jeudi 31 janvier 2013

Hillary Clinton et la realpolitik US


La Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a estimé, à quelques jours de quitter son poste et lors d’une interview télévisée, que les dernières élections législatives israéliennes ‘’ouvraient les portes’’ pour une reprise du processus de paix avec les ‘’Palestiniens’’ : « Cette élection ouvre les portes plutôt qu'elle ne les ferme ».

Elle a relevé que le résultat des législatives du 22 janvier avait montré « qu'un pourcentage significatif de l'électorat israélien avait exprimé le besoin de prendre un chemin différent, à la fois sur la scène intérieure et vis-à-vis du processus de paix au Proche-Orient ». « Je sais que le président Obama et mon successeur qui sera bientôt secrétaire d'Etat, John Kerry, vont poursuivre dans cette voie et chercher toutes les ouvertures possibles », a-t-elle ajouté.

A bien réfléchir, on recherchera en vain ce « besoin », cette ‘’exigence’’ quant à une reprise du processus de paix exprimé par l’électorat israélien !?

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Les partis Likoud et Israël Beiteïnou sont les mêmes que l’on retrouve après les élections dans le parti Likoud Beiteïnou. Idem pour les partis Shass et Yaadout Hatora. Habayit Hayehudi ne voit aucun inconvénient à ce que processus reprenne son cours sachant d’avance le peu d’expectative qu’il a de celui-ci. Le parti Yesh Atid de Yaïr Lapid, bien qu’ayant surpris tous les observateurs, a été plébiscité d’abord pour aider à résoudre les problèmes internes à la société. Pour ce qui est du parti Travailliste, la campagne de Shelly Yachimovich ne l’a pas même évoqué !

Seule Tsipi Livni en a fait un sujet principal de sa campagne. Six mandats lui ont été attribués. Un vrai succès ! Il est vrai que le parti Meretz, par une campagne similaire, a doublé ses représentants au parlement israélien. Trois élus de plus !

En y ajoutant les onze députés des partis arabes, les mêmes qu’avant l’élection, on peut assurer, sans se tromper, que le « besoin » exprimé par les israéliens, quant à une reprise d’un processus auquel ils n’y croient plus, se chiffre en gros à une petite trentaine de supporters au sein de la Knesset. Pas de quoi véritablement y voir « l’ouverture » si chère à la Secrétaire d’état américaine et qui confirmerait à contrario l’opposition du précédent parlement à ces mêmes pourparlers.

Mais au-delà de ces spéculations, la seule question qui se pose réellement concerne la vision de l’administration américaine actuelle sur le conflit proche-oriental. 

mercredi 30 janvier 2013

Charles Enderlin digne de confiance et respectable ?


Ci-dessous une vidéo faite le 16 janvier 2013 à la sortie du procès en appel suite à la cassation de la relaxe de Philippe Karsenty.

Esther Shapira, journaliste à la télévision publique allemande A.R.D ne mâche pas ses mots à l'encontre de Charles Enderlin. Selon cette dernière, il aurait menti dans son livre à son sujet.


Esther Shapira« (...) afin que les gens voient que Charles Enderlin n'est pas une personne aussi digne de confiance et respectable qu'ils le croient (...) ».

L’envoyé permanent à Jérusalem de France 2 va t-il se sentir diffamé et répondre ou laisser passer cette accusation gravissime ?

Ce qui s’apparenterait à un aveu !


mardi 29 janvier 2013

Des négociations de dupes


Les élections législatives israéliennes sont à peine passées que l’Union européenne et les Usa pressent Israël à « reprendre les négociations » avec l’Autorité palestinienne (AP). Bien que chacun peut s’apercevoir que le Premier Ministre israélien n’a jamais rompu celles-ci, voire à appeler à plusieurs occasions le Président de l’AP Mahmoud Abbas à reprendre les pourparlers, on voit mal quelle (s) condition (s) ‘’palestinienne (s)’’ acceptera de satisfaire Benjamin Netanyahou pour faire redémarrer le processus de paix ?

Mais pour le besoin de l’analyse, admettons que celui-ci reprenne et que les parties en viennent à débattre des principaux sujets qui les opposent.

Le premier d’entre eux sera de tracer les frontières. Quelle que soit la composition du futur gouvernement, les blocs d’implantations seront partie intégrante de l’état d’Israël. Restera à régler le sort des quelque dizaines de milliers d’Israéliens demeurant hors de ces blocs. L’UE et les USA feront-ils alors pression pour que la Judée et la Samarie, terres historiquement juives, deviennent judenrein ? Le bon sens dira non, la réalité répondra oui. Les Israéliens désireux de la fin du conflit ne rechercheront pas ici à faire capoter les négociations par un refus de rapatrier leurs concitoyens.

Le deuxième litige porte sur Jérusalem et principalement sur la ville sainte. Quelle que soit les partis susceptibles de composer le futur gouvernement israélien, tous refusent d’emblée le partage de la ville. « Une et indivisible » tel est le leitmotiv des programmes de chacun, suivant en cela l’exigence de la très grande majorité d’un peuple qui sait que cette ville n’a eu aucune importance pour le monde musulman avant sa reconquête, en 1967, lors de la guerre des six jours. L’UE et les USA feront-ils pression pour un partage ? Le bon sens répond non la réalité répond oui tout en sachant que la partie ‘’palestinienne’’ s’y refusera de la même manière que lors des propositions d’Ehud Barak en l’an 2000 et celles d’Ehud Olmert en 2008. A la rigueur admettront-ils l’administration israélienne du Mur Occidental mais pas celle du Mont du Temple et de ses vestiges devenus, par la magie de la propagande, le troisième lieu saint de l’Islam. Une ‘’sainteté’’ totalement ignorée par le Coran.

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A ce stade, les négociations ont de fortes chances de se figer. Mais pas autant que lors de la discussion du troisième (mais pas le dernier) point litigieux.

Saëb Erekat, lors d’une interview à The Telegraph, a estimé le nombre de « réfugiés palestiniens » à sept millions. Des individus n’ayant aucun lien avec l’état du peuple juif sauf d’être les descendants de ceux qui quittèrent le pays en 1948, le temps que les Juifs soient jetés à la mer par les armées sœurs.  Des êtres élevés dans la haine et l’esprit de revanche et exigeant la ‘’justice’’ du « droit au retour » au sein, non pas du nouvel état créé pour cela, mais de l’état hébreu. Un retour qui sera, évidemment, pas même envisagé par celui-ci. L’UE et les Usa feront-ils pression sur l’état juif quitte à mettre en péril, par la démographie, sa survie ? Le bon sens répond non, la triste réalité répond oui.

Chacun constatera que le bilan de cette ‘’paix’’ négociée reviendra à forcer Israël à accepter qu’une terre supplémentaire soit nettoyée de la présence de Juifs, que le premier lieu saint du Judaïsme soit entre les mains d’étrangers et que son existence, comme état et refuge du peuple juif, soit menacée.

Tout quidam doté d’intelligence s’apercevra donc que cette ‘’Paix’’ est synonyme d’éradication programmée de la seule nation du peuple juif. Celui-ci acceptera t-il de signer une telle paix qui s’apparente à une capitulation ? Seul le fou répondra oui !

Celui-ci ne s’interrogera donc pas sur les raisons qui poussent l’UE et les USA d’Obama à exiger la reprise de ces négociations de dupes sans auparavant s’assurer que les ‘’Palestiniens’’ admettent explicitement la pérennité et les droits du peuple israélien sur sa terre ? Une attitude qui démontre, pour le moins, l’inimitié de ceux qui se targuent d’êtres les ‘’amis’’ d’Israël.

Des ‘’raisons’’ qu’ils justifieront mais s’inscrivant totalement en contre des intérêts fondamentaux de la nation du peuple juif.

vendredi 25 janvier 2013

Lorsque des ‘’journalistes’’ se transforment en militant du politiquement correct


Peu doute encore que le politiquement correct impose sa loi et ses vues à la grande majorité de la population. Une dictature de la pensée qui, sous couvert de la défense de l’humanité, disqualifie d’emblée ses opposants en les rangeant dans des tiroirs obscurs conçus à cet effet. Tous moyens et méthodes sont bons pour ce faire. De larges pans d’hommes politiques, d’ongs et de médias de gauche s’emploient à son expansion. Ceux de droite, conditionnés par la crainte n’osent s’élever en contre, voire se mêlent à la meute si cela peut leur rapporter.

Outre le pénal, le moyen le plus utilisé est une qualification manifeste qui se veut dégradante. Ainsi les expressions non exhaustives extrémiste, réactionnaire, radical, nationaliste, religieux, raciste, associées également à l’adjectif ultra, sont monnaies courantes et fleurissent dans le débat public.

L’un des sujets le plus peint de cette manière est l’Etat d’Israël et ce qu’il englobe. Bien que démocratie exemplaire où le débat est roi, quelque soit le gouvernement en place il est automatiquement qualifié, selon les circonstances, vigoureusement par ces termes ou de façon plus modérée. Il n’est jamais, par contre, applaudi pour ses actions. Sauf lorsqu’elles cadrent avec le politiquement correct, tels les « accords d’Oslo » et le retrait unilatéral de la bande de Gaza qui coutèrent la vie à plusieurs centaines d’Israéliens. Un prix que n’est plus prêt à payer la population. D’où ces infinies condamnations.

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A suivre et à croire cette dictature de la pensée, il n’existe pas d’extrême gauche en ce pays. Ainsi le parti Meretz est certifié être de « gauche » et le journal Haaretz, qui a dans sa rédaction des journalistes anti-israéliens des plus virulents, comme étant de « référence » et de « centre gauche ».   

Gideon Levy, l’un de ceux-ci, y a publié récemment un sondage où « Une grande partie de la population juive d'Israël serait favorable à l'instauration de discriminations envers ses concitoyens arabes ». Une enquête, bien sûr, reprise goulument par les médias qui ont titré, par exemple, « Israël vire à (l'extrême) droite ».

Outre que le quotidien israélien s’est senti contraint de clarifier que le sondage se basait sur une situation hypothétique d’une annexion future de la Judée et de la Samarie, le résultat des dernières élections législatives a démontré que l’extrémisme de droite et le racisme ne sont guère des principales caractéristiques de la population.

Evidemment, aucun média n’en a fait un  article ! Ce qui ridiculise les journalistes oublieux de toute idéologie dès lors que cela touche cet état ou encore les USA lorsqu’ils votent à droite.

Laurence Haim, journaliste à I-Télé, est une parfaite caricature de cet état de fait. Les deux vidéos listées ci-dessous en sont la parfaite illustration.

Lors d’un débat concernant la deuxième investiture de Barak Obama, contrant Philippe Karsenty assurant que le discours du Président US était « naïf », celle-ci a assuré que « (…) ce n’est pas à nous journalistes, certainement de voir si ce que Barak Obama espère faire dans ce deuxième mandat marchera ou pas ».


Chacun comprendra que le débat est clos et que Philippe Karsenty n’a pas à démythifier son héros en direct.  

Pour saisir combien le politiquement correct est ancré, il faut voir l’attitude hystérique de cette même journaliste au bord des larmes lors de la deuxième investiture de Georges W. Bush en 2004.

« Vous voyez je pense le fanatisme de ces gens (…) Georges W. Bush va donc, encore une fois, devenir président pendant quatre ans (…) je peux vous dire que j’ai beaucoup d’émotion du fait que Georges Bush va encore devenir président des Etats Unis pendant quatre ans ».

Devant ce niveau d’intolérance nul ne peut plus douter du manque de déontologie d’une profession qui n’a à ce jour jamais sévi contre cette militante ni aucun de ses confrères.

dimanche 20 janvier 2013

Par solidarité avec Charles Enderlin le Syndicat national des journalistes s’égare


Philippe Karsenty a été rejugé le 16 janvier dernier suite à la décision de la Cour de Cassation de février 2012 de défaire le verdict de la Cour d’Appel prononcé en sa faveur le 21 mai 2008. En vu de ce nouveau procès, le Syndicat national des journalistes (SNJ) a décidé d’appeler à manifester par Solidarité avec Charles Enderlin. Outre que voir des journalistes manifester pour tenter d’influencer le cours de la Justice lire cet appel est plus que sidérant !

Si d’emblée le SNJ disculpe, sans aucune démonstration, l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem « injustement accusé, poursuivi et harcelé pour son reportage sur la mort de Mohammed Al Dura, un jeune Palestinien de 12 ans, tué à Gaza le 30 septembre 2000 », il omettra toutefois de rappeler la nationalité de ses assassins !? Que n’a-t-il interrogé auparavant son champion ? Il aurait appris que ‘’seuls les israéliens’’ en sont, à ce jour, accusés par celui-ci ! Si Arlette Chabot, alors Directrice de la rédaction de France 2, avait quelque peu laissé entendre la responsabilité ‘’palestinienne’’, ce ne fut jamais le cas de Charles Enderlin.

Le SNJ n’est donc pas totalement solidaire de la version de son protégé !

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Autre incohérence de la part de ce syndicat censé pourtant agir selon la déontologie professionnelle. Celui-ci qualifie, d’entrée de jeu, les détracteurs d’Enderlin d’individus « acharnés » qui « ont tenté de le discréditer, le salir, le faire condamner ». Une plainte a-t-elle été déposée contre celui-ci ? Quand ? Où ? Par qui ?

Est-ce une information ou le SNJ est-il très mal instruit de l’affaire ?

Le risible est atteint lorsqu’il est écrit que « Son reportage, qui a fait le tour du monde et sert toujours de référence, est cependant encore l’objet d’attaques en justice ». L’inversion de la réalité est ici totale ! Jusqu’à preuve du contraire, c’est bien Philippe Karsenty qui est « encore l’objet d’attaques en justice ».

Devant cette énormité, faut-il s’étonner alors du silence de ce syndicat, premier de la profession, sur l’attitude des « plus de 150 délégués de toutes formes de presse qui ont signé la pétition : "Charles Enderlin, l’honneur d’une rédaction" » en 2007 mais qui n’ont jamais dispensé jusqu’à ce jour, aux différents lectorats, la version de Philippe Karsenty ? Celle-ci restera inconnue du grand public, y compris celui de France 2 quand bien même la Cour d’Appel avait prononcé en mai 2008 la relaxe !

Qui a parlé d’éthique dans ce milieu ?

vendredi 18 janvier 2013

La France, toujours deux poids deux mesures !


Le Président de la République Française, François Hollande, a déclaré, lors d'une conférence de presse à l'Elysée : « je fais toute confiance aux autorités algériennes pour trouver les solutions les meilleures pour mettre un terme à cette prise d'otages ». Les installations gazières de Tiguentourine, près d'In Amenas en Algérie, étaient occupées depuis le 16 janvier par des membres de la Katiba des Moulathamine, issue d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), des terroristes « sans religion » selon la nouvelle terminologie du Président français. Ces derniers réclamaient la fin de l'opération Serval au Mali, selon ce qu'ils ont déclaré à une agence de presse mauritanienne.

Aux dernières nouvelles, les forces spéciales algériennes ont mis fin à la prise d’otages après une opération qui a duré prés de huit heures. Si, selon le Ministre Algérien de la Communication Mohamed Saïd à l'agence APS six cents employés algériens ont été libérés, les forces spéciales de son pays n’ont pas hésité à bombarder quatre des cinq jeeps dans lesquelles les ravisseurs islamistes tentaient de s'enfuir avec des otages occidentaux.

Bilan, trente otages ont péri lors de l’assaut. Est-ce cela que l’on appelle « les meilleures solutions » ? S’il fallait une preuve supplémentaire du peu de respect octroyé à la parole française, elle est là.

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D’après une source élyséenne « Cela se passe sur le territoire algérien, cela relève donc de l’entière souveraineté algérienne. Comme tout le monde, nous souhaitons que les vies humaines, algériennes ou occidentales, soient préservées le plus possible ». « Chaque Etat confronté à une attaque terroriste réagit comme il le peut ».

Si l’on doutera que cette ‘’libération’’ encouragera à accepter les contrats futurs offerts dans ce pays, on imagine très mal la France condamnant l’Algérie pour son intervention brutale et disproportionnée ayant mis en danger les otages. A coup sûr et au vu des relations compliquées entre ces deux pays, le silence et les regrets des pertes seront les seules réponses diplomatiques françaises.

En revanche, dans un autre conflit son attitude n’est pas la même !

mercredi 16 janvier 2013

Complicité entre l’Elysée et le CFCM


Imaginons qu’un individu de confession juive commette un attentat. Il sera évidemment poursuivi, attrapé, jugé, condamné voire dans certaines contrées pendu haut et court sans autre forme de procès. Il va de soi, également, que nul n’associerait le Judaïsme à son acte barbare. Il en serait de même si ce sinistre individu s’était prévalu du Christianisme, du Protestantisme, du Bouddhisme, du Mormonisme ou de la Scientologie. Pas un média, un politique ou une association n’envisageraient, un seul instant, d’attribuer la responsabilité de l’attentat à la religion du terroriste.

Mais lorsque les terroristes se prévalent de l’Islam, chacun à travers la planète, ou presque, y voit la main néfaste de cette religion dans l’acte ignoble commis. N’est-ce pas là l’aveu incontournable que le subconscient commun a, pour le moins, une piètre opinion de celle-ci ?

Une si mauvaise appréciation qui contraint Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) à saluer, dans un communiqué, le Président de la République, François Hollande d’avoir « évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d’islamistes les éléments terroristes visés par l’intervention » car « l’usage abusif des termes ‘’islamiste’’ ou  ‘’islamisme’’ (…) nourrit l’amalgame entre le terrorisme et l’islam, religion de paix qui sacralise la vie, (et) porte atteinte à l’image de la foi musulmane ».

Ainsi, ces terroristes se réclamant de l’Islam et ayant installé la sharia dans le nord du Mali ont été débaptisés par le Président de la République de peur ‘’d’attenter’’ à cette foi de « Paix, d’Amour et de Tolérance » ayant comme code ‘’civil’’… la même sharia que celle imposée par ces terroristes ‘’sans foi’’.

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François Hollande, dans son allocution télévisée s’interroge également : « Que faire des terroristes au Mali ? Les détruire. Les faire prisonnier si c’est possible ! ». S’il n’indique pas selon quel rite les ensevelir ni si il leur sera permis de vivre leur Islam lors de leur emprisonnement, tout quidam restera pantois de cette collaboration entre le pouvoir politique français (pas seulement) et la religion musulmane représentée, en France, par le CFCM !

jeudi 10 janvier 2013

Haine musulmane ordinaire


De quoi peuvent parler un journaliste, un juge et un prédicateur lorsqu’ils se rencontrent ? Voire même lorsque des centaines de kilomètres les séparent ? A croire l’Institut de Recherche des Medias du Moyen-Orient (MEMRI), et nulle raison existe de douter au vu des preuves fournies, ils causent de leur obsession atavique et congénitale fédérant une très large partie de la communauté musulmane. A savoir, du sort des juifs et du devenir de leur état refuge, bien sûr !

Tout quidam imaginant que le sujet est traité impartialement par le journaliste supposé informer ses lecteurs, par l’imam censé conforter les croyants dans l’amour, la tolérance et la paix tirés de sa religion et par le juge disant le droit sera dans l’erreur.

Adnan Al-Rousan est journaliste au site jordanien Donianews.net. Au vu du titre de son article écrit le 12 septembre 2012, il est, apparemment, un spécialiste de la médecine : « Les juifs sont une maladie qui se propage à travers le monde ». En conséquence, pour ce ‘’professionnel médical’’ « le monde ne se reposera que lorsqu’il aura extrait cette maladie à la racine ». Le remède qu’il préconise est donc de chasser les Juifs « (…) de Palestine, de toute la Palestine... (…)  ils partiront parce qu’Allah l’a promis ».

Mahmoud Al-Masri est un Imam égyptien. Dans une vidéo publiée sur Al-Nas TV le 16 novembre 2012 il assure que lorsque le Mahdi viendra, « il ne restera plus un seul Juif sur la surface de la Terre ». « Un petit groupe de juifs restera, mais pas les juifs qui vivent en Palestine. Un groupe de juifs d’Ispahan survivra, et ils suivront l’Antéchrist, mais par la suite, ils seront également tués, ainsi que l’Antéchrist ». « En fin de compte, il ne restera plus un seul juif sur la surface de la Terre. La victoire est en route, si Allah le veut ».

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Tayseer Al-Tamimi est un haut juge islamique de l’Autorité palestinienne. Il appelle, quant à lui, dans une interview diffusée sur Azhari TV le 31 décembre 2012 à « restaurer le Califat » : « Il est impératif d´éveiller la nation à son devoir de libérer la terre de Jérusalem et de Palestine - la terre du voyage nocturne du prophète Mahomet - en utilisant toutes ses capacités. (…) Par conséquent, nous, au Parti de la Libération et de l´Indépendance, envisageons sérieusement de déposer plainte contre la Grande-Bretagne. Nous sommes en contact avec l´Union des avocats arabes et des experts en droit international, dans le but de déposer plainte contre la Grande-Bretagne auprès des tribunaux internationaux pour un crime qui dure depuis le 2 novembre 1917 ».

Si l’on ajoute à ces trois là, parmi des centaines de milliers d’autres, une vidéo d’un  autre ‘’humaniste’’ devenu depuis Président de l’Egypte, le tableau sera complet ! Mohamed Morsi, dans cette vidéo diffusée le 23 septembre 2010 par Al-Quds TV, assure, parmi d’autres joyeusetés tels les Juifs sont « des suceurs de sangs descendants de singes et de porcs », que « Les sionistes n’ont aucun droit à la terre de Palestine. Il n’y a pas de place pour eux sur la terre de Palestine. Ce qu’ils ont pris avant 1947-8 constitue un pillage, et ce qu’ils font maintenant, c’est une continuation de ce pillage. En aucun cas, nous ne reconnaissons leur ligne verte. La terre de Palestine appartient aux Palestiniens, et non aux sionistes »

lundi 7 janvier 2013

Bientôt 20 ans ! Un pré-bilan des « Accords d’Oslo »


Le 13 septembre 1993 ont été signés les « Accords d’Oslo » entre l’Etat d’Israël et l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Une organisation considérée jusqu’alors comme criminelle par les puissances qui comptent mais qui, grâce à ces artifices, a muté dès le lendemain en représentante légitime du ‘’peuple palestinien’’ sous le vocable Autorité palestinienne (AP). Un changement de statut qui lui a ouvert les portes des chancelleries occidentales quant à un appui diplomatique et un financement de leur part de plus en plus conséquent au fil du temps.

L’Etat d’Israël a, quant à lui et au cours de ces mêmes années, vu sa légitimation internationale se dégrader au sein mêmes des peuples occidentaux car étant vu comme ‘’refusant la Paix’’.

De prime abord, le quidam honnête recherchera toute autre raison autre que celle de la Paix qui poussa alors cet état à signer ces accords ? D’autres s’interrogeront également sur son gain politique et sécuritaire depuis cette date ! Attentats suicides, Intifada Al-Aqsa, deuxième guerre du Liban, et des milliers de missiles sur les civils furent les seuls ‘’fruits’’ de ces ‘’accords’’ que les israéliens furent contraints de voir pousser dans leur champ, lequel l’Autorité palestinienne refuse de considérer, jusqu’à ce jour, comme celui du peuple juif !

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Aujourd’hui, par décret présidentiel, Mahmoud Abbas a ordonné à toutes ses administrations d’utiliser le terme « Etat de Palestine » en lieu et place de la seule dénomination « Autorité palestinienne » autorisée par les Accords d’Oslo. Un changement autorisé, selon sa lecture, par le vote de l’Assemblée générale du 29 novembre 2012. Ainsi, les timbres, en-têtes, enseignes et pancartes porteront aussi ce nouveau nom ‘’d’Etat de Palestine’’.  Selon le Président de l’AP, cette modification permettra de renforcer « l'Etat palestinien sur le terrain et d'établir ses institutions (...) et sa souveraineté sur son territoire ».

Quel territoire autre que celui délimité par les « frontières de 1967 » et dont la Capitale est Al-Qods ? Il a donc fallu moins de vingt années pour que la doxa entérine la ‘’réalité’’ de la « Palestine » sur ce territoire et perçoive la paix s’articuler autour de ces seuls critères. Des références décidées unilatéralement, hors cadre des dits ‘’accords’’ ou toutes bases historiques !