lundi 23 décembre 2002

L'art de pouvoir accuser ,à tout propos,un peuple.

Avant de lire l’analyse suivante, je vous invite à parcourir l’article de Gilles Paris.“ La fin tragique de cinq Palestiniens en quête de travail en Israël” Vous pourrez ainsi confronter votre opinion, avec une critique plus développée. Car on peut croire, à lire le reportage de Gilles Paris, du quotidien Le Monde, que, par le contexte proche oriental, seule la fatalité a frappé les 5 cousins à mort.

Mais comme, depuis fort longtemps, certains accusent ce dernier de désinformation, et /ou de lecture trop simpliste de ce conflit, il est intelligent de se demander, sous quelle roche se dissimule son intoxication ? Pour la trouver il suffit de lire de très près sa prose, afin d’y déceler la scène théâtrale suivante:

Mise en place du tableau:

- 5 travailleurs clandestins à la recherche de travail, traversant la frontière d’un pays en guerre existentielle.

- Leur age : 20-22-23-30 et 32 ans; trop jeunes (dixit Paris), pour recevoir un permis de travail, d’où leurs inconséquences à franchir la frontière.

- Une armée sur le pied de guerre, à la recherche de Kamikazes, suite aux informations obtenues par leurs services de renseignements.

Action :

- “ Découverts, les cinq hommes avaient été pris pour cible par un char d’assaut qui avaient tiré au moins un obus en leur direction”. Vous et moi connaissons ce pays et son armée pour sa bestialité; pas d’appels à se rendre, pas de tir de semonces... causer c’est bien, mais tirer, directement, à l’aide d’obus ,c’est mieux.

Épilogue :

Selon les palestiniens, qui assurent avoir obtenu les corps près de deux jours plus tard, l’armée s’était opposée à ce que des ambulances arrivent immédiatement sur les lieux... un homme au moins n’avait été que légèrement blessé et qu’il s’était vidé de son sang

Selon l’armée israélienne ,les cinq corps n’avaient pu être repérés au cours de la journée ...”

Les israéliens ont indiqué que les cinq hommes n’étaient pas armés.”

Démonstration:

Cinq pauvres chômeurs, désireux de faire vivre leur famille, ont recherché du travail dans le pays d’à coté, qui est en guerre. L’armée, les ayants découverts les assassine froidement, à l’aide de plusieurs obus de chars d’assaut, les laisse se vider de leur sang car elle empêche les ambulances de les secourir en affirmant, tout simplement, qu’elle ne les a pas repérés ,( its a joke! pour leur tirer dessus il a bien fallu les repérés, non ?) et avoue qu’ils n’étaient pas armés.

Par ailleurs, n’ayant aucun égard envers les victimes, elle ne rendra les corps seulement que deux jours plus tard, à leur famille. Voilà ce qui frappe l’esprit, et y restera après lecture.

Comment voulez vous que la planète entière ne haïssent point Israël ? Que ceux qui peuvent faire mieux que Gilles, appellent Le Monde; ils ont de fortes chances d’y être embauchés.

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