mardi 29 mars 2005

Le flop d'un Big Bang espéré

Daniel Schneidermann, animateur vedette de l’émission « Arrêt sur images » sur France 5 ( du groupe France Télévision ), et chroniqueur dans le quotidien Libération, a crée -sur la toile d’Internet- un blog à l’intitulé suggestif : bigbangblog.net. Blog qui, croît il, occasionnera un big bang intellectuel sur le net mais qui, démonstration à l’appui ci-dessous, ne provoque que des flops tels les clapotis d’une mare à canard.

C’est ainsi que le treize mars dernier, il y publia un long article intitulé « Charles Enderlin et le petit Mohamed : l’éternel retour de la polémique ». Texte qui n’apporte strictement rien au débat, mais qui permet -à son lecteur- de positionner clairement l’auteur en regard de la controverse, mais aussi de ceux qu’il présente comme « une fraction de la très active blogosphère pro-israélienne » avec, à leurs têtes « les chefs de meutes » (sic) qui ne sont autres que Media-ratings.com, Upjf.org (anciennement Réinfo-israël.com) et Menapress.com.

Vocabulaire librement choisi qui sous-entend tout ‘’l’extrémisme’’ de ces agences de notation, d’information et/ou de ré-information sur le net, et qui discrédite d’emblée -aux yeux de leurs lecteurs assidus- le texte en son entier.

Mais le flop n’est pas là. Il est principalement dans la conclusion de l’auteur, et de ses comparses, après l’examen des rushes de Talal Abu Rameh, caméraman de France 2 : « (…) ces rushes dans lesquels éclaterait la malhonnêteté d’Enderlin, nous les détenons depuis le début, à Arrêt sur images. Charles Enderlin nous les a fait parvenir dès que nous les lui avons demandés. Nous les avons visionnés, et re-visionnés. En conscience, plusieurs générations successives d’enquêteurs et d’enquêtrices d’Arrêt sur images ont conclu...qu’on ne pouvait rien en conclure sur la mort de l’enfant » (re sic).

Conclusion surprenante qui, pour le moins, conforte les ‘’extrémistes’’ pré-cités à persévérer dans leurs hypothèses, sans pour autant inciter, pour l’avenir, Daniel Schneidermann à comprendre sur quelles matériau l’envoyé de France 2 à Jérusalem a pu annoncer, à la planète entière, « l’assassinat de l’enfant par des balles israéliennes » et surtout maintenir, contre vents et marées, sa version accusatrice.

Compréhension, pour le moins, essentielle pour tout journalisme d’investigation souhaité honnête !?!?

On se perd en conjecture !!!

Tout comme l’on s’étonne, par ailleurs, que ce journaliste -qui appui son texte de condamnation sur des affirmations diffusées seulement par le truchement du « blogosphère pro-israélien »- ne soit pas interpellé par le refus unanime des médias tricolores d’accorder, à l’instar des médias nationaux étrangers, un temps d’antenne aux tenants de l’hypothèse de la mise en scène propagandiste ‘’palestinienne’’ pour, ainsi, compléter l’information du quidam français, seul à ignorer encore le débat qui fait rage à ce sujet. Silence imposé qui ne heurte, vraisemblablement pas, ce censeur -pourtant féroce- « des médias vendeurs de cerveaux » à la publicité.

Mutisme qui semble donc confirmé que Daniel Schneidermann, comme ses confrères, est lobotomisé par un ‘’politiquement correct’’ qui refuse de reconnaître ses erreurs, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’innocenter tout un peuple, habitué -à travers les âges- aux accusations de meurtres rituels et déicide, ou autre « génocide » récent d’un peuple ‘’palestinien’’.

Constat qui conforte, donc, l’opinion que le ‘’big bang’’ intellectuel, attendu par le ‘’débat’’ installé dans ce blog, ne sera guère autre chose qu’un flip flop entre gens de bonne compagnie et d’où les ‘’extrémistes’’ seront exclus.

Pensées ''profondes'' en Chiraquie

Il devient de plus en plus difficile de croire que la France est, encore, un espace de discussion contradictoire et, de fait, enrichissant pour les débatteurs. Il est à craindre, au contraire, que le politiquement correct a définitivement formaté les consciences et supprimé tout bon sens à ceux qui, tout au moins, pour avoir l’oreille du public auraient pu, auraient dû éveiller leur curiosité. Mais la ligne politique nationale étant partagée, unanimement, par les tenants des médias français, on comprendra aisément les simplifications de raisonnement livrées aux quidams.

A l’occasion du 2éme colloque de victimologie pédiatrique se déroulant à Toulouse du 21 au 23 mars, le Ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy fut sollicité, par la radio Kol-Aviv, afin de savoir si les Français « se sentaient concernés par la situation des Israéliens face aux attentats terroristes en Israël ». Sa réponse a, probablement, fait rougir de plaisir -celui qui a dévoyé, irrémédiablement, la Ligue des Droits de l’Homme et sommé, par une lettre rendue publique, le Ministre de retirer son parrainage à cette manifestation- Michel Tubiana.

« Les Français sont concernés par tous les attentats terroristes qu’ils soient en Israël ou en Palestine » ?!?!

Sans s’attarder à rechercher, sur un atlas récent, la ‘’Palestine’’ ainsi nommée ( très fort celui qui la trouvera ), il serait bon, pour l’entendement de chacun, que la liste des « victimes » ‘’palestiniennes’’ du TERRORISME ISRAELIEN supposé par le ministre, soit apposée face à celle qui compte près de 1000 noms de citoyens de l’état hébreu, puis que les responsables de ces crimes contre l’humanité soient présentés à la justice et condamnés, comme il se doit dans un état de droit. Faute de dévoiler cette liste, maintenant, attendue, il nous sera permit de condamner ce parallèle systématique, institué en norme de pensée, qui démontre seulement tout l’asservissement au politiquement correct dont est capable un ministre ambitieux de la République française.

Autres pensées ‘’profondes’’ diffusées par l’intermédiaire du journal Libération, que d’aucuns surnomment « Collaboration ». Dans un rebond intitulé « Israël, Palestine à mots ouverts », Nancy Huston, qui se présente comme écrivaine, nous relate sa semaine, « riche en paradoxes », passée en « Israël et les territoires palestiniens ». Ce texte, qui se prétend être une photographie de la réalité, légitime le politiquement correct et refuse, aux quidams, toutes mises en perspective leur permettant une meilleure compréhension de la situation actuelle et l’ébauche d’une solution réaliste au conflit.

Extrait : « Pour autant, il est impossible de renvoyer dos à dos les deux «factions en présence», car ils n'occupent pas des places symétriques. Il y a les forts et les faibles. Les Israéliens sont forts : ils ont une armée, un Etat, des tribunaux, des universités géantes, ils contrôlent les aéroports, les check points, les autoroutes, ils décident si oui ou non les Palestiniens peuvent sortir de leurs villages, de leurs villes, aller travailler, vendre leurs produits, circuler. Les Palestiniens sont faibles : ils vivent dans la misère ; ils ont des terroristes » (sic).

Est il si compliqué pour cette ‘’intellectuelle’’ de comprendre la nécessité d’un état à protéger, d’un fléau international, son peuple ? Y a t-il d’autres solutions plausibles, pour un état démocratique face à des terroristes déterminés à assassiner un maximum de ses citoyens et refusant totalement son existence, que d’élever des check points, de contrôler les aéroports, les autoroutes et autoriser, ou non, la libre circulation des ‘’Palestiniens’’ et de leurs marchandises en territoire israélien ???

Autre extrait sidérant : « Plus insupportable, plus humiliant encore, tout de même, fut l'interrogatoire auquel m'ont soumise, à l'aéroport, les agents de la sécurité israélienne, simplement parce que mon passeport portait le tampon de Gaza. « Qu'êtes-vous allée faire à Gaza ? Avec qui avez-vous parlé ? Pourquoi êtes-vous venue en Israël ? Quels sont les noms des gens que vous avez rencontrés ici ? Sur quel sujet portaient vos conférences à l'université ? » etc. Et puis la fouille détaillée de mes valises et de ma personne, les jambes longuement caressées par le détecteur à métaux, l'examen minutieux de mes chaussures, de ma veste, de mon ordinateur, de mon téléphone portable... ».

‘’Souffrance’’ qui, cependant, l’autorisa à regagner ses pénates en toute sécurité afin d’écrire tranquillement ce texte qui manque, singulièrement, de réflexion. Car, sinon, ne se serait elle pas proposée d’écrire un autre texte alertant, cette fois, le public sur les ‘’humiliations’’ subies par les fidèles juifs à l’entrée d’une synagogue française un jour de fête ou de Shabbat ? N’y aurait elle pas condamné, avec la même vigueur, les questions posées et les fouilles de tout visiteur du Consistoire de Paris par les agents de sécurités, eux même encadrés par les forces de l’ordre du pays ? Ne s’y serait elle pas, aussi, élevé contre les vigiles et caméras placés aux portes des écoles juives ??? Enfants et adolescents n’ayant, pourtant, pas de ‘’tampon perturbant’’ sur leurs cartes scolaires mais, uniquement, l’étoile de David comme emblème de leur école !!!

Synagogues, Consistoire et écoles situés, pourtant, dans un pays en Paix, mais, néanmoins, protégés comme l’aéroport d’un pays menacé ! Situation qui ne surprend plus guère le quidam, ni n’interpelle l’intellectuel car, tous, lobotomisés par la force de pensées aussi ‘’profondes’’ qui, somme toute, ne font qu’accroître l’antisémitisme au sein de la communauté national, sans pour autant servir à un quelconque intérêt immédiat de la France.

C’est donc dire, tout le mal qui ronge ce pays depuis quelques années. Le reconnaître, serait déjà un signe de guérison.

dimanche 20 mars 2005

Hezbollah ou Hezb-nazi ?

L’Europe, menée principalement par la France, refuse, mordicus, d’inscrire le Hezbollah -littéralement le parti d’Allah- sur la liste européenne des organisations terroristes. Ce qui impliquerait, aussitôt, des sanctions financières permettant de bloquer les comptes en banque situés sur son territoire et, ainsi, contribuerait à briser les réseaux financiers internationaux. Mais l’existence d’une branche sociale au sein de cette ‘’Ong’’ libanaise ( ? ) expliquerait, paraît il, toute la ‘’complexité’’ de la réflexion de Jacques Chirac et, en conséquence, son refus de l’inclure sur cette liste appropriée !!!

Si l’on feuillette les pages récentes de l’histoire européenne, notamment la période de 1933 à 1945, on s’apercevrait aisément que la démarche ‘’pacificatrice’’ du leader de la Chiraquie n’a rien d’innovant si on la compare à l’attitude politique de la France d’alors envers le parti national socialiste, que l’on pourrait dénommer, pour la circonstance, le Hezb-nazi.

Nul ne disconvient, aujourd’hui, que les Nationaux Socialistes disposaient, eux aussi, d’une ‘’branche sociale’’, et que celle ci aurait, certainement, éviter à l’Allemagne nazie, par la grâce de la France collaborationniste, une inscription sur une liste internationale recensant les pays de l’axe du mal de l’époque.

‘’Branche sociale’’ qui, au début du règne de l’Allemagne hitlérienne, a certainement réduit le chômage et la « fracture sociale » au sein du pays en répartissant, par exemple, entre ses propres ressortissants nécessiteux -et de bonne souche évidemment- les emplois devenus vacants suite à l’interdit, fait aux Juifs, de la pratique de plusieurs corps de métier, voire de tous…

Ces « bons aryens » qui, du fait politique nazi, profitaient d’un meilleur partage national des richesses du pays, depuis que tous les « sous-hommes » furent recensés, ghettoïsés puis déportés dans l’objectif ultime d’une « solution finale » pour ainsi rendre au ‘’bon peuple’’ les ‘’territoires occupés’’ par cette race inférieure…

Programme social, certes, nettement plus ‘’complexe’’ ( comme dirait l’autre ) que décrit ici, mais que toutes les bonnes consciences de nos jours dénoncent vigoureusement -Jacques Chirac en tête-, tout en promettant, lors des commémorations, qu’il ne se reproduira plus jamais, jamais, jamais. Dessein, néanmoins, que le Hezbollah ( pour ne citer que lui ) aspire ouvertement à mettre -au plus tôt- en pratique sur le territoire de la ‘’Palestine’’ du Jourdain à la mer, en redistribuant les richesses d’Israël entre ses propres ressortissants nécessiteux (et de bonne souche évidemment) et rendre, enfin, ce territoire Judeirein à jamais…

Projet funèbre, donc, qui autorise, sans conteste, la comparaison entre le Hezb-nazi et le Hezbollah d’obédience iranienne, de surcroît corroborée par le fait que sa branche armée -totalement indépendante des autorités légales de l’état libanais- pointe 12.000 missiles sur le seul état juif, tandis que ce dernier ne représente nuls dangers pour ses voisins immédiats. Pas même l’éradication totale et définitive de ses ennemis mortels, comme ces nazislamites !!!

L’autre enseignement clair que l’on peut tirer, par ailleurs, de ce parallèle est la certitude que l’esprit munichois domine encore en France. Ce même esprit qui crût amadouer la bête immonde de l’époque en lui cédant quelques caprices territoriales, mais qui ne firent qu’aiguiser son appétit sanguinaire et lui permettre, ainsi, de commettre une abomination guerrière qui ôta la vie à près de cinquante millions de victimes à travers la planète…

C’est ce même triste esprit munichois qui, de nos jours, corrompt l’intellect des élites françaises en leur développant une vision « parenthèsiste » d’Israël dans cette région, ainsi qu’une politique pro-arabe favorable envers tous les potentats du Proche et Moyen-Orient ( tels les El-Assad père et fils, Saddam Hussein, le défunt Yasser Arafat ou encore le chef spirituel (sic ) Hassan Nasrallah ) et contraire à tout entendement de nos valeurs occidentales. Esprit qui, si les démocrates n’y prennent garde, encouragera les nazislamistes à poursuivre leur dessein nauséeux et mortifère.

Il est donc vital pour le peuple juif, dans son ensemble, de préserver coûte que coûte l’Etat d’Israël afin que la parenthèse du Hezb-nazi ne s’ouvre à nouveau -avec sa descendance arabo-musulmane- à ses dépens, comme il est tout aussi essentiel pour la France, Patrie des Droits de l’Homme, que la péripétie Chiraquienne se termine, définitivement, au plus tard en 2007 en emportant, avec elle, cette ligne politique de compromission et de conciliation en faveur de tous les dictateurs que peut compter cette planète.

vendredi 18 mars 2005

Et si Chirac avait tout faux ?

Ces derniers temps, les médias français ont été contraint de s’interroger sur le mouvement démocratique populaire et débutant au Proche et Moyen-Orient, mais aussi -et surtout- sur les causes de ce soudain intérêt des populations arabo-musulmanes pour nos valeurs démocratiques !!!

Après les journaux, tels Le Monde où encore Le Figaro, France 2 -la chaîne d’état française- s’y est essayé dans le journal du soir présenté par David Pujadas. « Et si Bush avait eu raison ? ». Question qui sous entend, si fort, l’égarement politique de cette partie de l’Europe -menée principalement par la France- qui eut l’aplomb de se désigner comme étant le « camp de la paix », qu’il aurait été plus approprié que cette chaîne, entre autres médias, pose la question différemment : « Et si Chirac avait tout faux ? ». Notamment depuis ses débuts en politique et son premier poste de Premier Ministre de 1974 à 1976 !?!?

En effet ! Le plus ancien acte politique gravé dans la mémoire collective, concernant cette époque, n’est autre que la célèbre vente de la centrale nucléaire Osirak à son ami Saddam Hussein, grand exportateur de pétrole. ‘’Ami’’ qui, depuis, a déclaré la guerre à l’Iran, envahit le Koweït, envoyé 39 Scuds sur Israël et gazé quelques milliers de Kurdes Irakiens.

A l’aune de ce tout petit rappel, on mesure mieux tout le mérite de l’Etat d’Israël d’avoir détruit, sans bavure, cette centrale nucléaire en 1981 ( que, par ailleurs, François Mitterrand refusa de reconstruire ) mais aussi l’inconscience des autorités française de l’époque.

Inconscience résultant d’une incompétence largement confirmée par ailleurs.

-En 1988, à quelques jours du deuxième tour de la présidentielle, Premier ministre et candidat à la magistrature suprême, il obtint la délivrance des trois otages français du Hezbollah contre une rançon restée, à ce jour, méconnue du grand public. Si cette libération ne l’a guère récompensé pour autant, on peut cependant sagement subodorer, aujourd’hui, que la ‘’Chiraquie’’ honore une partie de ses ‘’dettes’’ d’alors en refusant d’inscrire le ‘’parti d’Allah’’ sur la liste européenne des groupes terroristes.

-En 1995, dès les lendemains de son élection au poste de Président de la République, il reprit les essais nucléaires à Mururoa, avant d’être forcé, par la pression internationale, d’en diminuer le nombre puis de les arrêter définitivement.

-En 1997, persuadé par des sondages d’opinions d’obtenir une large majorité parlementaire, il remettra - par une dissolution anticipée d’une année avant la fin normale de la législature - les clefs de Matignon au chef de son opposition d’alors, Lionel Jospin.

-Son appui constant et inconditionnel, tout au long de sa présidence, à Yasser Arafat et son action néfaste envers tout règlement définitif du conflit proche-oriental, évincera -pour longtemps- la France de toute participation active aux négociations futures entre les belligérants. Soutien qui, entre autre, rendit les honneurs républicains à la dépouille de celui qui fut, ni plus ni moins, que l’artisan de milliers de meurtres d’Israéliens. Des assassinats et crimes contre l’humanité qui ne plaideront pas en faveur d’une visite prochaine du Premier ministre Ariel Sharon au « Docteur Chirac » comme surnommé par le défunt Raïs.

-Enfin, et sans être exhaustif, son opposition farouche à la destitution militaire du despote irakien -qui nargua près de douze années les instances internationales au détriment de son peuple- a vu, là encore, la France et ses entreprises exclues de toute reconstruction future de l’Irak.

Bref ! Devant autant de déconvenue politique, on peut confirmer -sans peur de se tromper- que Jacques Chirac a tout faux, mais aussi s’attrister de la situation de la France, otage de la ‘’Chiraquie’’. La Patrie des Droits de l’Homme, pour avoir été l’un des bâtisseurs des Valeurs Universelles, se doit de s’interdire toute récidive en 2007, et -pourquoi pas- se choisir un clone de Georges W. Bush à cette élection.

Peut être, alors, retrouvera t-elle son rang parmi les grandes nations qui composent la planète.

mardi 8 mars 2005

Ong à surveiller

Peut on tout dire ? Tout laisser dire ? Et cela au nom d’une sacro-sainte liberté d’expression ? C’est en tous cas le combat essentiel de l’Ong Reporter Sans Frontières et de son secrétaire général Robert Ménard. Un combat noble lorsqu’il s’agit de combattre l’obscurantisme, les régimes autocratiques ou les idéologies opposées aux libertés premières des individus, mais à contrario, une bataille ignoble lorsqu’il s’agit de jouir de cette liberté d’expression afin de cautionner l'abject.

Dans une chronique publiée le 26 février dans Le Figaro et intitulée « En mémoire de Thomas Jefferson », le SG de R.S.F. et un administrateur de cette Ong du nom de Claude Moisy affirment, sans fausse honte, que « Les mauvaises nouvelles pour la liberté d'expression et la liberté d'information ne cessent de venir du côté où on les attend généralement le moins. Les Etats-Unis, pays où le sacro-saint premier amendement à la Constitution garantit depuis plus de deux siècles ces deux droits fondamentaux, donnent de plus en plus le spectacle de la répression et de la censure » (sic).

Allégation soutenue par le fait, entre autres, que « Le 15 février, une chambre de la cour d'appel fédérale de Washington a confirmé la condamnation en première instance de Judith Miller, du New York Times, et de Matthew Cooper, du magazine Time, à des peines de prison pouvant aller jusqu'à dix-huit mois pour «outrage à magistrat». Leur crime est d'avoir refusé de révéler à un grand jury d'instruction leurs sources d'information dans une sordide affaire de règlement de comptes entre l'Administration Bush et un ancien diplomate ayant publiquement contredit des informations données par le président pour justifier la guerre en Irak ».

Ainsi, quelques condamnations pénales ont suffit, à R.S.F., à authentifier le ‘’danger’’ qui guette la démocratie américaine et à s’en inquiéter, aussitôt, dans un quotidien à grand tirage. Péril résultant -à bien ‘’comprendre’’- de la justice de ce pays, qui s’exécute -on le ‘’comprend’’ aussi- par le biais des lois des élus du peuple, dominés -on nous l’a dit et redit- par les néo-conservateurs à la botte de Georges W. Bush !?!?

Simplement formulé, mais tout à fait à l’image de la simplification intellectuelle de ces Reporters Sans peurs Face aux démocraties opposées à leurs idéologies nauséeuses.

Si l’on se doit, bien sûr, de prendre garde de toute dérive despotique -si minime soit elle-, nul quidam éclairé ne pourra admettre sérieusement cette ‘’thèse’’ sans, auparavant, s’obliger à une petite réflexion sur les nombreux gardes-fous du système démocratique américain. Ce qui, ensuite, le mènera à une méditation sur les faits et gestes de ces individus qui s’auto-désignent juges et parties pour l’éternité, mais sans s’astreindre au contrôle d’une instance fiable qui aurait eu la charge de leur éviter, au minimum, un nombre important de dérives.

Telle, par exemple, ce silence assourdissant qui accompagna la menace judiciaire de la direction de France 2 envers tous ceux qui informeront le public d’une possible « mise en scène télévisuelle » de la mort de l’enfant ‘’Palestinien’’ Mohamed Al-Dura. ‘’Infanticide’’ devenu, depuis septembre 2000, le symbole de la « barbarie israélienne » encourageant la haine internationale envers ce pays, ainsi que son peuple en son sein et en diaspora.

Veto imposé sur ces graves accusations portées à l’encontre de la chaîne publique française, et qui n’a pas été, pour autant, désigné comme « spectacle de la répression et de la censure » par le secrétaire général de R.S.F. Robert Ménard. Ce ‘’pitre’’ de la défense de l’information qui fut, par ailleurs, -lors d’un procès- le témoin de moralité d’un autre pitre qui revendique, haut et fort, son antisionisme mais que tout un chacun reconnaît n’être, aujourd’hui, qu’un antisémitisme qui fait pâlir celui de Jean Marie Le Pen.

Ce piètre avocat de la liberté d’expression, encore, qui porta -jusqu’au Liban- le soutien de l’Ong qu’il représente. Seul appui occidental exprimé à l’intention de la chaîne télévisuelle Al-Manar qui revendique, elle aussi, le droit à un antisionisme virulent et qui fut interdite de satellite français et européen pour cause d’antisémitisme avérée.

Ou enfin, mais sans être exhaustif, sa justification quant à la place obtenue par l’Autorité palestinienne (celle de l’époque du Raïs défunt ) -dans le premier classement international de la liberté de la presse (re sic)- qui précédait celle de la démocratie israélienne. Ce qui laissa dubitatif un grand nombre de quidam quant au sérieux de cette Ong, voire de l’objectif recherché !!!

Objectif qui, après mûre réflexion, s’avère combattre trop souvent les mêmes démocraties qui sont, on ne peut en douter, des modèles du genre. Le fait qu’elles soient critiquées en ce sens ne pourra, somme toute, que les conforter dans leurs valeurs.

A condition, toutefois, que les ONGs de cet acabit soient sous étroite surveillance afin de ne pas permettre le développement d’une certaine idéologie fétide.

samedi 5 mars 2005

Riposte à un ''expert'' français

Le peuple français a de la chance. Il est entouré d’une pléthore d’expert en géopolitique. De ce fait, le quidam français peut être, en permanence, instruit facilement de leurs analyses faites -entre autres- sur la situation du Proche et Moyen-Orient. Ainsi, zappant sur les médias télévisuels, l’intérêt du quidam aurait pu être appâté, pour l’exemple, par la dernière émission de « Riposte » ( présentée par Serge Moati et dont le débat s’articulait autour de la Syrie ) et singulièrement par l’intervention d’un invité présenté comme « expert en géopolitique », à savoir, Bernard Guetta chroniqueur à France Inter.

Au souhait du présentateur de connaître la cause soudaine du mouvement démocratique observé dans cette partie de la planète, et notamment de savoir s’il était dû à l’action militaire américaine en Irak, « l’expert » vedette de ce présent article répondit, sans hésiter et le plus sérieusement possible, que seul le dialogue israélo-palestinien renouvelé en était la raison (sic).

Suivons donc le raisonnement de Bernard Guetta, et fantasmons juste un peu. Remontons le temps, et imaginons que les accords d’Oslo en 1993 aboutirent à une « paix juste et durable », ( et non pas à cette guerre imposée en 2000 par le Raïs défunt au peuple israélien ), après quelques années de négociations sereines entre les belligérants. Une ère de paix aurait inexorablement recouvert petit à petit ( il nous faut nous en persuader ) le monde arabo-musulman.

Ainsi, les nazislamistes du F.I.S. algérien n’auraient pas, en conséquences, assassinés près de 200.000 concitoyens mécréants, dont des vieillards, des femmes, des adolescents, des nourrissons sans parler des hommes désarmés.

Les Talibans Afghans n’auraient pas, entre autres, secondé et abrité le chef terroriste d’Al-Quaïda et ses hommes de mains, car l’humiliation faite à l’islam par l’occident -honni d’avoir crée Israël- aurait ainsi été lavé. Ce qui aurait -de facto- annulé tous les démocides programmés à son encontre et, notamment, celui contre les tours jumelles.

Saddam Hussein, face à cette volonté israélo-palestinienne de paix, n’aurait plus tergiversé face aux nombreuses résolutions onusiennes et se serait soumis au Conseil de Sécurité ainsi qu’à sa charte instituant les Droits de l’Homme, dont la liberté politique.

L’Egypte aurait, depuis longtemps, un président élu au suffrage universel et les Saoudiens des conseils municipaux, voire plus, librement choisis par les électeurs, et même par les électrices.

L’Iran aurait définitivement cesser sa quête du nucléaire ainsi que son soutien moral et financier à toutes les organisations terroristes ‘’palestiniennes’’ impatiente d’une ‘’Palestine’’ du Jourdain à la mer.

Quant à la Syrie, elle aurait évacué de son propre chef le Liban, désarmé le Hezbollah et aurait également organisé le débat démocratique en son sein.

En bref ! Une planète arabo-musulmane de paix et de respect qui ferait pâlir d’envie certaines régions africaines ou asiatiques.

Sauf, que cette fiction est extrapolée de ‘’l’analyse’’ faite par celui qui, pour être journaliste de renom, s’auto désigne EXPERT en géopolitique.

Une géopolitique calquée sur la vision obtuse chiraquienne dont l’antienne anti-américaine remplace, depuis fort longtemps, la Marseillaise et les valeurs s’y référant. Une diplomatie élyséenne piaffant d’espoir quant à une défaite de Georges W. Bush à l’élection présidentiel de novembre 2004, et qui crût de la sorte protéger -sur le plan économique et sécuritaire- les Français de tous les dangers provenant de ce monde arabo-musulman qui ne comprend l’occident que lorsqu’il plie à ses exigences. Une politique pro-arabe désastreuse qui voit la France exclue d’un éventuel règlement du conflit israélo-palestinien, de la reconstruction de l’Irak ou, encore, de la démocratisation -en marche forcée- de cette région.

En résumé, une Chiraquie qui éloigne la France de son rang et de sa place parmi les grandes nations démocratiques que compte la planète. Système présidentiel qui impose une politique étrangère nauséeuse à la patrie des Droits de l’homme et conteste l’existence de toute autre vision, quand bien même exprimée par des experts dignes de ce nom.

Des Experts qui, eux, prennent en compte -sans modération- dans leurs analyses les valeurs universelles défendues par les véritables démocrates et qui aideront, n’en doutons pas, la France à s’émanciper des amitiés très particulières de ce président si mal élu, ainsi que de celles de ses affidés.