mardi 29 avril 2003

KLEIN du tout !

M. Théo Klein, avocat et ancien président du C.R.I.F. a, lors d’une tribune (1) publiée dans la quotidien Le Monde, encore écrit à Ariel Sharon, Premier Ministre de l’état d’Israël, afin de le presser de définir les objectifs politiques de son pays en ce qui concerne le conflit Israélo-palestinien.

Pour autant, Ariel Sharon doit il prendre en considération les pamphlets de l’avocat de Sara Daniel, accusatrice des ‘’soldats Israéliens violeurs de Palestiniennes’’, et ami de Charles Enderlin théoricien du ‘’meurtre Israélien’’ du petit Mohammed Al Dura ?

A lire attentivement son exposé, on doute de sa connaissance réelle du conflit lorsqu’il rappelle la réunion de la ligue arabe et sa ‘’large ouverture’’ exprimée à Beyrouth en 2002 à l’initiative de l’Arabie Saoudite, quelques jours après l’opération Rempart qui a tout de même, rappelons le, réduit considérablement le nombre d’assassinés Israéliens et de victimes marquées à vie.

‘’Large ouverture’’ qui réitérait le droit au retour des ‘’réfugiés Palestiniens’’, ceux là même que tous les états adhérents de cette ligue laisse dépérir, à dessein, dans des camps au lieu de les aider à construire des villes dans les millions de km² désertiques de leur pays. Théo Klein lui-même en oublie l’objectif avoué de cette politique.

Ce qui l’autorise ensuite à affirmer que la dérive politique Sharonienne - par manque d’objectifs connus - conduit ’’notre peuple [a être] rejeté parce qu’il rejette un autre peuple’’.

Voici exprimé, en quelque sorte, l’excuse de la judéophobie planétaire. Les populations arabes - depuis 1948 - et les Palestiniens - depuis octobre 2000 - ont pris en otage la vie des Israéliens et nous devrions balayer toutes idées de protection. Défense qui est au coeur de cette stratégie arabe qui consiste à cette croissance de l’antisémitisme.

Vient ensuite dans sa satire ‘’l’objectif inavoué’’ d’Ariel Sharon et de la majorité démocratique qui l’a élu à son poste: ‘’J'exclus toute idée d'éradiquer, de quelque manière que ce soit, la volonté d'existence et d'indépendance de ce peuple [ palestinien ]’’.

M. Klein insulte notre peuple qu’il s’évertue, parait il, à défendre en insinuant qu’Israël, de facto, est dirigé par un régime ethnocide ou ségrégationniste. Seuls les propagandistes pro-palestiniens croient encore à ces énormités, et il n’existe plus de doute quant à ses sources de réflexions.

Ce qui explique, en contrecoup, sa distorsion d’une vérité dérangeante.

‘’Depuis 1967, rien d'autre n'a été fait par les gouvernements successifs[Israéliens] que de vouloir gagner du temps. Pendant plus de vingt ans, il n'y a pas eu d'attentats‘’.

‘’Il est extrêmement urgent de reconnaître, enfin, l'existence et le droit à l'indépendance des Palestiniens, aux côtés d'un Israël respecté et indépendant’’

Affirmations gratuites et erronées. Nul n’a oublié (sauf Théo) les attentats anti-israéliens à travers la planète, la volonté politique dès 1967 d’un échange de territoires contre la paix et les 3 NON des pays arabes à Khartoum (Soudan), la détermination israélienne à Oslo en 1993 puis le refus d’un accord de paix définitif des Palestiniens à Camp David en 2000 et l’Intifada armée initiée par Yasser Arafat.

Nonobstant les guerres de 1973 et 1982, les condamnations sans appel et sans trêves à l’Onu, les boycotts d’Israël et de ses amis etc... tout cela ne conditionnant pas, bien sûr, les Israéliens à être méfiant quant à la volonté, de ses voisins arabes, d’un ‘’Israël respecté et indépendant‘’.

Cette antithèse de la vérité lui permet par enchaînement de pointer un doigt accusateur vers Ariel Sharon coupable de ‘’rester enfermé dans un raisonnement qui confond sécurité et domination’’ ce qui légitimerait ‘’le mépris’’ juif du droit à l’indépendance - et de ce qui s’y rattache - du peuple palestinien.

Bref ! plus qu’une lettre, une inculpation du peuple juif dans son ensemble quant à sa volonté d’un pays juif, dans des frontières sures et reconnues, aux cotés d’un état palestinien indépendant (et musulman s‘ils le désirent).

Théo Klein, par ses écrits dans les journaux, ses chroniques hebdomadaires sur Judaïques FM ou encore ses débats télévisuels ne représente, somme toute, que lui-même.

Mais il permet, de par son ancien passage au poste de Président du C.R.I.F. et par conséquent d’ancien porte-parole national de la communauté juive, la justification de toutes les dérives anti-israéliennes et, par engrenage, antisémites.

Comme par exemple, dans un rebonds de Libération (2) intitulés “Les juifs, l’antisémitisme et Israël’’ de Michel WIEVIORKA, l’en tête suivante:

‘’D'abord considéré comme un recours face à l'antisémitisme, Israël est devenu un problème pour les juifs, qui semblent avoir perdu tout esprit critique à son égard’’

Ce qui conduit inéluctablement, vous en conviendrez, à s’interroger sur ‘’la problématique’’ de notre pays Israël et sur ‘’l’inconscience’’ de ses enfants à travers le monde quant à la politique voulue démocratiquement par les électeurs israéliens.

M. Théo Klein, de par sa lettre ouverte, a desservi la vérité et mis à mal un peu plus la communauté juive française.

Il continuera, à son insu, à être recruté par la haine d’Israël, voire par la judéophobie. Il ne pourra pas prétendre ne pas avoir été prévenu.

(1) : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232--318042-,00.html

(2) : http://www.liberation.fr/page.php?Article=106693

lundi 21 avril 2003

Antonyme de Justice et Droit ? ONU bien sûr !

La guerre de libération de l’Irak est elle illégale selon le droit de l’ONU ? Le refus d’une résolution onusienne, autorisant explicitement cette guerre, pose t-il son illégitimité ? Les USA sont ils des hors la loi onusiens ? Pour répondre à toutes ces questions il suffit de se plonger dans les textes parus antérieurement et relatif à la finalité de l’ONU elle-même.

L’Onu, à travers la déclaration universelle des droits de l‘homme (1), nonobstant toutes autres proclamations, se porte garante du droit de chacun et doit procéder en conséquence en utilisant tous les moyens nécessaires.

Cette déclaration agréée par les nations unies comme « l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations », considère « qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression ».

Mais voilà ! L’Onu palabre et n’agit pas.

Le bon sens, compréhensible par chacun, extrait du préambule force l’interrogation suivante: Le régime irakien de Saddam était il un régime de droit ?

A jauger les rapports d’ONG, de journalistes ou diplomates - Français ou autres - les enlèvements, détentions arbitraires ou tortures étaient monnaies courantes et impliquent donc une reconnaissance formelle du régime dictatorial irakien.

L’absence d’action du conseil de sécurité vis à vis de cette situation, permet à tous démocrates de s’interroger sur la valeur du droit onusien et de ses beaux discours.

Par l’analyse de cette même déclaration universelle, il est cohérent de s’interroger sur la décision de la Commission des droits de l’homme, le 16 avril dernier (2), de rejeter: « un projet de résolution sur la situation des droits de l'homme au Soudan et[de] décide[r], par un vote, de ne pas se prononcer sur la situation au Zimbabwe ».

Nul ne doute, que ces deux pays ont un souci permanent des droits de l’homme et que le statu quo onusien prévaut.

Pour ce qui est des tchétchènes, la résolution condamnant les violations attendra également des jours meilleurs.Nulle urgence effectivement à la lecture du projet de résolution(3) rejeté: « les disparitions forcées, les exécutions extra-judiciaires, sommaires ou arbitraires, les actes de torture, les mauvais traitements, les détentions arbitraires, les attaques contre les agents humanitaires ainsi que les allégations concernant des exactions et harcèlements continuels aux points de contrôle et pendant des opérations de ratissage »...

Il y a beaucoup plus urgent: Israël. (4)

« la Commission des droits de l'homme a adopté, ce matin, à l'issue de trois votes distincts, trois résolutions portant, respectivement, sur les droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé, sur les droits de l'homme dans le Golan syrien occupé et sur les colonies israéliennes dans les territoires arabes occupés ».

Nul ne doute, non plus, de la nocivité du régime ‘’démocratique’’ de ce pays.

A considérer le droit onusien, bafoué par des pays tels que la Syrie, la Libye, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, la Malaisie et bien d’autres à cette image, aux trois questions posées ci-dessus, une seule réponse s’impose à ceux qui ne recherchent que Droit et Justice pour tout à chacun: NON.

Il est temps pour les démocrates, dans un avenir très proche, de repenser le droit international, et d’organiser les moyens de contraindre tous pays récalcitrants à ce nouvel ordre mondial.

mercredi 16 avril 2003

La fête de la Liberté.

Dans quelques heures, en famille nous célébrerons Pessah. La fête de la liberté retrouvée. Nous dégusterons les mets délicieux liés à cette fête, dans une joie renouvelée, - malgré les périls et menaces alentours qui nous guettent - comme des hommes et des femmes libres, dans un Israël démocratique et juif, avec son gouvernement, ses lois, sa langue, son armée de défense etc..., et non plus asservi à un quelconque Pharaon.

Nous nous sentirons un peuple libre, malgré les relations tendues avec de nombreux pays, à l’instar de la France, qui par une politique pro-arabe et une soumission proclamée, oublient l’histoire de la région, ses réalités et dessinent la paix avant d’en débattre avec l’autre protagoniste du conflit, à savoir Israël.

Libres nous le serons, malgré que le ministre des Affaires Étrangères Dominique de Villepin évite consciencieusement - lors de déplacement dans la région - l’escale de Jérusalem et conforte les Arabes dans leurs sentiments d’humiliations, de frustrations et d’injustices dont Israël serait la cause.

Libres, malgré la détermination des pays arabes ( moins un Merci Bush ) d’observer Israël périr par un retrait de la Judée, Samarie, Gaza et le retour des ‘’réfugiés’’ en son sein.

Libres, malgré que les médias européens surnomment le potentat irakien déchu ‘’le Rais’’ et installent la démocratie israélienne dans une configuration colonialiste, militaire et raciste.

Libres, malgré les démocraties découvrant leurs intérêts dans l’aliénation des peuples gouvernés par des dictatures, et non dans leur délivrances.

Libres, malgré l’antisémitisme renaissant en Europe, bien que les autorités publiques confisquent quelques calicots dans les manifestations de rues mais n’inquiètent nullement les médias qui popularisent des analyses desservant systématiquement l’état hébreu.

Libres, malgré la volonté de boycott d’organisations anti-israélienne de nos produits, universités ou équipes sportives.

Libres, malgré les difficultés économiques qui accroissent le nombre de laissées pour compte.

Libres, malgré les craintes d’attentas suicides, de Scuds conventionnels ou non, de roquettes en provenance du Liban et de Gaza ou encore les tirs de snipers palestinien.

Libres, malgré toutes les résolutions de l’assemblée générale de l’ONU condamnant méthodiquement Israël et où la France, en autres pays, au mieux s’abstient voire accorde son vote.

Libres, malgré la peur au ventre de prendre ‘’la route de Jenine’’ pour secourir notre pays tout en gardant notre particularité: l’HUMANITE.

Dans quelques heures nous boirons les 4 verres de vin ( Made in Israël bien sûr ) accoudés, savourerons les plats, prierons sur la galette et les herbes amères et formeront les voeux pour que la paix si attendue survienne afin que nos enfants ne portent plus l’uniforme, et que les larmes se tarissent à jamais.

Hier nous étions des hommes libres ; demain nous le resterons.

Bonne fête de Pessah.

dimanche 13 avril 2003

Démissionnez M. le Président !

Si je rédige cette lettre ouverte M. le Président de la République, c’est pour m’interroger publiquement sur les conséquences désastreuses résultantes de votre politique internationale. Plusieurs de vos décisions prises au nom de la France, ont porté préjudice à l’image et à l’honneur du pays.

Nonobstant certaines de vos actions en tant que Premier ministre (analogues à vos négociations secrètes avec le groupe terroriste Hezbollah pour une libération des otages Français aux Liban à l’avant veille d’élections présidentielles en 1988) déjà en 1995 - au lendemain de votre première nomination - vous avez décontenancé les plus fidèles soutiens de la France en relançant les essais nucléaires. Piteusement, vous avez été contraint d’en réduire le nombre.

En l’an 2000, suite à votre insistance à installer la France au coeur d’un processus de paix au Proche-Orient, la signature d’un accord était attendu au palais de l’Élysée.

L’échec du traité dit ‘’de Paris‘’, vous fut attribué par Ehud Barak et Madeleine Albright pour avoir soutenu l’intransigeance de Yasser Arafat. Échec qui a concouru à l’Intifada armée et à de mauvaises relations avec la seule démocratie de cette région, Israël.

Une démocratie que vous avez insultée en 1996 par une esclandre publique indigne d’un grand pays.

A ce jour, vous n’avez toujours pas - personnellement et au nom de la France - condamné nommément le Fatah, le Hamas, le Jihad Islamique et autres organisations terroristes qui célèbrent dans la joie toutes morts israéliennes. Carence qui consolide, si cela est nécessaire, le sentiment que la France sera évincée pour longtemps de tous les pourparlers de paix dans cette région. Tout au moins, tant que vous en serez le porte-parole.

En 2002, vous confisquez la direction du camp anti-guerre de ‘’libération de l’Irak‘’et en deçà d’une défense du droit onusien, vous transformez la France en soutien à une dictature sanglante.

Une guerre de trois semaines plus tard et ce pays libéré, vous plaidez pour le rôle central du conseil de sécurité. Cette plaidoirie tinte comme une préservation désespérée des intérêts français.

Supposez vous naïvement M. le Président, que le peuple irakien taira vos amitiés avec la dictature qui l’a emprisonné?

Présumez vous qu’après avoir nui à son avenir politique personnel, Tony Blair vous laissera prendre le leadership européen?

Estimez vous qu’après la tentative d’humiliation publique au conseil de sécurité, George W. Bush vous offrira encore l’occasion de menaces de veto?

Pensez vous que les démocraties à travers la planète éluderont votre décision de nuire à leur camp. De nombreuses interrogations se fondent sur votre appui permanent aux dictatures arabes.

Pour toutes ces raisons M. le Président- et bien d’autres encore - je m’inquiète des conséquences néfastes pour la France, dues à vos choix politiques.

Pour différentes raisons - répréhensibles pour un homme politique dévoué à son pays - vous avez dévoilé votre incapacité à gouverner notre pays plus de deux années d’affilée.

De 1974 à 1976, de 1986 à 1988 et de 1995 à 1997.

Sans vouloir croire aux lois des séries, j’ai l’espoir M. le Président de la République que l’année 2004 sonnera, le glas de votre carrière.

Pour le bien de la France, je sollicite M. le Président de la République votre démission.

Respectueusement.

vendredi 11 avril 2003

Petite, très petite Chiraquie !

Le 09 Avril 2003, l’Irak a observé ses indigènes, en liesse, se débarrasser - grâce aux démocraties - d’une dictature plus que trentenaire. Le 10 Avril 2003, la France a remarqué ses autochtones subir encore, et toujours, les mêmes manipulations et mépris de la part de ses médias et hommes politiques.

Pour France 2 ( la voix de son maître ) « Bagdad est OCCUPE » et non libéré comme le fut Paris en 1944 ou encore « Bagdad est AMERICAINE » et non irakienne.

Il est somme toute correct que les journalistes s’interrogent sur les desseins réels du pouvoir US, mais le doute suggéré doit bénéficier à ‘’l’accusé‘’ sauf à commettre un procès d’intentions digne de l’Irak d’hier.

Dans un communiqué, Jacques Chirac « se réjouit de la chute de la dictature » et « souhaite la fin rapide des combats », alors que Dominique de Villepin reconnaît « un nouvel espoir pour le peuple irakien avec la fin de la dictature, un espoir de liberté et de développement »

Que n’ont t-ils cessé de discourir sur les valeurs universelles, la dignité humaine, et envoyé - quand il fut encore temps - quelques troupes afin de partager la joie et la reconnaissance des Irakiens et placer leur pays aux cotés des vainqueurs??

Faute de savourer sur place la fin du cauchemar du peuple irakien, l’hôte élyséen nous affirme «... qu’après la phase nécessaire de sécurisation, l'Iraq doit retrouver, avec la légitimité donnée par les Nations Unies, sa pleine souveraineté dans une région stabilisée »

Par quel miracle le conseil de sécurité de l’ONU reconnaîtra la nouvelle autorité, sans admettre auparavant le bien-fondé de la guerre contre l’ancien régime - que la diplomatie française a combattu farouchement - et qui peut croire que les ‘’occupants ‘’ et les ‘’occupés’’ autoriseront La France d’abuser de son droit de veto renouvelé grâce à une légitimité reconnue???

Désappointé par ces échecs présents et à venir, le Ministre des Affaires Étrangères affirme - lors d’une déclaration à Sainte Maxime - « qu’il pense aussi aux peuples arabes, à leurs inquiétudes et à leurs sentiments mêlés souvent de frustration, d'injustice et d'humiliation » et espère - lors d’un point de presse - reprendre l’initiative « pour répondre à l'insécurité que ressent le peuple israélien et en même temps au sentiment profond d'injustice ressenti par le peuple palestinien ».

La chiraquie est aux abois. Afin de sauvegarder les intérêts de la France auprès de ces autocraties - et par manque de moyens dignes d‘une grande puissance - une soupape, aux éventuelles conséquences de la guerre en Irak, est proposée à ces peuples éduqués dans la haine du juif qui est nécessairement la seule cause de FRUSTRATION, d’INJUSTICE, et d’HUMILIATION à travers le conflit qui l’oppose aux Palestiniens.

Nulle autre explication aux malaises ressentis par ces peuples et aucune suggestion ou espérance d’évolution démocratique ne sont crédibilisées par les responsables français. Quelle considération accorder à cette combinaison politicienne et chiraquienne? Le ministre confirme ainsi sa théorie de la ‘’parenthèse israélienne’’.

Faut il croire qu’une fois le conflit résolu la FRUSTRATION, L’INJUSTICE et L’HUMILIATION des arabes s’évaporeront?

L’insécurité des Israéliens survient aux refus des Palestiniens et du monde arabe de l’existence de leur état, et le ‘’sentiment profond d’injustice’’ des Palestiniens ne prévaut que par l’échec de leur dirigeants à rayer Israël de la carte du monde par l‘appui de guerres ou de négociations.

Israël ne sera pas une Tchécoslovaquie bis pour le bien être des chiraquiens.

A se battre pour une politique pro-arabe et sans en mesurer par avance les effets, la chiraquie déshonore pour longtemps la France auprès des véritables démocrates.

mardi 8 avril 2003

Stop au Délire !

En 1993, j’ai été fort chagriné de voir l’équipe de football de mon pays, la France, éliminée de la coupe du monde 1994. J’ai été consolé, je vous l’avoue, de constater que m’a deuxième patrie en a été - entre autres - la cause.

En 1998, bien que circonspect au début du championnat, j’ai néanmoins défilé sur les Champs Elysées afin de fêter la réussite de la Dream team française; j’aurais volontiers voté Zizou président, en échange de notre triste jacquot.

En 2002, le coeur n’y étant plus, l’élimination de cette équipe m’a laissé distant, voire peut être même satisfait de ce cinglant échec pour ce pays qui est devenu, au fil du temps de sa politique, une réminiscence de la triste époque de Vichy.

Sans placer tous les Français dans le même sac, il est à noter, que les frontières de l’antisémitisme sont franchis de plus en plus allégrement, que les politiques se contentent de belles paroles, que les tribunaux culpabilisent les victimes...

En 2003, la France et Israël se défient à nouveau, sur le terrain sportif, pour une qualification à l’Euro 2004 qui se tiendra au Portugal. Le 02 avril à Palerme ( Italie ), Israël à reçu à ‘’DOMICILE’’les bleus français et à été dominé 2 à 1. IL leur manquait le 12 éme homme israélien, à savoir le public.

Seule une cinquantaine de juifs Français ont fait le déplacement. L’hymne national israélien, chanté par Noa dans ce stade presque vide, avait plutôt l’air d’une complainte qu’un cantique à l’espoir d’une victoire.

On s’est accoutumé, depuis près de trente mois, à ce que le sportif israélien soit un sportif ERRANT. Un juif n’ayant pas de patrie lui assurant une pleine expression de ses talents en toute sécurité.

C’est en tous les cas ce que veulent nous faire accroire les dirigeants mondiaux des différentes disciplines sportives. Israël se doit donc, de quémander l’autorisation à d’autres pays d’emprunter leurs stades et négocier les locations et les sécurités.

Quelle est cette dialectique qui veut installer notre pays dans l’interdiction de concourir normalement aux différents championnats internationaux?

Quelle est donc cette exemption qui permet de refuser de se rendre en Israël sans être déclaré forfait, voire de remporter les points si les rencontres ne sont pas organisées en d’autres lieux?

Quelle est donc cette accusation qui sous-entend que la sécurité des joueurs adverses n’est pas assurée, alors que jamais un attentat n’a pu être organisé au milieu d’un évènement sportif?

Quelle est donc cette contrainte qui nous oblige à reconnaître notre ‘’domicile’’ en maîtres et terres étrangers?

Il est temps de refuser cette exigence. Il est temps que les dirigeants israéliens, politiques et/ou sportifs, refusent cet état de fait. Il est temps d’affirmer notre droit sportif en notre patrie ISRAEL, et de refuser cet artifice politique qui nous obligent à nouveau d’être des juifs errants.

Que le sport en soit le perdant ne doit pas nous contraindre à toute sujétion !

vendredi 4 avril 2003

L’éternelle faute aux juifs.

La France ne tait plus aujourd’hui la maladie, que la communauté juive diagnostique depuis le début de l’Intifada armée, soit près de 30 mois. L’antisémitisme français ( racisme dirigé SEULEMENT contre les juifs dixit les dicos ) renaît lentement - mais sûrement - de ses cendres.

Dès les premières manifestations de rues pro-palestiniennes, a été entendu ‘’Mort aux juifs’’ et des drapeaux israéliens brûlés place de la République. Des caricatures d’Ariel Sharon en ‘’Juif voleur’’ de terres palestinienne disputaient celles du Premier Ministre en uniforme nazi.

Depuis et dans un élan fraternel, des émissions ‘’éducatives’’ et des éditions ‘’d’informations’’ radiophoniques, nous ‘’documentent’’ avec des mots ‘’adaptés et choisis’’ sur la bestialité de ces ‘’juifs colonisateurs’’ dénommés Israéliens.

Avec un bel esprit solidaire, les journaux nationaux abandonnent leurs colonnes à la plume des adeptes de ce nouveau combat - plus anti-israélien que pro-palestinien - et les caricatures dignes de la ‘’belle époque’’ resurgissent et courtisent les articles oublieux du simple bon sens journalistique.

Non en reste, les chaînes télévisuelles nous désinforment par des images ‘’d’assassinats’’ plus que suspects, et par des décomptes macabres de morts Palestiniens plus armés que civils.

Les débats systématiquement CONTRE la politique israélienne - d’où les représentants de la majorité israélienne sont exclus - se multiplient, et le ‘’droit à l’anti-sionisme’’ devient le support de l’antisémitisme non encore clairement revendiqué.

Dès lors, la nouvelle norme de ce beau pays des droits de l’homme est complétée par une haine anti-( juif) israélienne - incluant les suggestions de boycott contre Israël, les juifs menacés, insultés, rossés et les synagogues incendiées - et les pétitions pour le ’’droit de critiquer la politique israélienne librement’’ excommunient ces quelques voyous de banlieues auteurs d’actes méprisables et si éloignés de leur ‘’noble’’ cause.

Suite à la dénonciation du Président du CRIF - Roger Cukierman - de l’alliance brun vert rouge à un Premier Ministre - Jean-Pierre Raffarin - découvrant le désastre et confirmant ses belles intentions de maîtriser cette bête immonde, les champions du combat ‘’pro-palestinien’’ nous prétextent un racisme arabophobe exprimé par des EXTREMISTES JUIFS.

Racisme juif, comprenant le ‘’prix GOEBBELS de la désinformation’’ et quelques sites Internet de la même veine dont on peine à trouver les adresses. La ligue de défense juive est, à ce titre, leur parfait dérivatif.

A comparer ce qui est comparable, ces quelques excités ne rivalisent pas en nombres et en actes, avec les bataillons de la haine anti-juive.

Récuser l’accusation d’antisémitisme leur devient de plus en plus difficile, et leur dernière solution consiste à installer la communauté juive dans une islamophobie imaginaire afin de détourner l’attention, et d’excuser tout futur acte.

Être de nos jours pro Ariel Sharon et Pro-Israël sera, à n’en pas douter, leur soupape de sécurité.

Ainsi, espèrent ils, faire encore porter le chapeau aux juifs.

Nous les attendons de pieds fermes.

jeudi 3 avril 2003

ARTE ! Chaîne ANTISEMITE ?

IL y a quelques jours, je me suis interrogé sur les responsabilités de la chaîne culturelle franco-allemande, à travers un article intitulé: " ARTE ! Vecteur de Haines ? ".

Aujourd’hui, je m’interroge sur l’antisémitisme potentiel de la direction.J’ai suivi la soirée thématique’’ Dialogues Israélo-Palestiniens’’, et ne n’y ai vu qu’un désir manifeste de desservir Israël.

Le poisson d’avril était, une fois de plus, réservé aux seuls Israéliens désireux de DIALOGUER avec tous leurs procureurs et calomniateurs, et le bourrage de crane destiné aux téléspectateurs.

Du ‘’refus israélien’’ du plan de paix saoudien, aux ‘’seules victimes palestiniennes’’ en passant par les ’’civils assassinés’’ à Jénine, le téléspectateur lambda à eu, ce soir, sa dose de détestation du juif, légitimée par la critique de l‘état d‘Israël et justifiée par cette chaîne publique.

Qui croit encore que les journalistes de ce média respectent la déontologie de leur métier ?

Quelle est donc cette disposition, qui interdit à la majorité du peuple israélien d’être représentée lors de tous les débats en ce beau pays des droits de l‘homme ?

N’y a t-il que des israéliens d’extrême gauche, et leur idéologie, pour expliquer les raisons et les choix politiques du pays. N’y a t-il que des israéliens, mal dans leur peau, pour décrire la vie difficile de ce pays entouré de millions d’individus conditionnés à la perte d’Israël ? N’y a t-il que des documentaires israéliens condamnant systématiquement toute action de ce jeune pays (mais si vieux par les leçons de démocratie et de droits de l‘homme administrées à tous ses détracteurs) ? N’y a t-il que les droits palestiniens à défendre ?

Beaucoup d’autres interrogations conduiront aux soupçons d’antisémitisme de ce canal, chasse gardé de l’idéologie pro-palestinienne; car sauf à indiquer clairement leur positionnement sur ce conflit, il se doit -en tant que média neutre- d’expliquer, pour une compréhension complète, les options de l’administration israélienne.

Le Premier Ministre, Jean Pierre Raffarin, à appeler les Français ’’à éviter qu’il puisse y avoir un transfert dans notre communauté nationale des tensions internationales’’.

Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, lors de différents discours à stigmatisé tout antisémitisme et soutenu le droit des juifs français à soutenir pleinement Israël.

Dominique Perben, ministre de la Justice, a interjeté appel à la cour de Douai de la relaxe de Jean Claude VILLEM - maire communiste de la ville de SECLIN - dans un procès pour antisémitisme.

Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la Communication, responsable de France Télévision, s’est dit horrifié de l’attaque antisémite de quatre jeunes juifs de l’association Hashomer Hatsair.

Les hommes politiques font de beaux discours, développent de belles intentions, mais leurs actes tardent à confondre et à détruire ce fléau qui ronge, entre autres, les intellectuels détenant les leviers des médias publics français.

La France n’est pas un pays antisémite. Mais ARTE, par ses choix politiques, enracine dans l’esprit de la nouvelle génération -qui constituera dans l’avenir l’élite de la France- un réflexe anti-israélien et, par équation simplifiée, antisémite.

D’où l’inquiétude générale de la communauté juive française, et son exaspération devant tant d’hostilité et de haine développées par des médias, notamment publics.

‘’A justifier l’injustifiable, on en vient à excuser l’inexcusable’’. dixit Nicolas Sarkozy.

ARTE devrait en prendre bonne note.