dimanche 30 mars 2008

Un mythe ravageur

Selon Marie-Georges Buffet, secrétaire nationale du parti communiste français, lors d’une interview à France Info sur le souhait du Président français d’envoyer des troupes en Afghanistan, « entraîner la France dans ce conflit sanglant est une erreur, il y a bien d'autres moyens de lutter contre le terrorisme ». Il suffirait, dit-elle, de « résoudre le conflit israélo-palestinien, (et) reconnaître les droits du peuple palestinien sur sa terre ». Ainsi, la raison du terrorisme islamique disparaîtra. Ce qui conduira les femmes afghanes à oser ôter, entre autre, leur burkha -la toile qui leur tient lieu de prison permanente-, les mécréants à ne plus être contraints de se cacher, les homosexuels à vivre leurs vies dignement et les pays occidentaux à ne plus craindre une islamisation de leurs sociétés. Liste non exhaustive évidemment.

Il n’y a que les adhérents et les sympathisants du Parti des Crétins pour croire cela. Ce qui me rassure, c’est qu’ils sont de moins en moins nombreux à adhérer à ce parti.

Ce qui ne signifie point que nuls autres ne reconnaissent une centralité à ce conflit dans les problèmes du monde. Ainsi, notre célèbre Pascal Boniface, lors du Forum de Paris, a assuré lors d’un échange avec Henri Guaino -retranscrit dans les pages débats du Figaro- que « Tous les pays méditerranéens ont évidemment intérêt à travailler sur des projets de dépollution, par exemple. Mais on ne pourra pas bâtir sereinement des projets de coopération si le conflit israélo-palestinien n'est pas réglé ».

On savait déjà Israël responsable du terrorisme islamique !!! Voilà maintenant Israël empêcheur de coopérer autour de la mer Méditerranée dans la joie et la bonne humeur !!! La messe est dite. Israël fléau du 21éme siècle ! Ou presque.

On en vient presque à souhaiter que le pays des Juifs se donne enfin la peine de répondre positivement à la ‘’proposition de paix’’ des 21 pays arabes… Il lui suffirait, tout simplement, de se replier sur la ligne de démarcation du 4 juin 1967, rendre Jérusalem à ses réels propriétaires (les arabes palestiniens) permettre aux Syriens de se baigner dans les eaux du lac de Tibériade, aux Libanais de récupérer les fermes de Sheeba et, enfin, accepter un règlement « équitable et agréé » de la question des réfugiés palestiniens.

On se doute bien alors, que le monde baignera dans une euphorie retrouvée et que tous les malheurs du monde seraient, en conséquence, résolus. Sauf pour les Israéliens devenus entretemps coupables du déclenchement du conflit israélo-arabe en 1948 mais aussi des guerres qui s’en suivirent et qui avaient comme seul objectif la récupération de l’honneur et des biens perdus du monde musulman. Ce qui nous conduit inévitablement à installer les Israéliens comme pénalement responsables.

Il ne restera plus, alors, qu’à traduire par le biais de la ‘’Justice internationale’’ les Israéliens, redevenus simples Juifs apatrides par la perte de la souveraineté de leur pays, et les condamner à errer à travers la planète en quête d’une terre d’asile accueillante. Pourquoi pas en terre musulmane, terre redevenue depuis synonyme de Paix et de Tolérance ?!?! Et si quelques ghettos se dresseront sur leurs routes, ils ne seront que preuves de la malveillance des Juifs envers leurs hôtes.

Voilà à peu de chose près ce que signifie l’extrapolation du mythe ravageur que certains tentent, vainement jusqu’à ce jour, d’imposer.

S’il y a bien une centralité, c’est bien celle de l’idiotie qui mène ce monde et qui permet à des millions de citoyens de croire ce que certaines ‘’élites’’, marquées idéologiquement, osent, impudemment, affirmer.

Et cette bêtise n’est pas un mythe mais une réalité ravageuse.

mardi 25 mars 2008

La haine à l’état pur de Bruno Guigue

La moindre certitude que l’on peut affirmer sans se tromper, est l’affirmation que Bruno Guigue, ex sous-préfet de la ville de Saintes, n’aime guère Israël et ses soutiens. Dans une diatribe enflammée intitulée « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU » il pose ses vérités qui interpellent le bon sens. A tel point, que tout lecteur est en droit d’avoir à son égard plus que des soupçons d’un antisémitisme qui ne sied guère à tout fonctionnaire d’un état de droit.

Les phrases ci-dessous sorties de son pamphlet confirment, pour le moins, la justification de son exclusion du corps préfectoral par sa hiérarchie.

 « Louise Arbour portait le voile à Téhéran, soit. Mais aurait-elle pu, en Israël, organiser une réunion pendant le shabbat ? Les régimes religieux ont des exigences que n’ont pas les autres ».

Voici l’état d’Israël reconnu comme une théocratie équivalente à l’Iran à laquelle il ne manque qu’une milice de la vertu. On peut plus que s’étonner qu’un homme de connaissances puisse affirmer que le régime parlementaire israélien est un « régime religieux ». Dans les faits, vérifiables par chacun, Israël s’identifie plus à l’état français qui interdit tous travaux le dimanche, jour du seigneur. Pour autant, il ne viendrait pas à l’esprit du sous-préfet d’amalgamer la France et la Perse. Quelle est donc SA raison d’un tel mensonge ?

 « Sans parler d’Israël, seul Etat au monde dont les snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles »

Bruno Guigue est diplômé de l’Ecole normale supérieure et de l’ENA. Sauf à déconsidérer ces écoles prestigieuses pour leurs enseignements, il serait impensable de lui attribuer le droit à l’erreur ou à une mauvaise interprétation d’un ordre du gouvernement israélien. Sauf à diffuser largement les références de cette assertion, les plus grands doutes quant à ses capacités d’analyses du conflit israélo-arabe seront légitimes tout comme ceux, plus problématiques, de son hostilité criante s’amenuiseront.

 « S’il avait appliqué la peine de mort aux civils palestiniens avec davantage de discernement depuis soixante ans, il n’aurait pas suscité un tel rejet de la part de ses voisins proches ou éloignés »

Bruno Guigue, par cette tournure de phrase, veut indiquer qu’Israël prend pour cibles volontairement les civils ‘’palestiniens’’. Il ne faut vraiment rien connaître des attitudes des soldats et de la culture du peuple israélien pour affirmer une telle contrevérité. Israël, depuis sa renaissance en 1948 et sauf le cas d’Adolphe Eichmann, n’a jamais institué la condamnation capitale comme châtiment suprême mais une peine de prison à perpétuité envers ceux reconnus judiciairement comme meurtriers. Affirmer, alors, qu’Israël s’en prend volontairement à des civils, forcément innocents, démontre seulement son animosité à l’égard d’une démocratie qui a l’éthique comme code de conduite, et illustre aussi un parti pris en faveur de criminels de guerre qui se réfugient dans les zones civiles pour assassiner, sans grandes craintes de représailles, des civils juifs innocents.

 « Car, analogie pour analogie, frappante est la ressemblance entre le Reich qui s’assied sur la SDN en 1933 et l’Etat hébreu qui bafoue le droit international depuis 1967 »

La comparaison entre le régime nazi, dont chacun sait tout le mal qu’il apporta au monde en douze années, et les différents gouvernements qui se sont succédés depuis 1967 à la tête de l’état israélien n’a de logique que la malveillance de plus en plus flagrante de Guigue. Toutes les résolutions contraignantes de l’Onu ont pour objectif d’obliger toutes les parties en conflit à arriver à la paix. Réclamer de l’état juif qu’il fasse sa part sans que pour autant la partie adverse se dirige vers la fin du conflit c’est, là encore, désirer nuire à Israël. Quant aux résolutions de l’assemblée générale de l’Onu, n’étant pas obligatoires, on peut légitimement s’interroger sur cette volonté d’astreindre Israël à obéir volontairement à cette majorité systématiquement hostile à ses intérêts !!!

 « Ils n’ont pas tort : le 29 février, le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a brandi la menace d’une « shoah » contre les Palestiniens avant de lancer à Gaza la sanglante opération qui fit 110 victimes palestiniennes en une semaine. Quitte à enfreindre un tabou religieux, l’Etat hébreu, manifestement, a franchi un cap sémantique avant de déchaîner sa puissance militaire : il est passé « de la parole à l’acte »

On ne le répétera jamais assez, catastrophe en hébreu se dit SHOAH. C’est donc une catastrophe que les ‘’Palestiniens’’ ont attiré sur eux suite à leurs innombrables tirs de missiles sur le sol israélien. Affirmer, alors, qu’Israël tente à organiser une SHOAH, un HOLOCAUSTE ‘’digne’’ des temps néfastes nazis, est pour le moins diffamant à l’égard d’un état qui possède de nombreux contre pouvoirs. Quant aux « 110 victimes palestiniennes », seul le diplomate congédié comme un malpropre refuse d’y soustraire le nombre de terroristes éliminés à cette occasion, pour ne pas être contraint, justement, à reconnaître une éthique israélienne dans son combat de légitime défense.

 « A propos de terrorisme, l’Etat d’Israël, qui plus est, peut se targuer d’un palmarès hors compétition. Les odieux attentats du 11 septembre 2001 ont fait dix fois moins de victimes que le siège de Beyrouth par Tsahal en 1982 »

Bruno Guigue amalgame intentionnellement deux situations différentes. Un état juif agressé de 1978 à 1982 (soit quatre années) depuis le Fatahland installé à sa frontière nord et qui a conduit à une guerre de légitime défense dénommée « Paix en Galilée », et une zone civile bouc émissaire de criminels de guerre au service d’une idéologie fascisante : l’islamo-nazisme. Faut-il vraiment sortir de hautes écoles pour comprendre que seule une haine chevillée au corps permet une telle comparaison ?

Ces quelques phrases, tirées d’un texte dont le sujet principal n’est pourtant pas Israël, affirment -sans le moindre doute- ce que peut être une hostilité envers un peuple, une race, une religion. Cela se qualifie comme étant de l’ANTISEMITISME. On est donc en droit d’exiger de l’état français plus qu’un renvoi du corps préfectoral. Un procès retentissant afin de prouver son combat contre cette plaie serait le bienvenu.

On peut espérer également que des Ongs françaises pro-israéliennes relèvent le défi et assignent Bruno Guigue en justice.

jeudi 20 mars 2008

La nakba éternelle des ‘’Palestiniens’’

L’Autorité palestinienne tente d’innover dans le conflit qui l’oppose à Israël. Ziad Abu Ein - membre important du Fatah et ministre adjoint chargé des Affaires concernant les prisonniers de l’AP- annonce « l’initiative du retour et de la coexistence » pour marquer le soixantième anniversaire de … la nakba. Synonyme de l’anniversaire de la renaissance de l’état d’Israël sur la terre ancestrale. Initiative prévue entre le 14 et 16 mai prochain et ayant comme objectif de permettre aux « réfugiés de vivre avec les Juifs en paix et dans la sécurité » au sein d’un même pays. Lequel ? Ceci n’est pas précisé. Mais c’est une autre histoire.

Tous les moyens de transport, selon ce plan, qu’ils soient terrestres, maritimes ou aériens devront être utilisés afin de contraindre « tous les Israéliens à souhaiter la bienvenue aux Palestiniens qui retourneront [dans leurs foyers] pour vivre avec eux sur une terre en paix ». Outre le ‘’folklore’’ que prédit ce plan s’il était réalisé, imaginons un instant quels seraient les véritables possibilités de forcer les frontières internationales israéliennes.

Judée-Samarie et la bande de Gaza :

Des manifestations prévisibles à destination des médias, mais nulle entrée sur le territoire national ne serait à craindre.

Frontière israélo-libanaise:

Pour cause de présence de la Finul seules quelques manifestations bien encadrées seront probablement à observer.

Frontière israélo-syrienne :

Seul le calme complet sera la réponse à l’appel de l’AP. Bien que l’on peut supposer que l’envie d’y participer démange les autorités syriennes.

Jordanie et Egypte :

La paix étant importante aux deux régimes en place, nulle manifestation ne sera tolérée aux abords directs de leur voisin.

Voies maritimes et aéroportuaires :

-Quelques bateaux pourront être affrétés et poindre à la limite des eaux internationales israéliennes. Le volet propagande tournera à plein régime et les médias complaisants se feront un plaisir de ‘’massacrer’’ le soixantième anniversaire marquant, également, la sérénité internationale retrouvée de l’ensemble du peuple juif. Un ‘’détail’’ évidemment, mais, là encore, nulle frontière ne sera transgressée. Après quelques ronds dans l’eau de la méditerranée ou de la mer rouge, quelques photos souvenirs et interviews aux mots bien choisis, les embarcations traceront le chemin inverse et leurs ‘’plaisanciers’’ retrouveront leurs demeures.

-Quelques avions aux vols réguliers pourront être réservés par des ‘’Palestiniens’’ ayant une double nationalité et atterrir aux aéroports de Lod ou d’Eilat. Quelques centaines de passagers tenteront ainsi de « rentrer dans leurs foyers » mais les gardes frontières n’auront aucun mal à les maintenir sur place jusqu’à leur retour en leur pays d’origines. L’unique problème consistera, alors, à contraindre ces individus à redécoller vers la destination de leur choix. Dans l’hypothèse d’un refus général -ce qui est attendu- une proposition d’acheminement vers la bande de Gaza afin de satisfaire leurs désir de « retour dans leur patrie » refroidira certainement leurs ardeurs à ‘’coexister’’ dans le coin.

Tel que cela se dessine, outre une page de propagande, il n’y a nul risque pour l’état d’Israël de voir ses frontières forcées, ou contraintes de modifier sa spécificité. On s’interroge, en conséquence, sur ce qui peut motiver les autorités palestiniennes à rechercher la confrontation en lieu et place d’un dialogue honnête pour l’attribution d’un pays vivant à coté de l’état juif !?!? La réponse ? Evidemment, leur désir morbide de voir l’état d’Israël détruit.

Mais cela, nous le savons.

jeudi 13 mars 2008

Salissez ! Salissez ! Il en restera toujours quelque chose !

Mohamed Sifaoui est un Journaliste de bon renom et dont le contenu de ses articles peut être, en grande partie, soutenu par un grand nombre d’entre nous. Dans un de ses articles intitulé « Boycotter le salon du livre est d’une bêtise rare ! » il s’en prend, avec bon sens et véhémence, à ceux qui soutiennent cette idée et prônent un obscurantisme à faire pâlir celui du moyen-âge. Des pays à l’apport d’« intellectuels iraniens version Ahmadinejad ou celui des Saoudiens abreuvés au Wahhabisme ou encore celui des intellectuels algériens sympathisants de Bouteflika » et aux « dirigeants (qui) boycottent par ailleurs la démocratie, les droits de l’Homme, l’intelligence, le travail, l’honnêteté, le respect de leurs administrés, le bon sens, la bonne gouvernance, etc. » tout y passe. La revue est complète et digne de tout défenseur des valeurs universelles.

Un rappel à la réalité qui serait parfait si, cependant, pour satisfaire au politiquement correct et à l’air du temps, il n’avait jugé utile de glisser dans son article LA justification de la décision de boycottage. A savoir, une condamnation de « la politique israélienne » et « notamment celle qui préconise exclusivement l’approche militaire pour lutter contre les assassins barbares du Hamas et des autres groupes terroristes (…) Ce qu’il faut reprocher à Israël, c’est la méthode. En effet, on ne lutte pas contre le Hamas – ou contre une autre organisation terroriste – en bombardant des civils. On ne lutte pas contre le Hamas en causant la mort de nourrissons » (sic).

A cette lecture, je n’ai pu m’empêcher de lui demander quelle méthode tangible et humaine préconiser aux Forces de Défenses Israéliennes. Voici sa réponse : « Des méthodes concrètes ? Agir comme une démocratie digne de ce nom. Ne pas répondre aux attaques terroristes par des attaques aveugles. Arrêter les coupables (ou les neutraliser individuellement, y compris en les tuant s'il le fallait), les transférer devant des tribunaux, les juger et les condamner pour ce qu'ils sont. Est-ce pour vous une méthode concrète ou pas ? Un Etat moderne se doit de réagir avec fermeté mais aussi avec justesse et justice. Sinon pourquoi dénonçons-nous la méthode Poutine. Lui aussi pourra dire que puis-je faire d'autre ? ».

Outre le fait que si Israël avait utilisé « des attaques aveugles », ou la « méthode Poutine », le peuple ‘’palestinien’’ n’aurait plus la nécessité, à l’heure actuelle, d’un pays ; outre que tout terroriste arrêté a droit à un procès équitable dont le jugement ne saurait être la peine de mort ; outre l’intervention permanente de la cour suprême de Justice dans les décisions politiques ; outre tous ces actes et encore d’autres qui démontrent la dignité de l’état d’Israël ; il est établit -par une telle réponse- que le microcosme intellectuel (francophone mais aussi autre) attend et exige que la nation juive se conduise différemment et respecte des valeurs et des contraintes morales nullement imposées à d’autres pays et, de plus, inhumaines quant à leurs réalisations car négligeant la vie des soldats.

Tout observateur rigoureux admettra sans difficulté que beaucoup est fait par les autorités israéliennes pour la défense d’une certaine éthique encore inégalée par la plupart des pays de ce monde et ignorée par le monde musulman. Et pourtant, le nom d’Israël évoque de plus en plus une ‘’barbarie soldatesque’’ et une ‘’politique d’apartheid’’. Et, fait étrange, quelque soit son gouvernement ! Une ‘’idée’’ d’Israël de plus en plus ancrée dans la ‘’conscience’’ universelle que nul ne pense plus à remettre en cause. C’est ainsi, que l’on peut voir s’organiser des débats franco-français sur l’opportunité du boycott et non pas sur ses motifs. Même si la plupart des intervenants rejettent le bannissement des écrivains israéliens, nul n’intervient ou est invité à rétablir, sinon l’honneur de ce pays, le simple bon sens et le rappel de l’hostilité qui environne cet état.

Un triste sire affirmait, de son temps, que plus le mensonge est gros, plus il devient la vérité…

Triste personnage, triste constat et triste époque.

dimanche 9 mars 2008

Amertumes

Je doute très fort que l’Iran cesse volontairement sa quête de technologie d’enrichissement d’uranium qui lui permettrait l’acquisition de la bombe nucléaire. Je doute également que la communauté internationale se saisisse finalement de la voie militaire, faute d’efficacité des sanctions onusiennes et américaines, pour contraindre la Perse à obtempérer aux résolutions internationales. Je doute que le gouvernement israélien, gouvernement d’Olmert compris, accepte cette éventualité de plus en plus concrète et n’agisse pas pour détruire toute possibilité iranienne quant à la détention de bombes nucléaires.

Ce qui conduira à une réaction iranienne vigoureuse par des missiles sur l’ensemble du pays et principalement sur les zones urbaines. Le Hezbollah étant un bastion des mollahs au Liban, il faudra s’attendre à ce qu’ils participent aux tirs de joie de leurs patrons. Rien n’exclut une participation de la Syrie à ce concert, la reconquête du Golan étant le masque qui cache l’objectif réel déclaré en 1948, à savoir l’éradication du voisin israélien. Le Hamas qui a le même espoir, se pliera à la solidarité musulmane et expédiera les Qassams et Grads qu’il détient sans plus de retenue, la lutte finale étant arrivée.

Les seuls dont on peut douter de leur participation à l’heure actuelle sont les arabo-israéliens. Nul ne peut, encore, affirmer avec certitude leur degré de sympathie pour le combat de l’Ouma. S’il est encore faible, il n’en reste pas moins que l’ouverture de quatre fronts simultanés peut encourager un grand nombre à rejoindre les rangs de nos ennemis. Ce qui ouvrirait un cinquième front, et celui-ci en plein cœur de notre patrie.

Triste constat ! Mais pour autant, faut-il laisser l’Iran acquérir les capacités nucléaires sans réagir ? Au vu des réalités ci-dessus on serait tenté pour le moins.

Il est vrai que si le gouvernement d’Ehud Olmert avait éradiqué le Hezbollah lorsque cela lui était possible en l’an 2006, puis décidé de mettre un terme au califat islamique du Hamas, le front intérieur ne se poserait plus et la Syrie s’interrogerait sur ses capacités militaires à ‘’récupérer’’ le Golan. L’Iran ne serait plus qu’un problème unique et de nombreux israéliens seraient, alors, épargnés et ne réclameraient point la démission de ce gouvernement avec autant d’obstination.

Olmert lors des dernières élections en 2006 nous avait promis une paix pour 2010. Je crains qu’il ne s’agisse tout simplement de la paix des cimetières.

Autre sujet. La télévision qatarie Al-Jazaira a informé ses téléspectateurs de la ‘’barbarie’’ israélienne car tirant, comme chacun le sait, sans retenue sur des civils et particulièrement des enfants. Les images poignantes pointant uniquement sur cette ‘’réalité’’ ont définitivement convaincu ceux de la communauté musulmane qui avaient encore un doute sur ‘’l’attitude inhumaine’’ israélienne. Mahmoud Azahar, leader du Hamas a, par ailleurs, remercié chaudement ce média ainsi, ce qui est plus naturel, qu’Al-Aqsa la télé palestinienne.

Les souffrances et les victimes israéliennes des tirs de missiles gazaouits n’ont pas eu, quant à eux, le même traitement sur la fréquence qatarie. L’information à ce sujet a totalement été escamotée au public de la chaîne. Interrogé sur ce manque de déontologie par une chaîne israélienne, le correspondant d’Al-Jazaira en Israël (exerçant librement son métier de ‘’journaliste’’ en Israël et ayant appris à parler, depuis, l’hébreu) a affirmé ne retransmettre que la « réalité du terrain » (sic).

Il y a des expulsions qui se font attendre.

Dernier sujet. Jean Daniel, patron de l’hebdomadaire le Nouvel Observateur, a -dans son dernier éditorial- affirmé ne pas se sentir représenté par le CRIF, car soutenant exclusivement les victimes israéliennes. Le CRIF étant le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, on ne savait pas Jean Daniel Juif à se sentir membre de cette communauté. Est-il suffisant de naître de parents juifs pour se sentir soi-même concerné par le Judaïsme ou faut il, plutôt, pratiquer et participer aux particularités de cette religion pour l’être ?

Autrement dit, naître de parents médecins fait il de nous des médecins sans pour autant étudier puis pratiquer cette discipline ? Evidemment non ! Ce qui, je vous l’avoue, me rassure. Car avoir un coreligionnaire tel Jean Daniel me démotiverai de mon combat en faveur du Judaïsme et de l’état d’Israël.

Allez ! Si un jour ce dernier a un problème en France pour cause d’antisémitisme (sic) on intercédera auprès de ses amis ‘’palestiniens’’ pour qu’ils l’acceptent dans le paradis de Gaza.

vendredi 7 mars 2008

Conseils à un gouvernement impotent

Il y a une semaine, le gouvernement Olmert expédia les Forces de Défenses d’Israël dans la bande de Gaza suite à la recrudescence de missiles sur Sdérot mais aussi sur Ashqelon. Le peuple israélien avait cru comprendre, alors, que son exaspération lourde de plus de deux années d’impuissances avait atteint le Premier ministre et l’avait poussé à agir envers les terroristes. Quelle ne fut pas leurs surprises et leurs interrogations quant au retrait de Tsahal, 48 h plus tard, et cela avant d’avoir obtenu des résultats tangibles hors mis l’élimination d’une centaine de meurtriers, une denrée locale qui repousse aussitôt l’armée revenue dans ses casernes. Ce qui permis au dirigeants ‘’palestiniens’’ de crier ‘’victoire’’ et aux israéliens d’accroître leur ras le bol d’un gouvernement qui ne pense et n’agit qu’en fonction de la communauté internationale.

Cette ‘’victoire’’ est justifiée si l’on y voit du temps accordé aux groupes terroristes pour se réapprovisionner en armes, réajuster leurs tirs de missiles, ou bien encore dissimuler des charges explosives le long de la frontière internationale. L’une d’entres elles a d’ailleurs tué un soldat et blessé un autre à vie, car ses deux jambes lui ont été sectionnées. ‘’Succès’’ qui a encouragé le même jour un autre assassin arabo-israélien à pénétrer dans une école religieuse de Jérusalem pour y massacrer le maximum d’étudiants. Huit morts et une dizaine de blessés qui confortent ainsi la sensation de ‘’victoire’’ d’individus qui ont le paradis d’Allah en ligne de mire plutôt que le paradis sur terre et la cohabitation pacifique entre peuples et cultures différents.

Cet ‘’échec’’ israélien, n’en doutons pas, renforce et encourage tous ceux (et ils sont de plus en plus nombreux) qui espèrent mettre une fin à l’existence d’Israël. Il est donc urgent que le gouvernement Olmert se ressaisisse et mette un terme définitive à l’existence du Hamas et de ses affiliés dans la bande de Gaza. Il faut pour cela que l’armée reprenne le contrôle de la frontière avec l’Egypte ; qu’elle réinvestisse -lentement mais surement afin de préserver autant que possible la vie de chaque soldat- la bande de Gaza quartier par quartier, rue par rue, maison par maison ; qu’elle récupère toutes les armes trouvées et détruise totalement leurs abris ; et enfin se saisisse des responsables politiques et de leurs hommes de mains afin d’être juger publiquement pours crimes de guerre et contre l’humanité. Le tout faisant fi de l’acharnement de la communauté mondiale à imposer, alors, à Israël l’arrêt des combats, soit par pression ‘’amicale’’ ou résolutions du Conseil de Sécurité. L’intérêt du pays l’impose car si, pour palier à la faillite morale des occidentaux et à leur mercantilisme, Israël agit en vue d’une destruction totale de la production nucléaire iranienne, les missiles expédiés de la bande de Gaza se joindront évidemment à ceux arrivant d’Iran, du Liban et probablement de Syrie. Pourquoi se priver en conséquence d’une sécurité retrouvée dans le sud du pays ?

Une fois le calme totalement réinstallé en cet endroit, l’état juif pourra à nouveau se désengager de ce territoire et passer la main aux ‘’modérés’’ de Mahmud Abbas. Il sera plus facile alors de discuter de la coexistence pacifique entre les deux peuples ou bien de démontrer que « modéré » n’existe pas dans le langage musulman.

En attendant ce moment, il y a une autre action que le gouvernement se doit d’entreprendre dans les plus brefs délais. Installer dans le code pénal israélien la peine de mort comme condamnation ultime. Ainsi, ceux qui organisent les crimes contre l’humanité sauront que la fin de leurs procès publics se concrétisera par une pendaison puis, comme Adolphe Eichmann, une incinération et leurs cendres jetées à la mer. Leur ‘’courage’’ n’étant pas leur qualité première, il y a fort à parier que peu de commanditaires crieront ‘’victoire’’ lors de chaque futur assassinat d’Israéliens.

Evidemment, Israël devra à nouveau faire fi des remontrances ‘’bien intentionnées ‘’de la ‘’bien-pensance’’ internationale et affirmer son refus catégorique de vivre dans un monde théorique alors que sa population est réellement menacée. Et si cela ne suffira pas à la convaincre, un rappel cinglant du droit de l’homme israélien à vivre en paix et en toute sécurité chez lui devrait museler cette idéologie nauséabonde qui fait le lit du nazislamisme.

Ces deux actions, l’élimination physique du terrorisme dans la bande de Gaza et la condamnation à la peine de mort de ses commanditaires et de ses hommes de mains, se doivent d’être entreprises au plus tôt afin d’empêcher toute immixtion dans le conflit des arabo-israéliens en faveur de leurs frères de sang ‘’palestiniens’’. Un danger qui grandit au fur et à mesure des ‘’victoires’’ des ennemis d’Israël.

Il est à craindre malheureusement que le gouvernement d’Olmert ne soit incapable de le comprendre et nous prépare par son inaction d’autres ‘’échecs’’.

mardi 4 mars 2008

On n’est pas sorti de l’auberge

S’il est une évidence, c’est celle qui affirme la réalité des ennemis d’Israël. A son nord le Hezbollah affirme sa « résistance à l’entité sioniste ». On peut envisager ce programme sous toutes les coutures, nul ne pourra démentir que l’objectif réel ne soit autre que l’éradication de l’état juif. Au sud le Hamas affiche aussi sa « résistance ». Pour celle-ci il n’est guère utile de se creuser les méninges, l’objectif recherché est tout indiqué dans la charte du mouvement. Une Palestine du nord au sud et de la mer au Jourdain. A l’est, l’Iran parle en abondance de la « chute imminente du régime sioniste ». Là encore nul esprit éclairé ne peut douter raisonnablement que le résultat attendu soit l’élimination de la nation juive. Pour preuve, si cela était vraiment nécessaire, la fourniture au Hamas de missiles Grad capables d’atteindre la ville côtière d’Ashqelon.

L’évidence ne peut être, en conséquence, contestée. Israël a ‘’l’honneur’’ d’être le sujet de préoccupations de millions d’individus musulmans qui ont en commun le vœu de destruction de ce pays que plutôt la construction des sociétés dans lesquelles ils vivent.

Une autre vérité est celle de la véhémence de la lâcheté des gouvernements occidentaux à son encontre. Qu’Israël cible précisément des terroristes sur le point de commettre un crime contre l’humanité envers son peuple ou leurs commanditaires, il est immédiatement excommunié de la société pour refus de respect du droit international. Que l’état juif pénètre dans la bande de Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes qui empêchent prêt de 200.000 israéliens de vivre une vie sereine, il est aussitôt accusé de réagir de façon « disproportionnée ». Que des avions israéliens, dans un avenir proche (voire très proche), aillent bombarder les sites iraniens de production d’uranium enrichi interdits par le Conseil de Sécurité, et la nation israélienne sera blâmée -et non pas ovationnée- pour avoir mis fin à une menace existentielle et à une prépondérance de l’Iran sur une région pétrolifère.

Tout esprit informé s’interrogera donc sur la volonté de ses gouvernants à handicaper un pays ami partageant pourtant les mêmes valeurs universelles !!!

L’armée turque a décidé de réagir aux actes du PKK en envahissant le territoire voisin de l’Irak. Hélicoptères, fantassins, et chars violent sans réserve l’espace du Kurdistan et détruisent les bâtiments abritant ceux qu’ils affirment être des terroristes. Ces interventions ont fait plusieurs dizaines de morts dans les rangs des combattants Kurdes. A-t-on, cependant, constaté le même acharnement des médias français à reproduire et justifier les communiqués du PKK, à donner la parole à des experts aux fins d’expliquer le droit à l’auto-détermination du peuple kurde, ou encore à des veuves éplorées s’inquiétant de leur avenir ainsi que celui de leurs enfants, que celui mis -à toute occasion- pour installer l’état d’Israël au ban des sociétés occidentales alors qu’il ne fait qu’user de son droit à la légitime défense sans en abuser. Evidemment non !

Ce qui permet d’affirmer que les médias français, mais pas uniquement, sont en guerre contre l’état juif.

Il serait bien que le gouvernement israélien s’en rende compte et agisse en conséquence.

Ces trois évidences -la haine des musulmans, l’intérêt bien compris des occidentaux et l’idéologie haineuse qui irriguent leurs médias- ne seraient guère angoissantes si le gouvernement actuel était en phase avec l’intérêt du pays et le souhait du peuple de se voir protéger quel qu’en soit le prix. La coalition en place étant plutôt encline à satisfaire la pression extérieure et des intérêts partisans, il est légitime pour les Israéliens de douter d’elle et de s’interroger principalement sur ses capacités à manœuvrer correctement l’armée afin qu’elle puisse remplir sa mission première.

Pour toutes ces raisons, l’israélien confirmera son impression d’être dans un mauvais pétrin. En rappelant aussitôt son optimisme d’un avenir meilleur : Yllié Tov (il y aura de meilleurs jours).