vendredi 25 février 2011

‘’L’humiliation’’ de Roland Dumas

L’ancien ministre des Affaires étrangères français court actuellement les plateaux de télévision, notamment France 24 et BFMTV, pour instruire les téléspectateurs de sa vision internationale et des révolutions en cours dans le monde arabe. Une vue qui blâme d’un côté l’attitude de la communauté internationale lésant Laurent Gbagbo, un président de la République de la Côte d’Ivoire refusant le suffrage des urnes, et de l’autre l’Occident ne prenant pas en compte « l’humiliation subie par le monde arabe depuis cinquante ans ». A preuve, « Les Etats Unis n’ont rien trouvé de mieux que de s’opposer, au Conseil de Sécurité, à la condamnation des colonies israéliennes alors qu’au même moment le monde arabe est en pleine révolution » ! (1)

C’est dit ! Cette ‘’humiliation’’ date, selon un petit calcul rapide et les données de Roland Dumas, de la guerre de 1967. Laquelle a vu les Juifs ‘’humilier’’ les arabes en six jours et le septième se reposer de ce dur labeur. Celui de repousser la énième tentative de cette société arabe, malade de ses dictatures, d’éradiquer l’état d’Israël.

Pour l’ancien Président du Conseil Constitutionnel il ne fait aucun doute que « l’occupation » de la Judée, Samarie et de la bande de Gaza en 1967 fut une réelle offense et la principale raison du mal être des 22 pays arabes, Autorité palestinienne comprise. Pourtant, à y voir de plus près, cette ‘’l’humiliation’’ ne date pas de ce moment mais de bien plus tôt.

Souvenons-nous !

Novembre 1947 : la résolution 181 fut votée, légalisant ainsi le retour d’une terre ‘’islamisée’’ aux mains d’une communauté ayant, selon le Coran, un statut de second rang.

Mai 1948 : suite à la déclaration d’indépendance de l’état d’Israël, ce pays, bien que peu pourvu en armement, repoussa cinq armées arabes constituées et bien équipées au-delà de ses frontières internationales puis élargit son territoire.

Octobre 1956 : la crise de Suez fut l’occasion d’une union occidentale- entre Israël, la France et la Grande Bretagne, aux dépens d’un Gamal Abdel Nasser désireux de nationaliser le Canal de Suez pour mieux étrangler économiquement « l’entité sioniste ».

Puis vint la guerre des six jours de 1967, guerre de légitime défense, qui vit Israël accroître la superficie de son territoire et ‘’occuper’’ la ‘’Palestine’’ à naître.

Dix-neuf années donc, 1948-1967, qui ont vu les Israéliens s’épanouir, construire leur nation et s’équiper militairement pour les combats futurs qui n’ont pas manqué, alors que le déclin fut le pendant de ses ennemis déclarés.

mardi 22 février 2011

Honte à l’occident

Le colonel Kadhafi est sur le départ et son régime sur le point de tomber grâce à la volonté du peuple libyen de se débarrasser de ce tyran. Un peuple ayant subi au bas mot, par sa présente révolte, quelques centaines de victimes et un régime ayant trempé dans des affaires que la décence des valeurs universelles n’aurait du supporter aussi longtemps. Un pouvoir s’installant par la force en 1969 et se servant de la terreur, de l’assassinat et du chantage comme moyens politiques légitimes.

Il faut se souvenir de quelques exemples connus pour comprendre l’aversion qu’inspire cette dictature au simple quidam et qui pourtant a tenu, par l’inaction des puissances occidentales, quarante deux années. Un pouvoir qui bien que signataire du Traité de Non prolifération a manœuvré discrètement pour maitriser le nucléaire et détenir des armes de destructions massives. Ce qui aurait rendu ce pays incontournable et la terreur, à l’encontre de l’occident mais pas seulement, monnaie courante.

En ce qui concerne l’assassinat, l’exemple qui vient de suite à l’esprit est l’explosion en 1988, du Boeing de la Pan-Am au dessus de la ville de Lockerbie en Ecosse et ayant entrainé le décès de deux cent soixante-dix individus. Un attentat dont l’auteur Ali al-Megrahi fut libéré en 2009 des geôles anglaises car « gravement malade et au seuil de la mort» selon les dires des ‘’experts’’, accueilli triomphalement par le «guide suprême libyen» et qui est, évidemment, toujours en vie.

Dans le domaine du chantage il faut se rappeler l’arrestation arbitraire en 1999de cinq infirmières bulgares et d’un médecin ‘’palestinien’’ de même nationalité, puis de leur condamnation à la peine de mort pour «dissémination délibérée du virus du SIDA» à quatre cent vingt-six enfants de l'hôpital où ils travaillaient comme coopérants. Des enfants contaminés bien avant que les accusés n’exercent leurs professions dans cet hôpital et d’autres n’ayant jamais été soignés au sein de leurs services hospitaliers. Des otages ayant été libérés au final en 2007 contre l’effacement de la dette libyenne à la Bulgarie et d’une indemnisation financière aux familles des enfants malades.

De nombreux autres exemples peuvent être cités comme démonstration à l’appui de la culpabilité connue de ce régime. Une administration que des diplomates libyens, se découvrant être des «résistants » de la dernière heure, accusent aujourd’hui de commettre des «crimes contre l’humanité» et en appellent à la communauté internationale. Des ‘’résistants’’ qui se mettent d’autant plus en avant que leur absence avait été totale pendant les quarante deux dernières années.

Un période où l’on vit Mouammar Al-Kadhafi commettre presque sans restrictions ses abus, être reçu -pétrole et pétrodollars obligent- avec tous les honneurs par la France ou l’Italie, sa tente de bédouin plantée au cœur des capitales européennes, ou encore la Jamahiriya arabe élue à la présidence du Conseil des droits de l’homme par cent cinquante cinq voix de l’Assemblée générale de l’Onu. Largement plus que la majorité absolue de quatre vingt dix-sept nécessaire pour être élu.

vendredi 18 février 2011

Le Hamas en mauvaise posture

Salam Fayad, le Premier ministre ‘’palestinien’’, a déclaré depuis fort longtemps que l’année 2011 verrait l’indépendance de son pays, la ‘’Palestine’’. Pour cela il travaille à établir les institutions nécessaires à sa fondation et à le faire reconnaître, sinon par l’état d’Israël, au moins par la communauté internationale. Une reconnaissance qui aura du mal à se faire tant que les représentants de ces dites institutions n’auront pas la légitimité des urnes. D’autant plus au regard du vent de liberté qui souffle dans la région et exigée par les peuples ‘’frères’’.

L’intention de Mahmoud Abbas, contraint et forcé par la nécessité ainsi que l’environnement régional, est donc d’organiser des élections présidentielles et législatives avant septembre prochain. Mois où l’Onu tient son assemblée générale annuelle et où la reconnaissance officielle de la ‘’Palestine’’ par celle-ci sera probablement sollicitée, tant qu’à faire par ses représentants légitimes élus par le suffrage universel. Une élection rejetée par le Hamas, parti totalitaire ne reconnaissant le vote de l’électeur que lorsqu’il lui est acquis d’avance. Un scrutin dont il lui faut à tout prix empêcher sa tenue faute d’observer les nouveaux élus se targuer d’un soutien populaire qui lui fera alors défaut.

Par manque de nuisances extérieures contrecarrant cette décision démocratique -qu’il provoquera, recherchera et appuiera-, le Hamas se trouvera confronté alors à trois choix.

Le premier étant le refus de toute participation à cette élection et à son interdiction sur le territoire qu’il contrôle. Ainsi, seront mandatés lors de l’élection les seuls membres du Fatah, ou autres, et le Hamas sera reconnu comme anti-démocratique. Ce qui lui portera préjudice dans le futur aux yeux du peuple qu’il prétend représenter, voire incitera les Gazaouis à imiter les Egyptiens et Tunisiens.

Le deuxième choix serait de participer en Judée et Samarie, mais d’interdire toute élection dans la bande de Gaza. Ce qui semble impensable de prime abord, sauf si ses candidats se travestissent en candidats ‘’indépendants’’. Là encore, peu probable que la Présidence échappe à Mahmoud Abbas ou toute autre soutenu par le Fatah et l’Olp, et que la majorité de l’assemblée parlementaire devienne ‘’indépendante’’.

mardi 15 février 2011

L’antisémitisme primaire de l’Autorité palestinienne

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, vient de confirmer publiquement sa promesse d’alors. Il ne restera aucun Israéliens sur le sol de la ‘’Palestine’’ à naître : « Lorsque l'Etat de Palestine sera créé, aucun israélien, qu'il soit musulman, chrétien ou juif, ne pourra rester sur le territoire de notre Etat ». Ajoutant aussitôt, « Nous sommes prêt à accepter le présence de tout ressortissant étranger sur notre territoire, à l'exception des Israéliens ».

C’est clair et net et préfigure de relations bien peu apaisées entre deux états censés être en paix ! Mais ce n’est pas, ici, le sujet.

A cette liste, le Président de l’AP aurait pu ajouter les laïcs israéliens qui sont nombreux en ce pays. Mais il est vrai que cette catégorie n’existe pas ou peu dans les états à vocation musulmane. On pourrait croire aussi que cette liste étant exhaustive, cette exclusion ne différencie pas entre les israéliens selon leurs religions et croyances et qu’aucune discrimination raciale cachée ne s’y trouve !

Qu’en est-il réellement ?

Croire que, dès sa naissance, la ‘’Palestine’’ aura les mêmes caractéristiques qu’une véritable démocratie est un leurre !

- En conséquences, qui peut croire que les Israéliens de confession chrétienne désireront subir le sort des minorités en terre d’Islam et devenir ‘’palestiniens’’ ? Un sort de dhimmis ne leur garantissant nullement la construction de lieu de cultes ou même un libre exercice. Une ‘’patrie’’ où leurs frères de croyance s’y trouvant actuellement, notamment à Bethléem, émigrent vers des cieux plus cléments.

- Qui peut croire encore que les Israéliens de foi musulmane abandonneront leur nationalité, tant ‘’honnie ’’ si l’on en croit quelques uns de leurs ‘’porte-paroles’’, pour sauter dans le train en marche du pays ‘’frère’’ et une citoyenneté où la liberté ne sera plus qu’un souvenir du bon temps israélien ? Toute proposition de déplacement administratif de la population arabe se trouvant près de la ligne verte lors d’un règlement final est considérée, par celle-ci, comme « raciste ».

- Qui peut croire toujours que les laïcs, quand bien même d’extrême gauche, quitteront leur bien être social, leurs mœurs et plaisirs pour un état où une police des vertus ne sera pas du domaine de la fiction ?

Reste donc, de cette liste nominative, les seuls Israéliens de religion juive ! Des Juifs ne souhaitant nullement vivre sous gouvernement musulman mais attachés à la terre de leurs ancêtres et dénommée, depuis des centaines d’années, Judée et Samarie. Une terre qu’ils refuseront d’abandonner, quitte pour cela changer de nationalité, et où se trouvent le Mont du Temple, le caveau des Patriarches, la sépulture de Joseph ou encore la tombe de Rachel mais aussi de nombreuses autres traces du passé juif de cette terre.

jeudi 10 février 2011

Jamal Al-Dura contre Charles Enderlin

Le huit février dernier s’est tenu dans l’enceinte du tribunal de Paris le procès en diffamation intenté par le père de Mohamed Al-Dura, Jamal, à l’encontre du journaliste et rédacteur en chef adjoint de France 3 Clément Weill -Raynal, du directeur de publication d’Actualité Juive Serge Benattar, ainsi que de Yehuda David, le médecin israélien interrogé pour le besoin d’un article intitulé «Les blessures de Jamal Al-Dura existaient déjà en 1993 sans la moindre ambiguïté possible ».

Selon le Dr David, les cicatrices se trouvant sur le corps de Jamal sont antérieures à la fusillade de Netzarim du 30 septembre 2000. Elles dateraient d'une rixe à la hache en 1992 et d'une opération pratiquée par lui deux ans plus tard et non pas de blessures faites par Tsahal.

Thèse qui conforterait implacablement la démonstration du complot anti-israélien et mettrait Charles Enderlin dans une situation difficile en regard de son ‘’professionnalisme’’ tant reconnu par ses pairs admirateurs ! Un plaignant qui, débouté, nuira au final gravement à celui-ci ainsi qu’à son employeur.

Par ce procès, on notera en premier lieu l’absence du requérant. Un accusateur dont on s’interrogera tout d’abord sur sa ‘’connaissance’’ du Français lui permettant de jauger de la qualité diffamatoire d’un article, puis sur sa possession d’un journal qui n’est pas distribué dans la bande de Gaza, mais aussi sur son refus de se déplacer et se soumettre à des experts médicaux afin de confirmer ou d’infirmer la réalité du reportage de l’envoyé permanent à Jérusalem de France 2 et, par la bande, de la diffamation de l’article incriminé.
                                                               
Tros ''petites'' questions menant indubitablement vers le ‘’maitre d’œuvre’’ de «l’Affaire du carrefour de Netzarim». A savoir Charles Enderlin.

Un Charles Enderlin ayant affirmé pourtant sur son blog que Jamal Al-Dura était prêt à toutes les expertises. Tout comme il avait assuré à ses lecteurs qu’il était étranger au procès. C’est pourtant le contraire qu’atteste Nolwenn Le Blevennec dans un article paru sur le site Rue89 et que laisse supposer Guillaume Weil-Raynal frère jumeau de l’autre et ami d’Enderlin. Un papier qui révèle également que l’avocate du ‘’Palestinien’’ a refusé de faire venir Jamal à la barre -on se doute des raisons- mais aussi qu’il « risquait sa sécurité ».

Si nul ne saura par l’article qui le menace, chacun se doute bien que sorti de la bande de Gaza le danger s’évaporerait… jusqu’à son retour !

mercredi 9 février 2011

La Sharia et l'antisémitisme au programme

Une courte vidéo en anglais très facile à comprendre pour nous instruire de l'avenir de l'Egypte si ce pays tombe entre les mains des Frères et soeurs musulmans

- "Moubarak supporte Israël. Israël est notre ennemi"

- "les Palestiniens pourront détruire Israël"

- "Israël controle les USA"



La lobotomisation des esprits est efficace. Inutile de s'interroger quant aux motifs de guerre dans la région.

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Dénoncer la Sharia et l'antisémitisme de manifestants égyptiens est également interdit sur le site Lepost.fr. Ce qui implique que cette vidéo y a été censurée.

Lire à ce sujet Requiem pour le site lepost.fr

dimanche 6 février 2011

L’œuvre tragique de Barak Hussein Obama

Il faut se souvenir de l’Obamania internationale lors de l’élection américaine en 2008. Une ode au ‘’sauveur’’ couronnée aussitôt d’un prix Nobel de la Paix. Un Barak Hussein Obama porté alors par les forces du multiculturalisme et du pacifisme à tout va, prêt aux discours et à la main tendue américaine qui apaiseront les tourmentes des peuples, notamment musulmans, dues inévitablement à l’occident.

C’est ainsi qu’on a pu le voir, dès son installation à la Maison Blanche, préférer les pourparlers avec l’Iran en lieu et place d’une menace claire et nette sur ses installations nucléaires s’il ne se pliait pas au diktat du Conseil de Sécurité. Une république islamique devenue depuis lors intransigeante, qui se permet aujourd’hui de narguer les puissances occidentales et se targue de faire avancer son agenda islamique.

Notamment en Irak et en Afghanistan, deux pays bientôt abandonnés à leur sort par l’administration us, mais aussi au Liban par l’intermédiaire de sa milice du Hezbollah. Si l’on ajoute la Syrie à cette alliance, plus aucun obstacle ne se dressera bientôt sur la route de l’armement iranien -voire de ses troupes en cas de besoin- à destination de la mer Méditerranée et bien sûr du nord de « l’entité sioniste ».

Un véritable succès qui a donné des ailes et des envies à quelques partis frères.

En 2009 on a également entendu Barak Hussein Obama en Egypte. Un état actuellement en paix avec Israël et en proie aux réclamations de changement de régime par la population. Bien que n’ayant pas soutenu alors le peuple iranien ambitionnant de se débarrasser de ses dirigeants islamistes, le Président US se trouve cette fois-ci derrière le peuple égyptien et requiert avec insistance le départ du tyran Moubarak si longtemps adulé par son administration. Un soutien qui se compare à une trahison par les autres ‘’alliés’’ des USA de la région. Notamment l’état juif qui verrait d’un mauvais œil l’arrivée très probable des Frères Musulmans au pouvoir, la principale force d’opposition du pays. Des Frères qui remettront en cause immédiatement l’accord de paix, ouvriront largement la frontière de la bande de gaza aux terroristes ‘’palestiniens’’ et autres mais aussi à l’importation d’armes devant servir au programme du Hamas. A savoir la libération de la ‘’Palestine’’ de la mer au Jourdain.

Au vu des derniers événements, le roi jordanien Abdallah II a, quant à lui, changé de Premier Ministre avant que les quelques manifestations de mécontentements de sa population ne dégénèrent à l’échelle nationale. Une nomination cependant dénoncée par le Front de l’action Islamique (principal parti d’opposition jordanien reçu récemment par le roi pour la première fois depuis fort longtemps) soutenant la poursuite des manifestations et exigeant un amendement de la loi électorale uninominale désavantageant ses candidats. Un rectificatif qui lui permettrait alors une prise de pouvoir démocratique du pays et la mise en place d’une politique islamique ayant comme premier objectif la fin du traité de paix avec Israël puis l’éjection de la monarchie.