dimanche 27 juillet 2003

Combat entre ''Droits de L’Hommistes''

On connaissait l’affaire du MRAP sur les extrémistes juifs dénoncés mais pourtant introuvable sur le net.

Celle de la FIDH relatif à la situation des prisonniers Palestiniens dans les geôles israéliennes pour causes de démocides -et donc accusés de crimes de guerre et/ou de crimes contre l’humanité (dixit l’ONG Médecins du Monde)- et son manque de temps ou de volonté (?) à collaborer à celle concernant les victimes israéliennes du terrorisme, voici celle de RSF –Reporter sans Frontières- et sa suspension, pour une année, de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies.

Le 24 juillet 2003, à la demande de Cuba, le statut consultatif de Reporters sans frontières auprès des Nations unies a été suspendu. Lors de l'inauguration de la dernière session de la Commission des droits de l'homme à Genève, des militants de Reporters sans frontières avaient manifesté bruyamment contre l'attribution de la présidence de la CDH au régime du colonel Kadhafi (grâce à l’abstention de la France entre autre).

S’apercevoir que la Commission des Droits de l’Homme onusienne invalide un Droit pour cause de manifestation pourtant légale en Europe, et notamment à Genève, ne laisse pas indifférent. Supprimer ce droit à une organisation mondialement reconnue, et prétendant représenter la cause de la libre pensée et libre communication (sic) à travers la planète est plus que surprenant. Pour comprendre ce haut fait d’armes, il faut donc connaître la mentalité des alliés de Cuba dans ce vote sanction.

Pour la cause, j’ai donc ressorti des archives du reporter sans frontières le « Premier classement mondial de la liberté de la presse » (re sic) et recherché le classification des pays votants, alliés de Cuba.

Bénin 21éme, Afrique du Sud 26éme, Nigeria 49éme, Ouganda 52éme, Brésil 54éme, Ghana 67éme, Mozambique 70éme, Burundi 72éme, Kenya 75éme, Inde 80éme, Azerbaïdjan et Egypte 101éme ex aequo, Ethiopie 107éme, Malaisie 110éme, Congo 113éme, Pakistan 119éme, Fédération de Russie 121éme, Iran et Zimbabwe 122éme ex aequo, Arabie saoudite 125éme, Népal 127éme, Libye 129éme, Cuba 134éme, Bhutan 135émé, Chine 138éme, Jamaïque non classé et Qatar non classé. (Seul 139 pays ont été examiné à la loupe, ce qui explique le non classement de deux derniers pays).

Il est donc aisé de comprendre, à la lecture de ce paragraphe, que les droits de l’homme et la liberté de la presse d’informer ne sont pas forcement les préoccupations premières des gouvernements en place en ces pays.

On s’en doutait, d’autant plus qu’Israël n’a de place au sein de cette commission que celle d’accusé permanent. Il serait peut être temps, après tout, de voter la suspension définitive de cette Commission !?!?

Par ailleurs, il est intéressant de noter que le petit reporter sans peur et sans reproches a classé Israël à la 92éme place. Cette ‘’autocratie’’ qui, sur l’ordre d’un juge, n’hésite pas à couper le micro des médias au Premier ministre pour cause de campagne électorale abusive, ou cette presse qui n’hésite pas à dévoiler les tentatives, réelles ou supposées, de malversations du bonhomme.

Israël qui est doublé par l’Autorité Palestinienne qui se retrouve à la 82éme place. Cette ‘’démocratie’’ qui définit exactement à la presse le moment de l’appel au djihad ou celui de diffuser un clip sur la Paix.

Ce petit reporter encore qui dévoile au public candide les noms des « Prédateurs de la liberté de la Presse ». Ce public qui va découvrir sur la page d’accueil du site http://www.rsf.org/ la photo d’Ariel Sharon en compagnie d’Alexandre Loukachenko de Bélarusie, d’Ali Khamenei d’Iran, de Charles Taylor du Libéria, de Bachar el-Assad de Syrie et de tant d’autres dirigeants de dictatures. Le coup d’oeil est vivement recommandé.

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai soudain l’envie de soutenir la sanction à l’encontre de RSF.

A quand le prochain combat entre Droits de l’Hommiste que je comptes les points ?

mardi 22 juillet 2003

Une bonne lecture pour les vacances

L’association humanitaire, les Médecins du Monde, a dévoilé - lors d’une conférence de presse le 21 juillet - la deuxième partie (sic) d’un rapport (1) sur une mission d’enquête effectuée en Août 2002 concernant « Les civils israéliens victimes des attaques des groupes armés palestiniens ». La première partie ayant été consacrée en Mai 2002 à « l’opération ‘’Mur de protection’’ Naplouse» avec la coopération de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme).

A ce stade, deux questions s’imposent.

Pourquoi la FIDH n’a t’elle pas collaboré à cette seconde enquête ? Peut on la soupçonner de ne se préoccuper que des droits des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes (voir Les Droits de l’Hommistes et Israël ), et d’occulter systématiquement celui des Israéliens à exclure d’être victimes de la barbarie et de l’antisémitisme et donc celui de la légitime défense ?

D’autre part, qu’est ce qui a justifié une attente de 11 mois pour la publication de ce procès verbal, alors que pour la première partie, à la charge d’Israël, 3 mois ont suffi ? ‘’La Carte Routière’’ aurait elle ranimée la bonne conscience de cette ONG ?

Mais bref ! Le rapport est là et ne renâclons pas notre plaisir d’apercevoir, après les deux ONG américaines de poids Human Rights Watch et Amnesty International , la première association française désigner un attentat-suicide (démocide) comme un « crime contre l’humanité » commandité par la complicité de l’Autorité Palestinienne.

« L’Autorité palestinienne ne peut se dégager de toute responsabilité, ne serait-ce que par l’ambiguïté qui a été la sienne ».

Crimes d’autant plus horrible car « En plusieurs occasions des enfants de moins de 18 ans ont été employés dans des attentats démocides et d’autres actions armées ». Et dire que certains (suivez mon regard ) voient en Yasser Arafat un président élu démocratiquement (à vie ?) et désireux de la paix des braves et du bien être de son peuple !!!

Pour M.D.M. « La conséquence politique essentielle (des attentas ) est d’affaiblir le camp de la paix en Israël » afin de réduire toutes réussites de Paix et d’existence paisible entre Israël et la Palestine, rappelant en cela l’année 1996 lorsque Shimon Pérès fut évincé du poste de Premier ministre en faveur de Benjamin Natanyaou, puis l’année 2001 lorsque Ehud Barak le fut pour Ariel Sharon. La Paix est encombrante pour ceux qui ne rêve que des ‘’martyrs’’ partant pour la djihad.

Au delà de l’aspect politique important, des graphiques, des tableaux et des cartes, ce rapport a pour premier mérite d’avoir recueilli, entre autres, les témoignages de victimes survivantes, de leurs familles et du personnel soignant ou impliquées dans la prise en charge des victimes.

Les récits d’Ellad, de Paulina, d’Itzak, de Schimon, de Shmuel et de Dror, victimes de cette barbarie palestinienne provoquent les larmes, puis la rage de l’impuissance et, pour ma part, réaffirme le soutien INCONDITIONNEL à Tsahal.

Les armes utilisées décrites dans ce rapport - quelles soient des pierres, des armes blanches, des lynchages, des balles ou des explosifs posés au sol, dissimulés dans des objets et voitures ou portés à la ceinture - laissent l’observateur désorienté.

Les photos des plaies saignantes, les radiographies des parties du corps contenant des clous et boulons prouvent, s’il en était besoin, l’inhumanité des « activistes et autres résistants » chers à l’Europe, et leur objectif de « semer la terreur parmi la population israélienne », bien que les conventions de Genève l’interdisent explicitement.

Les bilans médicales attestent des douleurs ressenties par les victimes ainsi que de leurs souffrances de leur nouvel handicap et des conséquences sur leur santé mentale.

L’impact des attentats sur les autres composantes de la société israélienne, tels que les écoliers, les employés de la compagnie de bus Egged ou encore les secouristes, entraînent également des manifestations de syndromes post traumatiques qui inquiètent l’association de médecins.

L’organisation des secours et la prise en charge médicale hospitalières et psychologique des victimes civiles démontrent l’efficacité de ce peuple et la volonté, malgré tout, à refuser l’adversité.

Bref ! Ce rapport explicite clairement en 70 pages le tourment des Israéliens, la complicité de crimes de guerre et crimes contre l’humanité de l’AP et les recommandations aux parties en conflit ainsi qu’aux gouvernements étrangers appelés à respecter et faire respecter les lois internationales dans le but d’une Paix véritable.

Ce rapport a de plus le mérite d’avoir trouver un néologisme à « attentat kamikaze » qui explicitera dorénavant la réalité de l’action sans faire de contre-sens.

DEMOCIDE qui vient de dêmos (peuple) et cide (du latin coedere) tuer.

Un rapport instructif très conseillé à la lecture pendant les vacances.

lundi 21 juillet 2003

Transformation réussie du MRAP

C’est l’histoire d’un mec qui se sert de la technologie de l’informatique pour diffuser anonymement, via Internet, des messages de haine sans aucune possibilité, pour les victimes Arabes et Musulmanes, de le découvrir et le traîner en justice. Ce même mec, qui finit par créer un site hébergeur « Liberty-web.net », qui - moyennant finances-, accueille les sites se rapprochant de sa mouvance idéologique.

Deux années de recherches par le MRAP, et plusieurs collaborateurs, n’ont pas permis non plus de le localiser et près de la moitié du procès-verbal (1)(2)de 94 pages, hors annexe, est consacrée à ce raciste insaisissable.

Ce rapport, sur les liens entre les extrêmes droites et juives, n’a t-il eu comme objectif que l’effet d’annonce retenu par les médias ? A savoir la communauté d’idées racistes et pro-israéliennes entre des nationalistes, des catholiques intégristes, des royalistes et des JUIFS.

Suite à la lecture de cette étude, aucune preuve n’a été produite quant à l’identité propre des intervenants sur les différents forums mis en cause, ni sur leur représentativité au sein de la communauté juive et/ou israélienne. Seules les suppositions, extraites de l’analyse des textes mis en ligne, et les accointances idéologiques sous-tendent l’appartenance juive des auteurs, et autorisent ainsi le MRAP a assuré, haut et fort, que la connivence raciste existe.

Mais quid de la nécessité de la certitude pour un procès publique ? Les doutes sont ils suffisants pour une accusation ? S’il est possible de qualifier la tendance des sites, cela est il suffisant pour cataloguer leurs responsables comme Juifs ou autres?

NON est la réponse d’un vrai démocrate et respectueux de la paix civile.

Ainsi la LDJ ( Ligue de Défense Juive),-dont le rappel de son interdiction en Israël est mentionné- est citée pour servir l’objectif de ce rapport ainsi que de lien entre ces sites Internet abjects et le combat contre les médias pour le rétablissement de la vérité et de l’honneur d’Israël et du peuple juif.

Ainsi, dénoncer les abus, mensonges, antisémitismes et/ou anti-sionismes des médias Français -tels que Le Nouvel Observateur, Libération, l’AFP, Le Monde puis France 2 et son envoyé très spécial en Israël Charles Enderlin- est pour le MRAP une « obsession » des pro-Israéliens et acquiescer à la remise du « Prix Goebbels de la Désinformation » crée par la LDJ vous installera donc à l’extrême droite.

Accuser ces médias de calquer leurs méthodes journalistiques à celles des propagandistes les plus célèbres pour causes de diffusions, par antipathies prouvées, de mystifications démontrées- et adhérer à la remise de ce prix, fait de vous, par rapprochement simpliste, un raciste.

Pro-Israélien = Pro Prix Goebbels = L.D.J. = Liberty-web.net = Raciste anti Arabe et anti Musulman.

Ainsi va la logique de Mouloud Aounit et de ses semblables, et les amalgames de ce mouvement.

Ainsi, rappelle le MRAP, on retrouve « l’extrême droite du Betar, et du Tagar, lié au Likoud France, organisations de jeunesse que l’on a pu voir, aux côtés de la Ligue de Défense Juive (interdite en Israël), dans les services d’ordre du CRIF ou pour attaquer violemment des meetings ou des locaux des associations antiracistes… »

De ce fait, le Likoud d’Ariel Sharon ( Premier ministre d’Israël) ainsi que le CRIF( association des Juifs Français inconditionnels ou Pro-Israël) sont en étroite collaboration avec l’extrême droite juive.

Raciste = Extrême droite = Betar = Tagar = CRIF = Likoud =Sharon =Israël

Ainsi est établie la lutte ‘’juste des Palestiniens contre les colons juifs’’. Qui pourra dorénavant, protégé par la démonstration d’une association antiraciste, être taxé d’antisémitisme lorsqu’il se servira de ces équations réductrices ?

Quelle pouvait être l’objectif réel du MRAP lors de cette étude, lorsque l’on s’aperçoit de son impossibilité d’illustrer par des preuves irréprochables ses annonces de collusions extrémistes ?

Si l’on connaissait l’antipathie du MRAP envers Israël, l’on sait aujourd’hui avec certitude la véritable signification du sigle : Mouvement contre le Racisme et pour les Arabes Palestiniens.

Mouloud Aounit a vraiment bien réussi la transformation de l’association qu’il préside.

dimanche 20 juillet 2003

Les Droits de l’Hommistes et ISRAËL

Après le MRAP et son rapport sur les liens entre l’extrême droite et les juifs ( voir Essai réussi du MRAP) , voici l’étude de la FIDH -la Fédération International des Droits de l’Homme- qui a pour objectif l’examen de la situation des prisonniers Palestiniens dans les geôles israéliennes, avec- comme dessein habituel- demandes de condamnations et de ruptures d’accords, notamment, entre l’UE et Israël.

Une mission d’enquête (sic) internationale, diligentée par M. Philipe KALFAYAN et M. Michel TUBIANA, s’est déroulée du 17 au 22 Février 2003 en Israël, soit six jours voyage compris.

Pour pouvoir prétendre être une autorité morale, est requis une probité intellectuelle sans faille et des éléments vérifiés et vérifiables par tous. Que penser d’ors et déjà de cette investigation éclair, sachant que le gouvernement israélien a refusé l’accès des prisons aux experts mandatés? La FIDH ne s’est pas astreinte à ce refus et a produit -grâce à des témoignages choisis ( ?)- un procès verbal de 44 pages dont la lecture, par un œil informé, soulève moult réfutations.

Pour établir son rapport, la FIDH pose dès le début (page 4 du PV) un rappel du contexte politique en confirmant « l’invasion du Golan, de la Cisjordanie et de Gaza » sans jamais en remémorer le motif, ce qui lui permet d’installer le Palestinien, pour la ‘’compréhension’’ du lecteur peu averti, comme ‘’occupé’’ et donc légitime « militant [appartenant à] divers mouvements politiques »’(re-sic) que l’armée israélienne ‘’assassine’’ en causant, par ailleurs, « de nombreuses victimes » dans la population civile( re-re sic).

C’est seulement ensuite que la FIDH enseigne que « Les actes de violences dirigés contre une population civile[israélienne] constituent un crime de guerre qu'elle qu'en soit la justification et l'auteur » mais que « La réalité de ces actes de violence ne saurait justifier, à quelque titre que ce soit, une violation[ par Israël] des principes généraux du droit, en particulier du droit humanitaire et des conventions applicables en ce domaine ».

La situation formulée ainsi, les mesures prises par le gouvernement israélien - pour protéger les citoyens d’islamikazes et de barbares - seront dénoncées, et leurs applications condamnées. Car, face à une guerre au terrorisme, les moyens conventionnels sont dérisoires et seule une guerre de renseignements et de l’ombre peut épargner des vies innocentes israéliennes comme palestiniennes. Ce qui permet de témoigner, par tout autre qu’un israélien percevant ce danger de mort, de l’irrespect d’Israël des traités et conventions ratifiés par ses responsables.

La FIDH se propose donc, de recommander aux autorités israéliennes :

« De laisser un libre accès des lieux de détention et de faciliter la libre circulation des O.N.G. israéliennes, palestiniennes ou internationales et de coopérer avec elles.
D'appliquer pleinement la 4ème convention de Genève
De mettre un terme aux poursuites à l’encontre des personnes à qui il n'est reproché aucun crime de guerre.
De supprimer la procédure dite de détention administrative
De supprimer les juridictions militaires
De respecter l'exercice des droits de la défense
D'assurer aux personnes détenues le respect des standards minimaux quant à la nourriture, aux soins, à la dimension des lieux de détention, à la protection face aux conditions climatiques et aux visites de leurs familles et de leurs proches.
De mettre un terme sans délai à tous mauvais traitements et tortures ( ?)
D'assurer la poursuite des membres des forces de l'ordre qui commettent des crimes et des délits.( ?)
De mettre un terme aux exécutions extra judiciaires( ???) ».

Je ne suis pas expert en la matière, mais n’est ce pas là une aide indirecte, sous couvert de la loi internationale, à tous les « Activistes et Résistants » que vous et moi dénommons tous simplement TERRORISTES avides de contribuer à l’éradication d’Israël ?

Il est avéré que tous les gouvernants israéliens ont comme doctrine l’humanité, que leurs bilans humanitaires sont sans conteste plus étoffés que la plupart des ONG (devenues par leur pacifisme soutien des plus féroces dictatures et de leurs émules), et que si de réels abus sont commis - sans ordres de la hiérarchie et sans gains essentiels à cette guerre – leurs auteurs seront sévèrement sanctionnés par la justice.

Mais pour la FIDH, le droit c’est le droit : « Ce rapport sera présenté lors de l’examen de l’Etat d’Israël par le Comité des droits de l’Homme des Nations unies les 24 et 25 juillet prochains ». Gageons qu’une énième condamnation, par une très large majorité d’autocraties, agrémentera les efforts des experts internationaux de la FIDH.

Je vous conseille vivement de lire ce rapport (1) (2) qui vous permettra de comprendre la ‘’logique’’ des droits de l’hommistes du 21éme siècle. Vous y lirez affirmations et certitudes de la part des auteurs sur la culpabilité israélienne, sans aucune circonstances atténuantes, voire discernement des tentatives de survie depuis sa création. Vous y parcourrez deux témoignages de Palestiniens (page 7) « qui ne sont en rien extraordinaires » selon les auteurs et qui laissent pantois ceux qui connaissent bien la mentalité des israéliens. Vous y trouverez une lettre (page 23) adressée à Ariel Sharon le sommant de répondre à 12 ‘’inculpations’’, et- fin du fin- des croquis de ‘’tortures’’ par les services spéciaux israéliens (page 40,41 et 42), qui feront sourire plus d’un adepte de la gégène.

A la fin de cette lecture, vous comprendrez l’inanité de leurs exigences et la nécessaire légitime défense d’Israël qui lui commande de se corrompre, un tant soit peu, au contact de ceux qui rêve d’être des martyrs entourés de 72 vierges ou de leurs commanditaires.

Ce qui est, à mon sens, cohérent et rassurant pour l’avenir de ce pays.

Le peuple d’Israël a offert au monde les lois de l’humanité ; soyons sûrs qu’il prépare, pour le futur, les nouvelles lois de la guerre contre le terrorisme.

Souhaitons à la planète et au genre humain, que ces lois seront alors respectées par ces pays si prompts à condamner aujourd’hui Israël, lorsqu’ils seront eux mêmes confrontés au terrorisme.

Liens :

(1) : Présentation du Rapport :http://www.fidh.org/communiq/2003/il1407f.htm

(2) : Rapport : http://www.fidh.org/magmoyen/rapport/2003/ps365f.pdf

jeudi 17 juillet 2003

Essai réussi du M.R.A.P.

Le M.R.A.P, Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (sic), dénonce entre autre - dans un procès-verbal établi à l'issue d'une recherche d’une durée de deux années sur des sites Internet anti-arabes - les "alliances entre l'extrême droite classique et des extrémistes se réclamant du judaïsme".

Ce rapport de 170 pages tend à montrer que derrière cette nébuleuse de sites "Frema" (France en marche), se retrouvent des groupes d'extrême droite et des "extrémistes juifs", liés par leur soutien à Israël et leur haine commune du musulman et de l’Arabe.

Ce mélange des genres, selon cette étude, a comme origine l’année 2000 soit, si l’on comprend bien, l’année du lancement de l’Intifada armée. La jonction se ferait, entre autre, par le site « aipj.net »( fermé depuis Mars 2003) qui réécrivait les dépêches de presse selon leurs propres analyses ; exemple cité par Le Figaro: « Un Palestinien a été tué dans les territoires occupés » donnait « Un terroriste a été neutralisé en Judée-Samarie ». Ouh la la !

Loin de moi la volonté de nier, ou minorer, l’existence « d’EXTREMISTES JUIFS et JUIVES ». Ce qui me déconcerte par contre, c’est l’exclusive choisi par le MRAP, qui se dit à la pointe du combat contre toutes les formes de racisme (re-sic). Seule l’Arabophobie a légitimé cette étude.

La Judéophobie, liée au même conflit proche oriental, ne nécessite donc pas que l’étude s’y attèle également et notamment en ce qui concerne la France, où toutes les ‘’critiques’’ envers le gouvernement Sharon ne sont encouragées que par ‘’l’action de ce dernier’’ - et non pas par une haine viscérale de l’Israélien, voire du Juif- et où les procès pour Antisémitisme ne sont que ‘’paravents’’ pour les inconditionnels d’Israël, à savoir forcément les « EXTREMISTES JUIFS ».

«Internet, assure le secrétaire général du MRAP, Mouloud AOUNIT, est devenu un terrain de propagation du racisme et notamment du racisme anti-arabe, anti-musulman ». Deux années de recherches n’ont pas permis à cette association de connaître les sites - crées suite à l’Intifada armée et dirigés par des « EXTREMISTES ARABES » pro-Palestiniens et à vocation anti-juif- ayant des forums où circulent les extraits de livres des plus virulents, mensongers, haineux et accusateurs contre le Judaïsme et Israël ; tels « le Manifeste ‘’Judéo-Nazi’’ d’Ariel Sharon » ou encore « le Protocole des Sages de Sion ». La dénonciation de la Judéophobie musulmane n’est donc pas une priorité pour le MRAP, ex mouvement fondé par des survivants juifs de la guerre 39-45 désireux de se battre contre tout Racisme et Antisémitisme.

Le même Mouloud Aounit, qui lors d’une contre manifestation au gala en faveur de Tsahal -organisé par Gilles Taïeb et l’ABSI keren or au Zénith à Paris en 2002- assurait au micro du rédacteur en chef Michel Zerbib de Radio J que « les soldats Israéliens tiraient sur les ambulances et les hôpitaux palestiniens ».

Seuls « les extrémistes juifs » pourront attester que ces allégations sont basées sur des mensonges à « caractères antisémite », et affirmer que leur propagateur n’est qu’un « extrémiste arabe », pour cause de faits dénaturés, et que toutes les oppositions à cette lecture des évènements ne sont pas des « paravents » servant à dissimuler les ‘’atrocités israéliennes’’.

Le hic, c’est que ces « extrémistes juifs » forment la grande, très grande, majorité du peuple juif de par le monde. D’ailleurs à les lire et les écouter, la signification du sigle MRAP ne serait plus que : « Mouvement contre le Racisme et pour les Arabes Palestiniens ».

Mouloud, à les croire, a réussi la transformation de ce mouvement.

mardi 15 juillet 2003

Attitude israélienne impolie

Il est un aspect de la politique d’Israël qui m’interpelle. Le gouvernement israélien, quel qu’il soit, n’a de politique étrangère que par causalité à ses propres difficultés. De tous temps, les bonnes âmes de la planète se sont octroyées le droit, voire le devoir, d'enseigner à ce pays ce qui est ou n’est pas autorisé, ce qui est ou n’est pas convenable, avec ou sans résolutions onusiennes.

Israël pour sa part- et hormis les inventions, les découvertes ou encore ses secouristes que le pays met volontairement à disposition - ne débat ni ne se positionne publiquement sur les autres problèmes de ce monde malade. Ce qui pourrait utilement replacer ces donneurs de leçons à leur juste place.

Comme la France par exemple.

Que l’on se souvienne de De Gaulle, avec sa sentence définitive et son embargo à l’encontre de ce « peuple sûr de lui, fier et dominateur » ; de Giscard qui préféra observer Israël d’un pays voisin par des jumelles que de lui rendre une visite officielle ; de Mitterrand qui, à la Knesset, parla à « ses amis » de la nécessité de la Palestine, ou du dernier en place qui insulta par son attitude un policier israélien en plein coeur de Jérusalem ou toisa, en l’an 2000, ce pays indépendant du haut du perron élyséen.

Que l’on se rappelle les positions des ministres des affaires étrangères, tels Claude Chesson, Roland Dumas et Hubert Vedrine –tous de gauche- qui n’effacent rien de l’hypocrisie de ceux de droite comme Dominique de Villepin, qui le dimanche visite le mont Scopus et le lundi dîne avec Yasser Arafat.

Qu’attend donc Ariel Sharon, pour se rendre au quartier général des nationalistes Corses, ou recevoir Guy Talamoni et ses amis afin de leur procurer aides, conseils et moyens afin d’obtenir gain à leur cause ? Que n’a t’il mandater avocats et soutiens, au procès des complices de l’assassin du Préfet Erignac, pour établir le droit des Corses à disposer d’eux mêmes? Cela lui est il interdit ?

Autre exemple, la Russie.

Que l’on se souvienne que ce pays a instruit les « Résistants et Activistes » Palestiniens ou sympathisants ; leur a procuré camps d’entraînements, armes, argent et aides politiques à travers l’ONU et autres institutions pour condamner, à propos de tout et rien, Israël. Que l’on se souvienne de son aide à la Syrie ou à l’Egypte dans les guerres d’éradication d’Israël.

Les hommes ont changé et, paraît il, le système aussi. Mais quid de l’analyse proche-orientale ? L’Iran recherche le moyen de se doter de l’arme nucléaire. Qui va lui fournir indirectement et en toute connaissance de cause, en échange d’un paquet de dollars, le matériel nécessaire ? Et quel nation l’Iran haït il le plus en ce monde malsain ? Vous avez trouvez ?… Gagné.

Que l’on se souvienne que le ministre des Affaires étrangères Russe s’invite régulièrement chez Yasser Arafat. Celui que le Président de l’Etat d’Israël désigne publiquement, et en dehors de son propre pays, comme chef de terroristes et peut en communiquer les preuves. Vladimir Poutine ne croit il pas en ces affirmations, ou sait il parfaitement que son attitude sera confondu ?

Qu’attend donc le Premier ministre israélien, pour exiger le retrait total des « territoires occupés » de Tchétchénie, l’arrêt des massacres de « Résistants et Activistes » Tchétchènes, la libération des « combattants de la liberté » et l’indépendance de ce peuple ayant le droit de disposer de lui même. Cela lui est il interdit ?

Autres exemples ? la Grande Bretagne, l’Espagne, l’Irlande…. Ariel Sharon devrait créer un ministère d’aides à la résolution des « problèmes de nos amis ». Si ces pays trouvent le temps et l’énergie de nous prodiguer « leurs conseils », Israël ne peut en faire moins.

Le comportement politique israélien se doit de changer.

dimanche 13 juillet 2003

Libérez tous les ‘’Activistes’’ M. le Président

La cour d’assises spéciale de Paris a condamné les ‘’Activistes’’ Corses à des peines allant de 5 ans - dont 4 avec sursis - à la perpétuité, pour complicité de crime sur la personne du Préfet Claude Erignac. Un verdict que les sympathisants de la cause ont trouvé « inique » de la part de « ce pouvoir colonial [qui] a lourdement condamné nos frères » selon Jean-Marie Poli, l'un des porte-parole du Comité Anti- Répression (CAR).

Maurice Papon, ‘’l’Activiste’’ de Vichy, pour avoir déporté 1500 juifs de Bordeaux -enfants compris- vers les cimetières polonais, a été condamné à dix années de prison, puis élargi après trois ans et rétabli dans tous ses droits à la pension.

Monsieur le Président, pourquoi ces Deux poids et Deux mesures ?

Il est vrai que le seul crime de Claude Erignac était de représenter l’état Français en Corse, et que la fonction - selon votre système judiciaire - ‘’mérite’’ d’être mieux défendue que ces quelques 1500 âmes assassinées. Mais tout de même M.Chirac. Désirez vous désespérer les habitants de l’île de beauté ?

Quelle rage habitera le coeur de ces ‘’Résistants’’ le jour de leur libération quand il adviendra ? Comment leur conjoint supporteront ils cette douloureuse séparation ? N’avez vous aucune crainte que leurs enfants et petits enfants ne copient les modèles qu’ils sont devenus ?Quelle conduite espérez vous d’eux, depuis que l’on sait que les préfets de région brûlent les paillotes avec l’aide de la gendarmerie nationale ?

Aspirez vous à ce que des associations amies, pour une paix juste et durable en Corse, initient des actions de boycott intellectuel, culturel et économique contre la France, et que des sites sur la toile dressent la liste des industries et manufactures à conduire à la faillite ?

Apercevez vous la francophobie, déjà bien installée par vos actes présidentiels, se développer à travers les médias étrangers et contribuer à isoler votre pays dans les instances internationales ?

Souhaitez vous que les différents parlements des états alliés votent la rupture d’accords passés et mettent ainsi à mal votre nation, pour cause de maltraitance d’un ‘’peuple d’Activistes’’ qui n’aspire qu’à disposer de lui-même ?

Acceptez vous que toutes les institutions onusiennes installent systématiquement la France au ban des nations, et que des résolutions à son encontre soient votées par habitude et non par nécessité?

Laisserez vous les communautés Françaises et Corses s’entredéchirer sur le sol de la patrie des droits de l’homme, pour le meurtre d’un seul ?

Bref ! Voulez vous mettre en danger le confort de vos concitoyens, et ainsi menacer leurs moyens de transports et lieux de promenades de leurs villes et banlieues ?

Vous avez les moyens de stopper tous ceci M. le Président. Amnistiez les Terrori… pardon, les ‘’Activistes’’ et ‘’Résistants’’ Corses.

Pour la fête du 14 Juillet, vous avez accordé une grâce présidentielle de 4 mois à celui qui menace le calme dès que les caméras tournent ; j’ai nommé José Bové. Vous pouvez donc, par ce précédent, en faire bénéficier tous les ‘’Résistants’’ pour assurer la paix civile et le bien être des Français.

Si par ailleurs, vous recherchez un lieu neutre pour une conférence internationale, le gouvernement de Jérusalem, et son Premier ministre Ariel Sharon, sont prêts à vous accueillir et vous procurer également une feuille de route pour sortir de cette impasse que vous n’avez su prévoir.

Je vous conjure, M. le Président, de ne pas laisser la situation se détériorer.

Libérez les ‘Activistes’’

(Toute ressemblance avec des faits similaires ailleurs de par le monde n’est qu’une pure coïncidence, fortuite; ou presque).

vendredi 11 juillet 2003

Et l’on nous dit Paranoïaques !

Au mois de Mars 2002, il y eu en Israël un véritable massacre de civils innocents. D’inoffensifs religieux juifs furent assassinés froidement le soir du Séder de Pâques au Park Hôtel à Netanya par l’islamikaze envoyé par Arafat.

Trente personnes succombèrent, et plusieurs dizaines d’entre eux resteront à jamais marqués physiquement et bien sûr psychologiquement. En Avril, Ariel Sharon expédia Tsahal mettre un terme à ce génocide qui ne disait pas son nom.

Le monde entier connaît donc l’épopée de Jénine et la mascarade qui l’entoure. Israël aurait massacré 5000 Palestiniens, puis 500, puis 80, pour ne s’établir, selon un décompte officiel de l’ONU, à 51 Palestiniens dont 3 civils et à 23 soldats Israéliens.

Mohammed Bakri, comédien arabe israélien, en fit un ‘’film’’ « Jenine, Jenine » qui fut interdit de projection en Israël par la justice de ce pays pour cause d’accusations mensongères. Film qui enchanta par contre tous les médias opposés à la ligne de légitime défense israélienne, à l’image par exemple de ARTE qui fut contraint- par l’action de la communauté juive française- de renoncer à sa diffusion le 01 Avril 2003 lors d’une soirée thématique sur le dialogue israélo-palestinien (sic).

Pierre Rehov, à qui l'on doit déjà les différentes pellicules de "Contre-Champs", se révoltant contre cette propagande palestinienne et la manipulation médiatique qui en découle, a décidé de lutter avec les armes qui sont les siennes, à savoir des images prises par des drones israéliens, des interviews de soldats Israéliens, de témoins Palestiniens et de volontaires étrangers, démontant méthodiquement les accusations de la propagande palestinienne.

Si je vous rappelle tout cela à nouveau, c’est pour vous instruire du refus de France 2, France 3 et ARTE (encore elle) d’acquérir les droits de diffusion de son film « La Route de Jenine ». Les chaînes publiques sont réellement le miroir du Quai d’Orsay.

Pour France 3, l’Unité Documentaires a informé par courrier, Laurence Meyer attachée de presse de Pierre Rehov, « de ses regrets de ne pas retenir, après visionnage, le film ».

Pour France 2, Yves Jeanneau, Directeur de l’Unité Documentaire, regrette lui aussi « de ne pouvoir donner une suite favorable, malgré la qualité du projet »(re sic).

Pour ARTE, le rejet est cause d’une toute autre raison. Thierry GARREL, Directeur de l’Unité de Programme, est « au regret de vous informer qu’il n’a pu être retenu. En effet ce film ne correspond pas aux EXIGENCES DE NOTRE LIGNE EDITORIALE »( re-re sic).

C’est dit et écrit. Le film dénonçant les montages, trucages, accusations, diffamations, mensonges, n’a pas et n’aura pas de raisons de diffusions sur cette chaîne. La ligne éditoriale d’ARTE ne compose que sur la seule dénonciation du peuple juif et Israélien. Le téléspectateur nourrissant Garrel et ses comparses par sa redevance, ne pourra être informé de la vision israélienne du combat à Jenine, pour cause d’idéologie de cette rédaction, qui se propose - selon Laurence Meyer- de diffuser dès septembre prochain le film de Mohammed Bakri.

A nous tous, à nouveau, d’agir intelligemment pour interdire à ces manipulateurs de l’information de conditionner le public à un réflexe antisémite et anti-israélien. Que le téléphone, la télécopie, le courrier postal et électronique s’activent.

Nous finirons, tôt ou tard, par leur rappeler que les Justes nous les honorons et les bourreaux et leurs complices nous les traînons en Justice.

mercredi 9 juillet 2003

Précisions et Perles de la carte routière

A la lecture de la « carte routière internationale pour la paix au Proche-Orient », acceptée par les deux parties en conflit, on peut relever si l’on est attentif quelques perles et précisions utiles à la compréhension de la situation de la région.

Dès le début de la phase I, est stipulé clairement que « les dirigeants palestiniens […demandent] un cessez-le-feu immédiat et sans condition pour mettre fin aux activités armées et à tous les actes de violence dirigés contre des Israéliens où que ce soit.» En conséquence, on peut en déduire que l’origine de la violence étant à l’initiative des Palestiniens, l’accalmie pour des négociations à venir ne dépend que de leur bon vouloir.

Il n’est pas interdit d’observer aussi, qu’il n’est fait nulle part mention de l’exigence des ‘’associations à but terroriste’’, telles le Hamas ou le Djihad islamique, de la libération de leurs ‘’adhérents à l’éradication de la démocratie israélienne’’.

Tout au contraire. Il est prescrit que les services de sécurité palestiniens participent à des opérations ciblées et efficaces contre les activités terroristes et leur démantèlement. Pour cela, et vous en conviendrez aisément, « ces opérations supposent que l’on commence à confisquer les armes illégales et à regrouper les services de sécurité, qui ne doivent pas être associés avec la terreur et la corruption ». Cette dernière recommandation nous rappelle et démontre, s’il en était besoin, la coopération inter-palestinienne dans le ‘’crime organisé’’ contre l’Israélien.

Par ailleurs, les pays Arabes - frères des Palestiniens seulement dans leur haine commune du Juif – doivent cesser « tout financement public et privé et toutes autres formes de soutien à des groupes qui encouragent ou commettent des actes de violence ou de terrorisme ». Il est donc préconiser de stopper toute aide financière, par exemple au Hamas, qui -de par sa charte- indique clairement son intention d’une Palestine de la mer au Jourdain, ou encore à l’OLP qui ne reconnaît point, entre autre, de liens historiques entre le peuple Juif et la terre d’Israël.

Pour plus de précision et ne laisser aucune place à une quelconque interprétation erronée, le Quartet spécifie que « Tous les donateurs fournissant un soutien financier aux Palestiniens font transiter ces fonds par le compte unique du Trésor public du Ministère palestinien des finances ». ‘’Les associations à but terroriste’’ ont des soucis à ce faire. Cependant, leurs ‘’branches politiques’’ pourront éventuellement se tourner vers l’aide de la France chiraquienne, qui ne conçoit pas le Hezbollah et le Hamas comme « groupes encourageant ou commettant des actes de violences ou de terrorisme ».

Pour autant que l’argent des donateurs arrivent dans les bonnes poches, des institutions seront nécessaires pour le bon fonctionnement de la Palestine à venir. Il est donc demandé que « Le Gouvernement israélien rouvre la Chambre de commerce palestinienne et autres institutions palestiniennes situées à Jérusalem-Est actuellement fermées, sous réserve que ces institutions s’engagent à fonctionner dans le strict respect des accords antérieurs conclus entre les parties ». Ce qui indique, à nouveau et par déduction, que les engagements paraphés par l’AP n’ont pas été honoré et que la fermeture de ces institutions était légale.

Dans la Phase II, on peut remarquer l’affirmation que l’ objectif d’un état palestinien indépendant ne « pourra être atteint [que] lorsque les Palestiniens auront des dirigeants qui agiront de façon décisive contre le terrorisme et qui auront la volonté et la capacité de bâtir une démocratie véritable fondée sur la tolérance et la liberté ». Exit donc, du dessein de la création de la Palestine, Yasser Arafat et ses clones accusés, à contrario, de complicité de terrorisme et de despotisme.

D’aucuns, sympathisants de la cause Arafatienne, nous ferons tout de même constater que la carte routière s’adresse également aux Israéliens, et que des changements d’attitudes de leur part sont réclamés : « Le gouvernement israélien ne prend aucune disposition susceptible de nuire à la confiance, notamment les expulsions, les attaques dirigées contre des civils, la saisie ou la destruction d’habitations et de biens palestiniens comme mesure punitive… ».

Cette exhortation à Israël de se conduire comme un gouvernement ‘’civilisé’’ apaisera probablement tous les ‘’bien pensants’’ quant à l’analyse obligée de la politique quotidienne de ce pays ‘’condamnable’’. Mais qu’en est il réellement ? Qui peut prétendre sérieusement que tous les gouvernements d’Israël n’ont pas réagi de tous temps en légitime défense, et notamment ceux d’Ariel Sharon ? Le Monde et Le Nouvel Obs vraisemblablement.

Par l’analyse succincte de la feuille de route, il ne subsiste plus de doutes quant à la connaissance du Quartet ( ONU, USA, Russie et UE) de la raison de ce conflit. Israël se bat depuis 1948 pour son existence contre des dictatures ayant pour dogme la servitude de leur peuple par la haine du Juif.

Sauf à souhaiter que les Palestiniens reconnaissent le droit d’Israël à exister en tant qu’état juif dans des frontières sûres et reconnues, il est à exiger des signataires de cette « carte routière » qu’aucunes entraves ne viennent plus empêcher sa légitime défense contre ceux qui ne pensent que par son éradication.

mardi 8 juillet 2003

Houdna signifie il Trêve ?

Doit on libérer, au nom d’une trêve unilatérale, les prisonniers Palestiniens des geôles israéliennes ? Tous les prisonniers ? Y compris ceux qui ont provoqué en 34 mois avec détermination la mort de près de 750 Israéliens, et ont eu joies et délectations des souffrances de milliers de blessés et de leurs familles ? Ceux qui ont du sang israélien sur les mains, et leurs consciences si tranquilles.

Faut il, par exemple libérer les terroristes et/ou les commanditaires, qui ont assassiné froidement les enfants Ohayon et leur mère se trouvant au jardin d’enfants du Kibboutz METZER ? Doit on également élargir les tireurs d’élite qui assassinèrent la petite Shahevet dans les bras de son père d’une balle dans la tête ? Ou ceux encore qui trouvèrent si facile de ‘’tirer’’ les juifs religieux de Kiriat Arba revenant un vendredi soir de la prière au tombeau des patriarches à Hébron, ou ces jeunes se défoulant sur une piste de danse à Tel-Aviv ? Etc.

Doit on effacer les droits des victimes à la justice, pour cause d’Houdna qui menace- par les voix des porte-paroles des groupes terroristes- d’expirer à tout instant pour chaque refus d’Israël ? Peut on croire, d’ailleurs, qu’elle se transformera pour autant en une paix définitive qui interdira aux désenchaînés de renouveler leur exploits meurtriers? Il sera si aisé alors de renouveler ( pour une période de trois mois ? ), une suspension d’assassinats d’Israéliens pour obtenir leurs nouvelles libérations.

Israël se doit de refuser ces élargissements, tant que l’exercice d’une paix véritable et signée n’aura pas été prouvé. Quitte à replonger en Intifada, que cela soit immédiatement et non suite à des concessions douloureuses et irréversibles.

Mais pendant que la ‘’branche politique’’ négocie cette amnistie israélienne, que fait la branche terroriste (militaire selon Paris) ?

11:37 Les forces palestiniennes de la Sécurité, ont annoncé avoir relâché la terroriste suicidaire qu'ils avaient arrêtée ce matin à Gaza. (Guysen.Israël.News)

La petite Palestinienne aura probablement l’occasion d’une nouvelle tentative. Il est à souhaiter que les forces israéliennes auront la chance de s‘en emparer avant son suicide en public israélien.

19:15 Depuis le début de l'après midi, plus de 100 grenades et charges explosives ont été lancées en direction de patrouilles de Tsahal à la frontière avec l'Egypte, sans faire de blessé; les soldats ont reçu l'ordre de ne pas riposter. (Guysen.Israël.News)

C’est, sans conteste, une Houdna. Considérer que cela signifie trêve, et donc suspension d’attentats, d’attaques ou d’assassinats, c’est méconnaître le langage du Hamas, du Djihad et de leurs frères d’armes. Ariel Sharon se doit d'imposer leur total démantèlement avant toutes négociations de sujets qui fâchent avec le gouvernement de Mahmud Abbas, et donc de possibilité de 3ème Intifada.

Pour progresser vers l’objectif de la feuille de route avec un minimum d’optimisme, il est vital de continuer une lutte tenace contre tous ces êtres inhumains. La libération de terroristes (assassins d’enfants, de femmes, d’hommes et/ou de vieillard, tous civils) ne saurait être envisagée, sans totale certitude d’une paix durable pour les Israéliens.

Confondre Trêve et Paix peut devenir mortel si l’on y prend garde.

mercredi 2 juillet 2003

Le Devoir.com de Haïr

Voulez vous avoir accès à une leçon de haine par journal interposé ? La haine selon le dictionnaire LAROUSSE 2003, est un « sentiment de forte animosité ou de répugnance ».

Si cela vous intéresse rendez-vous à l’adresse suivante : (http://www.ledevoir.com/2003/06/27/30658.html) où vous trouverez un article du professeur Louis Gill,-Professeur retraité de l'Université du Québec à Montréal - paru sur le site du quotidien Québécois ‘’Le Devoir’’, intitulé: « La ‘’feuille de route’’ à la lumière de l'histoire - L'irréparable handicap démocratique d'Israël ».

A la lecture du titre, vous le comprenez, il s’agit, ni plus ni moins, que de HAINE à l’égard encore une fois d’ISRAËL. Pour sa démonstration, ce professeur retraité (en sa qualité - et son âge aidant- il ne peut ignorer la nécessité de recherches sérieuses - vérifiées et vérifiables- et l’obligation de rejets d’amalgames et de raccourcis lorsque l’on prétend à une manifestation de la vérité) installe Israël, en introduction de son papier, de manière à conclure dans le seul but de discréditer ce pays et en dénoncer ses complots contre la feuille de route.

« Violation de la Déclaration universelle des droits de l'homme, des conventions internationales sur les droits civiques et politiques et sur les droits économiques et sociaux, sur le droit humanitaire en cas de conflit armé. Discrimination systématique à l'endroit des Arabes, non-respect du droit de libre circulation, torture, celle-ci s'exerçant également sur les enfants. Déplacements forcés de populations, implantation de colonies de peuplement dans les territoires occupés, destruction de maisons et de plantations, arrestations arbitraires, assassinats »

« Envahissement systématique du territoire qui était destiné à devenir un État palestinien (Gaza, Cisjordanie, Jérusalem-Est). Segmentation de ce territoire en une multitude de cantons déconnectés les uns des autres où règne un véritable régime d'apartheid. Édification d'un «mur de la honte», trois fois plus haut et deux fois plus large que le mur de Berlin, sur les deux tiers de la frontière ouest de la Cisjordanie, dont 95 kilomètres sont déjà construits ou en cours de construction. etc. ».

Vous auriez envie de passer vos vacances dans ce pays, digne des dictatures les plus sanglantes, cruelles, ségrégationnistes, colonisatrices et autres ? Rassurez vous ! ce n’est que la HAINE qui s’exprime par la plume de cette personne âgée. Comment comprendre sinon le sens de ce texte, nous qui connaissons si bien les Israéliens ?

A titre de brèves réponses, quelques questions :

-Quel « Arabe »- Israélien ou Palestinien- ne peut en appeler à la justice pour tous sujets qui le fâche ?

-Quels enfants ont eus à endurer des tortures ? Des noms, des dates, des lieus sont exigés.

-Quelle déportation ont subi les Palestiniens ? Quand, où, comment ?

-Quelle maisons ou plantations ont été détruites, sinon celles abritant des TERRORISTES et leurs familles, ou permettant leurs attaques meurtrières ?

-Quelles arrestations (arbitraires ou non) et assassinats ont été exécuté sinon celles d’assassins d’enfants, de femmes d’hommes et de vieillards, tous civils ?

-Quelle logique a justifié « l’envahissement » des territoires destinés aux Palestiniens, sinon la légitime défense ?

-Quelle fut la raison de l’édification de ce « mur de la honte », sinon le droit de survivre chez soi, en cette région hostile aux juifs ?

-Etc.

Pour la suite du texte incriminé, j’apprécie tout particulièrement l’enchaînement :

« À la lumière (sic) de ces faits, universellement connus et dénoncés à travers le monde par tous les organismes voués à la défense des droits de la personne ainsi que par de très nombreux juifs, il faut beaucoup d'audace pour persister à caractériser l'État d'Israël comme un État démocratique ». Nul ne pourra plus insinuer, grâce à cet ‘’intellectuel’’, que je manque d’audace en la défense d’Israël, car je persiste et signe : Israël est une GRANDE DEMOCRATIE, enviable et enviée de par le monde.

Pour étayer cette accusation, le prof ( ?) développe deux points principaux : la « religion » de l’état (sic) et « son objectif du grand Israël » (re-sic).

De par sa volonté d’être un refuge pour les juifs de la planète - et les protéger contre toutes récidives de meurtres de masse, de violations, d’expropriations, de conversion forcées, de spoliations, et autres actes abominables- Israël « ne peut prétendre traiter sur le même pied tous les citoyens du pays, qui n'adhèrent pas tous à la religion d'État .Pour être démocratique, l'État doit être laïque ».

-Quels Arabes (chrétiens ou musulmans) israéliens ou Palestiniens ont été empêchés de construire, dans le respect de la loi établie, leur église ou mosquée ?

-Quels Arabes Israéliens ne peuvent, dans le cadre de la loi, se présenter aux élections pour cause de religion ?

-Quels Arabes Israéliens ou Palestiniens ne peuvent lire leur journal en leur langue maternelle ?

-Quelle est donc la deuxième langue officielle du pays, sinon l’arabe ?

-Quelles femmes Arabes Israéliennes ne peuvent voter ?

-Etc.

Le deuxième point développé, pour sa justification de haine anti-juive, est l’objectif non avoué mais « deviné » du grand Israël.

« Doté en 1948 de 55 % du territoire de la Palestine même si la population juive ne comptait alors que pour 33 % de la population totale, l'État d'Israël, pour réaliser le projet sioniste d'accueillir les juifs du monde entier, devait nécessairement s'étendre au delà du territoire initial pour englober toute la Palestine, réaliser le ‘’Grand Israël ‘’»

Ce n’est plus de la haine, mais du révisionnisme !!! J’ai cru naïvement, jusqu’à la lecture de ce texte, que le monde Arabe, dans son ensemble, et 7 armées du coin avaient refuser le partage de 1947 de l’ONU et appeler à la DESTRUCTION de l’état juif. Je n’avais pas lu « le projet sioniste » entre les lignes et remarquer, comme le prof, le but final et annex-Sionniste des territoires palestiniens.

Ces quelques phrases relevées (il y en a d’autres de mêmes valeurs) trahissent la quantité de mensonges écrites pour permettre au prof de conclure par un pessimisme sur l’avenir dû à l’action du gouvernement israélien, bien sûr.

« Le tout nouveau plan de paix, connu comme la «feuille de route»[…] est-il susceptible de dénouer l'impasse ? Il faudrait être naïf pour le croire. D'autant plus que, dès sa publication, le premier ministre Ariel Sharon y a apporté 14 réserves dites vitales, dont l'obligation pour l'éventuel État palestinien de renoncer au droit de retour des réfugiés palestiniens… »

Il est clair qu’à l’étude de ce texte, le juif n’a de droit que d’être un dhimmi en sa terre ancestrale, et toutes défenses de ses droits et/ou de sa vie l’opposeront aux « consciences » des bonnes âmes à l’image de Louis Gill ; consciences ou la haine meuble la réflexion et la transforme en hostilité à l’égard des juifs.

Toujours selon le même dictionnaire de marque Larousse, et quitte à me répéter, cette hostilité à un nom : ANTISEMITISME. A vouloir être procureur, sans prendre la nécessaire précaution des arguments de la défense, c’est forcément conduire à la condamnation de l’accusé. Dans ce cas précis, le juif.

Reste à définir le rôle du quotidien Québécois Le Devoir, et sa volonté de ne rater aucune occasion de « salir » Israël.

Encore un journal qui laissera, pour les générations futures, des traces de sa malveillance envers cette nation.

mardi 1 juillet 2003

Trêve ou Piège ?

C’est fait ! Congé pour les islamikazes, suspension des assassinats aveugles et des exécutions programmées d’Israéliens, pendant un laps de temps de trois mois pour le Hamas, le FDLP et le Djihad islamique et de six mois pour le Fatah de Yasser Arafat et de Mahmud ABBAS.

Mais au delà du problème existentiel de l’Israélien, l’être humain qui est en chacun de nous doit il se féliciter de cet arrêt temporaire et espérer que les Palestiniens s’humaniseront dans ce répit ?

De quelle pause s’agit il ? De meurtres, sans préavis, de tout israélien (juif ou non juif, enfant, femme, homme et/ou vieillard, tous civils) se trouvant sur le chemin de tueurs envoyés dans le but politique unique d’éradication d’Israël, comme écrit vert sur blanc dans les chartes de ces organisations. Ces morts peuvent-ils être considérés, selon les lois de la guerre, comme « tombés au combat » ? La ménagère, l’écolier, le travailleur, le retraité sont-ils les combattants ennemis d’un genre nouveau à anéantir pour remporter la victoire ? L’homme qui se cache sous le tueur est-il digne d’humanité ? Peut-on croire un instant, que son combat est noble et tend à octroyer aux siens un état vertueux qui leur permettra de vivre entant qu’humain ?

Quelle sera la réaction des générations palestiniennes à venir, lorsqu’ils apprendront que la « libération » de leur pays s’est réalisée par des actes innommables et barbares, indignent d’un peuple civilisé du début du troisième millénaire. Le poids de la Shoa pèse encore sur les Européens et conditionne encore leurs comportements ; quel sera le poids historique pour l’avenir générationnel palestinien, des actes d’un Arafat, d’un Yacine et autres « frères d’armes » ?

Quelle sera la réaction des générations européennes à venir lorsqu’ils connaîtront la compromission de certains de leurs gouvernements, hommes politiques et médias envers cette même barbarie qui se nomme crime contre l’humanité ?

Les organisations palestiniennes ont donc décidé, sous contraintes, de cesser provisoirement leurs « actes de guerres », et promettent d’y recourir à nouveau si Israël ne plie pas sous leurs exigences immédiates et à venir. « L’ennemi sioniste » (Israël n’étant pas reconnu) est sommé de mettre fin aux incursions, aux opérations ciblées, aux destructions de maisons, au bouclage et siège de Yasser Arafat, et de libérer tous les prisonniers. Si refus de s’exécuter, l’entité sioniste portera la responsabilité de ce qui en résultera…Ce qui préfigure probablement d’une relance très rapide de l’Intifada armée.

Israël, état régie par le droit, doit il obtempérer et tolérer ce chantage, lorsque l’on sait que pour le Fatah -à travers la charte non abrogée de l’OLP dont il est partie principale- les liens historiques et religieux des juifs avec la terre de leurs ancêtres sont injustifiés et que les juifs n’ont pas, de par leur religion, d’identité propre et ne peuvent- par conséquent- revendiquer de nationalité indépendante ? Tandis que pour le Hamas le dessein écrit dans « Les protocoles des Sages de Sion » se concrétise, car les sionistes étendront leur expansion du Nil à l’Euphrate, après avoir absorbé la Palestine.

Israël doit il donc céder à cette duperie et ainsi convenir indirectement de son « illégitimité historique » et du bien-fondé de l’antisémitisme de ceux qui le combattent depuis sa renaissance ?

Le juif n’a t-il d’existence propre reconnue, que de par sa destruction souhaitée et réalisée dans le passé ?

Les négociations vont avancer cahin-caha, et les sujets qui fâchent parviendront à la négociation. Que se passera t-il lorsqu’elles butteront sur les frontières communes, sur Jérusalem ou encore lors du refus certain de la part d’Israël du droit au retour des réfugiés Palestiniens en son sein ? Le meurtre d’Israéliens reprendra t-il, ou les grandes puissances interviendront elles unanimement dans un même sens pour mettre un terme à ce qui n’est qu’une guerre aux juifs par Palestiniens interposés et prémices, si l’on y prend garde, d’une guerre de civilisations ? Interviendront elles pour, enfin, permettre que les juifs de la planète aient un refuge en paix contre toutes les atteintes à leurs personnes ?

Seule la solution du démantèlement immédiat et entier des infrastructures des groupes terroristes, le renouveau des dirigeants du peuple palestinien et, au delà, des régimes autocratiques de l’ensemble des pays arabes, permettra l'établissement d’une paix juste et durable pour la région toute entière.

Dans cette attente, Israël se doit d’exiger et d’agir pour le déracinement de cet antisémitisme couvert par une guerre de libération de la Palestine.