vendredi 28 novembre 2014

Le ‘’racisme’’ d’Amir Benayoun

Le chanteur israélien Amir Benayoun a commis, aux yeux de certains, ‘’l’irréparable’’. Il a écrit et chanté une chanson qui s’en prend à « Ahmed (qui) aime Israël » et rêve de devenir ‘’martyr’’ afin de rejoindre les soixante-douze vierges promises par le Coran

Ahmed désire « Envoyer un Juif ou deux en enfer » en leur plantant « une hache aiguisée dans le dos » ou en leur ‘’tirant directement dessus’’. Voire songe à faire exploser les ballons de gaz de l’école maternelle située près de son lieu de travail.

Pour certaines personnes ce texte est raciste ! L’est-il ?


Selon Yariv Oppenheimer, secrétaire général de Shalom Ahshav, ou encore Muhammad Baraké, député du parti communiste Hadash, il suffit de changer le prénom Ahmed en un prénom aux consonances juives, tel David, Salomon ou Isaac, pour s’apercevoir du degré de racisme que contient cette chanson.

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En effet ! Chanter que David ‘’rêve d’envoyer un civil musulman ou deux en enfer en leur plantant une hache dans le dos, en leur tirant dessus ou en faisant exploser des ballons de gaz’’ est antisémite au possible car nul Juif de par le monde n’a cette pratique. 

Et quand bien même, il serait aussitôt jugé et condamné par le peuple juif dans sa quasi-totalité. Et certainement arrêté et expédié en prison pour le restant de ses jours par les autorités israéliennes si ce crime a lieu sur son territoire.

Saines réactions qui n’ont pas lieu dans le monde musulman. Bien au contraire !

Des masses, peu négligeables, applaudissent et fêtent les actes barbares dénoncés dans cette complainte ou similaires. Certains distribuent dans les rues des friandises dès l’acte commis et connu. 

D’autres rémunèrent les criminels et/ou leurs familles à vie, voire tente d’en tirer un bénéfice politique dans le but de nuire davantage aux victimes.

Deux comportements opposés !

S’il est bien sûr évident qu’une majorité de musulmans, par trop silencieux, ne sont pas des Ahmed, voire en sont écœurés, il n’en reste pas moins que celui-ci est un ‘’bon musulman’’ respectant à la lettre une lecture des mœurs et coutumes ayant lieu dans l’Islam depuis des centaines d’années.

Le dire n’est donc pas raciste !

mercredi 26 novembre 2014

Pour ou contre Israël « Etat nation du peuple juif » ?

Le gouvernement israélien a validé un projet de loi fondamentale visant à définir l’État d’Israël comme « l'État national du peuple juif ». Un texte qui prévoit, évidemment, que le régime demeurera démocratique et que tous les citoyens seront égaux devant la loi.

Texte qui cependant remue la société israélienne, les opposants assurant tous, la main sur le cœur, qu’ils sont pour, mais….

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A peine voté en conseil des ministres, ce projet de loi, qui doit encore être amendé puis approuvé par le parlement, et est censé n’intéresser que les citoyens israéliens, a été vertement condamné par l’Organisation de Libération de la Palestine (l’OLP), organisation, comme chacun le sait, ‘’gorgée d’amour, de tolérance et de paix’’ :

- Ce texte vise « à tuer la solution à deux Etats, en imposant le projet de ‘Grand Israël’ et la judéité de l’Etat sur le sol de la Palestine historique ».

- « En faisant de la judéité la définition de cet Etat, ce projet de loi met fin unilatéralement à la reconnaissance réciproque conclue en 1993 » lors des accords d’Oslo sur l’autonomie des Palestiniens.

Outre la dénonciation du « racisme idéologique » de ce texte, il est une « tentative de distordre et de faire mentir la version palestinienne de l’Histoire et d’effacer la présence palestinienne ».

S’il est voté, celui-ci mettrait fin au ‘’droit au retour des réfugiés palestiniens’’ et exonèrerait « l’occupation de sa responsabilité dans la tragédie humaine et les crimes historiques contre les réfugiés palestiniens ».

De son côté, le gouvernement d’union ‘’palestinien’’ a estimé qu’avec ce projet l’Etat d’Israël « annonce clairement la construction d’un Etat d’apartheid contre les Palestiniens » et crée « un précédent pour de nombreuses lois racistes, particulièrement au moment où se répand l’extrémisme et le racisme en Israël ».

A lire les réactions hostiles ci-dessus, nul israélien ne pourra plus douter du bienfondé de ce projet de loi !

Mais y a-t-il réellement besoin d’une telle loi inscrite dans le marbre du code civil ?

Y a-t-il doutes et craintes sur la quintessence d’icelui et/ou de son avenir comme refuge du peuple juif ?  

Une interrogation qui inquiète nombre d’Israéliens !

L’appréhension très réelle n’est autre que celle de voir, un jour futur, un gouvernement dirigé par une certaine gauche ‘’pacifique’’ et n’ayant comme préoccupation première que la défense des droits de l’homme poussée à l’extrême et oublieuse des droits du peuple juif sur sa terre.

Une administration qui serait prête, à tous prix, à complaire et à satisfaire les ‘’amis’’ du pays, mais également assoiffée de ‘’paix’’ jusqu’en accepter le narratif mensonger et les conditions des ‘’Palestiniens’’, notamment le « droit de retour de centaines de milliers de réfugiés » au sein même de l’Etat d’Israël sans y voir cependant de mal à la création d’une « Palestine » judenrein.

jeudi 20 novembre 2014

Elie Barnavi, l’idiot utile de l’Humanité

Elie Barnavi, ex-ambassadeur d’Israël en France, historien et écrivain, fait parti des 660 signataires israéliens appelant les gouvernements européens à reconnaître un état de « Palestine ». Le quotidien L’Humanité l’a interrogé. A lire ses réponses chacun restera coi devant son manque de discernement.

A croire que la gauche ne vit que d’espoir et qu’il ne lui reste que la possibilité de tordre la réalité pour perpétuer celui-ci.

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A la question « (…) Une telle reconnaissance, leur dites-vous, ferait avancer la cause de la paix » le signataire de JCall répond : « Nous voulons encourager ces parlementaires à adopter une position claire. Sans État palestinien à nos côtés, c’est l’avenir même d’Israël qui est compromis ».

La grande majorité des Israéliens est d’accord avec cette affirmation. Mais de quel état parle t-on ? Un état dirigé par le Hamas ? Par le Fatah ? D’autres organisations ne songeant qu’à l’éradication de l’état du peuple juif, sinon par la force, par un ‘’droit de retour’’ de centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même de l’Etat d’Israël ?

Elie Barnavi, le « patriote » comme il se définit dans l’entretien, a-t-il seulement songé demander aux différents gouvernements européens d’inclure, dans leur reconnaissance, l’abandon de cette exigence ‘’palestinienne’’ ainsi que l’obligation que l’état à naître soit un état démocratique ?

Détails insignifiants à ses yeux semble t-il !

Autres réponses :

« Sans une pression politique extérieure très forte pour tracer des frontières claires, définir des paramètres et forcer les parties à les endosser, il n’y aura pas de paix dans cette région du monde ».

L’Europe aura-t-elle la volonté et surtout les moyens d’imposer l’abandon du ‘’droit de retour’’ au monde musulman ? Que la « Palestine » ne devienne pas un état judenrein ? Que l’esplanade du Mont du Temple soit également ouverte aux Juifs désireux d’y prier ?

Qui pourrait garantir de nos jours une réponse positive à ces trois demandes basiques ? Personne !

Inutile, évidemment, à ce stade d’aborder les questions de sécurité.

« Ipso facto, cela rendrait l’occupation illégale. Elle l’est déjà, mais cela deviendrait évident aux yeux de tous. Israël serait reconnu comme occupant le territoire d’un État souverain. »

Ce qui augmentera de manière significative les pressions et la justification de sanctions sur l’Etat d’Israël pour que celui-ci se retire jusqu’aux ‘’frontières de 1967’’ et donc de la veille ville de Jérusalem. Le tout sans négociations et, de surcroît, sans recevoir la moindre reconnaissance ‘’palestinienne’’ et de ses mentors de son propre statut d’état du peuple juif !

Ce qui, à n’en pas douter, fera avancer la ‘’paix’’ dans la région !

« (…) il n’y a pas de partenaire de notre côté non plus. Le gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou est incapable de songer à négocier sérieusement la paix »

L’électeur israélien étant celui qui nomme ses gouvernants, chacun se demandera pour quelles raisons Elie Barnavi et ses amis politiques du même bord sont encore dans l’opposition et non pas aux manettes de l’état à manœuvrer pour la paix ?

Est-ce pour la simple déduction que la vision de ce bord politique est irréaliste, voire dangereuse pour l’avenir du pays ? A coup sûr !

Le reste est à l’avenant.

dimanche 16 novembre 2014

Goebbels a dit la vérité, le mensonge paie

Plus le mensonge est gros, plus il est répété et plus il deviendra la vérité. C’était la spécialité du Ministre du III° Reich Joseph Goebbels. Ministre à l’Éducation du peuple et à la Propagande. Méthode que l’on peut indubitablement lier aux techniques modernes de la manipulation des masses ainsi qu’aux pressions employées par le monde musulman pour promouvoir le ‘’peuple palestinien’’.

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Le résultat est à la hauteur des attentes. Si des dizaines de pays ont déjà reconnu la « Palestine », les européens, derniers écueils à cette légitimation internationale, s’empressent de nos jours, les uns après les autres, de reconnaître ce pays.

Un pays pour les ‘’Palestiniens’’, peuple victime, selon la doxa, « d’occupation, de colonisation, de transfert, d’apartheid, etc. » de la part de l’Etat d’Israël.

Un peuple qui serait ‘’dépossédé de son territoire ‘’ancestral ’’ depuis 1948, au passé historique plurimillénaire, et qui accepterait, au nom de la paix, un partage de la Palestine historique avec les juifs’’. 

De quoi satisfaire le cahier des charges européen construit, paraît-il, sur les droits de l’homme.

La morale est donc sauve ! Mais qu’en est-il réellement ?

Bien incapable serait l’européen, désireux d’apporter sa solution au conflit, de produire la moindre preuve confirmant la propriété, l’histoire et la volonté de paix actuelle du peuple ‘’palestinien’’ !

Au tribut de la vérité vient participer, bien involontairement, l’édition de 1939 du Larousse illustré. Dans la page des drapeaux nationaux on y trouve le drapeau de la Palestine. L’étendard arbore fièrement l’Etoile de David, emblème par excellence du peuple juif.


Quid donc du peuple ‘’palestinien’’ ? Quid de son drapeau, preuve par neuf de l’existence d’un peuple et de sa présence sur le territoire ?

Devant cette carence logique et criante, faut-il céder en conséquence à la propagande antisémite qui exige que Jérusalem-Est soit la capitale de l’état d’un ‘’peuple’’ dont chacun peine de nos jours à démontrer sa réalité historique ? 

Un matraquage incessant qui a vu le Mont du Temple se faire débaptiser en ‘’Esplanade des mosquées’’ par les journalistes et les politiques occidentaux, ou encore des animateurs de jeux télévisuels assurer à l’antenne que « Jérusalem n’est pas la capitale de l’Etat d’Israël » !

Faut-il, de surcroît, attribuer les « frontières de 1967 » au ‘’peuple palestinien’’ inventé et qui ne doit son existence qu’au seul combat de délégitimation exercé à l’encontre des droits du peuple juif sur sa terre ancestrale et qui a, quant à lui, un passé plusieurs fois et incontestablement millénaire ?

Comment qualifier ces européens qui, face à ces faits incontournables, poursuivent l’objectif de la création d’une « Palestine » au détriment des intérêts basiques de la nation juive ? 

Comment désigner ceux qui pensent même lui imposer des sanctions au niveau européen si elle ne plie pas à l’injonction internationale ?

Comment expliquer et qualifier à notre époque cette ardeur européenne à vouloir reconnaître la « Palestine » alors que les Kurdes, les Kabyles ou encore les Tchétchènes, peuples connus et reconnus, sont toujours dans l’attente d’aide de l’Europe à leurs désirs d’indépendances ?

jeudi 6 novembre 2014

Shimon Pérès, symbole de la gauche nocive

Comme chaque année depuis dix-neuf ans, l’anniversaire de l’assassinat d’Itshak Rabin (z’’l) est commémoré. Ce premier novembre il y eut plus de dix mille personnes rassemblées à Tel-Aviv pour y entendre plus ou moins les mêmes invités y prononcer plus ou moins les mêmes discours. Tous indiquant plus ou moins le refus des absents à la paix. 

A croire que la très grande majorité du peuple israélien, par son choix législatif répété et -selon tous les sondages- son entêtement à n’en pas changer, est contre cette paix !

La réalité est évidemment toute autre !

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L’ex-président Shimon Pérès et prix Nobel de la Paix en 1994 en compagnie du ‘’pacifiste’’ Yasser Arafat, s’est fait un plaisir de critiquer indirectement le gouvernement de Benjamin Netanyahou.

«Ceux qui ont renoncé à chercher à faire la paix sont des naïfs, qui vivent dans l'illusion et ne sont pas patriotes». Sûr de ne pas être contesté par les manifestants, il rajouta : « Il est dommage que la seule initiative de paix soit arabe. Où est l'initiative de paix israélienne? (...) Dans le monde le temps joue contre nous ».

Qu’est-ce cette « paix arabe » proposée en 2002 ?

- Retrait intégral « des territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien, jusqu’à la ligne du 4 juin 1967, et des territoires du Sud-Liban qui sont encore occupés ».

- « solution juste et agréée au problème des réfugiés palestiniens conformément à la Résolution 194 (III) de l’Assemblée générale des Nations unies ».

- acceptation de la « création d’un État palestinien indépendant et souverain dans les territoires palestiniens occupés depuis le 4 juin 1967 en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, avec pour capitale Jérusalem-Est ».

Faut-il comprendre que Shimon Pérès est prêt à abandonner la veille ville et le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme ? A accepter le principe d’un « droit de retour de réfugiés » au sein même de l’état du peuple juif ? 

Deux exigences ‘’palestiniennes’’ que les Israéliens refusent absolument.

A contrario, y a-t-il un quelconque espoir que le monde arabe renonce à l’exclusivité de Jérusalem et se contente uniquement de la création de la « Palestine » pour y loger tous les « réfugiés » ?

En fait, seuls les ‘’naïfs, ceux qui vivent dans l’illusion et qui ne sont pas patriotes’’ oseront opposer le « plan arabe » aux plans de paix d’Ehud Barak de l’an 2000 et d’Ehud Olmert en 2008. Deux plans ayant eu le mérite d’assurer la création d’une « Palestine » reconnaissant l’Etat d’Israël comme état du peuple juif. 

Deux plans de paix proposés mais rejetés par l’Autorité palestinienne car refusant, jusqu’à ce jour, le droit à l’autodétermination au peuple juif.

Deux propositions israéliennes que l’ex-président aurait oubliées ! Est-ce l’âge ? A le voir partout et à tout sujet, on en douterait !