lundi 9 février 2004

Du désengagement unilatéral à la PAIX

« Un retrait unilatéral n'est qu'un coup de marketing qui n'apportera aucun résultat positif et ne mettra pas fin au terrorisme et aux attentats contre Israël. Un désengagement ne peut se faire que dans le cadre d'un accord assurant les intérêts les deux parties ». C'est ce qu'a affirmé, à Tel Aviv, le ministre palestinien Faras Kadoura, lors d'une assemblée publique tenue par les négociateurs de « l’Initiative de Genève ».

Est-il dans le vrai ? L’aspiration à la poursuite de la violence anti-israélienne jusqu’à la reddition, insinuée par ce ministre qui pourtant parle de paix (sic) mais selon le seul cadre de sa vision genevoise, se réalisera t-elle dans l’hypothèse d’une population ‘’palestinienne’’ ceinturée d’une clôture de sécurité anti-terroristes et séparée de toutes implantations juives ? Rien n’est moins sûr.

Sauf à devenir des ‘’passes-murailles’’, il est évident que les TERRORISTES auront d’énormes difficultés à poursuivre leur ‘’Guerre d’Oslo’’ et, au-delà, l’éradication de l’état d’Israël tant de fois rêvée. Seuls l’emplois de missiles, d’ULM ou de barques leurs permettront encore de croire en leurs dernières illusions. Gageons par ailleurs que ces moyens seront également très difficile d’emploi pour causes d’interventions répétitives de Tsahal dans ces ‘’territoires abandonnés’’.

Ainsi, du fait de ce désengagement unilatéral, les ‘’Palestiniens’’ se retrouveront pour la première fois MAÎTRES de leur destin et cela depuis la CREATION de leur ‘’peuple’’ affirmée par la résolution 181 de l’ONU en 1947.

Contraints alors de gérer leur quotidien sur toute l’étendue (quelle qu’elle soit ) de ce ‘’territoire abandonné’’, sans moyens militaires pour ‘’libérer la Palestine’’ et sans de réels appuis extérieurs pour ce faire, les ‘’Palestiniens’’ verront leur ‘’droit de vie et de mort’’, quant au devenir de l’Etat d’Israël et de ses citoyens, aboli. Ainsi la défaite militaire et diplomatique de l’Autorité Palestinienne ne fera qu’accroître l’exigence d’un dialogue pour la PAIX passant forcément par le changement (violent ?) des dirigeants actuels.

De ce calme, espéré ardemment par les Israéliens mais aussi par une grande majorité silencieuse de ‘’Palestiniens’’, apparaîtra une nouvelle situation qui autorisera les deux peuples à rechercher enfin la sortie définitive de cette crise. Pour s’être disqualifiés entant que PARTENAIRES pour la PAIX en 1948 ou encore en 2000 à Camp David, les ‘’Palestiniens’’ saisiront cette fois-ci -contraints et forcés- l’occasion qui surviendra et leur permettra de recouvrer leurs dignités d’être humain ainsi que leurs libertés.

Pour avoir montré en de nombreuses circonstances son désir réel de PAIX, la partie israélienne permettra, gageons le, la création d’un état de ‘’Palestine’’ viable, indépendant et ayant -pourquoi pas- une souveraineté PARTAGEE sur le Mont du Temple.

Il ne leur restera plus alors qu’à s'employer ensemble à la chute de tous ceux qui ne rêvent que violences et haines pour leur région. Les islamistes, les dictatures arabes mais aussi tous les antisémites dissimulés derrière leur paravent de l’antiracisme.

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