mardi 31 août 2010

Les boycotteurs A.B Yehoshua, Amoz Oz et David Grossman

Ces trois grands noms de la littérature israélienne ont apporté leurs soutiens aux quelques dizaines de comédiens qui refusent de jouer dans la ville d’Ariel car se trouvant à l’extérieur de la ligne d’armistice de 1949 que d’aucuns nomment déjà et sans raison « les frontières de 1967 ». A.B. Yéhoshua, Amoz Oz et David Grossman, plus connus mondialement pour leurs combats politiques au sein de l’Ong « La Paix maintenant » que par leurs propres œuvres littéraires, ont donc publié un communiqué commun en faveur des acteurs appelant à boycotter le nouveau théâtre de cette ville qui ouvrira ses portes en novembre prochain.

L’un d’eux, A.B. Yehoshua, a déclaré de surcroît que « si les colons ne veulent pas évacuer les implantations, ils n'ont qu'à y rester et devenir des citoyens palestiniens ».

On ne peut dire mieux ! Car en affirmant cette simple évidence, A.B. Yehousha démontre que la ‘’colonisation’’ n’est pas l’obstacle majeur des négociations de paix. Ainsi, sans rentrer profondément dans des considérations juridiques, les ‘’colonies’’ qui seront situées au sein même de l’état à venir deviendraient des villes ‘’palestiniennes’’ où les résidents juifs auront le choix entre devenir exclusivement citoyens de ce nouveau pays ou binationaux. Un choix que devront affiner les futurs accords entre les deux états. Une option qui cadrerait par ailleurs avec les droits de l’homme. Ainsi, la démarcation entre ces deux pays serait une frontière « sure et reconnue », telle que stipulée dans la résolution 242, car tracée selon des critères de raisons et sécuritaires et non pas idéologiques.

Encore faut-il, pour ce faire, que l’Autorité palestinienne accepte l’idée d’avoir une minorité juive au sein de l’état à naître. A.B. Yehoshua, homme politique, n’est pourtant pas sans connaître l’ardent désir ‘’palestinien’’ d’un territoire expurgé de tout Juif tel que le rêvait le troisième Reich.

Ainsi, de fait, les habitants d’Ariel se retrouvent être des citoyens israéliens en trop là où ils se trouvent. Pour les uns, des citoyens de second rang, pour les autres des individus à déloger sans autre raison que leur Judaïsme. Une position peu envieuse qui n’empêche nullement ces gauchistes extrêmes israéliens de continuer à croire en la volonté de paix des ‘’palestiniens’’. Une ‘’paix’’ qui prône ni plus ni moins que l’éradication d’Israël par la revendication d’un droit de retour des ‘’réfugiés’’ en son sein et par la main mise sur lieu le plus saint du Judaïsme. A savoir le Mont du Temple.

Suite à cette triste constatation, on ne peut qu’être interloqué par la prise de position de ces ‘’intellectuels’’, mais aussi de celle des comédiens, appelant à boycotter des Israéliens en lieu et place de forcer les ennemis de leur peuple à reconnaître Israël comme nation du peuple juif et le droit de quelque uns de leurs concitoyens de vivre en ce qui fut le berceau de leurs ancêtres, à savoir la Judée et Samarie.

Pour contenter les uns et les autres, il ne resterait plus que la solution de rapatrier (déporter ?) les 18.000 habitants de cette ville. Solution que la très grande majorité refuse à envisager et que même A.B. Yehoshua n’ose proposer ouvertement.

De peur d’être à son tour boycotté ?

mardi 24 août 2010

Antisionisme primaire du quotidien Le Monde

On a tant dit sur les médias systématiquement anti-israéliens, que l’on se demande si cela vaut la peine de perdre encore du temps à stigmatiser les écrits de tel ou tel journaleux ! Le média, ici, se prétendant de référence, on ne peut, malgré tout, laisser passer autant d’inepties écrites en si peu de place, de surcroît dans un édito. L’édito étant un article qui reflète la position de la rédaction, et intitulé « La responsabilité de Benyamin Nétanyahou » chacun comprendra par ce titre qu’Israël est tenu seul responsable par le quotidien Le Monde du sort des négociations directes à venir.

Ainsi, dans le préambule il est dit qu’« Après vingt mois de blocage complet des négociations avec les Palestiniens, c'est à ses conditions que le premier ministre israélien a accepté de reprendre les discussions annoncées, vendredi 20 août, par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton ».

Sans honte, l’auteur de l’article, le rédacteur en chef -si ce n’est lui ayant pour le moins son aval-, inverse les faits. Ce n’est plus Mahmoud Abbas qui refuse les négociations directes ni impose des conditions préalables, mais le premier ministre israélien ! L’absurde par excellence !

Autre inversion du même genre, lorsqu’il est dit au sujet du président de l’AP que « les actions de routine de l'armée israélienne dans les territoires occupés (incursions dans les villes de Cisjordanie, arrestations nocturnes, démolitions de maisons, siège de la bande de Gaza, etc.) le placent en perpétuel porte-à-faux »

Pour l’auteur, « les actions de routine de l’armée israélienne » et non pas les terroristes ‘’palestiniens’’ placent ce dernier en porte-à-faux face aux négociations de paix. Y aurait-il encore un partenaire israélien si Tsahal n’avait une telle réussite routinière ? L’auteur ne nous le dit pas.

Suite à cette mise en bouche du lecteur, l’éditorialiste en vient à ce qui le préoccupe vraiment. A savoir, évoquer toutes les options qui allégueront sans conteste la responsabilité de Benjamin Netanyahou, et donc du peuple juif, dans tout échec à venir dans les négociations qui débuteront le 2 septembre.

La première de ces options rappelle son ‘’intransigeance’’ et « l'attitude qu'il avait adoptée lors de son premier passage au pouvoir, entre 1996 et 1999 », sans pour autant mentionner que sa mission première était, alors et d’abord, de rétablir la sécurité individuelle des Israéliens suite aux dizaines d’attentats commis par des ‘’Palestiniens’’. Série d’attentats ayant débuté sous le mandat d’Itshak Rabin (z’’l) signataire des « accords d’Oslo » et permis son élection en 1996. Une sécurité rétablie en 1999 et qui permit aux Israéliens de croire à nouveau en la volonté de paix des ‘’Palestiniens’’ en élisant Ehud Barak.

Chacun se souvient de ce qu’il advint alors à la fin des négociations à Camp David en l’an 2000.

La deuxième option affirme la ruse et la diversion dont est capable Netanyahou. Chacun sait que ces qualités ne siéent en aucune manière au ‘’modéré’’ Abbas qui, pourtant, porte un nom de guerre !

La troisième option, quand à elle, s’interroge pour savoir si le Premier Ministre est capable de capitulation en changeant de partenaire politique. Autrement dit prêt à accepter le diktat ‘’palestinien’’ qui se refuse, entre autres exigences, à reconnaître Israël comme état du peuple juif, rejette qu’un seul membre de ce peuple -même non-israélien et soldat au sein d’armées neutres- ne surveille la ‘’Palestine’’ démilitarisée, ou conteste que la veille ville de Jérusalem -premier lieu saint du Judaïsme- hisse tout drapeau israélien. Des conditions que même le parti Kadima, ‘’respecté’’ par l’auteur, ne saurait accepter.

On savait le Juif, pour certains, fautif automatique de ce qui ne va pas et n’a pas été. On sait dorénavant que pour Le Monde il est le bouc émissaire de ce qui n’ira pas. Qui peut effectivement croire que de ces négociations sortira une paix assisse sur la reconnaissance musulmane des droits du peuple juif sur leur terre ancestrale ? Pas l’éditorialiste du Monde.

D’où cet édito accusateur prématurément d’Israël.

jeudi 19 août 2010

Lorsqu’on hait, on ne compte pas

Qui ne connaît maintenant l’ex-soldate Eden Abergel ? Celle qui a diffusé des photos d’elle-même assise près de prisonniers ‘’palestiniens’’ ayant les yeux bandés et les mains attachées ? En réalité, deux photos qui ont fait le tour du monde et permis aux médias considérant la déontologie professionnelle comme secondaire de brosser un tableau peu flatteur d’Israël et de son peuple.

Courrier international, par la plume de Pascal Fenaux, ‘’informe’’ ses lecteurs sur « La soldate qui humiliait les Palestiniens ». Si l’intitulé de l’article assure une ‘’humiliation’’, l’auteur peine cependant à la trouver sur les images, excepté le « sourire radieux aux lèvres » de la soldate.

Un sourire qui lui suffit amplement pour atteindre le seul objectif visé par son article. A savoir, la condamnation d’Israël par l’affirmation, entre autres, de « la déshumanisation croissante d’une jeunesse israélienne dévoyée par quarante-trois ans d’occupation et de colonisation de la Cisjordanie palestinienne (…) dans laquelle les prisonniers palestiniens sont considérés comme des sous-hommes qu’il est légitime d’humilier dans le meilleur des cas ou de maltraiter dans le pire ». Pour parfaire cette allégation généraliste que rien ne vient concrètement appuyer, l’auteur atteste que « Ces photos ne diffèrent en rien de celles prises dans la prison irakienne d’Abou Ghraib en 2004 [où l'on voyait la soldate américaine Lynndie England humiliant des détenus irakiens] ».

Des détenus irakiens, pourtant, qui se trouvaient être nus, torturés et/ou installés pour la photo dans des positions dégradantes oublieuses de leur condition humaine.

Toutes choses que le journaleux ne précise point dans son pamphlet -sauf à défaire ses propres accusations-, qui lui serait très gênant pour poursuivre sa prose haineuse, et étrangères aux photos d’Eden Abergel que chaque reporter aurait pu prendre pour diffusion dans son média préféré.

La suite de cette diatribe devant renforcer la certitude de ses lecteurs quant à la ‘’dépravation’’ de l’armée israélienne, les associations israéliennes sont appelées à la rescousse du scribe. Machsom Watch et Shovrim Shtika lui permettent, ainsi, d’attester qu’un tribunal israélien vient « d’incriminer l’armée dans le meurtre de la petite Abir Aramin, une fillette de 10 ans abattue d'une balle dans la tête par des gardes-frontières [en janvier 2007, dans le village d’Anata, à côté de Jérusalem] ?" ».

Si effectivement l’armée a été condamnée pour tirs effectués « de manière négligente et en violation des règles d’engagement », il n’en reste pas moins que la balle étant de caoutchouc l’intention de « meurtre » ne peut être prétendue.

Détail qui n’empêche point le pamphlétaire de poursuivre sa caricature en citant cette fois-ci Amira Hass, journaliste à Haaretz, relatant, affirme t-il, dans l’un de ses reportages « (…) les raids sauvages et gratuits menés par des unités israéliennes dans des lycées palestiniens ». Des ‘’raids’’ que même l’ami Google ne trouve trace dans ses archives !

S’il ne fait aucun doute que la publication de photos de prisonniers, quels qu’ils soient, est de mauvais goût, on ne peut douter que de la pastiche de l'état des Juifs faite par Pascal Fenaux ne coule une saveur nauséeuse aux émanations haineuses ayant comme objectif l’atteinte à l’éthique de Tsahal et aux valeurs du Judaïsme, principales composantes de l’état d’Israël.

Une saveur que l’on retrouve trop fréquemment dans les médias occidentaux et qui rappelle une sombre période du siècle passée.

mardi 10 août 2010

Israël, état d'apartheid ?

Petites démonstrations par l'image de la fausseté de l'accusation d'apartheid portée à l'adresse de l'état juif et, à contrario, de la haine des porteurs de cette diffamation.