vendredi 19 octobre 2007

Comparaison évidente

Suite à la visite de Vladimir Poutine à Téhéran, le Président Georges W. Bush a averti de la menace du déclenchement d’une guerre mondiale si la théocratie iranienne parvenait à posséder la technologie nucléaire aux fins de se doter d’une arme atomique. Cet avertissement s’adressait, évidemment, au chef du Kremlin qui prône un dialogue sans fin avec les autorités iraniennes, le tout agrémenté, bien sûr, d’un commerce juteux dans le domaine atomique, civil s’entend (sic).

A ceci, le porte-parole du gouvernement iranien, Muhammad Ali Husseini, a qualifié les propos du Président américain de « menace sécuritaire mondiale » et a ajouté que « La politique agressive des néo-conservateurs américains porte atteinte au calme et à la sécurité internationales et constitue un obstacle à la stabilité mondiale ». Rien de moins.

Certains se souviennent pourtant qu’Ahmadinejad, le Président iranien, a menacé ouvertement de « rayer Israël de la carte »; qu’il arme, via la Syrie, le Hezbollah qui pourra se retourner le moment opportun contre les autorités légales libanaises ; entraîne les « activistes et/ou résistants » (re sic) du Hamas ; livre des armes aux Djihadistes d’Afghanistan, et soutient les Chiites irakiens contre leurs ‘’frères’’ Sunnites et réciproquement. Tout cela, et plus, dans l’unique objectif de s’octroyer une suprématie politique et militaire totale sur la région gorgée de pétrole et de gaz, voire au delà.

Ce qui nous rappelle, à nous autres occidentaux, de tristes souvenirs et nous autorisent le parallèle entre le troisième Reich et cette théocratie musulmane. Un régime qui enferme tous ses opposants, pend les homosexuels, etc.…, signe des accords avec des gouvernements ayant peu de déférence pour les droits de l’homme -qui ne soit marxiste bien entendu- et, surprenant, reçoit avec tous les honneurs le Président du Soviet union, pardon, de la Russie.

On ne peut donc ignorer cette singulière ressemblance et fermer les yeux sur les tristes conséquences de la deuxième guerre mondiale qu'entraîna une politique internationale similaire. On ne peut donc négliger la comparaison, qui saute aux yeux de tout observateur sérieux, entre Adolphe Hitler, Mahmud Amadinedjad et ses clones. Rapprochement qui évoque, par opposition, le sursaut d’un homme anglais qui s’opposa à la politique d’apaisement du Premier ministre Arthur Neville Chamberlain envers le Führer. Winston Churchill incarna très tôt la méfiance puis la résistance du peuple britannique et permit de redresser l’honneur de son pays, perdu alors par des accommodements et des arrangements qui conduisirent, de fait, à la guerre mondiale.

De nos jours, le Président Georges W. Bush est décrié et caricaturé par les ‘’ biens-pensants du politiquement correct ’’, de la compromission et de la ‘’paix’’ dans le déshonneur. Le parallèle entre l’attitude de ces deux hommes est flagrant. Nul doute que si le prix Nobel de la Paix existait en 1945, W.Churchill l’aurait reçu avec tous le respect dû à ses mérites d’opposant puis de Premier Ministre. Georges W. Bush, quant à lui, ne le recevra pas prochainement, mais l’histoire se chargera très certainement de lui rendre, tôt ou tard -et peut être plus tôt que l’on y pense- un coup de chapeau mémorable dû à son courage politique.

Dans tous les cas, nul ne peut et ne pourra le comparer aux Chamberlain, Daladier et Staline qui, tous, signèrent des « pactes d’amitiés et de non-agressions » avec Adolphe Hitler.

C’est déjà une très belle récompense.

mercredi 17 octobre 2007

Le mal de nos sociétés occidentales

Patrick Saint Paul, journaliste de son état auprès du quotidien Le Figaro, est en partie la preuve vivante d’un microcosme médiatique pétri, moulé, encadré par ce que l’on pourrait appelé « le droit de l’hommisme ». Ce ‘’système’’ étant destiné à régenter et codifier toutes analyses et réflexions mais aussi à qualifier abjectement ceux qui ne s’y plieraient point. Quitte à salir leur réputation et/ou leur honneur, les mensonges et les omissions volontaires aidant.

P.S.P. a commit, dans son journal favori, un papier -respectant scrupuleusement les consignes martelées par la doctrine en cours- intitulé « Une ONG israélienne dénonce le chantage sur les malades de Gaza » et ayant comme sous titre : « S'ils veulent être soignés en Israël, les Gaziotes doivent collaborer avec les forces de sécurité ».

Si le chapeau du pamphlet a probablement été choisi par la rédaction de la publication, il transmet cependant parfaitement aux lecteurs la condamnation du correspondant à Jérusalem et donc sa ‘’critique’’ d’un fait précis, omettant volontairement de le mettre en perspective avec la situation locale.

Le quidam non encore enrégimenter par le « politiquement correct » de P.S.P. s’interrogera tout d’abord sur l’absence d’un accord médical entre l’Egypte et la bande de Gaza. Cette dernière étant depuis 2005 purgée de tout Juif, soldats compris, on s’étonnera que le journaliste n’informe point ses lecteurs de la liberté pour les Gazaouits de se rendre dans le pays frère musulman voisin. Il est vrai, que pour cela, ils doivent auparavant démontrer leur volonté de se conduire en invités respectueux du pays hôte. Ce qui complique singulièrement les relations entre ces ‘’frères’’ et explique la demande faite à Israël d’actes médicaux.

On comprend mieux, après ce petit constat, la raison de l’exigence israélienne d’une « collaboration » sécuritaire avant celle d’une aide médicale. Ce pays étant bombardé régulièrement, plusieurs fois par jour, par des roquettes « artisanales » -comme les nomment nos journaleux francophones- toute indication communiquée à ses services de renseignements aidera son armée à réduire à néant ce que la raison désigne comme meurtriers, assassins, et que les « droit de l’hommistes » baptisent pourtant « activistes » ou « résistants ».

C’est après cette petite analyse que l’on peut juger du comportement sensé de l’Etat d’Israël. En effet ! Tout quidam doué d’une intelligence certaine s’interdira de reprocher au gouvernement israélien son refus de soigner et de guérir des individus, hommes ou femmes, complices voire étant eux-mêmes des tarés d’Allah, endoctrinés aux fins de l’éradication de « l’entité sioniste ».

Par opposition, tout quidam critiquant cet acte de méfiance et de défense envers les habitants d’une « entité hostile » pourra être désigné comme auxiliaire d’une « pensée unique » dictée par une idéologie nauséeuse et mortifère pour nos sociétés occidentales.

En effet ! Ces derniers attesteront, contre toute attente mais avec vigueur, de "l’extrémisme" de ceux qui défendent honorablement leur patrie ; de "l’homophobie" de ceux qui refusent, par exemple, un défilé de gays et lesbiennes en la ville sainte de Jérusalem ; ou encore, et cette liste est loin d’être exhaustive, de "l’islamophobie" de ceux qui contestent la liberté du port du voile hors du domaine privé.

P.S.P. n’est qu’un rouage de ce ‘’système’’ condamnable. Sa façon d’écrire l’information est ancré en lui. Elle lui a été enseigné comme d’autres ont apprit à lire ou à calculer. C’est dire combien il sera difficile d’extirper ce mal de ces cercles de ‘’vertueux’’ qui imposent à nos sociétés occidentales un mode de pensées exécrables. Mais pourtant il faut s’y atteler.

mercredi 3 octobre 2007

Un silence étourdissant

Presque tout le monde sait aujourd’hui que le directeur du bureau de presse gouvernemental israélien, Daniel Seaman, a suscité au minimum l’émoi sinon un trouble certain dans l’équipe israélienne de France 2 dont le patron est Charles Enderlin, mais également l’auteur du « scoop » de l’assassinat du petit Mohamed Al-Dura.

Daniel Seaman a affirmé qu’il n’a « (…) fait que reprendre ce que des journalistes et des experts ont dit dans le monde. Ils ont conclu que ce reportage a suscité de nouvelles accusations de meurtres rituels, selon lesquelles les soldats juifs tuent de sang-froid des enfants étrangers ».

Dans une lettre signée de sa main, il souligne le « manque de professionnalisme » de la chaîne française, mais déclare aussi que tous les « éléments prouvent que Mohammad al-Durra n’a pas pu être tué par des soldats israéliens, mais par des tireurs palestiniens qui se trouvaient à proximité ». Ce qui est l’antithèse de la version de la chaîne nationale française, reprise par tout ce compte la planète d’anti-israéliens, d’antisémites, d’anti-sionistes et autres de même acabit.

Cette charge faite à l’encontre de Charles Enderlin l’a cependant contraint à réagir en confirmant sa tranquillité (sic) sur son blog personnel, mais aussi sur la 2ème chaîne nationale israélienne. C’est le moins qu’il pouvait faire en attendant le procès qui l’oppose à P. Karsenty, qui a obtenu la vision des rushes par le tribunal français le 14 novembre prochain.

Presque tout le monde est au courant de cette relance judiciaire mais aussi diplomatique, disais-je plus haut, sauf les Français qui paient pourtant une redevance à France 2 pour être, certes, distraits, mais aussi informés honnêtement. A l’instant où ces lignes sont écrites cette chaîne n’a pas crû utile d'instruire ses téléspectateurs sur l’affaire qui l’oppose, dorénavant, aux autorités israéliennes et non plus seulement à tout ce que compte « d’extrême droite » le monde juif, tels les sites Désinfos.com, Media-Ratings, ou l’agence de presse Metula News Agency. Chacun, de bonne foi, reconnaîtra leurs ‘’excès’’.

Presque tout le monde dis-je, sauf tous les téléspectateurs des chaînes nationales françaises, les auditeurs des radios françaises et les lecteurs de la presse hexagonale. Ce qui fait, si je ne m’abuse, quelques dizaines de millions d’individus.

Une vérification sur le moteur de recherche Google, sur les termes Charles Enderlin, Mohamed Al-Dura ou France 2, confirmera cette triste assertion. Aucun des grands médias français n’a jugé utile la diffusion de la mise en difficulté de France 2.

Si l’on avait encore un doute sur le mal qui ronge profondément la France, cette ‘’affaire’’ aura eu le mérite de nous le retirer.