dimanche 4 mars 2012

Le joker de Charles Enderlin


Suite à chaque échec judiciaire, Charles Enderlin explique sur son blog que les tribunaux n’en ont pas moins jugé les propos tenus par Philippe Karsenty et le Dr Yehuda David comme « diffamatoires » et que seule « l’exception de bonne foi » justifie leurs relaxes. C’est son joker ! Cependant, tout quidam, un tant soi peu éclairé, s’interrogera quant à la qualification « diffamatoire » reconnue par les tribunaux alors que les deux ont été totalement disculpés !?

Comment, en effet, expliquer cet arbitrage sans, auparavant, apercevoir les magistrats examiner de très prés le fond de l’Affaire A-Dura ? 

Par le seul fait que ceux-ci ont tranché non pas face à une véracité démontrée et prouvée du reportage de France 2 (nulle part, en effet, n’a été confirmé, dans les deux jugements, une quelconque authenticité du meurtre du fils ou des blessures du père), mais par l’insuffisance de preuves amenées par les ‘’prévenus’’ permettant d’établir de manière parfaite et complète la supercherie énoncée.

D’où le trait ‘’diffamatoire’’ des propos tenus ! Et cette carence perdurera tant que le fond de l’Affaire ne sera pas abordé en examinant les rushes, les cicatrices, mais aussi toutes les enquêtes réalisées à ce jour autour de la « fusillade de Netzarim » !

En revanche, ce qui a été attesté et confirmé par les tribunaux sans contestation possible, aux dires mêmes de l’envoyé permanent à Jérusalem repris sur son propre blog, est la « bonne foi » des deux poursuivis.

Ainsi, « La Cour d’appel (…) a estimé que Mr. Karsenty était en droit de critiquer virulemment ce reportage, le sujet ayant créé une émotion particulière et, reconnu qu’il avait procédé à une enquête qui permettait à la Cour d’appel de lui reconnaître le bénéfice de la bonne foi ».

Une enquête que la Cour n’a nullement remise en cause et qui autorise donc, ici, la levée de sérieux doute quant à ce fameux reportage !

Pour ce qui concerne le Dr Yehuda David, la Cour a considéré, toujours selon le blog d’Enderlin, que n’étant pas journaliste, celui-ci « disposait d’une base factuelle suffisante compte tenu de l’intervention chirurgicale pratiquée par lui en 1994 sur la main  droite et la jambe gauche de Jamal Al Dura ». Seule, selon cette même Cour, l’imputation « au moins par insinuation, à la partie civile, de s’être prêtée à une mise en scène en présentant comme consécutives à une fusillade (…) des blessures à la main droite et à la jambe gauche qui existaient déjà en 1992 pour la main et 1994 pour la jambe » ont permis la qualification de ‘’diffamation’’ à l’égard des propos tenus. Une « diffamation » qui perdurera tant que Jamal A-Dura esquivera tout examen médical, seul à même de trancher clairement quant à l’accusation de « mise en scène » émise par le Dr David.

Là encore, la « bonne foi » reconnue de l’un et le refus de tout examen médical de ses cicatrices de l’autre renforce très fortement la présomption de mensonges dispensés par ce reportage.

Résumons ! Charles Enderlin et France 2 ont été traités de « menteurs » en l’an 2000. Au vu de « l’enquête » minutieuse effectuée par Philippe Karsenty et de la « base factuelle » du Dr David, deux Cours d’Appel distinctes ont reconnu leurs « bonne foi » et les ont innocenté tout en maintenant que leurs propos étaient « diffamatoires » car étant dans l’impossibilité de démontrer et de prouver, de manière parfaite, leur accusation commune de « mise en scène ».

Rien de plus !

Le joker de Charles Enderlin confirmant à qui veut, par sa lecture personnelle des jugements, la ‘’véracité’’ de son reportage s’avère donc être un leurre mais également une preuve de son manque total de ‘’bonne foi’’ quant à sa volonté de permettre tout examen impartial du fond de l’Affaire A-Dura !

Toutes choses qui resteront, il faut le croire, comme une tache sur la déontologie qu’il est sensé respecter et protéger !

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Mr Perez à partir du moment qu'on conteste les mensonges d'Enderlin, cela devient "diffamatoire". Cet individu respire l' haine d'ISRAEL avec certains de ses complices journalistes en France. D'ailleurs je me demande que fait il en Israel?, il deteste tellement ce pays (Israel). Maxime

uriale a dit…

- 23 juin 2010, Général Miri REGEV, porte-parole de Tsahal : “Je ne peux pas déterminer si Tsahal est responsable ou non de la mort d’Al-Dura.”

- Le ministère des Affaires étrangères israéliens n’a jamais demandé à France 2 de montrer à ses représentants officiels les vingt-sept minutes du film. Ni l’armée, ni les Affaires étrangères ou le ministère de la Justice n’ont défendu Tsahal ou mis en question l’authenticité du film d’Enderlin.

- 2007 les avocats d'Enderlin proposent de remettre les rushes au Général Dan Harel à la condition que les rushes ne soient pas transmis à l'armée. Jamais de réponse.

- Israël a REFUSE une enquête réalisée selon les critères internationaux avec des experts accrédités par les deux parties.

- Une des raisons pour lesquelles le DR David a eu droit à l'exception de bonne est justement le fait qu'il n'était absolument pas catégorique.


Mais de toutes façons les blogs complotistes ont déjà jugé et condamné. Malgré vos belles intentions le fond de l'affaire ne vous intéresse pas. Seule l'opinion compte.

Victor PEREZ a dit…

Uriale, Sudest, Tsioes et autre pseudo.

Je vous reprend histoire de rigoler encore un coup.

"- 23 juin 2010, Général Miri REGEV, porte-parole de Tsahal : “Je ne peux pas déterminer si Tsahal est responsable ou non de la mort d’Al-Dura.”"

Rien à dire! Sauf qu'à cette date elle était déjà députée et plus à l'armée. lol!

"- Le ministère des Affaires étrangères israéliens n’a jamais demandé à France 2 de montrer à ses représentants officiels les vingt-sept minutes du film. Ni l’armée, ni les Affaires étrangères ou le ministère de la Justice n’ont défendu Tsahal ou mis en question l’authenticité du film d’Enderlin."

Ni défendu, ni attaquer Tsahal et ni nier et ni confirmer l'authenticité du reportage. On tourne donc en rond.

"- 2007 les avocats d'Enderlin proposent de remettre les rushes au Général Dan Harel à la condition que les rushes ne soient pas transmis à l'armée. Jamais de réponse."

L'Armée n'aurait donc pas son mot à dire !? Curieuse conception de la recherche de la vérité

- "Israël a REFUSE une enquête réalisée selon les critères internationaux avec des experts accrédités par les deux parties".

C'est quoi des "critères internationaux" ? Les critères israéliens n'étaient pas suffisants ?

-"Une des raisons pour lesquelles le DR David a eu droit à l'exception de bonne est justement le fait qu'il n'était absolument pas catégorique"

Philippe Karsenty a eu la même reconnaissance de sa bonne foi par la Cour d'Appel. Avez-vous eu un trou de mémoire le concernant ? La Cour de Cassation a annulé le procès pour vice de forme et rien d'autre.

Bref! Vous auriez mieux fait de vous abstenir de dire autant d'inepties suite à un article qui avait comme sujet principal la lecture judiciaire d'Enderlin.

Anonyme a dit…

Enderlin et ses acolytes de l'AFP puent la haine d'Israël, leur déontologie : "lèche-babouches" , mentalité de plus en plus répandue en eurabia.
Cordialement

Douvdevan

Vive la vie ! a dit…

HAUTES DEFINITIONS

Chabot (Arlette) : personnalité télévisuelle ex-responsable de l’information sur France 2; comme l’état-major de l’Affaire Dreyfus, est en possession de toutes les preuves qu’il faut mais n’en montrera aucune, ce qui contribue, évidemment, à asseoir sa crédibilité (référence : Mohammed al-Dura).

Enderlin (Charles) : Du service Public au service de la désinformation, de la haine, de l’incitation à la haine, au lynchage, au meurtre… ” Prix Goebbels de la désinformation ” (du nom du ministre allemand de la Propagande du IIIe Reich); Scénariste et producteur de fictions. Capable de transformer le vivant en mort; de faire apparaître et disparaître les cicatrices; d’empêcher les blessures par balles de guerre de saigner. Journaliste à l’objectivité sans faille. Modèle professionnel de Jacques Chirac et des journalistes français. Détenteur de rushes invisibles, mais néanmoins accablants. Les montrera le jour suivant la Saint-GlinGlin 2019, selon une clause signée avec le metteur en scène de Pallywood et les acteurs, MM. Al-Dura le père (?), le fils, et le Saint Esprit.

Anonyme a dit…

Il me semble qu'avant d'écrire n'importe quoi à propos de cette affaire, il conviendrait peut-être de prendre connaissance de la récente conférence de presse de Philippe Karsenty. La première partie (je n'ai pas encore vu les deux autres) est à cette adresse :
http://www.youtube.com/watch?v=4mmaigWGxuI
Le filmage est un peu improvisé et fatigant mais si on consent à un sérieux effort d'attention, on voit très clairement où sont les problèmes.
On trouve aisément la suite de cette conférence en interrogeant Google, et tout aussi facilement les recommandations à la cour formulées par l'Avocat Général, lesquelles n'ont pas été suivies à cause d'un simple vice de forme.
Du point de vue d'un nécessaire dévoilement de la vérité, ce refus d'une relaxe immédiate qui eût peut-être définitivement clôt le débat et renvoyé dos à dos les adversaires est au fond une excellente chose : plus le temps passe et plus la démonstration de Philippe Karsenty se trouve renforcée. Par exemple, Le Dr Yehuda David, dont le témoignage pèse lourd, vient d'être relaxé lui aussi, et la cour d'appel du prochain procès, à la différence de la Cour de Cassation, aura à se prononcer sur le fond. Ce qui est particulièrement odieux dans toute cette affaire, c'est qu'on a prétendu faire tomber l'action engagée par Philippe Karsenty dans le sac du complotisme alors qu'il n'y a pas meilleur exemple de complotisme qu'un documentaire se proposant d'illustrer d'une manière tout à fait archétypale l'angélisme d'une doxa partagée par une multitude de crétins et qui veut voir partout les bons et pauvres Palestiniens persécutés voire massacrés par les méchants sionistes.
CL

Marcoroz a dit…

ça vous trouerait la langue de citer vos sources ? Dans votre commentaire il n'y a pas un seul mot, une seule virgule qui soit de votre main. Il s'agit de citations du regretté Laurent Murawiec.