lundi 24 janvier 2011

‘’Partenaire’’ de paix et idiots utiles

Certains médias ne le répéteront jamais assez. Israël a un partenaire pour la paix ! Et pour la démonstration, toute contribution à celle-ci sera amplifiée. C’est ainsi que dernièrement, mille six cents télégrammes consacrés au conflit proche-oriental, couvrant une période s’étalant sur une vingtaine d’années et dévoilés sur l’antenne d’Al-Jaziera, « risquent de se révéler embarrassants pour tous les protagonistes » nous affirme le site en ligne Rue89.

« Embarrassants » pour les ‘’Palestiniens’’ pour avoir fait ‘’des concessions massives’’, et pour les Israéliens qui les ont ‘’refusé’’.

Evidemment !

C’est ainsi, que l’Autorité palestinienne aurait été prêt « à concéder à Israël la souveraineté sur  ‘’le plus grand Yerushalayim juif de toute l'histoire juive’’, selon l'expression de Saëb Erekat (…) toutes les colonies israéliennes à Jérusalem-Est sauf une, dans un règlement définitif du conflit ».

Rue89 ne nous indiquera pas quelle est la raison pour que le quartier Har Homa ne reste pas sous souveraineté juive ? Est-ce pour mieux cacher la revendication ‘’palestinienne’’ sur le Tombeau de Rachel, troisième lieu saint du Judaïsme ? Mais, somme toute, on appréciera la ‘’générosité’’ de l’A.P. à ne pas réclamer le déplacement des dizaines de milliers d’habitants des autres « colonies » !

Un altruisme poussant les ‘’Palestiniens’’ à proposer également «de diviser la vieille ville de Jérusalem, et de laisser à Israël le contrôle du quartier juif et d'une partie du quartier arménien », mais pas toutefois jusqu’à proposer une administration commune du Mont du Temple, le premier lieu saint du Judaïsme !

Autre ‘’concession massive’’ de même genre : « les Palestiniens se disaient prêts à limiter à 10 000 le nombre de réfugiés palestiniens autorisés à retourner dans ce qui est devenu Israël après la partition de 1948 ».

Réclamer le ‘’droit au retour’’ des « réfugiés », vivant dans des camps de fortunes, au sein même d’Israël passe pour les ‘’droits de l’hommistes’’ comme revendication compréhensible. N’exiger, au final, le retour que de dix milliers d’entre eux passe donc, pour ces derniers, comme une ‘’concession massive’’ en faveur de la paix. D’autant plus, lorsque l’on sait que Saëb Arekat les chiffre à sept millions.

Un ‘’geste’’ qu’Israël n’acceptera pas, sauf à reconnaître une faute originelle qui pourrait être source de futur conflit. Lors d’un règlement définitif, seul l’état juif, et sur sa propre initiative, pourra éventuellement en accepter quelques milliers comme geste humanitaire et pour un rapprochement familial.

La troisième ‘’concession’’ que recense ce site en ligne est celle d’une reconnaissance « d’Israël comme état juif », en fait celle de la résolution 181 de l’Onu de l’an 1947.

Ce qui serait effectivement une énorme avancée dans la résolution du conflit.

Le seul hic, est que le principal négociateur du camp ‘’palestinien’’, à savoir Saëb Arekat, affirme « que la direction palestinienne "n'avait rien à cacher" et que la plupart des documents diffusés par Al-Jazira étaient "un tissu de mensonges ».

Une affirmation ignorée par Rue89 car elle réduirait aussitôt ‘’l’analyse’’ publiée à un papier de chiffon. Une ‘’analyse’’ qui oublie sciemment que le monde musulman refuse absolument tout contrôle juif sur le Mont du Temple, devenu « L’esplanade des mosquées », que le « droit au retour » exigé concerne sept millions d’individus, dixit Saëb Arekat lui-même, et non pas quelques milliers et que le Président de l’AP, mais pas seulement, a toujours refusé de reconnaître Israël comme foyer du peuple juif, que cela soit lors des négociations d’Annapolis avec Ehud Olmert ou suite à la demande du Premier ministre Benjamin Netanyahou. 

Certains médias, si empressés à trouver un ‘’partenaire de paix’’ aux israéliens, oublient trop souvent que ce peuple a également son mot à dire dans la résolution d’un conflit qu’il n’a pas voulu. La logique impose que le camp vaincu accepte ou refuse les conditions du vainqueur. De nos jours, il est fréquent de voir les journalistes et les politiques oublier qu’Israël est sorti vainqueur de toutes les confrontations imposées et que les concessions à faire ne peuvent venir que de son côté.

Des concessions encourageant malheureusement à chaque fois une surenchère du monde arabo-musulman et quelques ‘’gestes palestiniens’’ destinés à tromper les idiots si utiles et si prompts à les encenser.

Chose bien comprise dorénavant par les Israéliens.

10 commentaires:

Julien a dit…

AH AH AH,

j'attendais avec impatience ta réaction. Je ne suis pas déçu. Bien évidemment que, pour notre brave soldat, l'intransigeance israélienne ne pouvait être que toute naturelle...

Sinon si au lieu de trouver des excuses à Israël tu étais plus attentif, tu aurais repéré la bourde de Rue89. Il était question du retour de 10'000 réfugiés... par an sur 10 ans...

Tu avoueras qu'on est loin du tsunami démographique... Pourtant qu'est-ce que tu nous l'a pas pas pas pas pas (monomanique style) rabâché cette sornette...

bisou

Victor PEREZ a dit…

Mon pauvre Julien,

Dans ta haine à chercher mes erreurs tu ne t'aperçois même pas que tu mets de l'eau à mon moulin.

Ce n'est donc pas 10.000 mais 100.000 ''réfugiés'' dont les ''palestiniens'' exigent leurs retours.

100.000 de trop je te l'assure, mais qui sont loin de satisfaire le peuple ''palestinien'' comme tu as du t'en rendre compte.

Y aura t-il quelques meurtres à venir chez tes doux amis ?

Eliezer Zis a dit…

Victor, quelle est la définition du mot nation? C'est un vaste groupe d'humains qui se caractérisent par leur langue, leur culture, leur histoire, leur croyance,leurs us et coutumes, etc... Le Peuple Juif [ou Nation Hébreue] satisfait à ces différentes caractéristiques. Par contre, on ne peut pas faire état d'un "peuple palestinien" qui ne peut se caractériser que sous la forme de "réfugiés arabes" qui pourraient très bien s’intégrer au sein des 21 ou 22 nations arabes existantes, de culture, de langue, d’éthique équivalente. En ce qui concerne Israël [dont la racine du nom est YACHAR-EL, ditect a D-ieu en hébreu] il est impossible de le séparer du Créateur D-ieu tout Puissant. Le problème de l'Etat d’Israël est lie au fait qu'il a été créé sur des bases laïques, c'est la que le bas blesse... Le conflit qui nous oppose au monde arabe [les-dits palestiniens compris] est obligé d'exploser ou d'imploser, ce n'est qu'une question de temps; et le compte a rebours est bien entamé...

Anonyme a dit…

Bonjour Victor,

Pour quelles raisons laissez-vous trainer sur ce blog le vomi de ce Julien qui n'est qu'un taré comme on rencontre par milliers sur des sites propagateurs de haine ?

D'autre part, pourquoi perdre du temps à répondre à un abruti qui nie la réalité des faits ?

Haski de RUE89 est bien plus modéré lorsqu'il parle avec Bernard Abouaf sur Radio Shalom.

Enfin, si je peux me permettre, allez vite vous désinfecter le visage après le bisou laissé par ce Julien-Crétin.

Comme dirait l'autre vieux tapé, je suis indigné lorsque je lis pareilles débilités émises par des diminués mentaux à court d'idées.

DAMRAN

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* Comment le peuple palestinien fut inventé ?

Le terme de "palestinien" était utilisé pour et par les Juifs jusqu’à la résurrection d’Israël, remplacé alors par celui d’Israéliens. Quant aux Arabes de Palestine, ils étaient qualifiés de citoyens turcs ou syriens. Et s’ils étaient palestiniens ils ne l’étaient sûrement pas plus que les Juifs, majoritaires à Jérusalem depuis 1850 déjà, malgré la haine et le mépris que leur témoignaient les Arabes de Syro-palestine.

La naissance de "peuple palestinien" est historiquement daté lors d’une conférence tiers-mondiste par un trio composé de Fidel Castro, Ben Bella et Ahmed Choukeiry. Ce fut Ben Bella qui en eut l’idée. Les Algériens avait réussi la politique de la décolonisation en s’affirmant comme un peuple, les Algériens, en lutte pour son indépendance face aux colons envahisseurs de France. Ben Bella a proposé que l’on fasse au sein du conflit israélo-arabe, un conflit israélo-palestinien entre unpeuple,les "Palestiniens", en lutte pour son indépendance nationale, face aux Juifs assimilés à des "colons".

L’invention était géniale comme l’invention du "peuple palestinien". Choukeiry, chargé d’être le héraut de cette guerre de "décolonisation" fut tellement pitoyable que les dirigeants arabes choisirent de se choisir un autre héros, Yasser Arafat, alors chef de commando en Egypte. Les Palestiniens des territoires se considéraient comme Jordaniens et avaient également des passeports jordaniens.

C’est ainsi que par un tour de passe-passe s’est construite la légende du "peuple palestinien" alors que jusqu’alors c’étaient les Juifs que l’on dénommait de palestiniens".

Le président du Venezuela Hugo Chavez a reçu le prix Kadhafi des droits de l’Homme lors d’une cérémonie à Tripoli, où il a rendu un hommage appuyé aux révolutionnaires du monde entier et dénoncé la politique impérialiste américaine en Irak et contre l’Iran.

La récompense lui a été remise par l’ancien président algérien Ahmed Ben Bella, qui préside le comité international du prix, lors d’une cérémonie organisée à Tripoli en présence de hauts responsables libyens et de l’ancien président nicaraguayen Daniel Ortega. Ce prix est une décoration que je porte avec fierté et accepte en toute modestie. Je l’offre aux héros, aux révolutionnaires, aux peuples et martyrs, a dit Chavez, qui parlait en espagnol et dont les propos étaient traduits par un interprète officiel libyen.

Le président du Venezuela a eu une pensée pour le dirigeant historique palestinien Yasser Arafat, décédé le 11 novembre, et a aussi affirmé sa solidarité avec les peuples d’Iran et d’Irak. Il a dans le même temps dénoncé le retour à l’impérialisme américain, une idée très chère au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avant que ce dernier ne soit admis dans le giron de la communauté internationale début 2004, ayant renoncé officiellement aux armes de destruction massive. Le peuple iranien ploie sous la menace de l’impérialisme. Je suis également solidaire du peuple irakien dont la terre a été envahie et occupée par l’impérialisme revenu sous sa forme la plus détestable : envahir des territoires libres sous prétexte d’objectifs erronés, a dit M. Chavez. Il a jugé le moment opportun pour s’unir afin de faire face au défi impérialiste. Il ne me reste plus que le fusil révolutionnaire après que le rameau d’olivier soit tombé, comme Yasser Arafat.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Ce prix, décerné pour la première fois en 1989 à Nelson Mandela, a été octroyé ensuite au président cubain Fidel Castro, à M. Ben Bella, aux enfants de l’intifada palestinienne, aux Indiens d’Amérique et aux enfants bosniaques, entre autres.

François Genoud (né en 1915 et mort par suicide le 30 mai 1996) était un banquier suisse, connu pour son rôle de banquier du nazisme, héritier testamentaire d’Hitler et Goebbels, devenu le financier des terroristes palestiniens et du FLN algérien avant d’embrasser lui aussi l’islam et de rejoindre les options islamistes, se liant d’amitié, à Genève, avec le pionnier des Frères musulmans en Europe et propre gendre d’Hassan El-Banna, Saïd Ramadan. Selon L’Express, il aurait fait fortune en récupérant les droits d’auteur du Führer et de Gœbbels et plus tard, c’est par son intermédiaire que Jacques Vergès assurera la défense du "boucher de Lyon", le nazi Klaus Barbie.

La première proposition pour une conférence anti-impérialiste tricontinentale remonte à la « 2e conférence de solidarité des peuples afro-asiatiques » (Conakry, 1961). Les Soviétiques soutinrent cette proposition, les Chinois s’y opposèrent. Elle fut classée.

A la 3e conférence de solidarité (Moshi, 1963) arriva une offre cubaine d’héberger la réunion suivante. Note fut prise de l’offre mais aucune décision.

L’année suivante, en avril, à l’occasion d’une réunion du Conseil exécutif de l’Organisation de solidarité, à Alger, M. Ben Bella recommanda d’ouvrir celle-ci à l’Amérique latine. Le Conseil proposa la constitution d’un comité tricontinental constitué de six membres de chaque continent ; mais le Comité ne se constitua pas.

Ce n’est qu’à la 4e conférence (Winneba, Ghana, mai 1965) que l’Amérique fut enfin conviée. Des six observateurs prévus, seuls vinrent le Vénézuélien et le Cubain. Ce dernier invita la prochaine conférence à se tenir à La Havane à l’occasion du 7e anniversaire de la « libération » de l’île, en janvier 1966. Si l’ensemble des délégations — et particulièrement la soviétique — fut très favorable à ce projet, la chinoise chercha à freiner le mouvement et demanda que, puisque de toute façon la réunion régulière suivante — la 5 e — était prévue à Pékin en 1967, cette réunion de 1966 soit tenue pour exceptionnelle.

Julien a dit…

C'est amusant de constater que les pro-israéliens voient de la haine partout... sauf dans leur camps... bien évidemment (c'est aussi valable pour Damran).

Cela ne me dérange pas d'apporter de l'eau à ton moulin car contrairement à toi je ne suis pas là pour défendre un camps ou l'autre...

Sinon Damran n'hésites pas à me dire quelle "réalité des faits" je nie. Je suis tout ouïe...

Victor PEREZ a dit…

Julien,

Tu n'es pas là pour "défendre un camps ou l'autre" dis tu ???????

Un simple coup d'oeil sur ton site le démontre ! lol

Julien a dit…

Victor Victor, encore une fois pour quelqu'un qui prétend regarder la réalité en toute lucidité laisses-moi rire...

Je chronique des ouvrages de tous les camps, pro-pal, pro-israélien, neutre etc...

Quant à toi, indiques-moi un seul article sur ton site où tu présentes les Palestiniens sous un jour favorable ? Ou émis ne serait-ce qu'une once de critique contre Israël ????

Propagandiste Victor ? Non, jamais.... uh uh uh

Victor PEREZ a dit…

Julien,

C'est bien ce que je dis. tu un individu TOTALEMENT ''neutre''.

Une preuve ? Il nous suffit de lire tes commentaires postés ici et là sur mon blog pour voir combien ta rage anti-israélienne n'est qu'un effet de mon esprit.

Sois gentil! Continue à lire mes articles en silence. tu remonteras ainsi dans mon estime. Lol!