samedi 17 juillet 2004

Réalité de la coalition internationale ‘’brun vert rouge’’

La Cour de Justice Internationale de la Hayes s’est affirmée compétente afin de rendre un avis consultatif sur « les conséquences de l'édification du mur qu'Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le Territoire palestinien occupé, y compris à l'intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est ». Ce qui a autorisé Ahmed Quoreï, le Premier ministre de l’AP, à claironner que « Ce jour est un jour historique et cette décision est une décision historique car elle a été rendue par la plus haute cour internationale ». Allégresse qui authentifie, on s’en serait douter, les souhaits des ‘’Palestiniens’’ à se voir reconnaître en droit la ligne d’armistice de 1949 comme frontière de leur futur état et cela sans nulle concession à la paix dans la région.

L'essentiel cependant, reste la prise de conscience individuelle de la valeur exacte de ce ‘’verdict’’ ainsi que le régime légal international sous lequel il fait autorité. Il sera ainsi aisé, à tout à chacun, de saisir le degré de liberté de cette Cour de Justice et, en conséquence, son parti pris.

A lire minutieusement la résolution se saisissant de la CJI -adoptée le 8 décembre 2003 lors de la 23e séance de la dixième session extraordinaire d'urgence de l’assemblée générale de l’Onu- il est insolite d’y voir inscrites des indications prescrivant, de fait, un jugement de culpabilité, donnant ainsi pleine satisfaction au vœu régalien de la majorité onusienne systématiquement anti-israélienne.

En effet ! Nulle loi onusienne et ni accord politique sur le terrain n’ont à ce jour défini le contour exact des frontières internationales d’une ‘’Palestine’’ qui n’a encore jamais eu d’existence nationale. Définir donc la clôture de sécurité comme construite sur « le territoire palestinien occupé » puis recommander que l’Onu, au travers de ses instances, mettent « un terme à la situation illicite découlant de la construction du mur et du régime qui lui est associé » prouve combien est inféodée la CJI à ce régime onusien faisant la part belle à toutes ces dictatures ‘’brunes’’ ayant en horreur la démocratie et les valeurs s’y rattachant et habituées à dicter les sentences des procès en cours.

L’autre ‘’source juridique’’ appuyant la réflexion des quinze juges de La Hayes est la doctrine des ‘’Droits de l’hommisme’’ qui a comme objectifs la victimisation du criminel, la compréhension de ses forfaits abominables, voire la manifestation de son innocence. En conséquence de ces dogmes, le terrorisme ‘’palestinien’’ fut totalement occulté dans l’énoncé du jugement et subséquemment le droit et l’honneur des victimes ont été bafoué, mystifié et lésé.

Les familles des milliers de morts et blessés israéliens (en près de quatre années de « Guerre d’Oslo ») -dans l’attente que JUSTICE et REPARATIONS interviennent- n’auront ,par ce verdict, nulle équité à escompter des tenants d’une loi soumise à une organisation internationale, elle même asservie au régime institutionnel et autoritaire de la loi du plus grand nombre de ses membres, s’apparentant ainsi -là encore- à un régime despotique ‘’brun’’ coloré cette fois-ci de ‘’rouge’’.

Si de plus l’on prend en considération toutes les pressions politiques, économiques, militaires et/ou pétrolières (exercées dans toutes les instances internationales onusiennes et favorisant ce système déplorable ) par les tenants du monde arabo-musulman et de l’islamisme, on ne peut que s'effarer de cette coalition internationale (entre les bruns, les rouges et les verts) violant invariablement les principes mêmes qui ont édifié la charte de cette organisation, et obligeant les démocraties dignes de ce nom à exclure tout esprit munichois en résultant. Esprit qui rappelle les tristes souvenirs des années 30.

L’histoire malheureusement se répétant, la guerre défensive commencée en Afghanistan puis en Irak devra donc se poursuivre au minimum jusqu’à la reddition, ou la chute, des régimes les plus menaçants, a savoir iranien, syrien et saoudien et leur remplacement par un système se rapprochant et développant les valeurs humaines et démocratiques au Moyen Orient.

Israël, quant à lui, s’obligera à la construction complète de cette clôture anti-terroristes -selon les recommandations de la cour suprême du pays- qui se transformera, au fil du temps, en une clôture de séparation physique et totale des deux peuples, intercédant -en cela- à la prise de conscience ‘’palestinienne’’ de la raison et nécessité d’un état d’Israël, état juif, dans des frontières sûres et reconnues comme indiquées dans la résolution 242.

Ainsi, et seulement ainsi, adviendra le temps d’une Organisation des Nations Unies démocratique, se rapprochant des valeurs de sa charte fondatrice et favorisant, de ce fait, l’installation d’une véritable paix en cette région.

Aucun commentaire: