dimanche 25 décembre 2005

L’Europe et Israël : un mauvais roman

(Article publié dans le bi-mensuel israélien l'Enjeu du 23 décembre 2005)

Introduction page de une

Soumis au dictat idéologique de la Ligue arabe, l’Europe a récemment émis un rapport sur Jérusalem, prétendant régler de façon définitive le statut de la capitale d’Israël. L’Europe outrepasse ses droits et s’immisce de façon partisane dans un conflit que seuls Juifs et Arabes doivent régler – ou ne pas régler, tout dépend en fait de la bonne volonté de ces seconds. L’Enjeu analyse le contenu de ce rapport et démontre sa partialité.

Article

Un rapport sur la politique israélienne concernant la capitale d’Israël existe, mais ne sera pas officiellement publié. Des fuites organisées ont permis au gouvernement israélien d’avoir accès à ce rapport, mais Israël ne peut y répondre explicitement. L’Enjeu a voulu réfléchir à cette attitude inamicale de la part de l’Union européenne qui réclame à cors et à cris un rôle dans le règlement du conflit proche-oriental. Faut-il y souscrire?

Un état d’esprit qui définit la nature des relations

Il est inutile de rappeler ici les relations tumultueuses de ces dernières années entre l’Europe et Israël. Des subventions attribuées à l’Autorité palestinienne de Yasser Arafat – détournées de l’objectif premier sans qu’aucun rapport européen sérieux ne s’en alarme – aux condamnations d’Israël dans les différentes instances internationales, l’Europe n’a nullement ménagé ses efforts pour complaire au monde musulman afin de remplir un seul objectif : protéger ses intérêts politiques, commerciaux et financiers. A un point tel, qu’Ariel Sharon fut obligé, un moment, de rappeler qu’Israël ne sera jamais une Tchéquie, contrainte de céder sur ses intérêts vitaux pour calmer les exigences d’un monde arabo-musulman persuadé d’avoir fait courber l’échine israélienne. Ce qui fut un électrochoc salutaire, et ramena, quelque peu, l’Europe à la raison.

Entendement ne signifiant nullement, pour autant, un blanc-seing aux droits du peuple israélien à dessiner une frontière sûre et reconnue comme l’impose la résolution 242 du Conseil de Sécurité, modifiant en cela le tracé de la ligne d’armistice de 1949, appelée aussi Ligne verte. Ni, non plus, un consentement à l’universalité de Jérusalem sous une juridiction permettant, définitivement, une libre pratique religieuse de toutes les différentes communautés peuplant la ville sainte. Ce que permet, sans conteste, la démocratie israélienne. Pour les instances européennes, il semble donc que les frontières et la capitale de la ‘Palestine’ en devenir soit connues précisément. Et cela, sans qu’Israël n’ait aucun droit d’objecter à ces dispositions. Voire, l’obligation d’accueillir un certain nombre de ‘réfugiés’ dans un souci humanitaire ou pour satisfaire à la paix de la région. C’est, donc, dans cet esprit, que l’Union européenne a produit un rapport très critique sur la politique israélienne dans le quartier Est de Jérusalem. Rapport rédigé par des diplomates à Jérusalem-est et Ramallah observant les actes de l’administration israélienne à l’aune des desiderata de la pression internationale en vue du règlement final du conflit. Cela, sans pour autant considérer la légalité israélienne des décisions prises, ni les revendications de l’état d’Israël s’appuyant, entre autre, sur le vœu bimillénaire des Juifs de diaspora de retourner, l’an prochain, en la citadelle du roi David, ville sanctifiée et berceau du Temple saint.

Un rapport cousu de fils blancs

C’est ainsi, que le document fait état d’une véritable désapprobation à faire pâlir de jalousie le pire des Etats renégats. Réquisitoire, cependant, non publié officiellement (dans l’intérêt bien compris des Européens à rester en bons termes avec le gouvernement Sharon) mais adroitement communiqué aux véritables destinataires que sont l’Autorité palestinienne, les groupes terroristes et tous ceux qu’Israël peut compter comme adversaires dans le projet d’unification de Jérusalem. L’art européen de commercer avec le monde musulman, sans se mettre pour autant à dos l’Etat hébreu, frileux à toute participation de l’Europe dans le processus de paix en marche.

Condamnations et accusations, parmi d’autres, enregistrant l’«expropriation de terres dans et autour de Jérusalem-est, à la faveur de la construction de colonies et de la barrière de séparation (…) entre Israël et la Cisjordanie». Ou bien encore, que «les activités d’Israël à Jérusalem sont en violation à la fois de ses engagements pris dans la Feuille de route et de la loi internationale». Que «cette annexion de facto de terres palestiniennes sera irréversible sans une évacuation forcée à grande échelle de colons et un nouveau tracé de la barrière». Et qu’«une fois la construction de la barrière achevée, Israël contrôlera les accès de Jérusalem-est, coupant la ville de Bethléem et Ramallah, et de la Cisjordanie au-delà». Actes qui auront «(…) des répercussions économiques, humanitaires et sociales sérieuses pour les Palestiniens. En appliquant des politiques strictes concernant les cartes de résidence et d'identité, Israël sera en fin de compte en mesure de compléter l'isolement de Jérusalem-Est». Ouf !

Outre ces critiques, ce document ‘confidentiel’ recommande, par exemple, de rouvrir l’Orient House, la Maison d’Orient qui abritait les bureaux de l’OLP à Jérusalem, et qui fut fermé sur ordre du gouvernement après l'attentat sanglant perpétré en août 2001 dans le restaurant Sbarro et qui fit 15 morts, dont cinq d’une seule et même famille. Les parents et trois de leurs enfants.

Condamnations et recommandations qui autorisent finalement le rapport à conclure que la politique israélienne «réduit les perspectives d'aboutir à un accord sur le statut final de Jérusalem qui soit acceptable par les Palestiniens», et qui «radicalisent une population palestinienne de Jérusalem qui était jusqu'à présent relativement paisible». Population arabe vivant, cependant, dans une ville réunifiée par une loi votée à la Knesset en 1981 et refusant, par l’expression de différents sondages, de ne plus être rattachée aux bienfaits de la société israélienne.

Marc Otte, le représentant spécial de l'UE pour le processus de paix au Proche-Orient, a tenu, néanmoins, à minimiser la portée du document : «Il n'a rien d'exceptionnel. Ce n'est pas comme si les ministres des Affaires étrangères avaient passé toute la nuit à plancher sur un rapport sur Jérusalem-Est. Ils ont déjà des tas de rapports ». Mais pourquoi donc la rédaction de ce brûlot diplomatique, alors que les faits et gestes de la politique israélienne sur la capitale réunifiée sont connues et annoncées publiquement? Quel est donc le crédit que l’on peut accorder à un tel document si, au final, il n’est pas publié ouvertement mais sous le manteau, empêchant, ainsi, Israël d’y répondre officiellement pour ainsi corriger les abus que l’on peut trouver, ordinairement, dans de tel dossier? A ces questions troublantes, l’Union européenne n’a pas prévu de rapport enquêtant sur l’objectif recherché. Tout le monde l’aura compris. Il s’agit de continuer le commerce avec le monde musulman. Et même si, pour cela, Israël doit en payer le prix.

lundi 5 décembre 2005

Épouvantables impressions après un démocide

Quelles peuvent être les réflexions d’un individu, nouvel habitant d’une ville qui vient de subir un attentat suicide ? Plus précisément un crime contre l’humanité.

A vous répondre franchement, la première réaction est de rechercher, mentalement, l’emplacement géographique de vos proches pour, ainsi, vous rassurer.

La seconde est de vous remémorer votre dernière visite sur les lieux de cet assassinat collectif et de remercier chaudement le seigneur pour avoir conseillé au barbare un autre moment pour aller rejoindre les 72 vierges qui lui ont été promises par quelques tarés d’Allah.

Après ces considérations mesquines, mais naturelles, vous vous concentrez sur les reportages en direct et prêtez attention aux différente images, commentaires et témoignages des blessés. Mais aussi de leurs parents, affolés à l’idée de perdre cet être, si précieux à leurs yeux.

Témoignages divers qui ne peuvent vous laissez insensibles si vous appartenez à la race humaine. Notamment celui d’une femme, blessée elle même, s’étant aperçu de la présence du terroriste, ayant averti les vigiles et n’ayant pu arrivé à temps pour lui retirer sa main du sac qu’il tenait fermement contre lui. Leçon de courage ou d’inconscience ?

Celui d’un homme âgé qui, après l’explosion, n’a pensé qu’à retrouver sa femme saine et sauve, malgré ses blessures légères. Ce qui fut le cas.

Ou d’autres encore vous faisant prendre conscience de votre impuissance à arrêtez ces démocides.

Comme un zombi, vous entendez les commentaires des personnes autorisées, vous regardez les images de sacs blancs étalés sur le trottoir et vous concevez que le drame est là. Chaque sac représentant un monde écroulé et un paquet de larmes qui coulent ou qui vont couler. Un sac de douleurs, de peines inqualifiables. Et un nombre de vies, sinon écroulées, réduites au strict minimum pour une période assez longue.

Vous émergez de ce drame en direct avec une impression de haine, et vous n’avez qu’une envie, celle de qualifier cette bête inhumaine de tous les noms d’oiseaux inimaginables et inventés pour l’occasion.

Ensuite, vous tentez de reprendre le cours de la vie et répondez au téléphone qui ne cesse de sonner. Tant bien que mal vous rassurez ceux qui s’inquiètent de votre santé en tentant d’escamoter vos émotions étranges et contradictoires qui s’amplifient lorsque vous allez chercher vos enfants à l’école. C’est alors que votre fille aînée vous dis : « papa, je t’ai appelé ce matin à la maison car je me suis inquiété pour toi ».

C’est là, à la découverte de son angoisse, que l’envie de pleurer vous saisit. Vous noue la gorge. Vous empêche de parler et vous incite à saisir votre enfant, vos enfants très fort dans vos bras. Comme pour vous prouver que vous êtes vivants et heureux de l’être.

Après vous êtes ressaisi, vous recherchez anxieusement dans la liste de noms des tués si le nom de proches et de connaissances s’y trouvent, dans l’espoir sordide de n’en trouver aucun et que ces noms appartiennent à d’autres.

A d’autres !!! C’est à ce moment que les remords vous saisissent car vous vous rendez compte que ces « autres » appartiennent au peuple juif, votre peuple.

Autrement dit, ma famille

samedi 3 décembre 2005

Un mal incurable français

Il semblerait, que la cinquième république française souffre, depuis toujours, d’un trouble qui semble incurable. Un mal nommé, de nos jours, désinformation et mal-information qui transforme le débat démocratique en une pensée unique partagée par les différentes forces vives du pays.

Déjà, sous la présidence du Général De Gaule, existaient la fonction du ministre de l’information mais aussi celle de ‘’braves’’ journalistes qui, lors des conférences de presse, posaient les bonnes questions qui ne fâchaient guère. Malgré la libéralisation des fréquences et la multiplication des médias, décidées par François Mitterrand dès 1981, il est facile de nos jours, ( bien que sérieusement contesté ) de constater que, tous médias confondus, la pensée unique bat son plein et réduit le débat public à sa plus simple expression. Cette liberté tant attendue, alors, est dévoyée à tel point que les Français -lors d’un sondage européen- purent affirmer, à près de 60%, qu’Israël est la principale menace pour la paix mondiale. Pays pourtant largement reconnu pour la grande qualité de sa démocratie et sa défense des valeurs des Droits de l’Homme mais, cependant, précédant dans ce sondage des pays comme l’Iran ou la Corée du Nord, théocratie et dictature communiste en quête d’armements nucléaires.

Résultat obtenu sur des sondés abreuvés quotidiennement d’images télévisuelles, d’articles et de dossiers explicitant, dans la très grande majorité des médias, le conflit israélo-arabo-musulman d’une manière manichéenne où la soldatesque israélienne ‘’emprisonne, martyrise et assassine le peuple palestinien’’ et où le pouvoir juif égale le troisième Reich dans sa bestialité

Si les médias français se défendent de toutes critiques concernant leur flagrant parti pris, et n’hésitent pas à accuser les soutiens d’Israël de mauvaise foi, il est aisé -à quiconque le souhaite- de vérifier que les ‘’Palestiniens’’ bénéficient, par contre, d’un traitement particulier de la part de cette presse hexagonale. Il est en effet difficile, voire impossible, de trouver dans ses colonnes une transcription régulière de la corruption des dirigeants du ‘’peuple palestinien’’, de leur double langage politique, de leur justice expéditive, de leur éducation scolaire ignorant l’Etat d’Israël et ses droits, de leurs prêches religieux appelant à la libération de la ‘’Palestine’’ du nord au sud et du Jourdain à la Mer Méditerranée ou, encore et sans exhaustivité, les clips musicaux télévisuels glorifiant les « martyrs » meurtriers d’innocents israéliens vaquant à leurs occupations.

En revanche, les faits israéliens sont analysés et disséqués à la loupe grossissante, quand ils ne sont pas tronqués et transformés dans l’objectif de calomnier. Pour en être persuadé, il suffit de se remémorer quelques abus devenus célèbres depuis « la Guerre d’Oslo » appelée l’Intifada Al-Aqsa par le milieu journalistique français.

A commencer par l'allégation, par la rédaction de France 2, de ‘’l’assassinat’’ sadique, le 30 septembre 2000, de l’enfant ‘’palestinien’’ Mohamed Al-Dura par les soldats israéliens sans avoir d’autre preuve réelle que le témoignage visuel de leur caméraman, lui-même ‘’palestinien’’. Affirmation encore soutenue de nos jours, bien que les rushes -ayant servi à l’accusation- restent soigneusement cachés des téléspectateurs, absolument convaincus de ce ‘’meurtre’’ virtuel.

On peut aussi se souvenir de cette photo d’un soldat, matraque à la main et hurlant, se dirigeant d’un pas alerte en direction d’un civil, assis au sol, au visage ensanglanté, victime -selon la légende du quotidien Libération- de la barbarie israélienne. L’enquête de journalistes étrangers scrupuleux démontra, alors, que le soldat israélien était un druze accourant au secours d’un étudiant juif américain victime de la barbarie ‘’palestinienne’’. Enquête qui sombra dans les profondeurs de l’oubli et laissa le lectorat de ce quotidien dans la quasi ignorance du mensonge écrit.

Et pour compléter ce petit panel très succinct, on retiendra aussi la condamnation pour antisémitisme du quotidien Le Monde suite à la publication d’un pamphlet de trois intellectuels, très en vogue dans les salles des rédactions parisiennes, affirmant « que les Juifs prennent plaisir à humilier les Palestiniens ». Opinion largement justifiée, on en conviendra, par les fausses accusations précédentes de ‘’meurtre’’ et de ‘’sauvagerie’’ israélienne.

Par cette critique permanente, arbitraire et sans appel, on cherche vainement les raisons logiques de la détestation quasi unanime de ce petit pays de six millions d’âmes juives et d’environ 20.000 km². Raisons qui ne s’expliquent absolument pas rationnellement, sauf à y rattacher des intérêts particuliers et/ou politiques.

La première cause de cette haine est, bien sûr, l’antisémitisme dissimulé derrière le paravent de l’antisionisme. Fléau éternel n’épargnant nul milieu, y compris celui des journalistes, pourtant, réputés être des intellectuels. Alain Ménargues en est une parfaite illustration. Mais se contenter de cette raison serait faire fi de la réaction rapide de ses collègues, réclamant, suite à ses délires, son départ urgent de la station de radio à laquelle il collaborait.

Une autre raison explicative est l’idéologie des extrêmes, de droite comme de gauche, qui fut à l’origine de bien des malheurs de la planète. Mais il serait difficile de reprocher cette haine doctrinal -constatée en leur sein à l’encontre d’un état qui défend ( par la force si nécessaire ) sa culture, ses frontières et son drapeau- à des journaux centristes n’hésitant pas à faire valoir ces mêmes valeurs pour leur pays.

Un troisième prétexte à cette diabolisation permanente serait la quête du lectorat arabo-musulman, nettement plus important en nombre que celui de la communauté juive. Mais si l’argent est une composante importante pour les médias, cette cause se vérifie uniquement pour les médias audio-visuels. Les journaux, quant à eux, ne peuvent compter augmenter leur tirage dans cette population préférant, plutôt, une information facile et immédiate que celle obtenue par un effort de lectures et de compréhensions.

Si ces trois raisons se complètent pour donner une explication logique à la haine d’Israël, il en est une autre qui fédère quasiment tous les médias audio-visuels et écrits. Celle de l’argent des contribuables distribué sous la forme de redevances, d’aides ( maquillées ou non ) et/ou de commandes de l’état aux grands groupes possédant les médias privés.

Le choix entre une probité intellectuelle et un renflouement des caisses, souvent vides, explique, alors, le peu d’empressements des journalistes à réprouver la politique étrangère du Président de la République Française. Une politique, continuatrice des présidences précédentes, qui l’a aperçu se prétendre donneur de leçons de morale, mais aussi juge et parti dans la condamnation perpétuelle de ce petit « pays dominateur et sûr de lui » dans sa guerre de légitime défense. Réprobation annonciatrice d’une aggravation d’une politique arabe de la France frôlant, à plusieurs fois, l’incident diplomatique entre ces deux pays, pourtant appartenant tous les deux au camp occidental.

Il y a donc plusieurs ‘’bonnes’’ raisons journalistiques de vilipender l’Etat d’Israël. Des raisons mercantiles très souvent conjuguées à des raisons idéologiques. Toutes cadrant parfaitement avec la politique pro-arabe, souvent abjecte, de l’Etat français. Il est donc difficile aujourd’hui, et plus encore demain, de trouver des médias indépendants préférant informer que distiller une propagande nauséeuse. Ce qui préfigure d’un mal être français s'accroissant.

vendredi 25 novembre 2005

Le poids d’un passé

Article paru dans l'hebdomadaire francophone et israélien L'Enjeu du 25 novembre 2005

Katerine Himmler, petite nièce d’Heinrich Himmler -bras droit d’Adolphe Hitler et numéro deux du parti nazi-, est mariée à un Juif Israélien. De cette union est né un fils, âgé aujourd’hui de six ans, âge où les questions fusent. Katerine craint l’instant où, il faudra lui expliquer pourquoi la moitié allemande de sa famille a voulu effacer de la surface de la terre l'autre moitié juive.

A l’occasion du soixantième anniversaire du procès de Nuremberg, mais surtout soucieuse des futures interrogations de son fils sur les actes horribles de son arrière grand-oncle Heinrich Himmler, Katerine Himmler a publié en Allemagne un livre d’histoire familiale intitulé « Les frères Himmler ». Un livre faisant le joint entre les descriptions d’Heinrich le désignant comme un homme aimé et respecté par ses proches et son rôle de chef d’orchestre de « la solution finale ». Un manuscrit détaillé qui n’omet pas de décrire l’attitude de ses frères Ernest (grand-père de Katerine) et Gebhard, complices silencieux, profiteurs du système et dénonciateurs de ‘’non aryens’’, qu’elle souhaite faire connaître, le moment venu, à son enfant afin de l’aider à mieux saisir les contours du passé réel et néfaste de ses ascendants.

Un passé pesant dont elle prit conscience à l’âge de onze ans, après avoir visionné le film Shoa de Claude Lanzmann dans lequel le nom d'Himmler revient à maintes reprises. Un passé douloureux qui l’accabla lorsqu’elle décida d’épouser, par amour, un Juif. Un Israélien, fils de rescapés du ghetto de Varsovie ( entièrement détruit et brûlé par des soldats obéissant aux ordres de son grand-oncle ), ayant survécu à l’aide de faux papiers les désignant comme citoyens polonais aryens. Une survie qui leur permit de voir Heinrich Himmler, une fois prisonnier des américains, opter pour le suicide à l’aide d’une capsule de cyanure, plutôt qu’un procès équitablement rendu.

C’est de cette union insolite que naquit cet enfant désiré, mais également cause d’angoisse pour sa mère du fait de sa part de judaïté, tant honnie et meurtrie par ses aïeux. Une angoisse légitime et conçue aisément, dès lors qu’est imaginé le désir normal et prévisible de cet enfant de connaître la fin tragique des membres juifs de la famille paternelle restés, depuis la deuxième guerre mondiale sans sépultures, pour avoir été incinéré dans des fours crématoires après avoir subi les spasmes terribles de l’asphyxie par le gaz. Une anxiété accrue, entre autre, après la lecture de l’interview accordée au quotidien anglais The SUN par le fils du dignitaire nazi Martin Bormann. Entretien affirmant que le grenier privé d’Heinrich Himmler était un « (…) musée témoin de la barbarie du troisième Reich ». « S’y trouvait une chaise dont les pieds étaient composés d’ossements humains ; un parasol fait de peau humaine ; et un exemplaire du programme nazi « Mein Kampf » recouvert de peau humaine ».

‘’Collection’’ qu’il fut invité à découvrir à l’âge de quatorze ans et qui lui font conclure cet interview en assurant qu’« Il est très important de continuer d’en parler, de se souvenir de ce qui se passa, et d’enseigner aux enfants pour que cela ne se reproduise pas une seconde fois ». Témoignage d’un homme, filleul d’Hitler, devenu, depuis cette période, un prédicateur chrétien refusant toutes mansuétude et compréhension envers les actes abominables commis par son propre père. Une posture qui lui valut d’être désigné comme ‘’traître’’ par les nazis survivants, mais qui lui permit, également, de combattre les fantômes qui le hantent encore de nos jours.

S’il est bien sûr inconcevable de faire supporter aux descendants les fautes de leurs parents proches ou éloignés, il n’est pas moins sûr que cet enfant, issu d’un couple mixte israélo-allemand au passif historique si chargé, sera passablement choqué lorsqu’il découvrira la résolution, sans faille, de la partie ‘’aryenne’’ de sa famille à vouloir solutionner le ‘’problème juif’’ de l’autre composante familiale.

Traumatisme accru d’autant, lorsqu’il constatera que certains ‘’fous d’Allah’’, véritables héritiers spirituels de ses propres ancêtres, ambitionnent -de nos jours- de s’occuper de son présent en rayant de la carte du monde le pays de son père, peuplé (simple coïncidence ?) de près de six millions de Juifs.

dimanche 20 novembre 2005

Le pouvoir néfaste des médias

Patrick Saint Paul, journaliste du Figaro connu pour ses prises de positions partisanes, vient de commettre, dans le quotidien qui l’emploie comme envoyé spécial en Israël, un nouvel article qui ne peut laisser indifférent ceux qui défendent les valeurs des Droits de l’Homme et qui se refusent à perdre leur bon sens.

Ce n’est pas tant le texte de son papier intitulé « Israël : Sharon et Peretz vont aux urnes » qui pose problème, mais sa conclusion qui certifie qu’« (…) il est improbable qu'une véritable percée ( pour la paix nda ) aura lieu si Sharon est réélu à la tête du Likoud ». Allégation assurée sur le ton de ‘’l’expert’’ connaissant les méandres du conflit, mais pourtant pris à maintes reprises en flagrant délit de ‘’politiquement correct’’, et donc de propagande.

Posture qui lui interdit d’être incontestable par de nombreux lecteurs particulièrement attentifs aux faits du conflit israélo-arabo-musulman. Notamment celui de la forte opposition à Ariel Sharon, dans sa décision d’évacuation unilatérale de la bande Gaza, terre aride rendue fertile par le labeur de milliers d’Israéliens. Opposition ferme provenant essentiellement du Likoud, manifestant son rejet catégorique de toute prise de risques sécuritaires, mais aussi son refus d’abandonner -sans contrepartie-cette terre, monnaie d’échange dans l’hypothèse d’une véritable négociation de Paix. Opposition décriée, faut il se le rappeler, par ces mêmes ‘’experts’’ qui n’hésitèrent pas à prédire une prochaine « guerre des Juifs ». Qui n’eut pas lieu, à leur grand dépit.

Bref ! Des lecteurs appréciant et saluant, à leurs justes valeurs, les risques endossés par le Premier ministre israélien dans l’unique objectif de la relance de la « carte routière », mais aussi saisissant le diktat du politiquement correct, propagé par ce monde médiatique si souvent oublieux de la critique quant à l’absence de l’Autorité palestinienne dans la recherche de cette paix si désirée. Un diktat qui permet d’affirmer, haut et fort, tout le pouvoir maintenu entre les mains de ces ‘’experts’’, et donc le danger qu’ils représentent.

Avis, aujourd’hui, partagé publiquement par un de leur confrère -connu du monde télévisuel par son émission du dimanche « Arrêt sur image »- assurant en conclusion d’un rebond paru dans le quotidien Libération « (..) qu’ils sont le pouvoir ». Accusation, de Daniel Schneidermann, étayée -dans sa chronique hebdomadaire intitulée « Ce que révèlent les émeutes »- par des faits précis des rédactions de France Télévision, notamment celle de France 2 dirigée par Arlette Chabot. Des actes indignes d’une rédaction honnête vis à vis de ses téléspectateurs et défendant son indépendance informationnelle. Des actes tels la diffusion d’images de policiers en train de frapper un homme à terre uniquement après les avoir montré au ministère de l’Intérieur. Ou encore la censure de ces mêmes images de son site Internet…

Des choix qu’un média aux ordres d’une république bananière n’aurait pas désavoué. Des préférences qui remettent, au goût du jour, l’accusation de diffusion d’une mise en scène ayant entraîné et accentué la mise au ban de l’Etat d’Israël. Un faux célébré dans de nombreuses capitales de dictatures arabo-musulmanes, ayant comme objectif l’éradication définitive de cet état. Un mensonge, devenu étatique par l’impossibilité de rétablir LA vérité. A savoir, qu’il n’existe aucune preuve filmée de ‘’l’assassinat’’ de Mohamed Al-Dura, ni de son agonie pourtant assurée par l’envoyée permanent de France 2, à Jérusalem, Charles Enderlin.

Dysfonctionnements intolérables se passant en France, pays qui se veut phare pour le reste de la planète, et qui devraient inquiéter tout démocrate soucieux que ce quatrième pouvoir ne reste pas sans contrôle.

Les défenseurs de l’Etat d’Israël ont été parmi les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Il est à souhaiter qu’ils soient rejoins, très rapidement, par le plus grand nombre.

lundi 7 novembre 2005

Quelques réflexions à propos de l’Islam de France

Dalil Boubakeur, président du CFCM -le Conseil français du culte musulman- et recteur de la mosquée de Paris, a été invité à Matignon, par le Premier Ministre Français Dominique de Villepin, pour converser sur les évènements qui‘’enflamment’’ les banlieues françaises et mettent les autorités françaises, d’habitude donneuses de leçons, en grande difficulté.

Invitation en solo qui soulignera, avec force, l’absence de tout autre dignitaire de religion différente, et ainsi révèlera la reconnaissance implicite du gouvernement quant à la religion des émeutiers qui mettent la France à mal et ne rêvent que guerre de civilisation sous couvert de revendications, par ailleurs, légitimes. Aveu qui écarte, de ce fait, toutes les distorsions médiatiques françaises permettant à la ‘’pensée chiraquienne’’ de camoufler l’origine du danger, à savoir l’interprétation guerrière de l’Islam.

Une invitation, donc, qui permit à Dalil Boubakeur, au sortir de Matignon, de réclamer -sans fausse honte- attendre « de toutes les autorités, de M. Nicolas Sarkozy, de M. le Premier ministre et d'autres hautes personnalités de ce pays, (…) des paroles de paix ». « Nous pensons que ces paroles apaisantes sont tout à fait nécessaires actuellement », car selon lui, les ‘’jeunes’’ ressentent « une espèce de mal de vivre, de mal être » qui ne saurait toutefois « en aucune manière expliquer les destructions qui s'opèrent et les dégâts qu'ils produisent actuellement ».

Déclarations qui souligneront, avec force là encore, l’absence d’excuses du représentant de l’Islam de France -en nom et place des casseurs, ouailles de sa paroisse- envers, entre autre, les propriétaires de véhicules incendiés -souvent en fin de parcours et donc très mal remboursés-, ou encore envers les employés des entreprises carbonisées mis, de fait, au chômage technique. Pertes financières pour des gens modestes qui ne pourront qu’envenimer un peu plus les relations interconfessionnelles dans ce pays.

On restera, par ailleurs, interloqué par l’exigence de « paroles de paix », alors que le Recteur de la mosquée de Paris est, à ce jour, toujours silencieux quant aux déclarations du président de l’Iran appelant à la destruction de l’Etat d’Israël. Appel qui sous-entend une nouvelle éradication de six millions d’Israéliens et permet la mesure, par le silence, de la complicité du monde musulman dans sa quasi totalité et l’absence affligeante, dans le combat politique, de musulmans dits modérés.

Une carence préjudiciable à la paix car permettant aux islamistes, mais aussi à leurs simples sympathisants, d'accroître le fossé qui sépare les différentes civilisations. Une déficience qui autorise, pour l’instant, le démenti quant à l’équation Islam « religion d’amour et de paix ».

samedi 29 octobre 2005

L’Islam est le danger

Ainsi, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad -élu récemment par une élection parodiant celles de nos démocraties- a déclaré, lors d’une conférence intitulée « Le monde sans sionisme », qu’Israël doit être « rayé de la carte (…) comme l’a dit l’imam Khomeyni » ; « La nation musulmane ne permettra pas à son ennemi historique de vivre en son cœur même ».

Son ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a renchéri en affirmant qu’« Israël est un état illégitime qui doit disparaître de la carte du monde, et la condamnation internationale des propos du président ne servent qu'à couvrir les crimes perpétrés par l'Etat hébreu contre les Palestiniens ».

Mais qu’ai je donc fait, moi qui suis nouvellement installé en Israël, pour être condamné à devenir ( comme mes pères ) apatride et en quête de nouvelle terre d’accueil ?

Qu’a donc fait mon fils âgé seulement de six ans, mais aussi tous ses camarades d’écoles, pour mériter le même sort, alors que le caveau des patriarches, le tombeau de Joseph, la tombe de Rachel ou, encore mieux, le Mur des Lamentations -vestige du Temple saint du Judaïsme- sont les preuves ( parmi d’autres ) intangibles de la présence de ses aïeux en cette terre mais aussi de la culture qui la marque à tout jamais ?

Faut il, parce que conquit par la force (déjà !), que le peuple juif renonce à ses droits historiques sur cette terre face à l’exigence musulmane ?

Il est donc temps que le monde des lumières -celui de la Liberté, l’Egalité et la Fraternité pour tous les hommes- comprenne que l’Islam EST le danger -présent et à venir- pour avoir enfanter l’islamisme. Doctrine sectaire qui, après avoir combattu les Juifs, se retournera contre les Chrétiens, les Protestants, les Bouddhistes, les Mécréants et autres Laïques.

Il est temps, également, que les musulmans modérés, si ils existent, bataillent contre cette guerre de civilisation qui s’annonce, mais aussi qu’ils épurent du Coran tous les versets sataniques s’y trouvant jusqu’à le réduire à sa plus simple expression. A savoir l’amour du prochain quel qu’il soit.

Dans l’attente de ce temps, qui prendra un certain temps -voire un temps certain vu les lâchetés et les intérêts mercantiles des uns et des autres-, j’appuierai de toutes mes forces les décisions du gouvernement israélien, quel qu’il soit, de foutre une belle claque à tous ces tarés d’Allah avant même qu’ils finissent de préciser leurs menaces.

Cela sera de la légitime défense, n’en déplaise à tous les thuriféraires médiatiques de l’Islam.

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Sur le même sujet, voir cette vidéo : Qui a peur de l'Islam ?

lundi 24 octobre 2005

A quoi sert R.S.F. ?

On connaît tous l’ONG Reporter Sans Frontière, présidée par Robert Ménard, qui a comme combat unique la liberté de la presse à travers la planète. Noble combat que nul, sauf à être considéré comme censeur, ne peut désavouer, voire combattre. Cependant, il est des luttes de progrès, qu’à trop étreindre, elles finissent par se pervertirent et donner des résultats contraires à toutes attentes conforment aux valeurs et aux droits de nos sociétés occidentales.

Il en est ainsi, faut il se le rappeler, du voyage à Beyrouth du Président de cette Ong, afin de soutenir la télévision du Hezbollah Al-Manar dans son désir d’émettre LIBREMENT son programme antisémite sur la fréquence européenne. Que cette Ong fut la seule association occidentale à faire le déplacement n’embarrassa guère, semble t-il, sa direction et encore moins les militants.

Il en est ainsi, encore, de la liste de « Prédateurs de la liberté de la presse » publiée sur son site Internet et où Ariel Sharon côtoyait que de la ‘’bonne compagnie’’. Tels les dictateurs iranien, syrien et autre coréen.

Dans ces deux exemples n’est pourtant pas le plus absurde et dangereux.

Depuis quatre années, cette association publie un « Classement mondial de la liberté de la presse » en se basant sur les réponses, à un questionnaire pré-établi, de son réseau de 130 correspondants, mais aussi de journalistes, de chercheurs, de juristes, de militants des droits de l’homme ou d’organisations partenaires dans la défense de la liberté d’expression dispersées sur les cinq continents. Bref ! Un panel choisi d’intellectuels sensés nous informer, par leurs réponses supposées objectives, du niveau exact de liberté dans chaque contrée.

Et pourtant, chaque publication de ce ‘’baromètre’’ nous donne l’occasion de mesurer le degré d’idéologie nauséeuse qui dénature l’objet de cette Ong.

Il en est ainsi de celui de 2002, qui nous indiqua, contre toute attente, que la seule démocratie du Proche et du Moyen-Orient -Israël- ne méritait pas mieux que la 92e place des 139 pays sélectionnés. Il est vrai que le classement fut établi quelques mois après le « massacre de Djenine » que la presse -libre de toute rigueur-, dans son ensemble, s’empressa de dévoiler. Cependant, la surprise vint de la 82e place obtenue par l’Autorité palestinienne alors présidée par le Raïs défunt, « empoisonné » depuis, paraît il, par « l’entité sioniste ». Place qui laisse logiquement déduire que les clips vidéo et/ou les prêches d’Imams (parmi d’autres ), diffusés par la télévision d’état ‘’palestinienne’’, exprimant la haine du Juif et de l’Israélien, reflètent les choix de journalistes libres et indépendants de toutes pressions venant de plus haut…

LIBERTE de médire que les journalistes israéliens, dignes de ce métier, refusent d’acquérir, cela va sans dire.

Le classement de 2003, suite au ridicule de la classification de 2002, fut contraint de revoir la ‘’notation’’ d’Israël et de l’Autorité palestinienne. Ainsi ‘’l’attitude’’ des autorités israéliennes envers la presse fut scindée en deux fractions. La première concerna l’intérieur de la ligne d’armistice de 1949 qui obtint la 44e place, et la seconde -‘’observée’’ en Judée, Samarie et Gaza- mérita la 146e place, bien après des pays tels que le Soudan (alors en plein génocide du Darfour que la presse eut du mal à faire connaître), le Liban occupé par la dictature syrienne, ou encore le Zimbabwe redistribuant de force les terres agricoles labourées et appartenant depuis des lustres à les blancs natifs du pays. 146e place acquise ( probablement ) parce que les « Israéliens prennent plaisir à humilier les ‘’Palestiniens’’ », dixit un ‘’intellectuel’’ français palestinophile…

L’Autorité palestinienne, quant à elle, recula à la 130e place. Les yeux des ‘’observateurs’’ interrogés par RSF se sont, semble t-il, alors ouverts cette année là.

Le classement de 2005, quant à lui, met l’accent sur le recul de plusieurs démocraties occidentales. Israël, « suite à l’expulsion d’une journaliste française en juillet dernier ». Les Etats Unis, de par « l’incarcération de la reporter du New York Times, Judith Miller, et de mesures judiciaires qui mettent à mal la protection du secret des sources ». Le Canada qui « transforment les journalistes en ‘’auxiliaires de justice’’ ». Ou encore la France « par les perquisitions de locaux de médias, des gardes à vue de journalistes et la création de nouveaux délits de presse ».

La ‘’démocratie palestinienne’’, quant à elle se morfond à la 132e place (sur 167 pays) suite à l’enlèvement de quatre journalistes.

Classement 2005 qui prouve, si besoin était, que le journalisme selon RSF ne peut souffrir des lois écrites par les représentants du peuple, mais aussi des contraintes judiciaires que le commun des mortels est sensé respecter. Une liberté non négociable, exigée par une pression ‘’abusive’’ sur les élus, craintifs de se voir vilipendés à longueur de colonnes et perdre ainsi les suffrages de leurs électeurs et, donc, leurs emplois.

Attitude exécrable d’un ‘’quatrième pouvoir’’, qui se veut représenté par une Ong financée par les deniers publics et s’attribuant d’office une place de juge de nos consciences et des valeurs des Droits de l’Homme, surtout lorsqu’il s’agit de ‘’journalistes’’.

Pour être tout à fait honnête et complet, il faut reconnaître que RSF -à travers ce travail de notation annuel- affirme, en une ligne, ne pas réaliser un « indicateur de la qualité de la presse ».

Effectivement ! Il ne faut pas confondre la liberté de l’information et celle de l’endoctrinement.

vendredi 21 octobre 2005

Arafat, le poison éternel du Juif

(Article paru dans le bi-mensuel francophone et israélien du 21 octobre 2005 : L’ENJEU )

En matière de propagande anti-israélienne et antisémite, l’Autorité palestinienne, créée dans la foulée des accords d'Oslo, n’a pas dérogé aux règles établies depuis de très longues décennies par les gouvernements arabo-musulmans : la haine du Juif, de ‘l’entité sioniste’, de la culture israélienne et du Judaïsme a été érigée en système politique et a sans cesse rythmé les discours officieux des dirigeants palestiniens. Fidèle à ces principes, et cherchant une fois de plus à nuire à l’honneur d’Israël, l’AP vient de créer une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur la mort d’Arafat.

Le Conseil législatif palestinien – nonobstant la frayeur que ses députés ont endurée en apercevant des policiers envahir leur lieu de débats et faisant usage de leurs armes afin d’obtenir au plus vite la réalisation de leurs exigences professionnelles – a constitué une commission d’enquête sur la mort de leur Raïs, Yasser Arafat, cherchant ainsi à détourner l’attention de leur peuple de la misère qui le gangrène et de la corruption qui ronge la classe dirigeante. Une fois encore Israël a été accusé, une fois encore Israël doit faire face à la pire des diffamations, l’empoisonnement.

Alors qu’elle est dans l’impossibilité d’accéder officiellement au dossier médical, que seuls les proches parents peuvent consulter, cette commission parlementaire s’est fixé pour objectif d’établir la vérité sur les possibilités réelles d’empoisonnement de leur chef mythique. Mais le bruit qui a été fait autour de la création de cette commission est surtout destiné à accréditer au sein de la population la thèse de la culpabilité israélienne. A l’époque de la mort du chef de l’OLP, les autorités médicales françaises avaient délivré un permis d’inhumer le cadavre, sans saisir auparavant la justice française comme la loi du pays les y oblige dans le cas de soupçons de meurtre. Cependant, la commission parlementaire palestinienne a été nommée malgré le fait que la veuve d’Arafat, Souha, refuse toute autopsie et que la première commission instituée par le cabinet palestinien, il y a plusieurs mois, n’a toujours pas rendu son rapport. Ce qui, évidemment, n’embarrasse nullement les représentants politiques les plus en vu du clan arafatien pour désigner Israël comme ‘empoisonneur’ de leur chef.

Sur quoi repose l’accusation ?

Leila Shahid, alors représentante de l’Autorité palestinienne en France, affirmait que la thèse de l’empoisonnement « …n’est pas seulement une rumeur. C’est une conviction profonde très logique » car « …les Israéliens ont essayé de se débarrasser de Yasser Arafat, depuis l’arrivée de Sharon au pouvoir (…) Je ne peux pas vous dire que, médicalement, nous en ayons les preuves » mais « les médecins n’ont pas démenti… » (sic). Autre affirmation ! Le neveu du Raïs, Nasser al-Kidwa, à l’époque représentant permanent de l’Autorité palestinienne auprès de l’ONU, ajouta son accusation sans appel à celle de Shahid en affirmant que la possibilité que le défunt ait été empoisonné était « notre plus grand soupçon. Si sa mort était normale, il aurait été possible d'établir un diagnostic, (…) mais la condition de Yasser Arafat était si compliquée qu'aucun diagnostic n'était possible » (re sic).

Transféré du poste de représentant auprès de l’ONU au poste de responsable des Affaires étrangères de l’AP, Nasser al-Kidwa récidive récemment dans une interview à un journal Koweïtien en réclamant, cette fois-ci, une enquête sur la probable implication du Premier ministre israélien Ariel Sharon dans la décision de cet ‘assassinat politique’. Accusation qui entretiendra, voire ravivera, au sein de la population palestinienne la haine des Israéliens, et en conséquence des Juifs, faisant ainsi le jeu du Hamas qui attend des jours meilleurs pour l’instauration d’un Etat islamique du Jourdain à la mer méditerranée. Fidèle parmi les fidèles du clan arafatien, il est donc fort concevable de douter de la volonté du responsable des Affaires étrangères de l’AP de collaborer à l’effort de cohésion nationale et de développement économique, aussi minime soit-il, de son président Mahmoud Abbas. Les personnages les plus hauts placés dans la hiérarchie de l’Autorité palestinienne n’hésitent pas à accuser, sans preuves sérieuses, le peuple israélien, comme l’ont fait bien avant eux tant de nations cherchant des excuses à leurs exactions qui allaient du simple vol jusqu’aux meurtres et se transformaient, au fil de leur barbarie, en pogroms et génocides. Attitude largement partagée par d’autres procureurs permanents du peuple juif. L’icône du peuple palestinien est devenue également l’icône du combat anti-israélien, quel que soit le gouvernement en place.

Ouri Avinéri, de l’association israélienne Goush Shalom, affirme dans un article intitulé ‘Qui a tué Arafat’ publié le mois dernier : « Dès le premier moment, j’étais sûr qu’Arafat avait été empoisonné. » Affirmation péremptoire, corroborée dans son texte par une analyse succincte des intérêts ponctuels des Israéliens, voire de ceux des américains. De surcroît, il tente de crédibiliser sa position par le fait qu’il se proposa volontairement par deux fois comme ‘bouclier humain’ pour défendre la vie d’Arafat (sans préciser pour autant les circonstances exactes des événements). Ce même Arafat qui n’hésitait pas à donner son aval aux exécutions sommaires de prétendus ‘collaborateurs’ d’Israël, ordonnées dans des simulacres de procès, ou à encourager (en arabe seulement) les crimes contre l’humanité contre le peuple juif. Comme on le constate, Israël et le peuple juif n’ont que l’embarras du choix du tribunal. Mais qu’en est-il du fond du dossier ? Y a t-il réellement l’ombre d’un début d’une hypothèse ?

Le fantasme du Juif empoisonneur

Deux journalistes du quotidien israélien Haaretz, Avi Isasharof et Amos Harel, ont eu accès, par des voies détournées, au dossier médical. Selon Associated Press, les médecins qui ont établi ce dossier médical précisent : « Le dirigeant palestinien a succombé à une ‘hémorragie cérébrale massive’ après avoir souffert d'inflammation intestinale, d'une jaunisse et d'un problème sanguin [une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD)], sans donner, pour autant, la cause précise de cet état qui peut avoir plusieurs origines, comme une colite, une maladie du foie ou une déficience immunitaire dont les symptômes sont semblables au VIH ». Ces indices autorisent, au vu de l’âge du défunt, la supposition de maladies naturelles entraînant le décès, comme par exemple la cirrhose du foie qui, dans le contexte musulman, est mal perçue. D’où l’intérêt politique de l’accusation de meurtre par empoisonnement. Avantage propagandiste qui permet d’auréoler la ‘victime’ et de noircir l’éternel ‘coupable’ désigné à la vindicte de la foule planétaire par la grâce de la participation (volontaire ou non) des principaux médias dans le monde.

Ce fantasme du Juif empoisonneur est devenu au fil du temps un véritable mythe antisémite. Pour s'en persuader, il suffit de revenir sur la très longue liste des charges portées contre ces derniers dès le début du Moyen Age. Souillure des hosties à l'époque de l'Inquisition; fable du Juif errant traînant derrière lui épidémies et calamités; puits empoisonnés pendant la Grande Peste noire au 14ème siècle; ‘Protocole des sages de Sion’, texte controuvé de 1900 dont le 10ème chapitre attribue la volonté aux Juifs de répandre des épidémies sur le monde; ‘infection juive’ à Paris en 1920; typhus du ghetto de Varsovie en 1940; ‘complot des docteurs juifs’ de Staline en 1956 ou ‘scandale du chewing-gum empoisonné’ par le Mossad en Egypte en 2002. Nul ne peut donc nier que l’amalgame ‘Juif-poison’ a été, et reste encore, un catalyseur puissant de la haine antisémite. On est donc en droit tout naturellement de s’interroger sur cette dernière controverse qui permet aux adeptes de cette nouvelle ‘conspiration juive’ de retrouver leur force et une certaine cohésion identitaire face à un ennemi invisible : les services secrets israéliens chapeautés, du fait de son poste de Premier Ministre, par Ariel Sharon, surnommé par les mêmes thuriféraires du Raïs défunt le ‘boucher de Sabra et Chatila’, bouc émissaire ‘privilégié’ de tout ce petit monde. Tout cela démontre que les préoccupations des dirigeants de l’Autorité palestinienne sont encore très éloignées des valeurs véhiculées par la démocratie et cette triste constatation préfigure un bien sombre futur pour la région.

mercredi 19 octobre 2005

Une palme pour la haine

A la lecture de certains articles, rédigés par certains journalistes de journaux bien identifiés, la certitude de lire des tracts idéologiques, et non plus des rapports de rédacteurs honnêtes et scrupuleux ayant désir d’informer leurs lecteurs, est acquise. Une certitude inquiétant tout démocrate épris du juste combat des Droits de l’homme.

Gilles PARIS, envoyé spécial du quotidien Le Monde en Israël, n’a plus à faire ses preuves quant à l’idéologie qui l’anime. Ni, d’ailleurs, le journal qui l’emploie.

Dans un article paru le 13 octobre et intitulé « Israël : pénurie de palmes pour la fête des cabanes », le conjoint de Stéphanie Le Bars, autre ‘’idéologue’’ du quotidien parisien, nous offre l’occasion d’effacer tout doute quant à son désir de nuire, au mieux, à l’état juif.

Ainsi, au détour de paragraphes nous exposant les problèmes des autorités israéliennes à importer la quantité de palmes de dattier nécessaires à la fête des cabanes commémorant l’errance à la sortie d’Egypte, le pigiste nous informe que « Dans l'urgence, le gouvernement israélien s'est tourné vers la bande de Gaza qu'il vient d'évacuer, puis de bombarder ».

De telles assertions dans des textes aussi anodins, évacuant toute explication quant à la raison de ces bombardements, confirment le parti pris anti-israélien de Paris. Un journaliste honnête et scrupuleux aurait indiqué précédemment le nombre de victimes israéliennes causées par la salve de « roquettes artisanales » tirée à partir de ce territoire.

Mais Gilles Paris ne fait pas parti de cette catégorie !

A preuve, s’il en fallait absolument une deuxième, l’affirmation dans ce même texte -et suite à l’allégation précédente du « Juif assassin »- de la qualité du « Juif rapace » laissant seulement « transiter par le point de passage de marchandises (…) Karni, fermé depuis fin septembre mais qui a opportunément rouvert » les quelques milliers de palmes coupées dans la bande de Gaza.

Assertion mensongère à croire L’Associated Press qui rapporte que « (…) selon les Palestiniens, (et afin de) réduire la pénurie de fruits et de produits laitiers dans le territoire, Israël à rouvert le point de passage de Karni situé à la frontière de la bande de Gaza (qui) était fermé de façon quasi continu depuis le 24 septembre, après des tirs de roquettes contre Israël. (…) ».

Peu de doutes ne demeurent, quant à l’animosité que porte Gilles Paris envers la démocratie israélienne garante, parmi d’autres, des valeurs qui lui permettent de penser et de vivre librement dans un monde devenant, de plus en plus, instable et menaçant pour notre civilisation.

La seule question qui reste à poser est de savoir l’objectif de l’idéologie qui l’anime…

Un propagandiste antisémite, agirait il si différemment ?

jeudi 29 septembre 2005

Ras-le-bol de ces propagandistes !

Ils sont pléthores les ‘’journalistes’’ nous ‘’informant’’ de ce que doit être la lecture ( la vraie ) du conflit israélo-arabe. On savait entre autre, grâce à Pierre Marcelle journaliste (sic) à Libération, que les ‘’Palestiniens’’ brûlèrent les synagogues de la bande de Gaza en ‘’riposte’’ à l’acte ignoble israélien de ne pas les avoir détruites avant le désengagement unilatéral.

D’autant plus, que ces derniers indiquèrent, par manque de délicatesse, qu’il s’agissait de lieux saints du Judaïsme. Insupportable à tout apôtre taré d’Allah.

On sait aujourd’hui, grâce à un autre journaliste (re sic) -thuriféraire de la même cause défendue par le pigiste de Libé (quelle est elle exactement ?)- que la raison de « la pluie de roquettes artisanales Quassam » tirée récemment sur le territoire israélien n’est que la résultante de la volonté d’Ariel Sharon d’ « empêcher la participation du mouvement islamiste radical aux élections législatives palestiniennes, prévues en janvier. ».

Textuellement copié de l’article publié dans Le Figaro, de Patrick Saint Paul (encore lui !), intitulé « Israël repart en guerre contre le Hamas » et qui donne sens à une inversion des responsabilités de chacun après nous avoir ‘’dévoiler’’ les arcanes du cerveau du Premier Ministre Ariel Sharon.

Pamphlet induisant, en conclusion, une forte interrogation quant au but véritablement poursuivi par ce propagandiste. Que de temps et d’effort lui a t-il fallu pour la rédaction de ce texte, aux fins ‘’d’innocenter’’ les bourreaux hamassiens des 19 ‘’victimes palestiniennes’’ puis donner corps à l’accusation de l’Israélien comploteur, conspirateur contre la paix régionale, et donc forcément mondiale.

Que penser, finalement, de tous ces ‘’journalistes’’ empreints de cette endoctrinement ? Sinon un dégoût profond de leur travail consacré, consciemment ou non, à l’affaiblissement du régime démocratique israélien, voire à l’éradication pure et simple du seul état juif.

Est il donc si « politiquement incorrect » d’apercevoir, tout simplement, un peuple se refusant à détruire des lieux, qui furent consacré à la prière, pour cause de respect de la foi de ses croyants et non pas pour un dessein machiavélique comme l’ont laissé entendre certains plumitifs ?

N’appelait on pas « barbares » ceux qui, dans les siècles passés, profanèrent, saccagèrent et/ou brûlèrent les lieux saints appartenant à la partie adverse dominée lors de conflit ?

De nos jours, lorsque cela concerne l’Etat d’Israël, une autre approche est systématiquement employée, malgré que ce pays, en la matière, à eu maintes occasions de prouver sa considération envers la palette de religions qui garnissent son territoire.

Est il, encore, si « politiquement incorrect » de comprendre tout simplement la volonté d’un peuple, et de ses représentants, de se défendre contre toute attaque provenant de l’extérieur -lorsque cet ennemi, de surcroît- prend excuse d’un ‘’accident de travail’’ en son sein pour entamer une « flambée de violence » au frais d’innocentes victimes- et non pas pour une quelconque raison politicienne ?

Quel autre nation aurait souffert « une pluie de roquettes artisanales Quassam » sans apporter de réponses aux fins d’enrayer toutes nouvelles tentatives meurtrières à son égard ?

Gageons, sans trop de risque, que ces mêmes propagandistes, accusateurs d’Israël, prendraient le fusil pour défendre leur bien propre.

Que faire contre tous ces ‘’journalistes’’ qui, sous couvert d’information, propagent la haine, le dédain, la répugnance de l’Israélien et donc, somme toute, du Juif ? Uniquement continuer à les désigner d’un doigt accusateur pour les marquer dans la conscience collective afin de pouvoir les condamner fermement lorsque le « politiquement correct » ne sera plus d’actualité.

Il y aura, alors, un sacré ménage à faire.

jeudi 15 septembre 2005

P.S.P., ou l’art de la propagande

On ne présente plus l’envoyé ( très spécial ) du Figaro en Israël, Patrick Saint-Paul, du fait de sa popularité croissante suscitée par sa très grande partialité dans le conflit israélo-arabe. On peut, sincèrement, se demander si lui-même croit à ses écrits journalistiques et/ou s’il prend les lecteurs du quotidien qui l’emploie pour des imbéciles.

C’est en tous les cas les questions que tout lecteur sensé se pose après la lecture de son dernier ‘’conte’’ publié par Le Figaro, où sévit, pourtant, l’excellent Yvan Rioufol. Un ‘’conte’’ intitulé « La liberté précaire des Palestiniens de Gaza » et écrit de façon à faire dresser les cheveux des petits enfants qui ne sont ni Juifs et/ou ni Israéliens. Car ces derniers en rigoleraient plutôt, si n’était la situation tragique de leurs pays.

Après nous avoir indiqué que les soldats israéliens ont quitté la maison de Hussein El-Aidi seulement après avoir « attendu jusqu’au dernier moment pour décrocher leur drapeau » et « sans un mot d’adieu pour la famille, qui les a accueillis, malgré elle, durant cinq ans », P.S.P. s’emploie à nous ‘’démontrer’’ toute la ‘’rudesse et le mépris’’ de ces Israéliens qui « prennent plaisir à humilier les ‘’Palestiniens’’ » comme nous l’assurerait un autre antisémite notoire.

« Au bout de quelques jours, ils ont laissé le choix à Hussein et sa famille : rester et vivre comme des prisonniers, ou partir et voir sa maison détruite. ‘’Ils m'ont dit que si je partais, ils me mettraient sur leur liste des personnes recherchées, parce qu'ils craignaient que je cherche à me venger, dit Hussein el-Aidi. C'était comme une condamnation à mort. Alors nous sommes restés.’’ ».

Et dire que les Israéliens ont vécu cinq années auprès d’ennemis, dont une grande partie de leur bien a été confisqué, sans pourtant craindre de leur part une quelconque vengeance… Quel courage !

De telles illogismes, voire des réfutations, ce ‘’conte’’ en est garni. Mais le plus ahurissant n’est pas en ces racontars dont P.S.P. -pourtant tenu à une déontologie- est coutumier, mais plutôt dans les mots choisis afin de conduire l’imagination du lecteur, ignare des valeurs israéliennes, vers une condamnation totale.

A preuve ce qui suit. Je laisse à votre intelligence le soin d’imaginer ce cadre tout droit sorti de son reportage. « Un jour, les soldats n'ont pas reconnu la femme d'Hussein. Ils ont mitraillé autour d'elle pendant de longues minutes. Jusqu'à ce qu'elle s'effondre …».

« … mitraillé…de longues minutes » !?!?. Vu l’emploi du pluriel, cela suppose un minimum de deux minutes et, en conséquences, quelques centaines de projectiles tirés à l’encontre d’une simple femme rentrant vers son domicile. Déduction extraite directement des termes choisis par P.S.P. et non pas des dires de ‘’son témoin’’. Un peu comme s’il avait vécu, lui-même, ce moment. Ce qui n’est pas évidemment le cas.

Je vous rassure, à en croire P.S.P., la femme se releva et put réintégrer son domicile.

Autre morceau choisi de la prose de ce propagandiste très cher payé ( par qui ? là est la question ) décrivant les ‘’malheurs’’ de Saber Abou Dahar, autre ‘’Palestinien’’ dont « …trente membres de sa famille ont été blessé par balles…» … israéliennes, cela va de soi. Rien d’autre sur ce sujet, de ce pamphlet anti-israélien, ne viendra corroborer les allégations de P.S.P. Le lecteur est donc prié de le croire sur parole, de ne pas chercher à en savoir plus, et de blâmer prestement les autorités israéliennes, voire le peuple qui les a élu.

S’il fallait, pour finir, une énième preuve de son parti pris et/ou de sa médiocrité, le passage suivant nous la fourni : « ... Ses 25 vaches ont été tuées début octobre 2000, par des gaz lacrymogènes israéliens, le jour de la mort du petit Mohammed al-Doura, mort sous les balles israéliennes… ».

Outre le fait que pour ce journaleux -escamotant ainsi la controverse qui fait rage à ce sujet- Mohamed Al-Dura est bien mort, je vous laisse imaginer la quantité de gaz qu’il a fallu aux soldats de Tsahal afin d’assassiner 25 vaches qui, on peut le croire, ne restèrent pas immobiles à attendre leur exécution.

Il est dommage que Charles Enderlin ne nous a pas, alors, informé de l’agonie de ces pauvres bêtes. Il est vrai que son cameraman préféré était occupé ailleurs.

A trop vouloir en faire, le journalisme français se décrédibilise. Il est, on le voit, à l’image de la politique arabe de la France. Il est donc temps que les rares journalistes honnêtes et respectueux de la déontologie de leur métier s’opposent, enfin, à cette idéologie, fatale uniquement à la qualité de leur profession.

Les déficits des journaux s’accroissant, il est peut être temps qu’ils se fassent du soucis.

vendredi 8 juillet 2005

Victimes de l’apathie européenne

Après plusieurs carnages sanglants, particulièrement vicieux car s’en prenant toujours à des personnes civiles, voici celui -appréhendé depuis plusieurs mois par les autorités britanniques- faisant près d’une quarantaine de victimes londoniennes, quelques centaines de blessés -dont plusieurs handicapés pour le restant de leurs vies- et plusieurs milliers de familles meurtries.

Bilan dramatique dû à des barbares -peut on les nommer autrement- sujets à une interprétation extrémiste du Coran et n’ayant rien à envier à l’idéologie du régime nazi du III éme Reich qui fit plus de cinquante millions de morts lors de la deuxième guerre mondiale dans le seul but d’étendre son hégémonie sur le restant de la planète et les ‘’races’’ survivantes à l’épuration ethnique industrialisée.

Objectif partagé par les nazislamistes d’Al-Quaïda et ses affiliés ( tels le Hezbollah, Hamas, FPLP, FDLP, …) ou encore par les dirigeants de certains pays solidaires comme l’Iran, la Syrie ou l’Arabie Saoudite souhaitant le choc de civilisation tant redouté par les pays occidentaux si peu enclins à ne former qu’un pour pouvoir leur opposer un front uni jusqu’à la victoire finale.

De ce fait, le quidam empruntant hier les transports collectifs madrilènes, aujourd’hui londoniens, ou demain berlinois et/ou romains, est amené -contre son gré- à voir dans tout musulman -au mieux- un sympathisant ou -au pire- un terroriste en puissance, et donc un danger imminent à sa propre sécurité et celle des siens.

Est ce donc le but recherché par les gouvernements européens ? Autorités qui s’empressent d’augmenter, en leur pays respectif, le niveau d’alerte sans, pour autant, prendre des initiatives de politique étrangère qui conforteront leurs concitoyens dans le sentiment d’une bonne gouvernance et éviteront, ainsi, toutes chasses au faciès musulman -religieux ou non- sur le territoire national.

Risque sérieux s’accroissant lentement, mais sûrement, à chaque communiqué de ‘’victoire’’ des nazislamistes sur l’occident alors que nulle guerre n’est déclarée ; à chaque prêche d’un SS, travesti en imam, diffusé dans des mosquées situées en Europe, voire en terre ‘’ennemie’’ aux valeurs occidentales ; à chaque discours d’un ‘’intellectuel’’ musulman exigeant une modification des lois européennes pour permettre une pratique religieuse et/ou politique islamiste ; à chaque manifestation de rue sommant les autorités publiques à choisir une politique opposé aux intérêts démocratiques et nationaux ; à chaque demande d’interdiction de films et de livres contraires à la défense de l’islamisme ; etc. etc.

Dangers palpables par tout un chacun, contraint malgré lui de ne plus pouvoir différencier -comme lors de la deuxième guerre mondiale le nazi de l’allemand- le terrorislamiste du musulman, croyant ou laïque, respectueux des lois du pays hôte, voire défenseur du système qui le régit.

Il est donc urgent que les différents gouvernement européens prennent conscience du risque de ‘’guerre civile’’ encourue par cette politique qui se refuse -par des sanctions fermes, embargos efficaces, et/ou frappes militaires précises- à mettre un point final à la propagation de cette idéologie fétide qui n’apportera, finalement, que des malheurs à notre planète.

Si Winston Churchill avait promis, alors, le « déshonneur aux munichois », nul doute que les responsables politiques européens d’aujourd’hui seront tenus complices de tous drames découlant de leurs hésitations à assumer leurs mandats.

Voire, dès maintenant, des tragédies de Madrid et de Londres.

mercredi 22 juin 2005

Mon Alyah

Après une dizaine d’années de discussion familiale, voici le temps de la concrétisation d’un dessein qui me tient particulièrement à cœur. L’immigration et l’installation de ma famille en terre d’Israël, la terre de mes ancêtres et non pas celle que d’aucuns m’affirment appartenir à un autre « peuple ».

Cette terre où, dit-on, coule le lait et le miel mais surtout où l’esprit israélien fait corps commun avec cette morale qui sied à tout ceux s’affirmant issus des combats en faveur de la Liberté, de la Fraternité, de l’Egalité, des Droits de l’homme et de la femme, tout en permettant à tout juif de diaspora d’affirmer sa dignité d’être humain face à tous ceux ne rêvant que sa disparition.

Cette terre qui fut -il y a peu encore- un désert, et qui s’est transformée -par la volonté de son peuple- en l’une des régions les plus florissantes de la planète sans pour autant, malheureusement, être devenue un havre de paix.

Et bien qu’instruit de tous les risques à vivre dans un pays perpétuellement en guerre, sujet au terrorisme, à la calomnie internationale et la condamnation permanente des instances internationales, je ne peux m’empêcher de croire mes enfants nettement plus en sécurité parmi leurs frères israéliens que citoyens d’un pays européen, en l’occurrence la France, ayant renoncé ( définitivement ??? ) à la défense des valeurs qui l’ont façonné pour de basses raisons mercantiles.

Si mon identité culturelle a principalement forgé ma décision d’immigrer prochainement en Israël, ainsi que probablement le nombre croissant d’antisiomites au km², ma raison -toutefois- ne m’en dissuade aucunement.

Nonobstant lorsque mes pensées imaginent tristement ma descendance en uniforme ( dans un avenir encore assez lointain ) surveillant les frontières de leur nouveau pays et risquant les dangers inhérents à leurs missions sécuritaires pour cause de refus du monde arabo-musulman de reconnaître le droit du peuple juif à disposer d’un état, aussi petit soit il.

Ni, non plus, lorsque je m’aperçois que l’économie du pays ne me garantit nul niveau de vie comparable à celui que j’abandonne, ou ne m’assure que le gouvernement israélien, si je défaille, assurera les miens d’un minimum vital.

D’aucuns, à la lecture des ‘’périls’’ guettant la vie future de ma famille, me recommanderaient charitablement d’oublier promptement ce projet et d’attendre des jours meilleurs pour sa réalisation. Et cependant, les formalités de l’immigration sont remplies, les déménageurs requis, la famille et les amis prévenus de notre départ imminent de France.

Ce pays qui fut autrefois le phare d’un mode de vie exemplaire et qui n’est plus qu’un pays infecté par le ‘’chiraquisme’’, une pestilence présidée par un Jacques Chirac que la mémoire de l’histoire retiendra comme le plus mauvais président de la cinquième république.

Je quitte donc cette ‘’France’’, celle dont -entre autre- l’avilissement politique du monde anglo-saxon prime sur toute autre bataille, notamment celles contre les dictatures que compte notre planète. Politique pro-arabe oblige.

Je m'expatrie de cette ‘’France’’ qui trouve, de nos jours, commun la chronique ( Les mots pour le dire ) d’un journaliste connu ( Stéphane Denis ) publiée dans un journal national ( Le Figaro ) et qui -sous couvert de la défense de la liberté de la presse- défend le quotidien dit de référence, Le Monde, suite à sa condamnation -par la cour d’appel du tribunal de Versailles- pour « diffamation raciale » envers le peuple juif

J’abandonne cette ‘’France’’ trop silencieuse, à mon goût, lorsqu’un ancien joueur de tennis ( Yannick Noah ) chantant qu’il est « métis » demande, subliminalement, « qu’Israël calme sa haine » ( sic ).

Je pars de cette ‘’France’’ qui se congratule publiquement lors de chaque libération d’otage français en oubliant systématiquement de condamner leurs geôliers inhumains, présentés par la plupart des éditorialistes comme des « résistants »… uniquement, me semble t-il, à l’installation de valeurs démocratiques qui sont très proches du mode de vie occidental.

Je laisse cette ‘’France’’ qui ronge l’autre France, celle de mon enfance, celle qui m’a vu grandir dans l’éducation qui me rapproche, aujourd’hui ,des Israéliens.

Je m’éloigne de ma France, certes, le cœur peiné mais cependant rempli d’un espoir que l’année 2007 ( voire plus tôt ) verra la fin de cette maladie et le début de la guérison qui me permettra de ne point affirmer en être devenu définitivement orphelin.

En cette attente, je contribuerai modestement et selon mes possibilités -mais avec enthousiasme- aux nécessités de ma nouvelle patrie quel qu’elles soient, étant persuadé qu’elles s’inscriront toujours dans un cadre légal et humaniste.

Tel est, à la différence de cette France malade, la certitude que je tire de l’histoire -récente ou non- d’Israël.

dimanche 15 mai 2005

Le mal occidental de ce siècle

Est il loisible de diagnostiquer, de manière fiable, la ‘’maladie’’ qui couve au sein de ce monde occidental, de civilisation judéo-chrétienne ? Rien ne le prétend. Mais il est évident, si ce constat n’était tôt ou tard dressé par les hommes politiques et/ou leurs gouvernements respectifs, que les défenseurs des valeurs qui composent cette partie du monde n’en feront, pour le moins, pas l’économie. En auraient ils, par ailleurs, cette liberté, ce bilan s’imposera -de toutes les façons- de lui-même, mais de manière tardive et, probablement, violente.

Bilan que les plus clairvoyants d’entre eux ont pu voir se lester lors du sommet latino-arabe qui s’est ouvert le 10 mai dans la capitale du Brésil, Brasilia. Sommet entre les délégations des 22 pays membres de la ligue arabe et les 12 pays d’Amérique du sud, qui aurait dû avoir comme seule finalité, dans un monde où la défense des Droits de l’Homme primerait, la signature d’accords de coopérations pour les technologies, les transports ou encore les investissements. Mais c’est méconnaître le monde arabo-musulman, que d’imaginer -un court instant- que son commerce ne sera pas conditionné par l’exigence de certaines clauses, telles le soutien systématique à la « cause palestinienne » ou contre les sanctions US imposées à la Syrie.

C’est méconnaître encore plus « la raison des états » d’Amérique du sud, que de croire -un seul instant- qu’une hésitation les aurait freiné, ou contraint à exiger publiquement, ne serait ce que pour la sauvegarde des apparences, le droit à l’indépendance totale du Liban et à des « frontières sûres et reconnues » pour Israël.

Cet état de fait rappelle étrangement les accords de l’Europe et du monde arabo-musulman, dit « Eurabia », et l’esprit munichois qui en découle depuis leurs tristes signatures. A étudier leurs conséquences sur les ‘’intellectuels’’ du monde occidental, et notamment français, la ‘’maladie’’ est grave. C’est ainsi, qu’un autre fait peut confirmer sérieusement les inquiétudes des démocrates quant à la ‘’pensée’’ qui règne dans leurs états respectifs.

Une rumeur, publiée par l'hebdomadaire américain Newsweek, a allégué que des soldats US ont, dans la base de Guantanamo, placé des exemplaires du Coran sur les toilettes, voire jeté dans la cuvette avant de tirer la chasse. Actes non fondés sur une enquête administrative, mais qui ont, néanmoins, soulevé des manifestations de musulmans en Afghanistan, Pakistan ou encore à Gaza. Manifestations anti-américaines qui, pour certaines, ont tourné à l’épreuve de force avec les polices locales.

La condamnation ferme et unanime de cet outrage de la part de nos ‘’intellectuels’’ et ‘’experts’’ français aurait été considéré avec sérieux si une précaution d’usage, quant à la véracité de ce fait, aurait été prise. Cette réprobation aurait été d’autant plus conséquente, si ces mêmes ‘’experts’’ du monde arabo-musulman nous auraient expliqué, également, la menace que représente, pour le monde occidental, cette facilité qu’ont les nazislamistes à enflammer l’esprit des populations de ces pays endoctrinées à la haine de nos valeurs sur, ce qui est à l’heure actuelle, de simples racontars.

Mais ni précautions ou analyses de ce genre ne furent accolées à leurs commentaires ‘’justifiant’’ la colère exprimée. On est donc saisi d’effroi face à ce qui devient la normalité.

A savoir : la culpabilité automatique du monde occidental, quelles que soient les accusations.

On ne s’étonnera donc point de voir étalée sans vergogne dans les médias européens, l’expression permanente des ‘’analyses’’ de ces ‘’experts’’, quand ce n’est pas des interviews d’auteur de livres que nul, selon le politiquement correct, n’est censé méjuger.

C’est ainsi que le n° 2114 du Nouvel Observateur a demandé l’avis de Pascal Boniface sur « La guerre au terrorisme, défi mondial ou supercherie ? ». Et évidemment, le Directeur de l’Institut de Relations internationales et stratégiques, que l’on ne présente plus, en a profité pour établir de fumeuses comparaisons, qu’un expert rigoureux du conflit proche-oriental n’aurait osé.

« On ne peut que se féliciter de voir que la résolution 1559 qui ordonnait l’évacuation du Liban par les troupes syriennes ait été appliquée rapidement. Mais pourquoi attendre aussi longtemps pour appliquer la résolution 242 de 1967, qui exige le retrait de l’armée israélienne des territoires occupés ? ».

Parallèle qui confirme que la maladie du siècle est bien installée au sein du monde occidental, et particulièrement en France, l’un des pays les plus influents. D’où le faible espoir d’une guérison rapide et d’un évitement d’un choc de civilisation.

Car tant que les nazislamistes auront la certitude d’une complaisance occidentale, voire d’une collaboration indirecte à leur vision, rien ne garantira la Paix entre ces deux mondes.

vendredi 6 mai 2005

Constitution à rejeter.

Refuser le « Traité établissant une constitution pour l’Europe » le 29 mai prochain équivaudrait, selon ses partisans, à une « véritable catastrophe » pour les 25 états membres. Ce qui sous-entend, a contrario, que l’adoption de ce traité devrait être une véritable avancée en des domaines jusque là réservés aux seuls gouvernements des différentes nations.

Mais est-ce vraiment le cas ?

L’électeur quidam, peut désireux de lire et/ou à même de comprendre les termes alambiqués des 190 pages du texte, se doit donc de croire sur parole ceux qui nous affirment, mordicus, que la construction de l’Europe passe seulement par le OUI à cette constitution.

Ainsi, le persuade t-on presque, que suite à son adoption, l’économie nationale ira mieux du fait des mesures économiques que l’autorité européenne, ainsi constituée, ne manquera pas de prendre afin d’agir, par exemple, sur le taux de chômage -qui avoisine presque les 11% de la population active française- et le faire rejoindre, lentement mais sûrement, le taux anglais qui frôle, lui, le plein emploi.

Serait ce le cas ? Très peu vraisemblable. Sauf à supprimer l’esprit d’assistanat qui règne en France et, ainsi, obliger un grand nombre d’inactifs à reprendre le chemin du travail sous peine de perdre tous leurs droits.

Cet électeur doit se convaincre également -il ne peut faire autrement s’il veut adhérer aux discours et promesses des tenants du OUI- qu’en matière de défense, cette nouvelle autorité européenne aura, finalement, la totale tutelle sur les différentes armées des pays membres et le pouvoir de lever les impôts afin de les équiper aux mieux et, ainsi, faire face aux menaces internationales à venir.

Là encore, nulle nation ne s’est engagée -par cette constitution- à laisser ses moyens de défenses à la disposition d’une autorité européenne. Il peut, d’ors et déjà, légitimement s’inquiéter du nombre de décisions autonomes prises le moment venu face à un péril commun, voire du manque de solidarité prévisible entre les états de la Communauté, et s’interroger si cette ‘’Union’’ forme vraiment une force dissuasive ?

Il peut, à juste titre, en douter.

Il doit tenter d’imaginer encore, ce pauvre quidam de plus en plus incrédule, que le ministre des Affaires étrangères européen aura les pleins pouvoirs pour définir la politique extérieure de l’Union, et prendre -le cas échéant- des décisions qui engagent tous les signataires de ce traité.

Cela serait méconnaître -entre autres- le locataire de l’Elysée qui se refuse à mettre son droit de veto onusien à la disposition de l’intérêt commun et à adapter la politique étrangère française à celle décidée par la majorité européenne requise, quitte pour cela perdre, éventuellement, son aura dans le monde arabo-musulman.

Il doit se persuader enfin, pour pouvoir voter OUI sans remords, que l’autorité européenne ainsi crée, sera efficace sur l’immigration non désirée, que de nouvelles lois réglementeront assurément ce problème et définiront définitivement les frontières de l’espace commun.

C’est oublier, encore, que selon l’affirmation de Jacques Chirac, les racines de l’Europe sont autant musulmanes que chrétiennes et que ce continent a vocation à s’ouvrir à d’autres contrées telles la Turquie, voire le magreb, à des fins pacificatrices et sensées éviter toutes confrontations de civilisation !!!

Bref ! Somme toute, par cette liste, si peu exhaustive, on peut tout compte fait se demander si le traité présenté à nos suffrages n’est pas en soi une véritable catastrophe et préjudiciable pour l’avenir de l’Europe souhaitée. Une Europe souveraine, avec un Président élu directement au suffrage universel -et non choisi en comité restreint-, nommant son gouvernement afin d’appliquer la politique attendue par les peuples et risquant, comme dans toute démocratie qui se respecte, d’être censuré par un parlement non démuni de ses prérogatives, tel que présentement.

Programme totalement non prévue dans cette constitution.

Ce qui conduira, on peut raisonnablement le conjecturer, au rejet de ce traité. Les technocrates de Bruxelles seront donc bien obligés alors, contrairement à certaines allégations, d’ouvrir de nouvelles négociations qui, il faut l’espérer, tiendront compte de la décision du peuple Français.

mardi 3 mai 2005

Conférence Internationale ? Pourquoi faire ?

On ne compte plus les gouvernements ‘’amis’’ impatients de devenir médiateurs et/ou organisateurs d’une conférence internationale, en leur pays, afin de mettre un terme au conflit centenaire entre les Juifs ayant récupéré la nationalité et la terre de leurs ancêtres et les Arabes palestiniens soucieux, pour une très grande part, de perpétuer le Jihad contre ces « dhimmis » qui se rebellent conte ‘’l’ordre islamique’’.

Que l’on se souvienne, pour l’exemple, de la Russie qui, bien que vendant de l’armement à la Syrie, aidant à la nucléarisation de l’Iran ou souhaitant armer l’Autorité palestinienne, propose -suite aux refus catégorique d’Ariel Sharon quant à une conférence Internationale- qu’une réunion d’experts se réunissent en son pays.

Ou bien encore de la Turquie qui, il y a peu, accusait Israël de « terrorisme d’état » pour avoir expédier au paradis des 72 vierges Ahmed Yacine, l’handicapé qui promettait aux jeunes musulmans fanatisés un monde meilleur dès que le sang israélien coulerait à flots.

Ou, enfin et sans être exhaustif, la France chiraquienne qui, bien qu’ayant voté toutes les résolutions anti-israéliennes aux assemblées générales du ‘’machin’’ et condamné sans fausse honte -à la commission des Droits de l’homme- un massacre imaginaire à Djénine, se verrait bien auréolée de la gloire d’avoir su instaurer la ‘’Paix’’ entre les « colonisateurs » israéliens et les ‘’victimes Palestiniennes’’.

Les Israéliens, il est vrai, pourraient passer outre ces attitudes inamicales et espérer, enfin, que la PAIX ardemment désirée depuis plusieurs générations, s’installe définitivement en cette « terre promise », où coule le lait et le miel à qui sait les cueillir. Mais pour cela, encore faut il que le contenu des discussions à venir, lors de ces réunions, puisse permettre son avènement.

Et en l’état des choses, il est utopique de croire que les frontières à dessiner seront toutes autres que celles de la ligne d’armistice de 1949, certes quelques peu modifiées ; que Jérusalem, ville éternelle du Judaïsme et son Mont du Temple resteront en totalité sous souveraineté de leurs véritables propriétaires, à savoir les Israéliens ; ou encore, que les « réfugiés palestiniens » -astreints à cet état physique pour la ‘’cause’’ par la Oumma - seront intégrés ailleurs qu’en territoire israélien, voire dédommagés par ceux là mêmes ( leurs frères arabo-musulmans ) qui, pour avoir le champ libre à une éradication rapide de l’Etat d’Israël venant de re-naître de ses cendres en 1948, leur demandèrent de s’effacer devant l’avancement des armées arabo-musulmanes des pays limitrophes.

Devant ce triste constat, cette ‘’Paix’’ espérée par tous ces ‘’médiateurs’’ et ‘’organisateurs’’ ne pourra être -aux yeux d’observateurs objectifs- rien d’autre qu’une défaite et un suicide de l’Etat d’Israël, pourtant victime et victorieux de toutes les guerres imposées, face à cette coalition arabo-musulmane, soutenue à travers la planète par toutes les idéologies nauséabondes.

Alors, à quoi bon cette conférence internationale pourtant prévue dans la « Carte routière » ? Sinon, pour valider un état de faits accomplis que les gouvernements israéliens se devront d’appliquer, quoiqu’il en coûte, à leurs concitoyens.

A savoir : la finition de la construction de la clôture de sécurité selon un tracé qui garantisse, au mieux, le bien être des citoyens israéliens, puis un retrait de tous les territoires non indispensables à la défense militaire d’Israël, qui permettront une vie indépendante et décente aux ‘’Palestiniens’’. Territoires viables qui se devront d’être ‘’Judeirein’’ afin d’éviter toute ‘’incompréhension’’, et ainsi permettre aux ‘’Palestiniens’’ de prendre conscience de la totale indépendance de leur nouveau pays, mais aussi celle du risque pris pour toute autre guerre à venir.

Il va de soi que, parallèlement et bien en deçà d’une conférence internationale souhaitée réussie, le monde arabo-islamique -très mauvais conseiller de l’Autorité palestinienne- se devra auparavant de changer politiquement. Si le Liban a retrouvé sa liberté, l’Irak un début de démocratie ou l’Egypte un semblant de processus électif du Président, il n’en reste pas moins à attendre, aussi, la chute du régime syrien, la fin des mollahs iraniens -et, par ricochet, l’élimination du Hezbollah-, ainsi que l’arrêt ‘’conseillé’’, voire forcé sous peine de destitution du régime monarchique, de toutes subventions saoudiennes au développement du Wahhabisme à travers la planète, mais aussi à l’armement des groupes terroristes ‘’palestiniens’ ou autres d’obédience musulmane.

Ainsi, dans un climat quelque peu apaisé, la reconnaissance de l’Etat d’Israël par tous ces pays totalitaires ne pourra être remis, encore plus longtemps, à plus tard, et ainsi, de guerre lasse, les « nouveaux Palestiniens » auront tout le loisir de construire paisiblement leur pays et ainsi profiter de ses richesses dont ils furent trop longtemps privés pour avoir été les alibis des tyrans dirigeants les pays ‘’frères’’ ou de leurs propres ‘’pères spirituels’’, tels le Raïs défunt.

C’est à ce vœu émis précédemment, que l’on juge toute l’inopportunité d’une conférence internationale, de surcroît organisée par des gouvernements étrangers désireux, plus que tout, de tirer de juteux bénéfices à leur seul profit.

Israël se doit donc de tracer ses propres frontières, puis de les imposer au monde entier. C’est, semble t-il, ce que fait actuellement Ariel Sharon.

vendredi 22 avril 2005

La pensée ‘’bétonnée’’ de Jacques AMALRIC

Dans un rebond, publié dans le quotidien Libération et intitulé « La feuille de route d'Ariel Sharon s'enlise dans le béton », le lecteur peut, sans crainte, se demander si la pensée de l’auteur ne s'embourbe pas, encore et toujours, dans ce qu’il est convenu d’appeler le « politiquement correct ».

Ainsi, après avoir salué « l’élection présidentielle réussie » de Mahmud Abbas ( il n’est pas inutile de rappeler qu’elle s’est déroulée sous ‘’occupation israélienne’’[ ceci expliquant peut-être cela ]), il nous informe des « vielles réalités ( qui ) refont surface et, avec elles, l'improbabilité d'une issue positive à moyen terme (…) ». Tout lecteur assidu de ce journal aura, bien sûr, aussitôt discerné qu’« Au centre des difficultés figure toujours l'hostilité persistante d'Ariel Sharon à toute négociation globale avec les Palestiniens » ( sic ).

Les vielles habitudes éditoriales de ce journal sont, encore, tenaces.

A comprendre -entre les lignes- l’auteur, « l’hostilité à toute négociation globale » du Premier ministre israélien s’explique par son refus d’imaginer « l'avenir au-delà de l'évacuation de Gaza avec l'Autorité palestinienne », et donc un état de ‘’Palestine’’ viable dans les ‘’frontières de 1967’’ . Ce qui, assurément, « handicape grandement Mahmud Abbas, qui a le plus grand mal à imposer son pouvoir sur les innombrables services de sécurité créés par son prédécesseur mais aussi sur son Premier ministre, Ahmed Qoreï », tout en fournissant du « grain à moudre aux adversaires politiques (…), qu'il s'agisse du Hamas ou des factions « néo-arafatiennes » du Fatah ».

On pouvait donc croire, en conséquences des dires de l’auteur, que si Israël -pour montrer sa bonne volonté en faveur de la Paix- se désengagerait unilatéralement d’un morceau du ‘’territoire palestinien’’, évacuerait ses ‘’colons’’ et remettrait le contrôle sécuritaire à l’Autorité palestinienne, on verrait celle-ci, en échange, -et après quatre années de « guerre d’Oslo »- coopérer pleinement à l’installation d’une bonne entente entre les deux peuples, puis au lancement de la « carte routière » initiée par le Quartet pour, enfin, aboutir à la fin définitive de ce conflit.

Que nenni ! Rien de tout cela ! Et c’est là où le raisonnement de Jacques AMALRIC ‘’bétonne’’ le lecteur dans l’imbroglio de son ‘’analyse’’ proche-orientale. En effet ! A poursuivre la lecture de son texte, l’auteur nous apprend que les « stratèges israéliens (…) « planchent » sur l’hypothèse du chaos total dans lequel l'armée israélienne, en train d'évacuer par la force certaines colonies, se retrouverait sous le feu de commandos palestiniens. Parmi les solutions envisagées à ce cas de figure : une réoccupation » ( re sic).

Ainsi ce journaliste admet, que tout territoire rendu « judenrein » pourrait devenir, éventuellement, un nouveau front contre Israël. Qui peut donc, alors, reprocher aux autorités israéliennes de refuser de traiter avec une Autorité palestinienne incapable de faire respecter, par la force si besoin est, sa signature au bas d’un accord de paix ? Qu’adviendra t-il, le jour où Israël arrivera à la limite de ses concessions ? Qu’elles soient sur Jérusalem, ou bien sur « un droit de retour de réfugiés » qui n’existe que dans l’imaginaire du monde arabo-musulman ?

Faudra t-il, alors, que les stratèges israéliens envisagent, là aussi, « une réoccupation » ou, pire, l’hypothèse d’une fin de l’Etat d’Israël et les conséquences sur ses habitants ?

Jacques AMALRIC, par la grâce de sa pensée ‘’bétonnée’’, n’anticipe pas les réponses à ces questions existentielles pour ce pays. Cela lui évite, ainsi, de reconnaître toute la maturité et la modération de la politique d’Ariel Sharon, mais également l’impossibilité d’une paix rapide avec les ‘’Palestiniens’’ et le monde arabo-musulman.

Et cela ne serait pas du tout « politiquement correct » à Libé.

dimanche 17 avril 2005

Le Show ( involontaire ) du NON

Le téléspectateur de TF1 a eu droit récemment à un programme, commandé et préparé par l’Elysée. Emission diffusée à partir de la salle des fêtes du palais présidentiel, intitulée « Référendum : en direct avec le Président », et sensée expliquer aux Français la future constitution européenne mais qui fut, pour ainsi dire, hors sujet.

Pour d’aucuns, cependant, écouter attentivement la ‘’pensée chiraquienne’’ ne fut pas totalement une perte de temps. Ils purent, par quelques réponses éparses, mieux saisir son projet pour l’Europe. Un dessein, nous assure t-il plein d’ emphase, empli « d’humanisme et de Droits de l’Homme » et qui s’inscrit, forcément, dans une opposition aux puissances émergeantes que sont, entre autres, la Chine et l’Inde, mais également -ce qui surprend seulement les non initiés de la Chiraquie- au monde anglo-saxon et outre atlantique !?!?

Critique qui apostrophe fortement ceux connaissant de près les Etats Unis d’Amérique ( où les valeurs universelles de liberté et de respect de l’individu ne sont pas étrangères à ce pays, quand bien même présidé par un Georges W. Bush à la tête de néoconservateurs honnis à travers la planète ), et qui les contraint à concevoir ce que cache le projet européen chiraquien en le rapprochant, par exemple, de l’obstruction française à la chute du tyran iraqien, ou encore des honneurs rendus à la dépouille du plus grand assassin de Juif depuis la fin du chef nazi… Autocrates méritant uniquement « l’humanisme et les droits de l’homme » réservés habituellement, dans toute démocratie qui se respecte, à ceux que la Justice pend haut et court.

Une autre parole présidentielle ‘’intéressante’’ entendue au cours de cette émission, concernait les responsabilités du futur Ministre des Affaires étrangères de l’Europe prévu par la Constitution. Fonction devant affirmer les positions européennes, mais -somme toute- astreinte à la décision unanime des états membres et non pas à une politique librement choisie au suffrage universel par les peuples de l’union. Ainsi, le veto onusien de la France -comme d’ailleurs celui de la Grande Bretagne- aura tendance à imposer une politique étrangère à l’UE. A l’aune de l’examen de la politique étrangère de la Chiraquie, gageons sans risque qu’un grand nombre d’électeurs renâcleront à accorder leurs suffrages à cette constitution.

Un autre ‘’grand’’ moment de cette soirée fut son affirmation de la découverte récente de la directive Bolkeinstein sur les services publics. Peut on supposer, un tant soit peu, que son Ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, ne l’a jamais informé de son paraphe apposé, il y a plusieurs mois, au bas de cette directive en tant que commissaire européen français ? Bien sûr que non. Ce mensonge justifie, semble t-il, le surnom guignolesque de supermenteur attribué, il y a déjà longtemps, à celui qui préside le devenir de la France.

C’est ainsi, qu’une émission prévue à l’origine pour expliquer et convaincre les électeurs d’accorder leur confiance lors du référendum se transforma, involontairement, en représentation chiraquienne pour le Non. Un non réclamé par les démocrates soucieux d’établir une autre Europe, basée sur une défense manifeste des valeurs universelles de Liberté, Egalité, Fraternité et respect. Un non qui se dissocie totalement de celui des Le Pen et Besancenot, mais aussi de ceux de Buffet, Emmanuelli ou autre De villiers. Un NON qui imposera, également, l’exclusion définitive de la Chiraquie lors de toute reconstruction future de l’Europe.

La sauvegarde politique de ce continent est à ce seul prix.

dimanche 10 avril 2005

Où, qui et combien sont ils ?

Ce dimanche 10 avril, Le Figaro a diffusé -en page d’accueil de son site Internet- cinq textes concernant le conflit proche-oriental. Cinq dépêches de l’AFP qui laissent pantois le lecteur un tant soit peu connaisseur du parti pris de cette agence de presse, et qui l’interpellent sur le sérieux de ce quotidien !!!

Si l’une, d’entre elles, nous informait sur la rencontre -perturbée « par la question du développement des colonies israéliennes en Cisjordanie »- entre Georges W. Bush et Ariel Sharon, et une autre nous relatait la mort de « trois adolescents palestiniens (…) » par l’armée israélienne suscitant, de la sorte, « une riposte du mouvement radical Hamas » ( sic ), les trois dernières dépêches avaient pour objet la tension sur le « troisième lieu saint de l’Islam » (re sic) -dont « Il n'existe aucune preuve archéologique permettant (d’y) situer le temple de Salomon, qui, selon la Bible, abritait l'Arche d'Alliance (…) » ( re re sic).

Cinq dépêches, donc, qui nous donnent à penser que l’Etat d’Israël subi, immanquablement, la loi de nombreux « extrémistes », l’empêchant ainsi de négocier toute paix raisonnable et engageant, de fait, sa responsabilité future dans toute reprise, probable, de « l’Intifada des mosquées ». Bref ! Si l’on croit, comme la rédaction du Figaro, les correspondants ‘’Palestiniens’’ locaux de l’AFP, les « extrémistes Israéliens » ont presque réussi leur pari d’envenimer la situation pour, ainsi, rendre impossible toute « décolonisation » de la Bande de Gaza.

Sauf, qu’après une lecture minutieuse de ces comptes-rendus -mais aussi ceux de France 2, France 3 ou encore ARTE-, le lecteur et le téléspectateur recherchent, en vain, les preuves concrètes de la réalité des « extrémistes israéliens ». Ceux là mêmes qui, pour réaliser leur rêve d’un « Grand Israël », mettraient -sans scrupules- ( paraît il ) la région à feu et sang !?!?

Où sont ils ? Qui sont ils ? Combien sont ils ? …

Tous les médias confondus en parlent. D’aucuns affirment les avoir rencontré. D’autres décrivent, à longueur de colonnes, leurs plans machiavéliques et nous rappellent -comme pour prouver leur bonne foi et nous entraîner dans leurs hypothèses morbides- l’assassinat d’Isthak Rabin (z’’l), ou ceux de fidèles musulmans à Hébron. Certains, encore, nous assurent d’un danger immédiat pour le Premier ministre, les soldats ou les policiers chargés du plan de désengagement de la Bande de Gaza…

A preuve, n’est ce pas, l’appel lancé par le « groupuscule ultra nationaliste ‘’Revava’’ qui avait appelé à prier en masse sur l'Esplanade pour dénoncer l'évacuation prévue cet été de la bande de Gaza et des 8.000 colons israéliens (…) » mais dont « seuls quelques dizaines d'ultra nationalistes israéliens, dont des adolescents et des enfants, ont répondu à cet appel (…) » (sic et sic).

Nombre et qualité des « extrémistes israéliens » qui laissent le quidam dubitatif quant au sérieux de ces médias nous annonçant la fin de la trêve, mais aussi celle des espoirs de tout règlement de ce conflit !

Bref ! Allégations injustifiées et dénuées de toutes réalités quant aux actes supposés de ceux qui pour la plupart, bien qu’opposés fermement à l’initiative d’Ariel Sharon, ont seulement choisi la voix parlementaire et/ou le droit de manifestation publique. Notamment, par la prière, sur un lieu saint que le monde arabo-musulman se refuse à reconnaître comme être celui du Temple de Salomon, afin de pouvoir affirmer que nul lien ne relie le peuple juif à la ‘’Palestine’’ et, ainsi, persévérer dans leur combat pour une ‘’Palestine’’ du Jourdain à la mer.

Si les services de sécurités israéliens ont, eux, pris le maximum de précautions afin d’éviter tout affrontement aussi minime soit-il, il est évident -à la lecture des reportages et articles sur le conflit- que les médias français n’en ont pris aucunes avant d’extrapoler -à partir de l’idéologie qui les guident- un danger israélien bien loin de la réalité.

Ce qui nous permet de certifier tout le discrédit qui règne sur ce petit monde

dimanche 3 avril 2005

Pour le NON

La polémique du moment se porte sur le référendum, du 29 mai prochain, relatif à l’approbation ou le refus, par les électeurs Français, d’une constitution européenne n’imposant pas un choix de modèle de société -sociale ou libérale comme d’aucuns tentent de le faire accroire- mais un cadre juridique pour une institution politique, représentante de l’union des 25 états membres. L’électeur européen, mais en la circonstance l’électeur français, devra donc agréer, ou contester, principalement le fait d’être gouverné par des ‘’élus’’ hors de portée de toutes sanctions du suffrage universel direct.

L’impossibilité de pouvoir choisir directement une ligne politique, d’agir pour la corriger ou en changer, sera déterminant dans son choix. A croire les derniers sondages concernant le vote des électeurs français, il semblerait que le refus de cautionner une politique non librement consentie l’emportera.

En effet ! A considérer celle actuellement menée par les instances européennes sur les sujets sensibles - tel l’immigration arabo-musulmane en Europe et son corollaire qui est la place de l’Islam, les relations étrangères avec les despotes du Proche et Moyen-Orient, ou encore la défense des valeurs universelles de liberté, d’égalité et de respect de l’individu à travers la planète-, il semblerait que le rejet de cette constitution soit -pour un grand nombre de partisans d’une autre idée de l’Europe- le seul moyen sensé leur permettant d’afficher leur ferme condamnation. D’autant plus, lorsque l’on sait que cette politique est largement téléguidée depuis l’Elysée, tenant d’une politique pro-arabe contraire à tout bon sens.

· Ainsi, de la judéophobie au racisme anti-blanc récemment avéré publiquement, les instances européennes actuelles n’ont toujours pas admis que leurs auteurs soient autres que militants d’extrême droite ou « jeunes paumés de banlieues » !!!
· Pour ce qui est du Hezbollah, elles n’ont toujours pas défini si ce « parti politique libanais » se devait d’avoir une milice privée et armée de 12.000 roquettes orientées vers le territoire du ‘’petit Satan’’ juif !!!
· En ce qui concerne l’Iran et son ‘’besoin d’énergie nucléaire’’, elles se refusent à vérifier si les puits du deuxième fournisseur mondial de pétrole sont à sec et, ainsi, infirmer cette réelle nécessité d’une nouvelle énergie !!!
· Pour l’Iraq, pays « occupé » par l’armée US, elles se refusent à qualifier autrement les « résistants » à la démocratisation de ce pays, quitte à mettre une sourdine sur la défense des valeurs universelles qu’elles ont en charge de défendre !!!
· Quant aux relations avec les USA et Israël, elles sont inversement proportionnelles aux premières places occupées par ces deux démocraties dans le classement européen des nations « menaçant », le plus, la paix mondiale !!!

Prises de positions de politiques intérieure et étrangère non exhaustives, alarmant les démocrates et clarifiant, quelque peu, la peur des électeurs d’une politique européenne hors de leur contrôle direct. Politique dont nul ne prédit un éventuel changement, et qui aura d’autant plus de poids lorsqu’elle sera renforcée par le statut d’un Président Européen adossé à une constitution adoptée par une large majorité des habitants de ce continent.

On ne sera, donc, pas surpris le 29 mai au soir si les électeurs français refusent à l’Europe une constitution lui permettant de continuer une politique qui leur déplaît.

mardi 29 mars 2005

Le flop d'un Big Bang espéré

Daniel Schneidermann, animateur vedette de l’émission « Arrêt sur images » sur France 5 ( du groupe France Télévision ), et chroniqueur dans le quotidien Libération, a crée -sur la toile d’Internet- un blog à l’intitulé suggestif : bigbangblog.net. Blog qui, croît il, occasionnera un big bang intellectuel sur le net mais qui, démonstration à l’appui ci-dessous, ne provoque que des flops tels les clapotis d’une mare à canard.

C’est ainsi que le treize mars dernier, il y publia un long article intitulé « Charles Enderlin et le petit Mohamed : l’éternel retour de la polémique ». Texte qui n’apporte strictement rien au débat, mais qui permet -à son lecteur- de positionner clairement l’auteur en regard de la controverse, mais aussi de ceux qu’il présente comme « une fraction de la très active blogosphère pro-israélienne » avec, à leurs têtes « les chefs de meutes » (sic) qui ne sont autres que Media-ratings.com, Upjf.org (anciennement Réinfo-israël.com) et Menapress.com.

Vocabulaire librement choisi qui sous-entend tout ‘’l’extrémisme’’ de ces agences de notation, d’information et/ou de ré-information sur le net, et qui discrédite d’emblée -aux yeux de leurs lecteurs assidus- le texte en son entier.

Mais le flop n’est pas là. Il est principalement dans la conclusion de l’auteur, et de ses comparses, après l’examen des rushes de Talal Abu Rameh, caméraman de France 2 : « (…) ces rushes dans lesquels éclaterait la malhonnêteté d’Enderlin, nous les détenons depuis le début, à Arrêt sur images. Charles Enderlin nous les a fait parvenir dès que nous les lui avons demandés. Nous les avons visionnés, et re-visionnés. En conscience, plusieurs générations successives d’enquêteurs et d’enquêtrices d’Arrêt sur images ont conclu...qu’on ne pouvait rien en conclure sur la mort de l’enfant » (re sic).

Conclusion surprenante qui, pour le moins, conforte les ‘’extrémistes’’ pré-cités à persévérer dans leurs hypothèses, sans pour autant inciter, pour l’avenir, Daniel Schneidermann à comprendre sur quelles matériau l’envoyé de France 2 à Jérusalem a pu annoncer, à la planète entière, « l’assassinat de l’enfant par des balles israéliennes » et surtout maintenir, contre vents et marées, sa version accusatrice.

Compréhension, pour le moins, essentielle pour tout journalisme d’investigation souhaité honnête !?!?

On se perd en conjecture !!!

Tout comme l’on s’étonne, par ailleurs, que ce journaliste -qui appui son texte de condamnation sur des affirmations diffusées seulement par le truchement du « blogosphère pro-israélien »- ne soit pas interpellé par le refus unanime des médias tricolores d’accorder, à l’instar des médias nationaux étrangers, un temps d’antenne aux tenants de l’hypothèse de la mise en scène propagandiste ‘’palestinienne’’ pour, ainsi, compléter l’information du quidam français, seul à ignorer encore le débat qui fait rage à ce sujet. Silence imposé qui ne heurte, vraisemblablement pas, ce censeur -pourtant féroce- « des médias vendeurs de cerveaux » à la publicité.

Mutisme qui semble donc confirmé que Daniel Schneidermann, comme ses confrères, est lobotomisé par un ‘’politiquement correct’’ qui refuse de reconnaître ses erreurs, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’innocenter tout un peuple, habitué -à travers les âges- aux accusations de meurtres rituels et déicide, ou autre « génocide » récent d’un peuple ‘’palestinien’’.

Constat qui conforte, donc, l’opinion que le ‘’big bang’’ intellectuel, attendu par le ‘’débat’’ installé dans ce blog, ne sera guère autre chose qu’un flip flop entre gens de bonne compagnie et d’où les ‘’extrémistes’’ seront exclus.