mardi 24 octobre 2006

L’extrême droite selon BFM TV

La chaîne BFM TV, chaîne toute info, nous a informé par une dépêche -coutumière de leur style- qu’Ehud Olmert, Premier ministre de l’Etat d’Israël, « a donné son accord à l’entrée d’une formation d’extrême droite dans sa coalition gouvernementale » (sic). Il faut savoir que cette chaîne info informe ses téléspectateurs sur le Darfour (ou toute autre conflit) en proportion inverse que sur le conflit proche-oriental. A croire, selon leur vision, que le ‘’sang versé par les Palestiniens ’’ est de valeur différente que n’importe quel autre quidam blessé ou tué sur la planète. De bien entendu, lorsqu’il est seulement ‘’répandu’’ par des Israéliens !!!

Pour en revenir à cette ‘’info’’, on est tellement ‘’habitué’’ à de telle ‘’nouvelle’’ ignominieuse, que l’on est légitimement en droit de ‘’s’inquiéter’’ du nombre croissant de partis d’extrême droite qui trouvent électeurs en Israël depuis sa résurrection. A tel point, que l’on est encore étonné qu’aucun de ces partis n’a encore gouverné en solo en 58 années d’existence et mis en pratique la politique prônée, par exemple, par un Front National Français -véritable parti d’extrême droite- qui a vu son président arrivé au second tour de la présidentielle de 2002. Ce qui fut un réel électrochoc pour 82% du peuple français au second tour.

On cherche, pourtant, des signes de cette politique nauséeuse d’apartheid ( prêchée par un Jean Marie Le Pen pour la France) qu’Israël appliquerait à ‘’ ses arabes ’’.

Pas de signes distinctifs. Liberté d’expression, d’association, de manifestation, de circulation... Et autres représentants élus au parlement qui ne se gênent guère pour prendre contact avec les ennemis du pays !!!

Quant aux Arabes Palestiniens il est surprenant de les voir autant fréquenter les couloirs de la Cour suprême de la Justice israélienne. Voire, de lire les arrêts rendus souvent en leurs faveurs contre ces israéliens sensés voter à l’extrême droite.

Bref ! Quels sont donc ces partis « d’extrême droite » choyés par les électeurs et inclus au sein de presque toutes les coalitions gouvernementales qui n’ont pas réussi à supprimer tous les acquis cités ci-dessus et dont la liste n’est pas, bien sûr, exhaustive ?

Des partis qui n’ont rien de commun avec ces partis ‘’humanistes’’ qui régissent, plus que ne guident, les pays musulmans. Ces partis qui applaudissent la charia, l’inégalité entre les sexes, la race supérieure musulmane, l’idéologie marxiste et/ou militaire quand cela les arrange, les privations de toutes sortes permettant de combattre l’ennemi extérieur, le Juif et/ou l’occidental…

Des partis, en fait, si peu dénoncés par les médias français que l’on se pose, légitimement, la question de leurs sympathies !!! D’autant plus, si l’on considère leur acharnement à prouver l’échec du gouvernement démocratique irakien et leur persévérance à trouver les excuses au refus obsessionnel du gouvernement Hamassien à reconnaître le droit des Juifs à un état sur leurs terres ancestrales.

Ce constat attristant sur les médias fait suite à celui réalisé sur la Justice française qui, de borgne, est devenue aveugle. Au royaume de la Chiraquie, plus rien n’a d’étonnant. Sauf peut être le désir, non encore exprimé mais pourtant visible, du locataire actuel de l’Elysée de vouloir remettre le couvert en 2007.

Il est à souhaiter que l’appétit des électeurs quant au même menu leur soit ôté et qu’un autre candidat lui succède. Tant qu’à faire, celui qui mènera Jacques Chirac devant ses juges et mettra fin à cette ignominie que fut la Chiraquie.

Pour cela, ne comptons pas trop sur la gauche.

vendredi 20 octobre 2006

La Justice perdue

Peut on assurer, sans rougir, que la Justice française s’écrit encore avec un J majuscule, tel l’emblème de son honneur et de l’équité due aux valeurs universelles ? Valeurs qui ont fait, un temps, la France et qui sont, sans aucun doute, la base des droits des hommes, mais aussi des peuples à vivre dans la dignité et dans l’égalité devant la loi.

Sans rougir, en effet, il est possible, aujourd’hui, d’affirmer que cette ‘’justice’’ (sans majuscule) adhère, consciemment ou non, à une idéologie rouge nauséeuse qui, sous couvert de garantir le droit des individus, bafoue allégrement ceux qui ne collent pas à la politique patiemment établie et dépassent la ligne, rouge bien sûr, séparant le ‘’bien’’ du ‘’mal’’.

Pour mémoire, et pour l’exemple, il nous faut nous rappeler la vingtaine de procès intentés contre Dieudonné pour antisémitisme, et que cette ‘’justice’’ a innocenté, procès après procès, sans aucune hésitation. L’oubli où sombre, petit à petit, ce triste ‘’humoriste’’ -à l’exception notable de celui des extrêmes brun vert rouge- n’est il pas un désaveu public, un ras le bol du peuple français envers ces magistrats dont on peut, aisément, à la lecture des verdicts rendus, sentir leur sympathies politiques ?

Le 19 octobre, un jugement inique est venu renforcé l’impression que cette ‘’justice’’ se perd un peu plus chaque jour.

Ainsi, « L'image choc de l'Intifada n'est pas un montage, dit la justice ». Dixit le compte-rendu de l’agence Reuters sur le verdict du tribunal concernant la « mort de Mohamed Al-Dura », véritable icône de la « guerre d’Oslo » fournie gratuitement à la planète entière par les services de France 2 à Jérusalem.

« Provenant d'une source unique, une agence de presse israélienne, qui a formulé une telle accusation tardivement (près de deux ans après la diffusion du reportage), reposant essentiellement sur des extrapolations et des amalgames, (la thèse) se nourrit d'affirmations péremptoires ». Le verdict souligne, entre autre, « qu'aucune autorité israélienne, ni l'armée, pourtant concernée au premier chef, ni la justice, n'ont jamais accordé le moindre crédit à ces affirmations ».

Le tribunal a t-il, auparavant, vérifié ses dires, et engagé une enquête internationale afin de vérifier si la seule agence de presse affirmant, tardivement, le ‘’montage’’ n’est pas dans la vérité ? S’est il adressé directement, ou par l’entremise de sa hiérarchie, aux autorités israéliennes afin de vérifier si l’armée et/ou la Justice (avec un J majuscule) ou tout autre corps institutionnels de l’état d’Israël se sont intéressés, de près ou de loin, à ce qui s’est transformé, au fil du temps, en une étoile jaune portée par tout israélien, voire également par tout juif ?

A constater le laps de temps réduit entre l’audience et le jugement -un peu plus d’un mois- il est loisible d’assurer que la réponse est un NON flagrant et retentissant.

Quick, donc de cette décision de ‘’justice’’ ?

« Le prévenu, en reprenant à son compte sans distance ni analyse critique de ses propres sources, la thèse d'une mise en scène à des fins de propagande (...) a manqué à l'exigence de sérieux attendu d'un professionnel de l'information », affirme le jugement rendu.

Le tribunal en reprenant à son compte, sans distance ni analyse critique, la version de France 2 et de son envoyé permanent en Israël, Charles Enderlin, a manqué à l’exigence de sérieux attendu de la part d’une Justice assumant pleinement et uniquement sa charge.

On comprend mieux, dorénavant, les raisons qui font perdre, lentement mais sûrement, le J majuscule à ce corps si essentiel à une véritable démocratie.

Mais la France est elle, encore, une démocratie digne de ce nom ?

vendredi 6 octobre 2006

En finir avec la pensée manichéenne

C’est dans Le Monde que l’on trouve un appel « à une action urgente de la part de la communauté internationale en vue (…) » d' « En finir avec le conflit israélo-arabe ». Un appel soutenu par une pléiade de diplomates, d’ex-Premier Ministre et de Président à la retraite. Un appel non philanthropique, mais se basant sur la constatation que « Nous sommes tous perdants dans ce conflit, à l'exception des extrémistes, qui prospèrent à travers le monde en exploitant la rage qu'il continue de générer ».

Pour ce faire, et permettre la décrue de cette « rage », la conférence internationale convoquée « aussitôt que possible » affirmera que « L'objectif doit être la sécurité et la reconnaissance complète de l'Etat d'Israël dans les limites des frontières reconnues internationalement, la fin de l'occupation pour le peuple palestinien et la création d'un Etat indépendant, viable et souverain et le retour à la Syrie de ses territoires perdus ».

Selon ce schéma simpliste, la paix surviendra, l’islamo-terrorisme disparaîtra de lui-même et le monde vivra, enfin, en paix et en harmonie. Croire ceci s’est être ignorant des faits et de l’histoire, ou complice de ceux qui ne vivent que pour l’éradication de l’Etat d’Israël.

En effet ! Ces signataires, sans doute pressés par la « rage » meurtrière des terroristes, ont d’emblée dessiné les contours des frontières internationales de l’état hébreu et désirent, de facto, contraindre ce dernier à renoncer au lieu le plus sacré du Judaïsme. A savoir Le Mont du Temple, lieu d’où émergèrent les valeurs universelles tant décriées par les extrémistes qui effarent ces signataires.

Croire à ce schéma réducteur, c’est oublier aussi que l’état de ‘’Palestine’’, si ardemment souhaité, aurait dû naître déjà en l’an 2.000 si le chef mafieux de ce ‘’peuple’’, Yasser Arafat, n’avait alors exigé un droit de retour en Israël de ceux qui héritent du titre de réfugié de père en fils. Imaginer que, lors d’une conférence internationale, le monde musulman renoncera à ce ‘’droit’’, c’est oublier que dans ces régions le refus, et donc l’humiliation ressentie, se lave dans le sang de génération en génération.

Est-ce à dire, en conséquences, qu’il faudra suffisamment faire pression sur l’état des Juifs afin que ce peuple accueille un nombre exigé et suffisant de ‘’réfugiés’’ afin de faire basculer ce pays démocratique en un pays devenu islamique où la charia prévaudra sans réserve ?

Il est évident que le peuple israélien, et au-delà le peuple juif, ne se sacrifiera pas sur l’autel des intérêts, bien compris, de ceux qui n’ont rien d’autre à perdre que leur confort matériel et égoïste.

Il est temps qu’un autre vent tourne au-dessus de cette région et exige, sous peine d’intervention musclée de la communauté internationale, le droit de tous à vivre dignement selon ses propres choix. Les conférences internationales qui n’ont d’autre but caché que d’astreindre Israël à des concessions intolérables n’auront d’autres avenir que de permettre l’extension de l’extrémisme islamiste à travers la planète.

Quand tous les retraités de cet appel, entre autres, auront compris ceci, l’espoir d’un règlement juste et durable pourra, alors voir le jour. Pas avant, malheureusement.

jeudi 5 octobre 2006

L’idéologie de Charles Enderlin

Ceux qui espèrent un mea-culpa, ou tout simplement un débat public sur l’interprétation du conflit proche-oriental de Charles Enderlin en seront pour leurs frais. Bien au contraire ! Ce dernier s’est fait « (je me suis fait) une peau d’éléphant » en se confrontant, bien malgré lui, à tous les contradicteurs qui cheminent, ces dernières années, le long de ses reportages.

A l’occasion de la sortie de son film sur France 2, « Les années de sang », le journal Télérama a interviewé celui que beaucoup surnomment ‘’Scoopy’’ tant sa soif de reconnaissance internationale est grande. Dans cet entretien, beaucoup de choses ont été dites. Et, surtout, redites.

Comme, par exemple, cette question de la rédaction de cette publication : « Au moment où France 2 diffuse votre nouveau film, bizarrement, voilà que resurgit l’affaire du petit Mohamed Al Dura, dont votre cameraman palestinien avait filmé la mort sous les balles israéliennes, à Gaza le 30 septembre 2000... ».

Ces affirmations péremptoires, assénées au sein d’une question, n’étonneront point ces mêmes détracteurs que France 2 n’a pas hésité à poursuivre en Justice pour diffamation pour avoir douté de la véracité des rushes filmés par son caméraman ‘’palestinien’’ et des commentaires s’y rattachant. Ces contradicteurs se souviennent, entre autre, du doute émis, lors d’un entretien sur la fréquence juive française, par Arlette Chabot la directrice de la rédaction de France 2, au sujet de la nationalité des assassins de cet enfant.

Quant à la position du magazine, ils n’en seront pas plus déconcertés, car ils savent que la controverse sur cette ‘’mort’’ a été tut volontairement aux lecteurs, ainsi que le refus de la chaîne française de mettre les rushes à la disposition du public.

Le reste de l’article est à l’avenant. Mais là n’est pas le plus intéressant de l’entretien, bien que la réponse de Charles Enderlin à cette ‘’question’’ vaut le détour.

Beaucoup conjecturaient sur l’idéologie soutenue depuis toujours par l’envoyé permanent en Israël. A lire l’interview entre les lignes, le lecteur pourra définitivement y apposer l’étiquette appropriée qui éclaircira, sans erreur, ses attitudes passées.

Notamment avec cette allégation : « Quelques journalistes israéliens très courageux, Amira Haas, Gideon Lévy, Danny Rubinstein, tous trois de Haaretz, Shlomo Arad, de la chaîne 10, continuent d’aller sur place ».

Quel est l’individu qui peut attester du ‘’courage’’ d’Amira Haas sachant que cette dernière s’affiche communiste et a pris fait et cause pour les ‘’palestiniens’’ en vivant au milieu d’eux ? Evidemment, celui qui partage la vision de cette dernière.

Quel est celui encore, sinon le même, qui peut louer le ‘’courage’’ de Gidéon Lévy, sachant que ce dernier, invité de la chaîne franco-allemande Arte en 2003, a déploré en direct l’annulation de la diffusion du documentaire « Djenine, Djenine » de Mohamed Bakri pour cause de procès en Israël ? (documentaire qui fut interdit de projection par la justice israélienne -car l’objectif n’était autre que de servir la propagande ennemie- et dont les contrevérités, les dissimilations et les artifices ont été dévoilés dans le film de Pierre Rehov « La route de Djenine ». Film qui fut, bien évidemment, refusé de diffusion par Arte).

Avec de tels ‘’ héros courageux ’’, il ne demeure plus aucun doute quant à l’idéologie partisane et nauséeuse qui dirige les pensées et les écrits de Charles Enderlin. On comprend mieux dorénavant son acharnement à ‘’prouver’’ -quitte à mentir, déformer, interpréter- le ‘’mal’’ qui sied au sein d’Israël.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog