jeudi 27 novembre 2008

Simples paroles en l’air ?

Le conflit proche-oriental est, semble t-il, un conflit vital à la quiétude de la planète. C’est ce que l’on peut déduire des différentes déclarations de personnalités politiques internationales dès qu’elles interviennent sur ce sujet. Et elles interviennent !

Ainsi, le Président français, Nicolas Sarkozy -ami d’Israël selon ses affirmations-, affirme -suite à la préoccupation du roi du Maroc quant à la rénovation de la synagogue Ohel Itzhak située à 80 mètres du Mont du Temple et dans le quartier musulman de la vielle ville- qu’il « s'oppose à toute action qui préjugerait du résultat des négociations sur le statut final ou qui porterait atteinte au processus de paix en cours ».

« Action qui préjugerait du résultat des négociations » !?!? Mais se contenter du statuquo n’est ce pas déjà préjuger du résultat final des négociations actuelles ou à venir ? N’est-ce pas déjà assurer que ce quartier EST musulman, et donc devant leur revenir ? Un ‘’ami’’ d’Israël qui allègue que la ville -crée il y a près de trois mille années par un Juif et pour les Juifs- ne doit pas être en possession totale des Israéliens ne préjuge t-il pas de cet avenir et de la paix en la ville sainte ? Les Jordaniens n’ont-ils pas ‘’préjugé’’ du résultat jusqu’en 1967 lorsqu’ils ont détruit les synagogues de la vielle ville ? Qui alors était intervenu pour faire cesser les constructions des latrines jordaniennes avec les pierres tombales des cimetières juifs ? Pas le Président français de l’époque qui jugeait, alors, le peuple juif « élite, sûr de lui-même et dominateur ».

D’autres déclarations surprenantes émanent des dirigeants du monde occidental, cependant enclins aux valeurs universelles. C’est ce qui fait leur ‘’charme’’ aux yeux de la communauté musulmane, partie prenante du conflit.

Ainsi, devant les Nations Unies, la Suisse a exprimé récemment sa préoccupation quant à l'aggravation de la situation dans les « territoires occupés ». Peter Maurer , l’ambassadeur suisse, a manifesté la préoccupation de la Suisse quant à la restriction de la liberté de mouvement des ‘’Palestiniens’’. Se fondant sur le droit international humanitaire, la Suisse a par ailleurs répété son appel à Israël afin que « soit suspendue la construction du mur de séparation ». Concernant la situation dans la bande de Gaza, Peter Maurer a demandé aux parties de « respecter la trêve et d'éviter les tirs de roquettes contre les civils et les cibles civiles ». La Suisse a également demandé « la levée du blocus de Gaza en raison de ses conséquences graves sur la population ».

Ce petit pays, plus doué pour les montres et le chocolat, se targue du ‘’droit international humanitaire’’ pour réclamer, comble de l’ironie, de l’Etat juif d’amoindrir ses efforts quant à la sécurité de ses citoyens et de son devenir. Ainsi, le « mur de séparation » -ségrégationniste évidemment- et non pas « clôture de sécurité » se doit d’arrêter son expansion. Les ‘’Palestiniens’’ -terroristes compris- doivent pouvoir circuler sans entraves et vaquer à leurs occupations. Quant au blocus de la bande de Gaza, il doit simplement disparaître. Ce qui, inévitablement, arrangera les affaires de la bande criminelle du Hamas quant à sa préparation au nouveau round qu’il envisage contre l’état qui ‘’occupe la Palestine’’.

On notera toutefois la ‘’sagesse’’ de l’ambassadeur suisse lorsqu’il demande la fin « des tirs de roquettes contre les civils et les cibles civiles ». Il aura, pour le moins et involontairement, reconnu que l’armée israélienne est épargnée.

Des assertions de ce genre sont pléthores. Des paroles, lancées en l’air ou non mais toujours intéressées, qui accréditent au fil du temps une solution imposée à Israël par les intérêts bien compris des uns et des autres. Des mots qui, au final, déjudaïsent ce territoire, augmentent la haine à l’encontre de ce vieux peuple ainsi que le risque de sa survie en cette région.

Bref ! Des affirmations qui font comprendre que ce peuple est de plus en plus seul et les valeurs universelles bradées au nom d’un intérêt immédiat.

jeudi 20 novembre 2008

Honte à eux !

Le Président de l’état d’Israël Shimon Pérès a été invité à discourir devant les étudiants de l’université d’Oxford. Quelques militants acharnés de la ‘’cause palestinienne ’’, mais plus proche de l’antisionisme primaire si l’on entend bien, en ont profité pour insulter le pays qu’il préside -et donc ses citoyens- à travers sa personne.

L’un d’entre eux s’est désigné comme étant présent « au nom d'un million et demi d'habitants de Gaza qui sont bombardés par Israël chaque jour ». Sans pour autant s’interroger sur l’absence de sécurité pour les habitants riverains et Juifs de la bande de Gaza ! Sans se questionner également sur la raison de cet affrontement alors que la totalité du territoire laissé entre les mains du Hamas en 2005 est Juderein comme l’aurait rêvé à l’époque Adolphe Hitler !

Un nom qui a été cité par un autre de ces ‘’militants’’ comme ‘’qualité’’ accolée aux actes passés de Shimon Pérès. A-t-on vu Hitler parler un jour de Paix ? Signer des accords de Paix ? Créer un centre pour la Paix ? Recevoir un prix Nobel de la Paix ? ….

Rien de tout cela le concernant mais le Président de l’entité sioniste (comme ils disent) OUI !

Un autre de ces partisans haineux s’est vanté d’être présent « au nom des 11000 prisonniers palestiniens ». Onze milles innocents ? De quel pays exige t-on qu’il ferme ses prisons ? Israël devrait il subir la haine de ces individus sans pour autant tenter de protéger ses enfants ? Comment qualifierait-on ceux qui exigeraient du seul pays des Juifs un tel suicide ?

ANTISEMITE ne serait il pas le terme approprié ?

Un troisième affirmait être sur les lieux « au nom des 800.000 réfugiés expulsés » en 1948. Quid de cette expulsion ? Qui l’a organisé ? Quand ? Comment ? Et surtout pourquoi leurs descendants pourrissent-ils encore de nos jours dans des camps et des bidonvilles ? Est-ce par manque de moyens financiers ? Si oui, comment Israël -dépourvu de tout pétrole ou autre matière première- a-t-il réussi à intégrer un nombre équivalent ou supérieur de Juifs -expulsés eux réellement des pays musulmans- tout en fournissant un effort de guerre considérable ? Comment peut on expliquer en conséquence ce manque d’humanisme sinon par une politique déterminée à pourrir le conflit proche-oriental ?

D’autres apostrophes du même genre ont gêné le discours convivial que le Président Pérès s’apprêtait à faire aux étudiants venus l’entendre. Des interpellations qui questionnent tout intellect correctement formé et non lobotomisé par la propagande mais surtout par la haine du Juif quoiqu’il fasse. Des invectives qui n’ont d’autres objectifs que ceux malmenant l’état d’Israël dans ses relations diplomatiques et commerciales.

Ces actions qui démontrent la duplicité de ‘’ la cause palestinienne ’’ lorsqu’elle est travestie ont suscité une remarquable réponse de Shimon Pérès : « Nous avons le droit de rester en vie. Nous n'avons pas besoin de votre autorisation ».

Cette devise nous l’appliquons depuis la naissance du peuple juif. Il va sans dire qu’elle sera nôtre pour l’avenir prochain mais aussi très lointain.

lundi 3 novembre 2008

Qu’est-ce un antisioniste ?

Combattre le Sionisme est devenu, pour certains de plus en plus nombreux, une raison de vivre. Tout antisioniste se revendiquant publiquement de ce combat se drapera, pour se justifier, des vertus des droits de l’homme. Il vous exposera, au fil du temps, qu’il n’a rien contre les Juifs mais est contre la politique du gouvernement israélien qui perpétue « l’occupation des territoires palestiniens », « sa colonisation » ainsi que la « répression des autochtones ».

On peut en déduire, en conséquence, qu’être antisioniste de nos jours c’est être, sans conteste, contre le gouvernement d’Ehud Olmert qui n’a pas hésité à déclencher des représailles contre les ‘’résistants’’ palestiniens, a développé les ‘’colonies’’ et a poursuivi ‘’l’occupation’’ des territoires. Sans pour autant cesser de rechercher, vainement, un accord de paix avec l’autorité palestinienne.

L’antisioniste était donc aussi, il y a quelques années, contre les gouvernements successifs d’Ariel Sharon qui n’a pas hésité, lui non plus, à guerroyer contre les ennemis de son pays jusqu’à la victoire, a étendu les ‘’colonies’’ et poursuivi ‘’l’occupation’’. Tout en décidant un retrait unilatéral de la bande de Gaza espérant un début de solution au conflit mais récoltant, en lieu et place, une base arrière des ennemis les plus acharnés de l’état juif.

L’antisionisme, c’était encore en remontant le temps une ‘’doctrine’’ justifiant l’opposition au gouvernement d’Ehud Barak qui persista, lui aussi, dans les représailles, ‘’l’occupation’’ et l’extension des ‘’colonies’’. Mais qui cependant, parallèlement, ordonna le retrait du Liban et discuta, lui aussi en vain, à Camp David avec Yasser Arafat d’une paix juste et durable pour la région.

Être antisioniste, c’était tout pareillement combattre le gouvernement de Benyamin Netanyahou qui ne fit rien contre ‘’l’occupation’’, les ‘’colonies’’, augmenta les représailles contre les bombes humaines et leurs commanditaires mais ordonna après un accord le retrait de la ville de Hébron.

Être antisioniste enfin, c’était encore et toujours être contre le gouvernement d’Itzhak Rabin (z’’l), autant ‘’colon qu’assassin’’ que ses successeurs, de surcroît chef d’état-major de TSAHAL lors de la guerre des six jours qui vit Israël s’étendre au-delà de ses frontières et néanmoins prix Nobel de la paix pour avoir signé les accords d’Oslo devant permettre à terme l’entente pacifique entre les belligérants.

Bref ! L’antisionisme c’est de tout temps, comme on le voit ici, être systématiquement contre les gouvernements israéliens, qu’ils soient de droite, du centre ou de gauche, quelles que soient leurs politiques de main tendue vers la paix. Mais c’est aussi une opposition à toute personne -quel que soit son rang ou sa place dans la société- revendiquant son appartenance au Judaïsme et/ou à Israël et/ou au Sionisme.

On peut donc sans crainte affirmer que l’antisionisme est le paravent de l’antisémitisme et qualifier TOUT antisioniste d’ANTISEMITE. Déjà, en Août 1967, le Dr Martin Luther King écrivait : « L'antisémitisme, la haine envers le peuple juif, a été et reste une tache sur l'âme de l'humanité. (…) antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi ».

A cette période, 1967, il n’y avait pas de ‘’colonies’’, ni de représailles, mais déjà des antisionistes. Ils étaient probablement, alors, contre le développement des colonies israéliennes, contre la dictature démocratique exercée à l’encontre des arabes locaux et, surtout, contre l’occupation par les Juifs d’une petite partie de leur terre ancestrale.