jeudi 31 août 2006

Avis aux lecteurs

Certains d’entre vous, courageux anonymes, confondent débat d’idées et haine et insultes. Dorénavant, l’anonymat de ces antisémites leur préservant la liberté de commenter mes articles sans pour autant m’autoriser à leur répondre ou à les traîner en justice a cessé. Il leur sera demandé, auparavant, de s’identifier sur le blog afin de démontrer leur bravoure ou de disparaître tels des lâches. Gageons que cette dernière solution aura leurs préférences.

Pour tous les autres, il leur sera toujours loisible de communiquer directement avec moi par mon mail, et de m'indiquer leurs désirs de voir leurs commentaires publiés sur mon blog.

Cordialement votre.

Victor PEREZ

samedi 26 août 2006

Vive Satan

Que n’a t’on pas, encore, reproché au petit Satan ? De quels maux Israël n’a t’il pas été jusqu’à nos jours, encore, accusé, puis condamné ? Il est intéressant, ici, de dresser une liste succincte -car sinon trop fastidieuse- des principaux griefs que le monde occidental a chanté en chœur avec les opposants de ce petit pays, gardien des valeurs qui différencient l’animal de l’être humain.

Un ex-général, président en place et à quelques mois d’un rejet national, avait qualifié en 1967 le peuple israélien de « peuple sûr de lui et dominateur ». Constatons que cette caractéristique concernait l’ensemble d’un peuple et non pas seulement ses dirigeants. Qui, de nos jours, ne crierait pas au racisme si cela s’adressait à une population noire ou musulmane en son entier en lieu et place du peuple juif ?

D’autres ont, depuis, ‘’affiné’’ la précision de Charles de Gaule en attestant que ce peuple s’est transformé, en deux générations, « en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ». Propos ‘’validés’’ -faute de condamnation définitive- par une justice française qui ne sent pas l’antisémitisme renaître de ses cendres.

Comment peut il en être autrement puisque l’instance onusienne avait, par une résolution de 1975, attesté que le Sionisme est l’équivalent du racisme ??? Résolution, certes, abrogée quelques années plus tard, mais qui a fait son chemin. Tout au moins, dans l’esprit de certains juges parisiens qui ne voient dans la citation d’Egard Morin de Danièle Sallenave et de Sami Naïr, publiée dans un journal qui fut de référence autrefois, que l’expression d’une opinion.

Dans les récriminations faites à Israël, il y celle, récurrente, de commettre des crimes de guerre et contre l’humanité. Les ‘’massacres’’ israéliens reviennent souvent à l’actualité. Il y eu celui de Djenine qui, au départ, se voyait prometteur en nombre de tués et termina sa course par un pitoyable ‘’score’’ -confirmé par une enquête onusienne- de 53 morts ‘’palestiniens’’ (principalement des combattants) et 23 soldats israéliens. Celui de Quana, dernièrement, fit couler également beaucoup d’encre. Le ‘’score’’, là aussi fut de 28 tués dont seize enfants handicapés. Que faisait donc des invalides au sein d’un champ de bataille ? Où plutôt, que faisaient les « résistants libanais » -loués par les médias européens- au milieu de civils, de surcroît malades ?

Des ‘’massacres’’ israéliens qui, certes, n’avaient pas l’ampleur et la ‘’beauté’’ de ceux commis sur… les kurdes (par exemple) par les Syriens ou, encore, par les Irakiens au ‘’bon’’ temps de Saddam Hussein… ou sur les Chrétiens Libanais de Damour en 1976 commis par les ‘’Palestiniens’’… ou sur les ‘’Palestiniens’’ de Sabra et Chatila par les milices chrétiennes libanaises, et que l’on attribue, royalement, aux Israéliens. La haine du Juif, cela s’entretient.

Rappelons, pour l’intérêt de la chose, que chaque massacre ci-dessus compta plusieurs centaines de morts, voire quelques milliers, et ne concerna que des civils. Des femmes, des vieillards, des enfants. Et même quelques hommes qui n’avaient point d’armes à leurs ceintures.

Une autre éternelle condamnation revient très souvent. Celle du complot juif et/ou sioniste contre l’intérêt international. N’a t-on pas accusé, récemment encore, Israël de dicter la politique américaine dans son intérêt exclusif ? L’Irak n’est il pas un pays ‘’envahi’’ sur ordre sioniste, dans l’intérêt d’un complot juif comme l’indique, depuis plus d’une centaine d’années, les Protocoles des Sages de Sion ???

Cette liste peut, à souhait, être rallongée. Les condamnations à l’encontre d’Israël et du peuple juif se ramassent à la pelle, et en faire la liste complète s’avérerait fastidieux lors de toute lecture, sans que pour autant cela améliore la compréhension de la haine que portent autant d’individus, d’organisations et d’états à l’encontre d’Israël, caricaturé en « petit Satan ».

Ce qui peut être -en revanche- noté, est l’incapacité des ennemis de cet état à prouver par des faits vérifiés et vérifiables la véracité des accusations portées. De mensonges en omissions jusqu’aux interprétations volontairement faussées, tous les moyens de propagande dignes des totalitarismes passés sont utilisés dans l’objectif ultime de combattre et d’éradiquer tout ce qui a fait, et continue de faire, la noblesse de l’être humain. A savoir les valeurs universelles qui ont émancipé l’individu de son état de barbare et de primitif.

En conséquence, il n’y a nulle honte à revendiquer un soutien ferme à Israël et à crié haut et fort : que vive le petit Satan.

mardi 15 août 2006

Nous, Israéliens contre certaines ‘’frappes juives’’ françaises

Dans le quotidien -en survie- Libération, est parue une opinion de quelques individus se disant juifs et intitulée « Nous, Juifs contre les frappes d’Israël ». Raymond Aubrac, Rony Brauman, Rachel Choukroun, Stéphane Hessel et Marcel-Francis Kahn ont cosigné ce texte. Chacun peut, bien avant de le lire, s’interroger sur la ‘’judaïté ’’ de ces signataires. Les a t’on vu, auparavant, en quelque synagogue ? Ou discourir, en tant que personnages notoires, sur tel ou tel passage de nos livres saints ? Ou sur nos fêtes religieuses ? Bien malin celui qui pourra le prétendre.

En revanche, ces tristes ‘’ frappes’’ s’affirmant « juives » interviennent dès lors qu’Israël use de son droit de LEGITIME DEFENSE. Cela les mets hors d’eux, leur remémore leurs origines juives (cela reste cependant à vérifier) et les contraint à se désolidariser de ce peuple « prenant plaisir à humilier » ceux qui ne cherchent, pourtant, que l’éradication de leur pays.

Ainsi, dans le texte que Libération n’a nullement hésiter à publier, l’on retrouve tous les ingrédients que des antisémites reconnus usent et abusent usuellement.

Pour ce faire, l’opération « Paix en Galilée » y est évoquée aux fins d’attribuer, sans appel, la responsabilité des massacres de Sabra et Chatila. En revanche, pas un mot sur les raisons qui ont conduit le gouvernement de l’époque à s’engager sur le territoire d’un pays voisin….

Il est vrai, selon ce pamphlet, qu’Israël n’a besoin que de « prétextes » dérisoires pour affirmer sa force meurtrière.

C’est ce que l’on peut croire à sa lecture : « En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, après l'enlèvement d'un soldat israélien, et prenant prétexte du tir de roquettes artisanales ».

Savent ils, ces ‘’ frappes juives’’ tout le bien que l’on peut penser de l’artisanat local ??? C’est à se demander quelles sont les raisons qui les empêchent d’être directement ‘’ clients’’ de ces artisans ‘’palestiniens’’ ? Pas, en tous les cas, leur judaïté.

Autre citation : « Mais quoi qu'on puisse penser du Hezbollah, l'attaque qu'il a menée contre des soldats israéliens, dont certains furent tués, et d'autres, enlevés, a servi de prétexte au gouvernement israélien pour mettre en application un plan qu'il avait déjà préparé longtemps à l'avance »

C’est devant de telles affirmations que l’on s’aperçoit que la souveraineté israélienne et la vie de soldats comptent peu, voire pas du tout, pour ces ‘’ intellectuels’’. Ne pouvaient ils pas, auparavant, s’interroger sur les raisons qui ont poussé le Hezbollah à procurer ce « prétexte » ???

Si le reste est à l’avenant, il nous faut remarquer que cette caricature de la situation proche-orientale se termine bien évidemment, par un appel à un « cessez-le-feu immédiat et total, aussi bien au Liban qu'en Israël, en Cisjordanie et à Gaza. Il faut l'ouverture de négociations dont les premiers objectifs seront un échange de prisonniers, le retour de la sécurité et de conditions humaines pour toutes les populations concernées ».

Réclamer une libération de « prisonniers » ‘’palestiniens’’ -ayant forcément du sang juif sur les mains- comme « premier objectif » n’est-ce pas déjà faire fi de la justice rendue aux parents des victimes israéliennes, mais aussi à la sécurité future du pays, « première condition humaine » exigée par la population juive ???

Tout cela, ces petites ‘’ frappes juives ‘’ françaises ne nous le diront pas. L’essentiel, pour eux, était l’indication de leur désapprobation quant à l’attitude de ceux qui vivent leur judaïté pleinement et sans honte.