mercredi 31 juillet 2013

Un référendum POUR la « Palestine »

Les négociations entre l’Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne ont repris à Washington. L’administration US l’a désiré, les belligérants ont donc plié. L’espoir de les voir dessiner les contours d’une véritable paix est, toutefois, minime si ce n’est inexistant. D’autant plus lorsque l’on se réfère aux annonces du Président de l’AP faites au cours d’une conférence de presse lors d’un déplacement, le même jour, au Caire.

Celui-ci a tout simplement déclaré que la future « Palestine » sera vidée de toutes présences de civils israéliens, que Jérusalem -notamment la veille ville- sera la capitale du pays à naître et que la surveillance de ses frontières se fera par la présence d’une force multinationale n’incluant pas d’Israéliens afin de « garantir notre sécurité et la leur ».

La raison de son silence sur les « réfugiés palestiniens » et leurs « droits au retour » au sein même de l’état du peuple juif est d’ordre, évidemment stratégique.

Reste donc au quidam honnête à se poser la question sur l’intérêt des Israéliens à négocier !

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Si la « Palestine » sera judenrein, faudra t-il que l’Etat d’Israël devienne ‘’arabrein’’ ? La réciprocité sera-t-elle de mise ?

Seuls les racistes répondront par l’affirmative.

Le peuple juif abandonnera t-il, au nom de la paix, la ville qui est sienne depuis plusieurs millénaires ? Jérusalem, une ville jamais citée dans le livre saint de l’Islam et laissée à l’abandon par tous ses occupants successifs.

Seuls les naïfs répondront par l’affirmative.

L’état juif devra t-il remettre sa sécurité entre les mains d’une force multinationale, à l’instar de celle qui devait garder la frontière entre l’Egypte et la bande de gaza après le retrait unilatéral de 2005 et qui s’enfuit aux premières menaces du Hamas ? Entre celles de la Finul, regardant partout mais jamais dans la direction du Hezbollah ? Entre celles de la FNUOD qui vit des soldats philippins devenir prisonniers des ‘’rebelles’’ syriens ?

Seuls les antisémites répondront par l’affirmative.

Pour ces raisons, et d’autres, la véritable paix ne sera pas ! Il n’en reste pas moins que le conflit demeure et qu’Israël se doit d’y trouver une solution lui permettant de s’y extirper.

Deux seules s’offrent à lui !

La première consisterait à annexer la Judée et la Samarie et à attribuer la nationalité israélienne aux individus s’y trouvant. Les ‘’Palestiniens’’ de la bande de Gaza accepteront-ils cette décision les excluant ? Les « réfugiés » cesseront-ils de réclamer leur retour dans ce qui deviendrait, par l’annexion, officiellement leur pays ? Les principales puissances, l’Europe en particulier, n’incitera t-elle pas, au nom des ‘’droits de l’homme’’, l’état juif à devenir un état binational ? D’autant plus que le conflit -c'est-à-dire pour les lâches puissances occidentales les menaces d’embargo pétrolier et de pétrodollars, d’attentats terroristes, d’émeutes urbaines-  ne cessera pas suite à cette annexion !

Solution qui, en conséquence, signerait la fin de l’autodétermination du peuple juif et de l’Etat d’Israël comme refuge pour les coups durs. 

Coups durs qui se préparent déjà !

lundi 29 juillet 2013

Les amis Facebook de Charles Enderlin

Lire la page Facebook de l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem est souvent très instructif sur sa vision politique. Charles Enderlin a partagé le lien d’un article intitulé « Zionism's Been Stolen » écrit par Hillel Ben Sasson, titulaire d'un doctorat en philosophie à l'Université hébraïque de Jérusalem et de surcroît co-fondateur du mouvement Solidarité Sheikh Jarrah.

Cet article, le journaliste le juge comme étant une « bonne analyse ». Etant l’avis d’un ‘’professionnel’’, chacun devra en tenir compte !


Une ‘’analyse’’ qui condamne, entre autres choses, l’obligation faite aux nouveaux députés de faire allégeance à Israël comme état à « caractère juif » mais aussi l’interdiction de la commémoration de « l’histoire palestinienne en 1948, la Nakba ». Par ailleurs, est-il écrit, « En Israël vous ne pouvez pas exprimer les valeurs des droits de l'homme, la tolérance, le pluralisme idéologique ou une critique de l'occupation ou de la militarisation de la société israélienne. Si vous le faites, des personnalités publiques, des membres de la Knesset et des représentants du gouvernement vous dénonceront comme étant une atteinte à l'existence d'Israël ».

Le silence des élus est donc vivement souhaité par l’auteur. Ce qui est, évidemment, une marque par excellence de démocratie !

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Chacun aura ainsi compris que le Sionisme n’est pas en odeur de sainteté dans ce texte. Un texte, faut-il le rappeler, partagé par le ‘’professionnel’’ du Proche et Moyen-Orient si l’on en juge par l’avis de ses pairs.

Les commentaires postés sur sa page ont aussi leur ‘’charme’’ et valent le détour. Ne dit-on pas « dis moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es » ?

Quelques morceaux choisis de deux amis d’Enderlin, sur cinquante-sept :

- Jonathan Moadab : Il n'y a pas de bon sionisme, ou de "sionisme dévoyé"... Très tôt le sionisme s'est mis à accomplir des atrocités...

            - Oui, je n'ai aucune honte de dire que je milite pour la disparition de l'Etat juif.

- Razia Zyriab Ker : on ne peut nier que la Palestine était habitée et que Gaza était un port florissant ! Pourquoi, et cette question me hante, les juifs qui ont tant souffert ont reproduit les actes subis par eux sur des gens et une terre qui n'avait pas participé à la Shoa ?? C’est le fait de l'Europe qui ensuite a refusé la réintégration des juifs d'Europe de retourner chez eux après les avoir gazés et dépouillés de leurs biens !

            - l'antisémitisme en France ??? Ce serait plutôt l'islamophobie qui prône dans l'indifférence totale !

Des propos qui ont écœuré Bernard Maro, militant à Shalom Arshav :

- Charles, Jonathan Moadab est le créateur d'une officine antisémite, homophobe, le Cercle des Volontaires, proche de Jacob Cohen, Dieudonné, Soral et consorts...

- Je pense Charles, que ce petit dialogue vous a permis de voir qui était ce monsieur et ses amis qui viennent faire de la propagande sur votre mur… ils militent pour la disparition d'Israel en renforçant l'antisémitisme en France.

A l’heure où sont écrites ces lignes, les commentaires dénoncés sont toujours en ligne !

dimanche 28 juillet 2013

Quand la haine d’Israël mène la réflexion

Rue89 est un site en ligne de gauche dans lequel l’Etat d’Israël est toujours décrit selon l’idéologie maison. C'est-à-dire, perpétuellement raconté à son désavantage. Pour ce faire, est ‘’embauché’’ d’office tout ‘’journaliste’’ pouvant contribuer à cet objectif. Walid Salem se dit doté d’un « amour pour le livre, l'écriture et l'art ». En conséquence, joignant l’utile à l’agréable il a écrit un texte intitulé « Les Bédouins d’Israël menacés par un plan d’expulsion de leurs terres ».

A se fier aux termes qu’il emploie, Israël est un état que tout être normalement constitué se doit de détester !

Ainsi, au sein de ce pays assure t-il, existerait une « population arabe vivant sous un statut de citoyens Israéliens déplacés à l’intérieur d’Israël ». A savoir les bédouins ! Individus se portant toutefois volontaires pour servir dans l’armée…qui les aurait ‘’déplacé’’.

Ceux-ci « Après le conflit de 1948, la plupart des Bédouins du Néguev ont dû fuir ou ont été chassés et déplacés ». Rien d’autre que du recyclé !

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La vallée du Jourdain étant « stratégique du fait de la frontière avec la Jordanie et représentant l’essentiel des terres agricoles » celle-ci « devint un des projets les plus importants de la colonisation juive ». Le Juif étant ce qu’il est, le quidam normalement constitué imaginera aisément ‘’l’avidité’’ de celui-ci à « coloniser » son propre territoire ainsi que la ‘’souffrance’’ des bédouins en résultant, nomades par excellence.

Aux bédouins, nous apprend Walid, a été cependant proposé un regroupement et une attribution de « terres constructibles, l’accès à l’eau, à l’électricité, aux routes, au soutien médical et aux écoles ». Ce qui a satisfait tout de même une moitié de cette population nous informe l’auteur.

L’autre moitié n’ayant pas accepté cette offre fut donc « parquée à l’intérieur d’une zone de ‘’camps’’ considérés illégaux : la ‘’Zone Fermée’’ ». Pas moins ! Le lecteur ne saura pas si des kapos gardent ces « camps » !

jeudi 25 juillet 2013

L’UE, fidèle à l’esprit de son passé

Le journal officiel de l’Union Européenne a publié les « Lignes directrices relatives à l'éligibilité des entités israéliennes établies dans les territoires occupés par Israël depuis juin 1967 et des activités qu'elles y déploient aux subventions, prix et instruments financiers financés par l'UE à partir de 2014 ».

Lire ces lignes attentivement sera révélateur de l’esprit qui mène aujourd’hui cette Union Européenne.

Ainsi, et selon le point deux,  la ville de Jérusalem (entre autre), celle qui fut construite par le Roi David, symbole de l’histoire juive, et qui contient le premier lieu saint du Judaïsme est considéré par l’UE comme étant territoire « occupé » par les Israéliens. Toute « entité israélienne » y exerçant une quelconque activité sera donc exclue des accords à venir entre l’UE et l’Etat d’Israël. Ceci, évidemment, tant que les frontières définitives ne seront pas approuvées par les parties au processus de paix au Proche-Orient. Autrement dit, ad vitam aeternam puisque cette ville est revendiquée par le monde musulman comme capitale de la « Palestine » à venir !

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Le point quatre, quant à lui, rappelle que « les présentes lignes directrices ne s'appliquent pas à l'aide octroyée par l'UE (…) aux entités palestiniennes établies dans les territoires visés au point 2, ni aux activités qu'elles y déploient, pas plus que les conditions d'éligibilité définies à cet effet. Plus particulièrement, elles ne s'appliquent pas aux accords conclus entre l'UE, d'une part, et l'Organisation de libération de la Palestine ou l'Autorité palestinienne ».

Ainsi, dans l’absolu, toute entité ‘’palestinienne’’ désireuse de s’installer, dans ce qui est selon le droit israélien, la capitale de l’Etat d’Israël sera encouragée par L’UE. Quand bien même le ‘’peuple palestinien’’ n’existait pas cinq décennies auparavant et la ville n’étant pas citée une seule fois dans le livre saint de l’Islam !

Pour l’UE les Israéliens sont jugés personæ non gratæ en leur ville sainte. Y compris en Judée et Samarie, territoires devant, selon la lecture européenne, devenir judenrein pour que la ‘’paix’’ advienne en cette région. C’est à peu près ce que l’Europe avait décidé pour son propre territoire dans le siècle précédent. Rappelant en cela les différentes attitudes envers les Juifs de plusieurs pays membres de cette union dans les deux millénaires passés.

Quid des entités étrangères aux deux belligérants s’installant dans ces territoires et souhaitant bénéficier de subventions ? Devront-ils montrer patte blanche en fournissant la preuve qu’ils ne sont pas frappés part le ‘’sceau de l’infamie’’ ? A savoir, la nationalité israélienne, ou ayant des actionnaires possédant cette nationalité « bannie » !

C’est bien ce que sous entend a contrario la partie intitulée « Partie E — MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE » réclamant de la part des « entités israéliennes » une déclaration sur l’honneur affirmant que leur « lieu d'établissement est situé à l'intérieur des frontières d'Israël d'avant 1967 ».

mardi 23 juillet 2013

La Paix pour bientôt ? (suite)

Selon John Kerry, le Secrétaire d’Etat US, les négociations entre l’Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne vont reprendre. Youpi ! Mais qui est assez sot pour croire qu’elles mèneront vers la fin du conflit et donc vers la paix ? Que ceux là se désignent afin qu’ils soient marqués du sceau de la bêtise. John Kerry lui-même et Barak Obama en sont-ils ? L’UE les suit-elle de près ?

A lire attentivement la carte géopolitique, ceux qui n’y croient pas sont, d’abord, les belligérants eux-mêmes. Les Israéliens principalement.

Ainsi, qui peut croire que ceux-ci accepteront facilement que l’état à naître sur la Judée et la Samarie, berceaux de leur religion et leur histoire, soient exempts de toutes présences d’individus de confession juive ? Que cet état à naître, en un mot, soit judenrein, tel qu’Hitler l’avait rêvé pour l’Europe au siècle passé ? N’y a-t-il pas près de vingt pour cent de ‘’palestiniens’ au sein même de leur état pour qu’ils exigent et obtiennent l’équivalent ?

Ne s’agira t-il pas, alors, d’un état en paix et en bon voisinage avec l’Etat d’Israël pour que cette exigence ne soit pas un problème ?

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Qui peut conjecturer, encore, sans se ridiculiser, que les Israéliens se plieront à la « juste solution » et accepteront l’exigence du « droit au retour » de millions de « réfugiés », descendants de ceux qui furent « chassés », « expulsés » de « chez eux » en 1948 par une armée à peine formée, Tsahal, qui était alors aux prises avec cinq armées arabes constituées et envisageant de jeter les Juifs à la mer ?

Qui peut croire que les Israéliens, toujours eux, ‘’rendront’’ « le troisième lieu saint de l’Islam », quand bien même pas mentionné une seule fois dans le Coran, à un peuple qui n’existait pas encore il y a cinq décennies ? Seuls ceux frappés du sceau de la bêtise mentionné plus haut et personne d’autres !

Devant tous ces ‘’obstacles’’ à la « paix », nul ne sera abusé quant à la ‘’responsabilité’’ de l’Etat d’Israël dans la poursuite du conflit. Ce petit peuple, dixit De Gaule, à la « nuque raide », « d'élite, sûr de lui-même et dominateur » qui une fois rassemblé « dans le site de son ancienne grandeur » a changé « en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu'ils formaient depuis dix-neuf siècles ». A comprendre, son vœu de retour définitif à Sion, sa terre ancestrale, mais surtout de vivre en peuple libre.

La Paix n’est donc pas en vue !

mardi 9 juillet 2013

Dr Abbas et Mr Mazen

Mahmoud Abbas, à moins que ce ne soit Abbou Mazen l’homme de guerre qui s’est exprimé, a affirmé dans une interview récente avec le journal panarabe Al-Hayat que « quand nous présentons la demande d'un état palestinien dans les frontières de 1967, ce n'est pas une condition. Cette question apparaît dans tous les documents de l'ONU ». S’il est vrai que de nombreuses résolutions de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, votées par une majorité systématiquement anti-israélienne, en parlent, aucune d’elles n’est contraignante.

Au contraire de celle votée le 22 novembre 1967 à la majorité absolue par les quinze membres du Conseil de sécurité, qui a force de loi et qui ne reconnaît pas la ligne d’armistice de 1949 comme les « frontières de 1967 » car exigeant le retrait « de territoires » de la part de l’Etat d’Israël et non, comme l’affirme la traduction française, « des territoires », afin que les frontières à tracer deviennent « sûres » pour celui-ci.

Si Mister Mazen réclame avec insistance ces frontières, alors que les négociateurs israéliens ont avalisé depuis longtemps l’idée d’échanges de territoires sans que rien ne les y obligent, c’est pour l’unique raison de voir reconnu par les Israéliens, et par la bande, son titre de propriété sur Jérusalem, sa vieille ville et son « troisième lieu saint de l’Islam ». Un lieu jamais pèleriné ni même cité dans le livre saint de cette religion.

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Les négociations, a-t-il souligné dans la même interview, seront un point de départ, et « alors que nous ne pouvons pas tout obtenir, nous allons nous battre pour réaliser nos aspirations nationales, en particulier sur la question d'Al-Qods, qui est une question que nous n'abandonnerons pas, parce que si ce n'est pas la capitale de la Palestine, il n'y aura pas de solution ».

Peut-on imaginer, dans le meilleur des mondes, que le peuple israélien avide de paix se sépare de la ville qu’il a sacralisée pendant deux millénaires ? Une ville qui fut et est encore le cœur de sa foi et sa raison de son retour à Sion et non ailleurs !

dimanche 7 juillet 2013

France 2 et Charles Enderlin, véritables symboles de la désinformation française

S’il n’y a qu’un seul mérite à attribuer à Philippe Karsenty, il est celui d’avoir contraint France 2 et Charles Enderlin à dévoiler, lors des différents procès les opposant, tout le matériau à leur disposition concernant l’affaire A-Dura. Ainsi, chacun a pu s’apercevoir que les rushs tournés concernant strictement cette affaire avaient une durée de moins d’une minute et non pas vingt-sept ou dix-huit comme annoncés. Mieux ! Que l’agonie de Mohamed A-Dura, retirée au montage par les soins de l’envoyé permanent à Jérusalem, selon ses propres affirmations, n’existe pas. Pire ! Qu’une image montrant l’enfant soulevant le coude et la jambe droite, alors qu’il est déclaré mort, fut supprimée de l’attention des téléspectateurs.    

Chacun se demandera donc ce qui a autorisé Charles Enderlin et sa chaîne à justifier le commentaire qu'il fit ce soir-là : « Jamal et son fils Mohamed sont la cible de tirs venus de la position israélienne (…) une nouvelle rafale, Mohamed est mort et son père gravement blessé » ?

Malgré ces mensonges et manipulations et suite au dernier verdict de la Cour d’Appel, Charles Enderlin a assuré sans rougir que « la vérité est établie » et que « attention, il y a une justice en France ». On s’attend donc à de nouveaux procès !

Ainsi, le livre de Gérard Hubert (z‘’l) « Contre-expertise d’une mise en scène » sera certainement interdit et la maison d’édition condamnée à de lourds dommages et intérêts. On s’étonnera toutefois que cela ne soit pas déjà le cas alors que le livre est en vente depuis 2003 !?

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La Metula News Agency a publié depuis plusieurs années, des dizaines d’articles minutieux. Tous concluant à une mise en scène et au mensonge. Stéphane Juffa, le rédacteur en chef de l’agence israélienne a proposé publiquement, depuis plusieurs années, de se rendre à toutes convocations judiciaires en France. On s’étonne encore une fois qu’à ce jour aucune plainte ne fut dressée à son encontre. Chacun se souviendra parallèlement des efforts faits par la direction de France 2 en 2004 pour empêcher les représentants de cette agence de visionner les rushs. 

Le débat contradictoire n’est apparemment pas la spécialité de la chaîne !

Daniel Leconte d’Arte, Denis Jeambar, directeur de L’Express et Luc Rosenzweig ancien rédacteur en chef du Monde ont pu visionner ces rushs cette année là. Si Luc Rosenzweig penche pour la mise en scène, les deux autres ont affirmé par écrit dans le Figaro que « Le visionnage intégral des rushes démontre aussi qu'au moment où Charles Enderlin donne le gamin pour mort, tué par les Israéliens, c'est-à-dire le soir même sur le journal de France 2, rien ne lui permet d'affirmer qu'il est vraiment mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens. Tout, bien au contraire, à commencer par l'emplacement des uns et des autres sur le terrain, incriminerait plutôt une ou des balles palestiniennes ».

Esther Shapira et la chaîne publique ARD ont édité à ce jour, sur cette même affaire, deux documentaires qui ont été diffusé dans plusieurs pays, mais pas en France, et sont en libre circulation sur le net. Qui imaginera France 2 et Charles Enderlin les poursuivre judiciairement ? A ce jour, aucune plainte n’est déposée contre la journaliste allemande qui assure par ailleurs que « Charles Enderlin n’est pas une personne aussi digne de confiance et respectable » que les gens le croient, est « un menteur » et « n’ayant pas effectué un travail de professionnel » sur l’affaire.

On l’excusera du peu !