dimanche 24 juin 2012

L’inhumain Christophe Oberlin


Au vu des multiples réactions négatives qu’à suscité une question de l’examen permettant d’obtenir un certificat optionnel de médecine humanitaire, l’auteur de celle-ci, le professeur Christophe Oberlin s’est empressé d’accorder, entre autres, une interview-vidéo à un Cercle des volontaires dont la première préoccupation semble être le combat contre le ‘’lobby sioniste’’. La première impression qui ressort de l’écoute de cet entretien, est que cette polémique n’a pas lieu d’être.

Classique ! Fort peu cependant pour expliquer les prises de positions en contre, entre autres, du Doyen de la Faculté de Médecine Paris-Diderot Benoît SCHLEMMER et de son Président Vincent Berger.

Néanmoins, s’il est inutile de s’abaisser à remettre les pendules de ce professeur de médecine à l’heure, il est en revanche très intéressant de s’arrêter à sa propre réponse concernant cette même question. Une question dont l’intitulé est le suivant :  

« Vous êtes à l’hôpital de Rafah, situé dans la bande de Gaza lors de la guerre de l’hiver 2008- 2009. Des ambulances vous amènent 22 corps portant tous le nom d’Al-Daya. Les ambulanciers et les membres survivants de la famille vous déclarent qu’il s’agissait d’un bombardement classique. La mort de chacun d’entre eux a été constatée.

Quelle est ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide) ? Argumentez votre position en vous basant sur les définitive des différents crimes. »

Sa réponse (17 ’50) :

« Un crime de guerre c’est un crime qui est contraire au droit humanitaire (…) c’est une attaque contre des civils, c’est une utilisation d’armes interdites, des souffrances excessives (…) »

« Le crime contre l’humanité c’est l’intention systématique, c’est intentionnel, quand on vous parle de dégâts collatéraux en droit international cela n’existe pas. C’est soit un crime de guerre soit un crime contre l’humanité. C’est le droit, ce n’est pas personnel comme interprétation ».

«  Le crime de génocide (…) il y a une population qui est discriminée, en fonction de l’appartenance vraie ou supposée à une religion à une race (…) »

A la lecture de cette explication, qui peut dire honnêtement que les actes de l’Etat d’Israël collent à ces qualifications ? Personne ! L’Etat juif ne vise pas les civils, il n’y a aucune intentionnalité de mettre à mort qui que cela soit, ni de commettre un génocide.

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En revanche, les civils israéliens sont constamment et intentionnellement visés par les missiles gazaouis. Leur causant, en conséquence, des souffrances excessives dans l’objectif unique de « libérer la Palestine de la mer au Jourdain » de leurs présences.

Il n’y a donc là, selon les propres analyses de ce triste militant, rien d’autre que la démonstration des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans le dessein d’un génocide de la part de ce groupe terroriste à l’encontre du peuple israélien. Et ce n’est pas cette réalité, que nul ne peut contredire, qui est donnée aux étudiants en médecine afin de les faire réfléchir sur le droit humanitaire !

Mieux ! Selon cet ‘’expert’’, les dégâts collatéraux n’existent pas. Le Hamas ne dit pas autre chose. C’est même pour cette raison que ses ‘’résistants’’ se réfugient au sein des civils après le coup de feu avec « l’entité sioniste » l’obligeant soit à laisser ses citoyens sans défenses, soit à commettre, forcément, des « crimes de guerre ».

Des accusations que s’empresseront, alors, d’amplifier les militants de la cause inhumaine tel Christophe Oberlin, voisin idéologique de Dieudonné et de la si ‘’bien pensante’’ Capjpo. A savoir, celle d’interdire aux Juifs le droit d’être des individus à part entière de l’humanité.

Ce bien si souvent brandi et si mal défendu par ces prétendus humanitaires !


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