mercredi 12 février 2003

Discrimination ordinaire

Mme Monique Chemillier-Gendreau, professeur de droit international à l’université Paris VII Denis Diderot est-elle digne du poste qu‘elle occupe ?

La question, pour grave quelle soit, doit avoir sa réponse.

Lorsque cette autorité compétente, exprime son point de vue dans le quotidien national “Le Monde“, le lecteur est à même de prétendre d’y voir, au moins, la vérité des faits.

Dans l’article incriminé, paru le 07 Février et intitulé “A propos d’un pseudo boycott” (1) Mme Chemillier-Gendreau revient sur le vote du conseil d’administration de Paris-VI en Décembre 2002, et témoigne que le boycottage des universités Israéliennes n’a jamais été voté, mais que seule une demande de non renouvellement des financements d’infrastructures, ou de programmes de recherches, soit appliquée à l’encontre de ses collègues Israéliens.

Autrement dit, une cessation de toutes coopérations scientifiques.

Il n’est pas nécessaire d’être un universitaire, pour rapporter le sens exact aux termes employés.

Qu’est ce donc un Boycottage selon le Larousse ?

“Une cessation volontaire de toutes relations avec un individu, une entreprise ou une nation”

Cela ne vous rappelle t’il pas l’explication de texte, donnée par ce professeur ?

Ainsi, si cette demande de boyc... pardon, de non renouvellement a donc été votée, c’est dit elle, parce que la clause de non respect des droits de l’homme (Palestinien) n’a pas été respectée.

“Enfants morts et/ou blessés, assassinats extrajudiciaires, tortures, emprisonnements arbitraires, destructions de maisons et plantations... et confiscations des terres Palestiniennes depuis CINQUANTE ANS “.


Après cette litanie d’actes barbares, le citoyen Israélien digne de ce nom, doit dénoncer, soit son gouvernement ou, plus judicieusement, l’insulte faite à l’honneur de son peuple par cette femme, emplie de haine.

Avancer, que le peuple Israélien occupe des terres depuis 50 années, c’est remettre en cause son droit légitime à l‘existence, et donc de le contraindre à lever la question du ressentiment porté à son endroit.

L’examen des autres faits énoncés, sans y trouver une explication rationnelle, ne peut qu’accroître le sentiment que tout juif, ou ami d’Israël, peut concevoir envers ce genre de personnes. L’écoeurement.

Guère de doutes ne subsistent, quant au respect qu’elle apporte à sa mission pédagogique. Le droit international, matière qu’elle enseigne, est en danger.

Même journal et autre article (2).

José Bové, que personne ne présente plus, insulté et menacé de mort par des inconnus, a décidé de porter plainte contre X, à la gendarmerie de Millau.

Caroline Monnot, nous apprend par son pamphlet, que les soupçons se portent sur les extrémistes juifs.

Extrémistes qui se radicalisent (n’est-ce pas un pléonasme ?) suite aux” récents propos du Président du CRIF“, qui ont révélé “l’alliance brun vert rouge”.

Bien que José Bové, ainsi que les autres “victimes” autoproclamées, et Le Monde n’apportent aucunes preuves tangibles de la qualité des provocateurs, le verdict du procès à venir est rendu; Roger Cukierman est coupable de complicité pour cause de "fatwa lancé sur les verts", dixit Noël Mamère, pour soutien aux palestiniens.

S’il est possible de donner un conseil à M. Bové, à titre strictement gracieux, sans aide du Mossad et sans que ce conseil ne profite aux juifs, qu’il aille purger sa peine de prison de quatorze mois.

Il est certain qu’il sera en sûreté.

Quoique???

Quant aux responsables du quotidien, où se promènent sans entraves, toutes ces humiliations, persécutions, et procès à l’encontre du peuple juif, il faut qu’ils sachent que les tribunaux les recevront un jour ou l’autre.

Adresse des articles:

(1) http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232--308397-,00.html

(2) http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3224--308658-,00.html

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