mercredi 16 avril 2003

La fête de la Liberté.

Dans quelques heures, en famille nous célébrerons Pessah. La fête de la liberté retrouvée. Nous dégusterons les mets délicieux liés à cette fête, dans une joie renouvelée, - malgré les périls et menaces alentours qui nous guettent - comme des hommes et des femmes libres, dans un Israël démocratique et juif, avec son gouvernement, ses lois, sa langue, son armée de défense etc..., et non plus asservi à un quelconque Pharaon.

Nous nous sentirons un peuple libre, malgré les relations tendues avec de nombreux pays, à l’instar de la France, qui par une politique pro-arabe et une soumission proclamée, oublient l’histoire de la région, ses réalités et dessinent la paix avant d’en débattre avec l’autre protagoniste du conflit, à savoir Israël.

Libres nous le serons, malgré que le ministre des Affaires Étrangères Dominique de Villepin évite consciencieusement - lors de déplacement dans la région - l’escale de Jérusalem et conforte les Arabes dans leurs sentiments d’humiliations, de frustrations et d’injustices dont Israël serait la cause.

Libres, malgré la détermination des pays arabes ( moins un Merci Bush ) d’observer Israël périr par un retrait de la Judée, Samarie, Gaza et le retour des ‘’réfugiés’’ en son sein.

Libres, malgré que les médias européens surnomment le potentat irakien déchu ‘’le Rais’’ et installent la démocratie israélienne dans une configuration colonialiste, militaire et raciste.

Libres, malgré les démocraties découvrant leurs intérêts dans l’aliénation des peuples gouvernés par des dictatures, et non dans leur délivrances.

Libres, malgré l’antisémitisme renaissant en Europe, bien que les autorités publiques confisquent quelques calicots dans les manifestations de rues mais n’inquiètent nullement les médias qui popularisent des analyses desservant systématiquement l’état hébreu.

Libres, malgré la volonté de boycott d’organisations anti-israélienne de nos produits, universités ou équipes sportives.

Libres, malgré les difficultés économiques qui accroissent le nombre de laissées pour compte.

Libres, malgré les craintes d’attentas suicides, de Scuds conventionnels ou non, de roquettes en provenance du Liban et de Gaza ou encore les tirs de snipers palestinien.

Libres, malgré toutes les résolutions de l’assemblée générale de l’ONU condamnant méthodiquement Israël et où la France, en autres pays, au mieux s’abstient voire accorde son vote.

Libres, malgré la peur au ventre de prendre ‘’la route de Jenine’’ pour secourir notre pays tout en gardant notre particularité: l’HUMANITE.

Dans quelques heures nous boirons les 4 verres de vin ( Made in Israël bien sûr ) accoudés, savourerons les plats, prierons sur la galette et les herbes amères et formeront les voeux pour que la paix si attendue survienne afin que nos enfants ne portent plus l’uniforme, et que les larmes se tarissent à jamais.

Hier nous étions des hommes libres ; demain nous le resterons.

Bonne fête de Pessah.

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