jeudi 23 septembre 2010

Deux états pour un seul peuple

Depuis quelques décennies, on entend que le conflit Proche-oriental est un conflit impérialiste . A croire les tenants de cette version, il suffirait que l’état d’Israël ‘’décolonise’’ la Judée et la Samarie pour que la paix intervienne en cette région, voire sur la planète entière. Cette interprétation nous assure ainsi que l’état d’Israël vivra en toute sécurité sur la terre ancestrale et que les Juifs du monde auront, en cas de besoin, un refuge ad vitam æternam.

Qu’en est-il réellement ?

Par la voix des porte-paroles de l’Autorité palestinienne chacun sait que la ‘’Palestine’’ en devenir se devra être Judenrein. Pas un seul Israélien ne devra s’y trouver car selon les explications données les « colonies » étant ‘’hors la loi internationale’’ elles n’ont aucune raison de demeurer en place. Le fait que des Juifs vivaient à Hébron, Gaza ou encore Jérusalem bien avant l’arrivée de l’Islam en cette contrée n’a aucune valeur à leurs yeux.

Par ces mêmes porte-voix on sait également que la veille ville de Jérusalem, principalement « l’Esplanade des Mosquées » et son sous-sol, devra retournée aux mains de l’Islam car « troisième lieu saint » de cette religion. Le Mont du Temple étant le premier lieu saint du Judaïsme n’a aucune importance là encore. Faudra t-il, en cas de paix, une autorisation pour que les Juifs accèdent à leur lieu saint ?

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou par la mise en place des négociations actuelles a affirmé publiquement que l’état de ‘’Palestine’’ devra reconnaître manifestement que l’état d’Israël est l’état nation du peule juif. A ce jour, toutes les instances officielles de l’AP, la ligue arabe ainsi que l’OCI se refusent à cette reconnaissance sous prétexte que cela causera du tort à la minorité importante de musulmans vivant en ce pays. En sous-main, chacun comprendra que le « droit au retour » de centaines de milliers de ‘’Palestiniens’’ au sein de l’état juif serait ainsi compromis.

Le dernier détail qui a son importance ici est celui qui refuse que les soldats israéliens surveillent eux-mêmes pendant plusieurs décennies les frontières de ce nouvel état aux fins de vérifier qu’il ne s’arme pas pour une reprise du conflit. Selon le Président de l’AP, Mahmoud Abbas, même un soldat juif d’un pays tiers ne pourra remplir ce rôle.

« Je suis disposé à accepter un tiers parti comme l'OTAN par exemple, pour contrôler l'exécution de l'accord, mais je n'accepterais pas des juifs parmi les forces de l'OTAN, ou que l'un d'entre eux vive parmi nous. Je ne veux d'aucun israélien sur le territoire palestinien »
Citation de Wafa, l'agence de presse officielle palestinienne.

A lire précisément ces attitudes chacun comprendra que tout est mis en œuvre afin que l’état d’Israël, comme première étape, réduise son territoire à une peau de chagrin, puis se coupe de ses racines religieuses et historiques, se peuple de nombreux « réfugiés palestiniens » à des fins démographiques et devienne vulnérable à l’assaut final de son nouveau voisin grâce à son réarmement non contrôlé.

Deux états donc, mais pour un seul et unique peuple. Le ‘’Palestinien’’.

Devant l’évidence, la question n’est donc plus de savoir si le conflit est un conflit existentiel pour la nation du peuple juif mais de connaître la raison qui a poussé, et pousse encore tant et tant de politiques, de médias, d’experts ou de quidams occidentaux à attester, malgré tout, le caractère colonisateur du conflit !

Si les hommes politiques et les partis au pouvoir peuvent se targuer, comme excuses, de défendre les intérêts du pays tels le pétrole et les pétrodollars, quitte pour cela oublier quelque peu les valeurs universelles qui ont fait cette civilisation, on ne peut douter un instant que cette vision faussée est aussi motivée par l’antisémitisme. Une hostilité qui résulte du choix des Israéliens de défendre leur religion, leurs frontières, leur état-nation, leur culture, et les valeurs qui ont fondé la civilisation judéo-chrétienne.

Une attitude qui met très à mal l’association antisémite brune-verte-rouge, l’union entre l’extrême droite, l’Islam et l’extrême gauche voire une certaine gauche nauséeuse complice.

2 commentaires:

popi soudure a dit…

israel doit cesser de chercher " l approbation des nations " ! plus israel fait de concessions plus israel régresse dans les chances de paix ! le monde arabo musulman ne comprend que la force et l ' intransigeance ! israel est respecté quand il est fort et non pas quand il cède ....... Les palestiniens ont trop a perdre pour vouloir la paix ( argent a gogo et a flot continu , position victimaire permettant de se défausser de toutes responsabilités , non respect des lois , réfugiés et diaspora permettant chantage auprés d ong et instances internationnales ,etc ... etc )

sylvieb a dit…

Le courage de dire non aux meutes
jeudi 23 septembre 2010, à 18:18
Churchill en 1939 a eu le courage de dire non à ses capitulards munichois: seul face à la formidable puissance d'Hitler, il gagnât la guerre.
En remontant le cours de l'histoire on retrouve maints exemples de courage et de ténacité alors que les rapports de force étaient défavorables.
Guillaume d'orange dit le taciturne qui avait pour devise en sa guerre contre l'Espagne le plus puissant pays de l'époque JE MAINTIENDRAIS gagna quand même.les insurgés américains gagnèrent contre l'Angleterre, qui elle même vainquit napoléon.
Et nous mêmes qui vainquirent la coalition arabe de 1948 alors que le monde ne nous accordait aucune chance de survivre.

Si je rappelle ces faits c'est pour souligner que dans la guerre la détermination, la mentalité de vainqueur sont déterminants.
La dernière grande victoire d'israel remonte à 1982 ou le fatah fut chassé du liban, et la Syrie punie. Ce qui lui procura des années de tranquillité.
Mais le diable veillait: Barak mal inspiré quitta en un soir le sud Liban qui constituait son glacis au nord le livrant aux hezbolah... la suite démontra qu'il avait eu tort. Sharon quitta gaza, on connait la suite.
Les accords d'Oslo censés mener à la paix ne furent qu'un leurre au profit de la takkiah arabe synonyme de fourberies.
Israel a fait bien des concessions à l'OLP et rien obtenu en retour. Et pour cause chaque concession de sa part étant assimilée à un signe de faiblesse.
Pendant les années passées même en négociation, jamais les palestiniens ne firent des constructions en nos territoires une clause de non négociation.
Vous avez eu tort de céder à obama qui est engagé du côté palestinien, ce qui les a encouragé en leurs refus dont le premier est de reconnaitre le fait juif sur israel; ce qui vaut casus belli permanent.
Reprenez les constructions qui vous sont nécessaire n'en déplaise à OBAMA qui va bientôt être sanctionné par le peuple américain.
Ce n'est pas de votre habileté politique que dépend l'avenir d'israel mais de votre Détermination.
Si vous êtes ferme sur vos positions de principes, restez de marbre face au djihad médiatique mondial (relayé par l'ONU devenu la planète des singes) vous aurez la paix et la sécurité, les arabes en tout opportunistes qu'ils sont et voyants leurs exigences à valeur de diktat se ferons aux réalités.
Bien sur nous avons contre nous la coalition qui vient de l’Iran, la syrie, le Liban et le hezbollah constituant la première ligne de front iranien contre nous car ils sont à nos frontières.
L’Iran étant loin compte nous faire la guerre par ses alliés et satellites interposés. Mais il oublie en sa stratégie que ces derniers sont à portée de nos forces armées.
La logique de guerre développée par cette coalition la rend INEVITABLE.ne nous ne laissons pas intimider ni tétaniser par les propagandes déchaînées qui nous ont conduit par le passé à des actes manqués et inaboutis qui ont sauvés nos ennemis de l'anéantissement complet.
La guerre qui vient risquant de mettre le sol israélien qui n'a pas de profondeur sous un déluge de missiles obligations nous est fait de frapper avec la plus grande violence en un temps minimum nos ennemis qui eux aussi n'ont pas de profondeurs (voyez la carte du Liban et de la Syrie) leurs point vitaux sont aisément accessibles. La peur n’évite pas le danger, elle titanise celui qui craint, alors surmontant là.
Charles gutenberg