autorités israéliennes afin de vérifier si l’armée et/ou la Justice (avec un J majuscule) ou tout autre corps institutionnels de l’état d’Israël se sont intéressés, de près ou de loin, à ce qui s’est transformé, au fil du temps, en une étoile jaune portée par tout israélien, voire également par tout juif ?

A constater le laps de temps réduit entre l’audience et le jugement -un peu plus d’un mois- il est loisible d’assurer que la réponse est un NON flagrant et retentissant.

Quick, donc de cette décision de ‘’justice’’ ?

« Le prévenu, en reprenant à son compte sans distance ni analyse critique de ses propres sources, la thèse d'une mise en scène à des fins de propagande (...) a manqué à l'exigence de sérieux attendu d'un professionnel de l'information », affirme le jugement rendu.

Le tribunal en reprenant à son compte, sans distance ni analyse critique, la version de France 2 et de son envoyé permanent en Israël, Charles Enderlin, a manqué à l’exigence de sérieux attendu de la part d’une Justice assumant pleinement et uniquement sa charge.

On comprend mieux, dorénavant, les raisons qui font perdre, lentement mais sûrement, le J majuscule à ce corps si essentiel à une véritable démocratie.

Mais la France est elle, encore, une démocratie digne de ce nom ?

vendredi 6 octobre 2006

En finir avec la pensée manichéenne

C’est dans Le Monde que l’on trouve un appel « à une action urgente de la part de la communauté internationale en vue (…) » d' « En finir avec le conflit israélo-arabe ». Un appel soutenu par une pléiade de diplomates, d’ex-Premier Ministre et de Président à la retraite. Un appel non philanthropique, mais se basant sur la constatation que « Nous sommes tous perdants dans ce conflit, à l'exception des extrémistes, qui prospèrent à travers le monde en exploitant la rage qu'il continue de générer ».

Pour ce faire, et permettre la décrue de cette « rage », la conférence internationale convoquée « aussitôt que possible » affirmera que « L'objectif doit être la sécurité et la reconnaissance complète de l'Etat d'Israël dans les limites des frontières reconnues internationalement, la fin de l'occupation pour le peuple palestinien et la création d'un Etat indépendant, viable et souverain et le retour à la Syrie de ses territoires perdus ».

Selon ce schéma simpliste, la paix surviendra, l’islamo-terrorisme disparaîtra de lui-même et le monde vivra, enfin, en paix et en harmonie. Croire ceci s’est être ignorant des faits et de l’histoire, ou complice de ceux qui ne vivent que pour l’éradication de l’Etat d’Israël.

En effet ! Ces signataires, sans doute pressés par la « rage » meurtrière des terroristes, ont d’emblée dessiné les contours des frontières internationales de l’état hébreu et désirent, de facto, contraindre ce dernier à renoncer au lieu le plus sacré du Judaïsme. A savoir Le Mont du Temple, lieu d’où émergèrent les valeurs universelles tant décriées par les extrémistes qui effarent ces signataires.

Croire à ce schéma réducteur, c’est oublier aussi que l’état de ‘’Palestine’’, si ardemment souhaité, aurait dû naître déjà en l’an 2.000 si le chef mafieux de ce ‘’peuple’’, Yasser Arafat, n’avait alors exigé un droit de retour en Israël de ceux qui héritent du titre de réfugié de père en fils. Imaginer que, lors d’une conférence internationale, le monde musulman renoncera à ce ‘’droit’’, c’est oublier que dans ces régions le refus, et donc l’humiliation ressentie, se lave dans le sang de génération en génération.

Est-ce à dire, en conséquences, qu’il faudra suffisamment faire pression sur l’état des Juifs afin que ce peuple accueille un nombre exigé et suffisant de ‘’réfugiés’’ afin de faire basculer ce pays démocratique en un pays devenu islamique où la charia prévaudra sans réserve ?

Il est évident que le peuple israélien, et au-delà le peuple juif, ne se sacrifiera pas sur l’autel des intérêts, bien compris, de ceux qui n’ont rien d’autre à perdre que leur confort matériel et égoïste.

Il est temps qu’un autre vent tourne au-dessus de cette région et exige, sous peine d’intervention musclée de la communauté internationale, le droit de tous à vivre dignement selon ses propres choix. Les conférences internationales qui n’ont d’autre but caché que d’astreindre Israël à des concessions intolérables n’auront d’autres avenir que de permettre l’extension de l’extrémisme islamiste à travers la planète.

Quand tous les retraités de cet appel, entre autres, auront compris ceci, l’espoir d’un règlement juste et durable pourra, alors voir le jour. Pas avant, malheureusement.

jeudi 5 octobre 2006

L’idéologie de Charles Enderlin

Ceux qui espèrent un mea-culpa, ou tout simplement un débat public sur l’interprétation du conflit proche-oriental de Charles Enderlin en seront pour leurs frais. Bien au contraire ! Ce dernier s’est fait « (je me suis fait) une peau d’éléphant » en se confrontant, bien malgré lui, à tous les contradicteurs qui cheminent, ces dernières années, le long de ses reportages.

A l’occasion de la sortie de son film sur France 2, « Les années de sang », le journal Télérama a interviewé celui que beaucoup surnomment ‘’Scoopy’’ tant sa soif de reconnaissance internationale est grande. Dans cet entretien, beaucoup de choses ont été dites. Et, surtout, redites.

Comme, par exemple, cette question de la rédaction de cette publication : « Au moment où France 2 diffuse votre nouveau film, bizarrement, voilà que resurgit l’affaire du petit Mohamed Al Dura, dont votre cameraman palestinien avait filmé la mort sous les balles israéliennes, à Gaza le 30 septembre 2000... ».

Ces affirmations péremptoires, assénées au sein d’une question, n’étonneront point ces mêmes détracteurs que France 2 n’a pas hésité à poursuivre en Justice pour diffamation pour avoir douté de la véracité des rushes filmés par son caméraman ‘’palestinien’’ et des commentaires s’y rattachant. Ces contradicteurs se souviennent, entre autre, du doute émis, lors d’un entretien sur la fréquence juive française, par Arlette Chabot la directrice de la rédaction de France 2, au sujet de la nationalité des assassins de cet enfant.

Quant à la position du magazine, ils n’en seront pas plus déconcertés, car ils savent que la controverse sur cette ‘’mort’’ a été tut volontairement aux lecteurs, ainsi que le refus de la chaîne française de mettre les rushes à la disposition du public.

Le reste de l’article est à l’avenant. Mais là n’est pas le plus intéressant de l’entretien, bien que la réponse de Charles Enderlin à cette ‘’question’’ vaut le détour.

Beaucoup conjecturaient sur l’idéologie soutenue depuis toujours par l’envoyé permanent en Israël. A lire l’interview entre les lignes, le lecteur pourra définitivement y apposer l’étiquette appropriée qui éclaircira, sans erreur, ses attitudes passées.

Notamment avec cette allégation : « Quelques journalistes israéliens très courageux, Amira Haas, Gideon Lévy, Danny Rubinstein, tous trois de Haaretz, Shlomo Arad, de la chaîne 10, continuent d’aller sur place ».

Quel est l’individu qui peut attester du ‘’courage’’ d’Amira Haas sachant que cette dernière s’affiche communiste et a pris fait et cause pour les ‘’palestiniens’’ en vivant au milieu d’eux ? Evidemment, celui qui partage la vision de cette dernière.

Quel est celui encore, sinon le même, qui peut louer le ‘’courage’’ de Gidéon Lévy, sachant que ce dernier, invité de la chaîne franco-allemande Arte en 2003, a déploré en direct l’annulation de la diffusion du documentaire « Djenine, Djenine » de Mohamed Bakri pour cause de procès en Israël ? (documentaire qui fut interdit de projection par la justice israélienne -car l’objectif n’était autre que de servir la propagande ennemie- et dont les contrevérités, les dissimilations et les artifices ont été dévoilés dans le film de Pierre Rehov « La route de Djenine ». Film qui fut, bien évidemment, refusé de diffusion par Arte).

Avec de tels ‘’ héros courageux ’’, il ne demeure plus aucun doute quant à l’idéologie partisane et nauséeuse qui dirige les pensées et les écrits de Charles Enderlin. On comprend mieux dorénavant son acharnement à ‘’prouver’’ -quitte à mentir, déformer, interpréter- le ‘’mal’’ qui sied au sein d’Israël.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 29 septembre 2006

La fin d’une France ?

Quand ils sont venus chercher les Juifs, aucun n’a bronché, nul n’a manifesté. C’était dans la norme de l’époque. Quand ils ont embarqué les Tsiganes et les Romanichels nulle protestation non plus en leur faveur. Quand ils ont emmené les homosexuels, les communistes, les opposants, les résistants, les handicapés… pas un, là encore, n’a dit mot. Evidemment. Il ne restait plus grand monde pour les défendre.

C’était la triste réalité pendant la deuxième guerre mondiale, sous le régime collaborationniste, voire sympathisant du nazisme, de Vichy.

Aujourd’hui, et pour ne parler que du cas le plus récent, un professeur de philosophie, Robert Redeker est menacé de mort pour avoir usé de ce droit imprescriptible qu’est la liberté de penser et d’écrire ce que bon lui semble sur le Coran et le Prophète, alibis permanent des nouveaux nazis, les islamistes.

Et qu’en est il de la réaction française ? La rue est calme. Les médias silencieux. Les hommes politiques aveugles. Les syndicats occupés ailleurs. Les partis préoccupés à choisir leurs candidats à la présidence de l’état. Le tout chapeauté par un Jacques Chirac plus soucieux de plaire à ses concitoyens pour un éventuel troisième tour que de défendre les libertés et valeurs universelles qui ont fait la France des droits de l’homme.

Où est donc cette France ? De nos jours, dans ce pays, on se mobilise plus facilement en faveur d’un individu, Cesare Battisti, accusé de terrorisme par une Justice d’un pays démocratique, l’Italie.

Ce pays descend rapidement dans les rues, utilise les médias, embauche les syndicats et partis pour condamner les pays refusant le diktat du politiquement correct et des droits de l’hommisme et n’hésite pas à les faire blâmer par des résolutions onusiennes.

Ce triste état, en revanche, emploie une énergie insoupçonnable pour sauver la vie d’un Arafat, le poste d’un Saddam Hussein, l’objectif d’un Hezbollah à deux doigts d’une défaite mémorable ou le dessein nucléaire d’un Iran s’amusant à narguer cette ex-puissance recherchant désespérément ses années de gloire.

Qu’est donc devenu la France ? Où se cache t-elle ? A quand une mobilisation générale pour dénoncer et exiger la fin de cette compromission, cette collaboration nauséeuse, quitte pour cela renoncer à quelques intérêts et ‘’amis’’ qui lui veulent du bien ?

Pas même un sursaut des intellectuels ne vient sauver l’honneur de ce pays qui se perd jour après jour dans les méandres de cette politique agrée car ‘’correcte’’.

Le seul conseil à donner à Robert Redeker, serait d’immigrer dans un pays où la Liberté a encore un sens. Les Usa, Israël, la Grande-Bretagne ou, encore, l’Australie.

La France et l’Europe ont, semble t-il, renoncé à cette valeur. Dommage!

lundi 18 septembre 2006

‘’L’œuvre’’ chiraquienne de ces douze années

Dans quelques mois, Jacques Chirac transmettra, de force et à regrets semble t-il, la présidence à un autre que lui. Il est donc temps de dresser, un tant soi peu, le bilan de ces douze années de ses deux mandats, et notamment celui concernant le domaine réservé exclusivement au Président de la République. C’est à dire celui des relations internationales qui sont censées dessiner l’image de la France et lui permettre, ainsi, un bon commerce avec les états et populations que compte la planète.

On ne peut éviter de constater, lors de l’établissement de cette liste, que le sentiment qui prévaut à chaque geste présidentiel -ou presque- est une certaine collaboration avec ce totalitarisme qui croît de jour en jour, et cela au dépens de la défense des valeurs universelles qui sied à ce pays, modèle du genre il fut un temps.

En 1996, lors d’un voyage en Israël, et d’une visite dans la vielle ville de Jérusalem, Jacques Chirac s’en prit publiquement et sans égard à un policier chargé de sa protection. Tout autre individu, digne de sa fonction, aurait demandé à l’un de ses conseillers de faire comprendre à ce policier ses ‘’excès’’. Sauf, si l’objectif premier était d’insulter publiquement l’uniforme israélien lors de la visite prévue dans les « territoires occupés ». En l’occurrence Jérusalem, pourtant capitale millénaire du seul peuple juif et abritant le premier lieu saint du judaïsme.

En l’an 2.000, on le soupçonna d’avoir inciter Yasser Arafat à ne pas accepter les offres d’Ehud Barak suite aux négociations qui eurent lieu à Camp David en compagnie de Bill Clinton. Vrai ? Faux ? Seule, l’histoire nous l’apprendra. En revanche, impatient de donner son avis présidentiel sur la « guerre d’Oslo », du perron de l’Elysée il accusa solennellement Israël de répondre à des pierres par des tanks. L’image, ainsi médiatisée, de l’assassin juif, hyper armé, face à quelques ‘’adolescents’’jetant des ‘’cailloux’’ a dû faire plaisir aux « résistants » luttant contre « l’occupation de la Palestine de la Méditerranée au Jourdain ».

En 2002, Hubert Védrine, alors ministre socialiste et au service d’un Président occupé à dénoncer l’opération « Rempart », s’empressa -en compagnie de tout ce que compte la planète de droit de l’hommiste- de condamner à la Commission onusienne des Droits de l’Homme l’état d’Israël pour un « massacre de Djénine » qui s’avérera, quelques jours plus tard, n’être qu’un acte de propagande. Nulles excuses, ni regrets français ne vinrent plus tard tempérer cette fougue chiraquienne à vouloir démontrer cette collaboration.

En 2003, le discours de Dominique de Villepin -alors ministre des Affaires étrangères- à New York au sujet de l’Irak fut, en fait, l’état de grâce de l’ère chiraquienne. L’affrontement avec le ‘’ Grand Satan ’’ et la détermination à contrer la chute prévisible de Saddam Hussein avait valu à Jacques Chirac l’honneur d’apercevoir son nom attribué aux dattes égyptiennes de première catégorie (alors que celle de mauvaises qualités portaient le nom d’Ariel Sharon), mais aussi de le voir porté aux nues par des centaines de milliers d’individus dans les rues des pays musulmans qui sont, comme chacun sait, des modèles de démocraties.

De nos jours, Philipe Douste-Blazy -énième ministre de ce domaine réservé- assure que L’Iran « a un rôle stabilisateur au Proche et Moyen-Orient ». Le Président, lui, n’est pas en reste. Il vient d’affirmer que la suspension de l'enrichissement de l'uranium n'est plus un « préalable » à l’ouverture de négociations sur le nucléaire iranien, et a -de surcroît- demandé que les six renoncent à saisir le Conseil de sécurité pour d’éventuelles sanctions.

Ces quelques exemples, soustraits à une présidence riche en la matière, démontrent, sans ambiguïtés, l’esprit munichois qui prévaut à l’heure actuelle en France. Il est évident que tant que durera le règne chiraquien, le camp occidental ne pourra recenser ce pays en son sein en prévision de la guerre de civilisation qui s’annonce.

Aux électeurs de mai 2007 le soin de trancher et d’infirmer cette politique d’autruche qui fait perdre l’honneur à la France et ne lui garantit nullement la paix. Sauf, bien sûr, si ces électeurs désirent précéder la demande nazislamiste et devenir des dhimmis.

jeudi 14 septembre 2006

Tous des Zélotes

Etre interpellé en une du quotidien Le Monde, et non pas en pages « Opinions », par un John Le Carré -écrivain de son état-, doit probablement refléter le questionnement de la rédaction de ce journal à propos de ces « zélotes égarés » qui tuèrent « neuf cent trente-deux Libanais (…) et plus de trois mille blessés. Neuf cent treize mille sont devenus des réfugiés. ».

Les « zélotes égarés » sont dans ce pamphlet, chacun l’aura compris, les ‘’ extrémistes israéliens sans fois ni lois ’’ qui, selon les propos bêtes et méchants du chef d’état-major Dan Haloutz, « allaient renvoyer ce pays (Le Liban) vingt ans en arrière ».

Beaucoup pourrait être dit sur ce texte intitulé « Interpellation ». Mais l’essentiel est de répondre à la question qui tracasse tant ces bons samaritains dès lors qu’une condamnation d’Israël ( ou des USA ) pourra être extirpée d’un semblant de réflexion. A savoir : « Quand vous tuez cent civils innocents et un terroriste, est-ce que vous gagnez ou perdez la guerre contre le terrorisme ? ».

Selon cette présentation fallacieuse, on subodore facilement qu’Israël à, d’ors et déjà, perdu cette guerre. Car à baser sa réflexion sur de faux paramètres, il est évident que la résolution de l’équation ne donnera que le résultat escompté. A savoir, un dénigrement de plus d’Israël et de ce peuple « ayant plaisir à humilier ».

Mais pour ceux que l’énoncé de la question interpelle, il est évident qu’aucun ‘’Satan’’, grand ou petit, n’a -à ce jour- assassiné cent civils pour atteindre un terroriste. Ces derniers ont généralement le temps de lire et commenter les avertissements de bombardements de l’armée des « zélotes égarés », et d’aller se réfugier en des endroits plus sûrs. Ce qui réduit, on le voit, considérablement ‘’l’angoisse’’ de l’« Interpellation » tenue à la connaissance des lecteurs de ce quotidien étalant, au mieux, son surnom d’« Immonde ».

Au delà de cette simple remarque de bon sens et évident à tout un chacun de bonne foi, il est intéressant d’imaginer, à contrario, ce que préconise le couple infernal Le Monde/Le Carré dans le règlement du fléau qui sévit en ce début de siècle.

Faut il, comme cela est proposé entre les lignes, condamner à une mort certaine les innocents qui croiseront la route d’islamikazes, ou tenter d'éliminer ces derniers auparavant, dans la mesure du possible, au mieux des intérêts de la population visée mais aussi de celle qui les abrite ?

Faut il, dans le cas précis d’otages, céder à leurs exigences et, ainsi, leur permettre d’étendre leur influence mortelle et provoquer, ainsi « l'émergence future de cinq nouveaux terroristes et (…) une base populaire qui jure de leur fournir aide et soutien » ?

Faut il que ces « zélotes égarés » par les valeurs enseignées tout au long de leurs vies, sacrifient leurs droits à l’autodétermination sur la terre de leurs ancêtres et cèdent, sans coup férir, leur territoire tels des apôtres de Jésus proposant de tendre leurs joues non encore ensanglantées ?

Faut il que le peuple juif, mais aussi la civilisation judéo-chrétienne, adoptent de plein gré une idéologie totalitaire, où l’homme supérieur serait musulman, la justice la Charia et la femme la servante et la reproductrice de la race dominante ?

A ces quelques questions, la réponse des « zélotes » fiers d’être Israéliens ne sera qu’une légitime mais ferme défense de leur pays, de leur culture, de leur religion, mais surtout de leurs valeurs qui a fait que le monde fonctionne, bon gré malgré, sur un code qui sépare l’être humain du barbare et de ses complices, européens notamment.

Il est donc évident que par cette détermination israélienne établie de longue date, le duo L’Immonde/Le Carré affirme en conclusion de leur satire, comme une espérance, « qu'aujourd'hui l'Arabie entière célèbre cette force armée (le Hezbollah), la réputation de suprématie militaire dont jouissait Israël est en miettes et l'image dissuasive à laquelle il tenait tant ne dissuade plus personne ».

Pas même d’écrire autant d’âneries!!!

mercredi 6 septembre 2006

Médias propagandistes ‘’honnêtes’’

« Le conflit est couvert par des professionnels honnêtes ne faisant partie d'aucune conspiration ». C’est ainsi que débute le pamphlet du photo-journaliste belge indépendant Bruno Stevens ( paru dans Libération et intitulé « Une manipulation fantasmée » ) et se voulant réponse au Rebond de Shmuel Trigano « Guerres, mensonges et vidéos » du 31 août dernier.

Tout observateur, un tant soi peu probe, ne pourra que sentir son intellect outragé à la lecture du terme « honnêtes » accolé à celui de professionnels des médias. Non que tous soient de fieffés menteurs, mais rares sont les médias que l’on a pu qualifier d’intègres ces derniers années plutôt qu’organes de propagande. Tout au moins en ce qui concerne le conflit israélo-musulman.

Il serait aisé, mais fastidieux, de réfuter, point par point, les sujets soulevés dans ce texte par ce ‘’ photo-journaliste ’’. Cela ne resterait, somme toute, qu’un échange de point de vue, et ne ferait pas avancer le débat d’un iota.

En revanche, il est plus intéressant de démonter le mensonge instillé dans l’air du temps, et repris, allégrement, par ceux qui se veulent être nos ‘’ maîtres à penser ’’. Et D… seul sait combien sont nombreux ceux désireux de nous inculquer combien les Israéliens sont les méchants et les autres, tous les autres, les gentils.

Ainsi, Bruno Stevens nous apprend par son texte, que « les journalistes n'ont pas besoin d'accréditation et ne font l'objet d'aucune censure au Liban ou dans les territoires occupés. Ce n'est pas le cas en Israël, où il devient de plus en plus difficile d'obtenir une accréditation temporaire, spécialement en ce qui concerne les journalistes indépendants (freelance) ; toute production est sujette à la censure du service de presse de l'IDF, censure rarement appliquée mais effective »

Cet citation nous expose clairement qu’une censure, bien que « rarement appliquée », selon ses propres termes, existe en Israël mais non pas sous le régime ‘’démocratique’’ de l’Autorité palestinienne. ‘’Censure’’ appliquée, signalons le, seulement dans l’intérêt des familles, les empêchant ainsi d’apprendre par la presse le décès d’un des leurs. Aucune autre censure ne peut être raisonnablement affirmée, sauf à dénigrer l’état d’Israël et son régime démocratique. Ce qui ne gêne guère, en règle générale, nos ‘’ honnêtes ’’ professionnels des médias.

Quant à la censure ‘’palestinienne’’, Bruno Stevens assure explicitement n’en n’avoir jamais entendu parlé (sic). Ce qui fait tâche pour celui qui prétend dénoncer les « manipulations fantasmées » de Shmuel Trigano.

Contentons nous, pour le contrer, de citer l’extrait d’un article paru il y a quelques temps dans le même quotidien, écrit par l’une de ses consœurs en haine d’Israël, Alexandra Schwartzbrod : « (…) Lors du lynchage des deux soldats israéliens à Ramallah, les policiers palestiniens ont fait tout leur possible pour confisquer les cassettes des cameramen. Quant aux médias palestiniens, ils disposent d'une liberté de parole réduite et répercutent pour la plupart les thèses officielles… ».

Rappelons, pour l’anecdote, que ce lynchage fut filmé par un journaliste indépendant italien, et que le correspondant de la RAI, Cristiano Cristiani, à cru devoir expédier une lettre à l’AP dans laquelle il affirmait ne jamais se permettre de nuire, de la sorte, aux intérêts de la cause ‘’palestinienne’’ (re sic).

La question qui se pose donc naturellement à tout observateur pointilleux, est, tout simplement, celle de connaître quel est entre ces deux compères le ‘’journaliste honnête ’’ !!!

Que l’on se rassure ! Les deux ont des « manipulations fantasmées » sur Israël à revendre. L’essentiel est de ne pas être acheteur.

jeudi 31 août 2006

Avis aux lecteurs

Certains d’entre vous, courageux anonymes, confondent débat d’idées et haine et insultes. Dorénavant, l’anonymat de ces antisémites leur préservant la liberté de commenter mes articles sans pour autant m’autoriser à leur répondre ou à les traîner en justice a cessé. Il leur sera demandé, auparavant, de s’identifier sur le blog afin de démontrer leur bravoure ou de disparaître tels des lâches. Gageons que cette dernière solution aura leurs préférences.

Pour tous les autres, il leur sera toujours loisible de communiquer directement avec moi par mon mail, et de m'indiquer leurs désirs de voir leurs commentaires publiés sur mon blog.

Cordialement votre.

Victor PEREZ

samedi 26 août 2006

Vive Satan

Que n’a t’on pas, encore, reproché au petit Satan ? De quels maux Israël n’a t’il pas été jusqu’à nos jours, encore, accusé, puis condamné ? Il est intéressant, ici, de dresser une liste succincte -car sinon trop fastidieuse- des principaux griefs que le monde occidental a chanté en chœur avec les opposants de ce petit pays, gardien des valeurs qui différencient l’animal de l’être humain.

Un ex-général, président en place et à quelques mois d’un rejet national, avait qualifié en 1967 le peuple israélien de « peuple sûr de lui et dominateur ». Constatons que cette caractéristique concernait l’ensemble d’un peuple et non pas seulement ses dirigeants. Qui, de nos jours, ne crierait pas au racisme si cela s’adressait à une population noire ou musulmane en son entier en lieu et place du peuple juif ?

D’autres ont, depuis, ‘’affiné’’ la précision de Charles de Gaule en attestant que ce peuple s’est transformé, en deux générations, « en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ». Propos ‘’validés’’ -faute de condamnation définitive- par une justice française qui ne sent pas l’antisémitisme renaître de ses cendres.

Comment peut il en être autrement puisque l’instance onusienne avait, par une résolution de 1975, attesté que le Sionisme est l’équivalent du racisme ??? Résolution, certes, abrogée quelques années plus tard, mais qui a fait son chemin. Tout au moins, dans l’esprit de certains juges parisiens qui ne voient dans la citation d’Egard Morin de Danièle Sallenave et de Sami Naïr, publiée dans un journal qui fut de référence autrefois, que l’expression d’une opinion.

Dans les récriminations faites à Israël, il y celle, récurrente, de commettre des crimes de guerre et contre l’humanité. Les ‘’massacres’’ israéliens reviennent souvent à l’actualité. Il y eu celui de Djenine qui, au départ, se voyait prometteur en nombre de tués et termina sa course par un pitoyable ‘’score’’ -confirmé par une enquête onusienne- de 53 morts ‘’palestiniens’’ (principalement des combattants) et 23 soldats israéliens. Celui de Quana, dernièrement, fit couler également beaucoup d’encre. Le ‘’score’’, là aussi fut de 28 tués dont seize enfants handicapés. Que faisait donc des invalides au sein d’un champ de bataille ? Où plutôt, que faisaient les « résistants libanais » -loués par les médias européens- au milieu de civils, de surcroît malades ?

Des ‘’massacres’’ israéliens qui, certes, n’avaient pas l’ampleur et la ‘’beauté’’ de ceux commis sur… les kurdes (par exemple) par les Syriens ou, encore, par les Irakiens au ‘’bon’’ temps de Saddam Hussein… ou sur les Chrétiens Libanais de Damour en 1976 commis par les ‘’Palestiniens’’… ou sur les ‘’Palestiniens’’ de Sabra et Chatila par les milices chrétiennes libanaises, et que l’on attribue, royalement, aux Israéliens. La haine du Juif, cela s’entretient.

Rappelons, pour l’intérêt de la chose, que chaque massacre ci-dessus compta plusieurs centaines de morts, voire quelques milliers, et ne concerna que des civils. Des femmes, des vieillards, des enfants. Et même quelques hommes qui n’avaient point d’armes à leurs ceintures.

Une autre éternelle condamnation revient très souvent. Celle du complot juif et/ou sioniste contre l’intérêt international. N’a t-on pas accusé, récemment encore, Israël de dicter la politique américaine dans son intérêt exclusif ? L’Irak n’est il pas un pays ‘’envahi’’ sur ordre sioniste, dans l’intérêt d’un complot juif comme l’indique, depuis plus d’une centaine d’années, les Protocoles des Sages de Sion ???

Cette liste peut, à souhait, être rallongée. Les condamnations à l’encontre d’Israël et du peuple juif se ramassent à la pelle, et en faire la liste complète s’avérerait fastidieux lors de toute lecture, sans que pour autant cela améliore la compréhension de la haine que portent autant d’individus, d’organisations et d’états à l’encontre d’Israël, caricaturé en « petit Satan ».

Ce qui peut être -en revanche- noté, est l’incapacité des ennemis de cet état à prouver par des faits vérifiés et vérifiables la véracité des accusations portées. De mensonges en omissions jusqu’aux interprétations volontairement faussées, tous les moyens de propagande dignes des totalitarismes passés sont utilisés dans l’objectif ultime de combattre et d’éradiquer tout ce qui a fait, et continue de faire, la noblesse de l’être humain. A savoir les valeurs universelles qui ont émancipé l’individu de son état de barbare et de primitif.

En conséquence, il n’y a nulle honte à revendiquer un soutien ferme à Israël et à crié haut et fort : que vive le petit Satan.

mardi 15 août 2006

Nous, Israéliens contre certaines ‘’frappes juives’’ françaises

Dans le quotidien -en survie- Libération, est parue une opinion de quelques individus se disant juifs et intitulée « Nous, Juifs contre les frappes d’Israël ». Raymond Aubrac, Rony Brauman, Rachel Choukroun, Stéphane Hessel et Marcel-Francis Kahn ont cosigné ce texte. Chacun peut, bien avant de le lire, s’interroger sur la ‘’judaïté ’’ de ces signataires. Les a t’on vu, auparavant, en quelque synagogue ? Ou discourir, en tant que personnages notoires, sur tel ou tel passage de nos livres saints ? Ou sur nos fêtes religieuses ? Bien malin celui qui pourra le prétendre.

En revanche, ces tristes ‘’ frappes’’ s’affirmant « juives » interviennent dès lors qu’Israël use de son droit de LEGITIME DEFENSE. Cela les mets hors d’eux, leur remémore leurs origines juives (cela reste cependant à vérifier) et les contraint à se désolidariser de ce peuple « prenant plaisir à humilier » ceux qui ne cherchent, pourtant, que l’éradication de leur pays.

Ainsi, dans le texte que Libération n’a nullement hésiter à publier, l’on retrouve tous les ingrédients que des antisémites reconnus usent et abusent usuellement.

Pour ce faire, l’opération « Paix en Galilée » y est évoquée aux fins d’attribuer, sans appel, la responsabilité des massacres de Sabra et Chatila. En revanche, pas un mot sur les raisons qui ont conduit le gouvernement de l’époque à s’engager sur le territoire d’un pays voisin….

Il est vrai, selon ce pamphlet, qu’Israël n’a besoin que de « prétextes » dérisoires pour affirmer sa force meurtrière.

C’est ce que l’on peut croire à sa lecture : « En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, après l'enlèvement d'un soldat israélien, et prenant prétexte du tir de roquettes artisanales ».

Savent ils, ces ‘’ frappes juives’’ tout le bien que l’on peut penser de l’artisanat local ??? C’est à se demander quelles sont les raisons qui les empêchent d’être directement ‘’ clients’’ de ces artisans ‘’palestiniens’’ ? Pas, en tous les cas, leur judaïté.

Autre citation : « Mais quoi qu'on puisse penser du Hezbollah, l'attaque qu'il a menée contre des soldats israéliens, dont certains furent tués, et d'autres, enlevés, a servi de prétexte au gouvernement israélien pour mettre en application un plan qu'il avait déjà préparé longtemps à l'avance »

C’est devant de telles affirmations que l’on s’aperçoit que la souveraineté israélienne et la vie de soldats comptent peu, voire pas du tout, pour ces ‘’ intellectuels’’. Ne pouvaient ils pas, auparavant, s’interroger sur les raisons qui ont poussé le Hezbollah à procurer ce « prétexte » ???

Si le reste est à l’avenant, il nous faut remarquer que cette caricature de la situation proche-orientale se termine bien évidemment, par un appel à un « cessez-le-feu immédiat et total, aussi bien au Liban qu'en Israël, en Cisjordanie et à Gaza. Il faut l'ouverture de négociations dont les premiers objectifs seront un échange de prisonniers, le retour de la sécurité et de conditions humaines pour toutes les populations concernées ».

Réclamer une libération de « prisonniers » ‘’palestiniens’’ -ayant forcément du sang juif sur les mains- comme « premier objectif » n’est-ce pas déjà faire fi de la justice rendue aux parents des victimes israéliennes, mais aussi à la sécurité future du pays, « première condition humaine » exigée par la population juive ???

Tout cela, ces petites ‘’ frappes juives ‘’ françaises ne nous le diront pas. L’essentiel, pour eux, était l’indication de leur désapprobation quant à l’attitude de ceux qui vivent leur judaïté pleinement et sans honte.

lundi 3 juillet 2006

Dégénérescence du Mrap

Fort de sa force ‘’morale’’ et des subventions publiques, Le MRAP poursuit son combat en faveur de « l’amitié entre les peuples ». Singulièrement entre les peuples Israéliens et ‘’Palestiniens’’. Par cet ‘’objectif’’, son dernier communiqué sur le sujet est parlant quant aux ‘’valeurs’’ défendues par cette Ong française.

« Les Palestiniens s'accordent sur un signe de paix: le gouvernement israélien répond par une attaque ». Le titre a la clarté d’un programme -choisi par Mouloud Aounit et ses partenaires- versant dans l’innommable, la diffamation d’Israël et l’insulte à l’intellect du quidam sincère, avide de respect entre les peuples, tous les peuples. Si d’aucuns surnomment cette association malveillante le « Mouvement de Ralliement et d’Allégeance au Prophète », il sera difficile, suite à la lecture du communiqué, de leur donner tort si l’on sait à quoi se dévouent, réellement, toutes les ‘’associations de libération de la Palestine’’.

Le titre, à lui tout seul, expose le manichéisme de la ‘’pensée’’ mrapiste sur le conflit proche-oriental, et une analyse sérieuse de ses termes, mais aussi du texte, démontrera toute la corruption mentale de la direction de cette Ong. Car, si le « signe de paix » indiqué n’est qu’une reconnaissance virtuelle d’Israël -par ailleurs nullement mentionnée dans le « document des prisonniers »- « l’attaque » israélienne n’est, quant à elle, que la tentative de récupérer vivant un jeune conscrit kidnappé par de véritables criminels, mais aussi de mettre un terme au bombardement permanent des villes frontières israéliennes de la bande de Gaza.

Le corps de l’article n’est, lui, pas en reste, et ajoute au véritable objectif du MRAP qui n’est autre, on le devine aisément, que l’expansion de « la haine entre les Juifs et le reste de la planète ».

Ainsi, il s’indigne « que quelques heures seulement après la signature de cet accord (des prisonniers nda.), le gouvernement israélien ait lancé une attaque d'envergure sur la bande de Gaza notamment par des bombardements massifs ». Si d’aucuns, par la lecture de cette affirmation, pourraient croire que la raison de « l’attaque d’envergure » est la signature de l’accord, des villes allemandes sous les bombardements alliés auraient envié le « bombardement massif » israélien ne causant que de légers dommages et pratiquement nulle victime, hormis quelques « activistes » armés.

Autre ‘’indignation’’ sélective du MRAP : « Cette agression qui a fait de nombreuses victimes civiles et qui a obligé la population de Gaza à fuir pour ne pas être massacrée s'inscrit dans le refus délibéré du gouvernement israélien d'ouvrir le dialogue avec les représentants élus du peuple palestinien ». Si une attaque militaire est, par définition, agressive, le quidam sincère et avide de paix serait bien en peine de trouver les « nombreuses victimes civiles » ‘’palestiniennes’’ signalées. Quant au terme « massacré » accolé à ‘’l’agresseur’’ israélien, il démontre tous les préjugés qu’a cette Ong sur les Juifs.

Le reste du texte étant à l’avenant, son analyse en devient futile, sauf à qualifier l’attitude du Mrap. En effet, s’il fallait établir que cette association s’était pervertie dans la recherche de l’objectif annoncé, ce texte -aux relents antisémites par son inversion systématique des faits et gestes des uns et des autres- suffirait amplement pour ce faire.

Ceci dit, il restera, cependant, une question sans réponse. Quelle qualification donner à ceux qui octroient les subventions à cette Ong. Dupes ou complices ?

jeudi 29 juin 2006

La ‘’résistance’’ de Scoopy

On ne présente plus Charles Enderlin, alias Scoopy, depuis que son caméraman ‘’palestinien’’ lui a apporté sur un plateau « l’assassinat » de Mohamed Al-Dura par l’armée israélienne le 30 septembre 2000. Ce n’est pas tant ce ‘’meurtre filmé en direct’’ qui rendit « le meilleur spécialiste du Proche-Orient » (dixit ses collèges de France 2) populaire, mais plutôt le grief porté à son endroit d’avoir diffuser une mise en scène organisée par la propagande ‘’palestinienne’’ et son manque de preuves pour démontrer la véracité de ce reportage.

L’autre certitude quant à cette insulte faite à l’honneur des Forces de Défenses d’Israël, au peuple israélien et au peuple juif dans son ensemble, est la carence -malgré les menaces maintes fois renouvelées de sa part mais aussi de sa direction- de plaintes déposées à l’encontre de ceux, connus de tous, qui formulent publiquement et explicitement, preuves à l’appui, l’accusation de diffusion d’un faux.

A l’aune de ces observations tout un chacun devrait donc se voir vacciné lors de l’écoute des interventions télévisuelles de ce journaleux. Malgré tout cela, il est très difficile pour un honnête téléspectateur de France 2 de rester zen lorsqu’il l’entend qualifier les actes de guerre ‘’palestiniens’’ de « résistance ».

Ce terme -qui rappelle les actes de bravoures d’êtres humains refusant, à leurs risques et périls, la suprématie de toutes les idéologies mortifères- a, dans la bouche de ce franco-israélien, une saveur de trahison des valeurs qui façonnent notre monde.

En effet ! Qu’est-ce une résistance ? Est-ce l’acte de prier ou de manifester pacifiquement pour ne pas recevoir, sur le coin du museau, une roquette (artisanale ou non) mortelle pour soi ou ses proches -enfants et vieillards compris-, ou le fait de ne vivre que pour l’espoir d’un atterrissage fatal dans les rues de Sdérot (ou ailleurs) dans l’objectif avoué de réduire une « occupation » israélienne qui ne demande, pourtant, qu’à disparaître dès la sécurité des Israéliens assurée ?

Résister, est-ce le fait de réunir les forces armées à la frontière pour prévenir toute attaque des ennemis, ou celui de creuser un tunnel débouchant en territoire adverse, s’y introduire et assassiner, de sang froid, des militaires endormis qui, au plus fort des combats, n’ont jamais usé de la barbarie employée par les « résistants » si chers à l’envoyé permanent de France 2. ‘’Barbarie israélienne’’ pourtant induite presque à chaque intervention médiatique du ‘’spécialiste’’ de ce conflit.

La résistance, est-ce enfin l’affirmation de la libre circulation d’un civil sur tout territoire quel qu’il soit ou son rapt à des fins de faire libérer des assassins et/ou des criminels de guerre et contre l’humanité condamnés par une Justice digne ce nom ? L’assassinat d’Eliyahou Asheri (z''l) âgé de 18 ans est il un acte de bravoure de cette « résistance » ou un acte meurtrier réclamant justice pour lui, sa famille et son peuple ?

La résistance est donc, seulement, une question d’appréciation et de partis pris en fonction des causes défendues. Le hic de ce constat, étant uniquement l’interdiction faite à tout journaliste de choisir au nom de la déontologie et, en ce qui concerne le scoopy international, au nom de la charte de France 2.

En conséquences, on ne s’interroge plus sur la cause idéologique préférée de Charles Enderlin. En revanche, on peut s’interroger sur l’atermoiement du gouvernement israélien à émettre une exigence officielle d’un rappel immédiat de ce journaliste par son pays d’origine, faute d’attendre quoique ce soit de la direction de la rédaction de France 2.

En réalité, ne serait il pas plus utile à la France et sa politique pro-arabe par ses reportages sur les actes de « résistances » des ‘’jeunes de banlieues’’ ?

D’aucuns, Israéliens, affirmeraient que oui.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen de la case recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog. 

vendredi 16 juin 2006

Ivan Rioufol n’est il pas écœuré ?

Patrick Saint-Paul, correspondant du Figaro en Israël, fait il moins ‘’vomir’’ à la lecture de ses ‘’articles’’ que son confrère, de Libération, Pierre Marcelle ? Il semblerait que non. D’autant plus qu’il est sur place et a donc tous les moyens pour vérifié la sincérité des informations qu’il nous présente.

Dans un papier (cela ne peux porter le nom d’article) intitulé « Houda, nouvelle icône des Palestiniens », il utilise tous les artifices connus pour porter atteinte à l’honneur d’Israël et lui faire porter la responsabilité du drame de la plage de Gaza du vendredi 9 juin. Il faut, en effet, atteindre le dernier paragraphe pour savoir, en une ligne de quelque mots, que le Hamas est suspecté par l’enquête israélienne d’avoir enfoui, intentionnellement, une mine pour prévenir toute attaque de commandos israéliens. Rien, dans le corps de ce pamphlet, ne vient corroborer l’idée d’une investigation personnelle sur le sujet abordé.

Au début de son texte, l’« explosion sur une plage de Gaza » est anonyme. Ensuite vient le rappel du « petit Mohammed al-Doura, tué par balles le 29 septembre 2000 devant des caméras de télévision dans les bras de son père au début de la seconde Intifada » puis, aussitôt, le refus israélien de « toute responsabilité, après avoir reconnu dans un premier temps être à l'origine du drame ». Quel lecteur peut, tel présenté, croire en la bonne foi de ce peuple qui, rappelons le, a « plaisir à humilier » et maintenant, vraisemblablement, ‘’plaisir à assassiner ’’ et peu enclin à endossé ‘’ ses meurtres ’’ ?

Et si un doute peut subsister dans l’esprit du lecteur, PSP s’emploie à le lui ôter en citant la tante de Houda Ghalia « l’icône vivante » de la ‘’barbarie’’ israélienne : « (..) Elle ne se souvient pas non plus de Mohammed al-Doura. ‘’C'est le petit qui a été massacré, comme notre famille’’ , lui rappelle sa tante ».

Un journaliste, digne de ce nom, aurait depuis longtemps vérifié l’accusation, et aurait, tout au moins contacté Arlette Chabot -directrice de la rédaction de France 2- pour savoir pour quelles raisons elle avait affirmé, au micro de la radio RCJ, son incertitude sur l’origine de la balle qui aurait tué ce garçonnet. Ce même journaliste, respectueux de la déontologie de son métier, aurait demandé à Charles Enderlin les preuves de l’assassinat de cet enfant. Preuves que ce dernier ne peut fournir mais persiste, pourtant, à affirmer détenir.

Le reste de l’article est à l’avenant.

Alors, se dira t-on, que cherchent les journalistes qui accusent, indirectement ou non, les Israéliens d’assassinats et/ou de massacres ? Quel est donc leur objectif premier pour insister aussi lourdement et insuffler aux lecteurs le mépris, sinon la haine, d’Israël, de son peuple et donc du peuple juif ? Est-ce cela ce que l’on nomme Information ? A quand une prise de conscience des élites de ce pays ? Faut il croire que tous sont obnubilés par la haine du Juif, et que leur conscience se complait devant tant de mensonges ? La France est elle perdue, corps et âme, pour le combat de la Justice et de la Vérité ?

Ivan Rioufol, Journaliste de talent dans ce quotidien et qui revendique sa liberté de plume, ne se sent il pas gêné par l’accointance d’écrits aussi nauséabonds ? Ne doit il pas réagir publiquement, dans son bloc-notes du vendredi, pour émettre un doute sérieux sur la qualité de ses ‘’confrères’’ et, ainsi, remettre en cause l’idéologie du moment ? A savoir, la diabolisation, quel qu’en soit le coût, d’Israël, seule démocratie du Proche-Orient et premier rempart de l’Europe au déferlement de la haine islamique, mais aussi des extrêmes de droite et de gauche. Ne doit il pas, lors de réunions de la rédaction, taper du poing sur la table, et exiger le respect du consommateur de leur Journal par la publication de faits vérifiés et vérifiables ?

Que penser, donc, de ce silence assourdissant entourant ‘’l'entreprise'' de sape systématique qu’effectuent les propagandistes infiltrés dans tous les médias français ? Peut on espérer, bientôt, un sursaut de la part des intellectuels faisant honneur à leur rang, ou doit on les croire complices ou, pire, incapables d’une riposte digne des valeurs que nous a enseigné la République ?

Qu’ils n’agissent pas, et ils se verront de plus en plus exclus du contrôle du destin de leur pays et, principalement, du système qui le régit. Qu’ils s’opposent, et la France n’en sera que la principale bénéficiaire.

A eux de choisir avant que d’autres choisissent pour eux.

mercredi 14 juin 2006

Un billettiste à vomir

Le billet du jour de Pierre Marcelle, intitulé « Les armes des Palestiniens » ne détonne pas de tous les précédents. Comme tous les autres il contient LA vérité de l’auteur. Suite à leurs lectures, nul ne peut plus ignorer la véritable raison quant à la situation financière catastrophique du quotidien qui l’emploie. La publication incessante de textes orientés, prenant le lecteur pour plus idiot qu’il n’est, est sans doute la raison du départ d’une grande partie du lectorat de Libération vers d’autres sources d’informations. Ce qui ne peut réellement déplaire à tout individu soucieux de la déontologie du métier. Dans le cas de ce quotidien, il ne faut donc pas s’étonner de le voir remplir, de plus en plus, le rôle de papier d’emballage pour les étals des marchés de France, ou de papier de toilette pour les WC publics et mal entretenus. Voire, disparaître définitivement des kiosques.

Dans le corps du texte, Pierre Marcelle écrit : « (…) depuis neuf mois qu'Israël évacua Gaza comme un dompteur referme la porte de la cage (…) ». Image forte ne pouvant que conduire à mépriser le peuple israélien prenant, sans doute, ‘’plaisir à humilier ’’. Un journaliste, digne de ce nom, aurait rajouté -en respect pour ses lecteurs et afin de leur permettre une vue d’ensemble- la porte de sortie vers l’Egypte.

Pas Pierre Marcelle obnubilé par son mépris d’Israël.

Plus bas, ce scribouillard compare la situation de la jeune Houda Ghalya « vivante icône », « 10 ans, titubant dans le sable auprès des cadavres de sa famille, sur la plage d'Al-Soudania » tués par « un obus israélien (mais sur le Net de toutes les hypothèses déjà contesté) », et le « canonisé martyre » du carrefour de Nétzarim Mohammed Al-Dura, 12 ans, mort le 30 septembre 2000 par « une balle israélienne (mais cinq ans après toujours contestée) ».

Quel journaliste honnête aurait osé ce parallèle sans, auparavant, vérifier ses sources ? A l’aube du sixième anniversaire de la diffusion de la mise en scène du « Carrefour de Netzarim », aucune enquête sérieuse de la part de ce propagandiste ne vient étayer l’affirmation de Charles Enderlin ou balayer l’incertitude émise par Arlette Chabot -directrice de la direction de France 2- quant à l’origine du tir. Sans parler, évidemment, de tous ceux ayant visionné le film et garantissant, à la suite, la mise en scène du caméraman ‘’palestinien’’.

Affirmation, donc, gratuite de ce journaleux, bien incapable de prouver ses affirmations. Quant à attribuer définitivement le « massacre » de la plage d’Al-Soudania, à un « obus israélien », le ‘’journaliste’’ qu’il prétend être n’a pas eu besoin d’attendre le résultat de l’enquête pour être assurer de la responsabilité totale des Forces de Défense Israéliennes de ce nouveau massacre de ‘’Palestiniens’’ par des ‘’Palestiniens’’. Une enquête, certes, de Tsahal, mais ne demandant qu’à être démentie ou confirmée. Ce qui est hors de portée intellectuelle de ce faiseur d’opinions négatives à l’encontre d’Israël et de ses soutiens.

Nul n’a besoin d’une longue investigation pour s’apercevoir que pour Pierre Marcelle, mais aussi ses collègues de travail, Israël -comme le Juif il y a peu- est forcément responsable, forcément coupable, forcément condamnable. Et tant pis, si quelque Juifs, ou soutiens de leur cause, démontent au fil du temps -immanquablement et point par point- les accusations faites sur mesures. Ces derniers n’étant pas lecteurs payants de Libération, et n’abusant pas de la Justice, le quotidien a peu, voire rien, à craindre.

Un qualificatif nomme, sans se tromper, l’attitude tenue par Pierre Marcelle. Lors d’accusations mensongères, systématiques et répétées, l’antisémitisme n’est plus un doute. D’autant plus, lorsqu’en conclusion de son pamphlet salissant Israël, il affirme : « (…) les armes que constituent ces images choquent, ceux-là qui s'en indignent devraient bien s'aviser que les Palestiniens n'en ont pas d'autres ».

Pierre Marcelle, lui, a la plume. Il s’en sert et en abuse en faveur d’un combat nauséeux.

vendredi 9 juin 2006

Explicite et implicite

Tout ce qui est explicite est dit, formulé et expliqué. Et réciproquement. A contrario, tout ce qui est implicite est non dit, non formulé et encore moins expliqué. Donc confus et obscur. Cette méthode est employée, en règle générale, par ceux désirant laisser accréditer une idée qui n’est pas la leur, tout en leur permettant de la démentir au moment opportun . Ce qui fait le bonheur des « idiots utiles » occidentaux, mais aussi celui des ‘’experts’’ de toutes sortes portant souvent les deux casquettes.

Un exemple concret. Mahmud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne, a décidé d’organiser un référendum dont le sujet ne mentionne nullement le nom d’Israël, pourtant partie prenante, aux yeux de tout observateur pertinent, à toute résolution définitive du conflit proche-oriental. Cela n’empêche point nos ‘’experts’’ -en particulier les ‘’journalistes’’ n’ayant jamais mis le pied en cette région mais nous informant (sic), tout de même, des dessous du conflit- de voir en cette consultation populaire une demande de ‘’reconnaissance’’ de l’Etat d’Israël dans les ‘’frontières’’ d’avant 1967, soit la ligne d’armistice de 1949 !!!

On ne peut s’empêcher de se demander pourquoi alors, si cela est, Mahmud Abbas ne pose pas franchement la question ??? « Reconnaissez vous le droit d’Israël à exister ? ». C’est simple et a le mérite d’être clair. Cela permettra de connaître, tout au moins, explicitement l’avis du « peuple palestinien » et autorisera, par une approbation, un bond extraordinaire dans la solution définitive du conflit. Si, donc, cette question n’est point posée, c’est qu’un éventuellement acquiescement à cette question ne peut être accepté par tous leurs leaders.

Evidence qui devrait mener de véritables Experts en la matière à s’interroger publiquement sur la raison de ce refus, qui dure -faut il le rappeler- depuis 1948. Ils pourraient, ainsi, découvrir, lors de la lecture du texte qui sera proposé aux suffrages des électeurs, l’exigence d’un ‘’Droit au retour ’’ de millions de « réfugiés » et de leurs descendances au sein même de l’Etat des Juifs, seul refuge leur permettant de vivre en sécurité et selon leurs desiderata. Ils s’apercevraient, alors, que les ‘’experts’’ auto-proclamés font le jeu de nos « idiots utiles » et militent implicitement (que cela soit volontaire ou non) pour une résolution du conflit clôturant la « parenthèse » israélienne. Ils discerneraient la volonté ‘’palestinienne’’ (mais pas seulement) explicite de voir Israël se convertir, sous le nombre, en un pays mixte, puis en un pays à majorité musulmane et enfin en un pays islamique qui ne comprend nulle minorité ‘’d’infidèles’’.

Nul doute, alors, que ces Experts honnêtes dénonceraient le jeu trouble de Mahmud Abbas, que les ‘’journalistes’’ nomment, encore trop souvent, de son nom de guerre Abou Mazen.

Mais voilà ! Ces véritables Experts existent peu car tenus, implicitement, à l’écart du débat pour cause de « politiquement correct ». Affaires et pétrole obligent.

Cela est, pour le moins, explicite.

mardi 6 juin 2006

Le Palestianisme à bout de souffle

Cela va mal dans les rangs des anti-Israéliens primaires. Ils en sont à réclamer que le Hamas soit considéré comme un partenaire pour une « paix juste et durable » (comme ils disent) au Proche-Orient. Quitte pour cela déformer la réalité et passer pour des « idiots utiles » aux yeux des lecteurs, malgré leurs titres pompeux.

Dans une chronique intitulée « Non au boycott du Hamas » et co-écrite par Esther Benbassa (encore elle) et François Burgat directeur de recherche au CNRS, les escroqueries intellectuelles commises par ces deux préposés de l’idéologie verte-rouge sont foisons.

Comme par exemple :

« Le Hamas «refuse de reconnaître Israël». Mais près de dix ans après celle de l'OLP, où en sommes-nous de la reconnaissance réciproque d'un Etat palestinien par Israël, dont les frontières fluctuent au gré de ses majorités électorales et des annexions en Cisjordanie ? »

Quelle dose de mauvaise foi faut il pour ignorer la reconnaissance officielle du « peuple palestinien » par l’Etat d’Israël un certain jour de septembre 1993 sur la pelouse de la Maison Blanche ? Sans parler, évidemment de l’acceptation du partage onusien de 1947, ou de la proposition en 1967 de Moshé Dayan (z ‘’l) de restituer les territoires contre une paix définitive.

Quelle dose est nécessaire pour leur permettre de faire abstraction du choix du Hamas de favoriser, par de multiples attentats et crimes contre l’humanité, l’opposant aux « Accords d’Oslo » Benjamin Natanyaou plutôt que l’initiateur de ces dits ‘’accords’’, Shimon Pérès, pour le poste de Premier ministre en 1996 ?

Et quelle dose, enfin, pour, ainsi, négliger le plan proposé par Ehud Barak, alors Premier ministre lors des discussions de Camp David en l’an 2000, qui cédait la quasi totalité des territoires conquis en 1967, y compris « l’esplanade des Mosquées » si cher au cœur du Judaïsme ? Plan qui reçu, comme réponse, la « guerre d’Oslo » ainsi que son cortège de morts et de victimes agrée par le Hamas.

Autre exemple ahurissant :

« Le Hamas refuse d'abandonner la violence, nous assène-t-on quotidiennement en guise d'analyse. Celui-ci a pourtant, depuis dix-huit mois, déclaré une trêve explicite et s'y est tenu ».

Est il nécessaire de rappeler à ces deux ‘’Directeurs’’ que le système de « franchise » existe dans ces territoires aux bords de la guerre civile ? Et, qu’entre mauvais amis mais ayant un ennemi en commun, peu importe, alors, l'octroi du gain des scalps des victimes israéliennes. L’objectif collectif étant, jusqu’à preuve du contraire, l’éradication de l’Etat d’Israël par la force, ou la négociation et l’obtention du ‘’Droit au retour’’ d’un nombre suffisant de « réfugiés » pour y acquérir la majorité démocratique et mettre fin au refuge juif.

Au delà de ces deux exemples parmi tant d’autres, si démonstratifs de leurs pensées nauséeuses, il est une question qui se pose à tous les membres du peuple juif. Qu’auraient été leurs réactions à la publication, en 1933, d’une chronique intitulée « Non au boycott du parti nazi » ou autre « Aidons les nazis » ? Une chronique transformant volontairement la réalité jusqu’à en masquer l’un des objectifs principaux d’Adolphe Hitler, à savoir la « solution finale du peuple juif », et signée par une ‘’intellectuelle’’ juive !!! Le dégoût aurait fait, à n’en pas douter, partie intégrante de la panoplie de leurs réactions.

On peut gager par ailleurs, et sans prendre de trop grands risques, qu’elle aurait été au minimum tondue à la libération, sinon jugée et condamnée pour complicité. En compagnie, évidemment, de la direction du torchon qui n’hésite plus à publier de véritables appels d’aides à une organisation criminelle reconnue comme telle par les instances européennes.

Nous n’en sommes pas là aujourd’hui. Mais, n’en doutons pas, les Israéliens seront ravis d’assister, le moment venu, à cette ‘’épuration’’ intellectuelle d’individus qui pourrissent tous débats sérieux, mais aussi tout espoir de Paix au Proche-Orient.

lundi 5 juin 2006

Les ‘’réflexions’’ de la Tribu K

K de « Kemites » et non pas de « Katastrophe » prononcé volontairement sur un ton nazi-llard ( nous rappelant une triste époque) mais justifié au vu des actions de cette tribu qui s’apparente aux hordes sauvages sans lois ni fois mais n’ayant pas, encore, commis l’irréparable. Des actes se réclamant de l’emploi de la force des biceps car dénués, sans aucun doute, de tous échos laissant entrevoir, quelque peu, un soupçon d’intelligence dans les initiatives prises.

Il y a quelques jours, une trentaine de ses membres ont décidé, sous l’impulsion de Kémi Séba (alias Stellio Gilles Robert ) co-fondateur de ce parti, d’opérer une descente rue des Rosiers afin de « karchériser » les militants juifs de la Ligue de Défense Juive et ceux du Bétar.

« Où est le Bétar ? Que les Juifs viennent se battre s'ils l'osent ! ». Ou étaient donc ces militants juifs, si prompts à faire le coup de poing si l’on en croit ceux qui les comparent à tous les extrémistes que compte la planète ? Pas, en tous les cas, rue des Rosiers où, semblait les chercher la tribu K dont l’objectif annoncé n’est autre que la défense du « peuple noir ». Si la tête ‘’pensante’’ de cette bande est inapte à trouver l’adresse exacte de ces ‘’extrémistes’’ dans l’annuaire téléphonique, nul doute que la réussite de leur objectif est, d’ors et déjà, très mal engagée !!!

Autre exemple de leur ‘’perspicacité’’ ! Le vendredi 19 mai, vers 19h30 -heure où le repos du Shabbat s’impose aux Juifs religieux- ils opérèrent une incursion dans une salle parisienne de pratique du Krav-maga aux cris de « Y a-t-il un juif, un Cohen parmi vous ? ». Outre le moment peu propice à l’entraînement de Juifs, militants de la cause de leur peuple, est il opportun de rappeler que tous n’ont pas comme patronyme celui de Cohen ???

Faut il leur rappeler que des Juifs, fiers de ce qu’ils sont, portent -aussi- des noms aussi communs que Perez, Dufour ou encore Dupont ??? Inutile. Ils seraient, par la suite, enclins à voir des Juifs partout. Ce qui fragiliserait n’importe quel enfant, femme ou vieillard.

Que penser, donc, de ces individus maniant plus diligemment la menace physique que la réflexion ? En tous les cas, pas ce que pense Michel Thooris, Secrétaire Général du syndicat Action Police CFTC, des ‘’extrémistes’’ de la LDJ et du Bétar : « Nous ne considérons en aucune façon que la Ligue de défense juive (LDJ) ou le Bétar créent un trouble à l'ordre public. Au contraire, ces organisations dissuadent de nombreuses personnes ou groupes de personnes hostiles à la communauté juive de passer aux actes. Les mairies se dotent de polices municipales, les supermarchés de vigiles, les manifestations sont encadrées par un service d'ordre... Pourquoi la communauté juive n'aurait-elle pas le droit de se défendre ? A partir du moment ou la LDJ et Bétar respectent les lois de la République, et accomplissent une mission de service public en défendant les personnes et les biens, au nom de quoi Dieudonné M'Bala M'Bala se permet-il de demander leur interdiction ? ».

En conséquences, en quel nom cette Tribu K s’autorise t-elle le droit de « karchériser », dans les rues de Paris ,de jeunes juifs respectueux de la loi et protecteurs d’une communauté vivant paisiblement au sein de la communauté nationale ?

Si ce n’est au nom de l’antisémitisme, cela serait en quel autre nom ?