lundi 25 juin 2012

L’islamo-gauchiste Alice Walker


L’auteur du roman La Couleur pourpre, Alice Malsenior Walker, est une militante féministe s’affichant lutter contre le racisme, le sexisme et la violence. Ses nombreux livres ont été, en quelque sorte, des étendards de son engagement politique en faveur des droits civiques pour tous. D’où la contradiction, parmi d’autres, de la voir se rendre à plusieurs reprises à Cuba et de s’enrôler en faveur de la cause cubaine qui limite les droits des citoyens de l’île à presque rien.

En  juin 2011, elle fut comptée parmi les trente-huit personnes qui devaient, à bord du navire Audacity of Hope de la Flottille de la Liberté II, briser le siège maritime de Gaza. Dans une interview, elle indiquait alors tout le ‘’bien’’ qu’elle pensait des Israéliens :

« Je pense que nous avons affaire à des gens d’un haut niveau d’irrationalité, pour le dire vraiment gentiment. Aussi rien ne laisse supposer vraiment que nous puissions faire quelque chose pour qu’ils arrêtent de faire ce qu’ils font depuis soixante ans.

La réalité, c’est que nous avons affaire à des gens très brutaux ; des gens endoctrinés sur une longue période. Et à une armée qui est manifestement insensible à la souffrance des autres. C’est une réalité ».

Récemment encore, conséquente avec elle-même, elle refusa que son roman La Couleur pourpre soit traduit en hébreu en ‘’réponse à la politique israélienne’’ envers les ‘’Palestiniens’’. Dans une lettre adressée à l’éditeur Yediot Books, le 9 juin dernier, elle expliqua les raisons de son veto :

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« Il n'est pas possible que je permette cette publication en cette période pour la raison suivante. Comme vous le savez peut-être, l'automne dernier, en Afrique du Sud, le Tribunal Russel sur la Palestine s'est réuni et a jugé qu'Israël se rendait coupable d'apartheid et de persécution du peuple palestinien, tant à l'intérieur d'Israël que dans les territoires occupés. Les témoignages que nous avons entendus, d'Israéliens et de Palestiniens (j'étais juriste), ont été accablants. J'ai grandi sous l'apartheid états-unien, mais ce que nous avons entendu était bien pire. En effet, beaucoup de Sud-Africains, qui y participaient, notamment, Desmond Tutu, ont estimé que la version israélienne de ces crimes était pire même que ce dont ils avaient souffert, sous le régime de la suprématie blanche, qui a dominé l'Afrique du Sud, pendant si longtemps ».

dimanche 24 juin 2012

L’inhumain Christophe Oberlin


Au vu des multiples réactions négatives qu’à suscité une question de l’examen permettant d’obtenir un certificat optionnel de médecine humanitaire, l’auteur de celle-ci, le professeur Christophe Oberlin s’est empressé d’accorder, entre autres, une interview-vidéo à un Cercle des volontaires dont la première préoccupation semble être le combat contre le ‘’lobby sioniste’’. La première impression qui ressort de l’écoute de cet entretien, est que cette polémique n’a pas lieu d’être.

Classique ! Fort peu cependant pour expliquer les prises de positions en contre, entre autres, du Doyen de la Faculté de Médecine Paris-Diderot Benoît SCHLEMMER et de son Président Vincent Berger.

Néanmoins, s’il est inutile de s’abaisser à remettre les pendules de ce professeur de médecine à l’heure, il est en revanche très intéressant de s’arrêter à sa propre réponse concernant cette même question. Une question dont l’intitulé est le suivant :  

« Vous êtes à l’hôpital de Rafah, situé dans la bande de Gaza lors de la guerre de l’hiver 2008- 2009. Des ambulances vous amènent 22 corps portant tous le nom d’Al-Daya. Les ambulanciers et les membres survivants de la famille vous déclarent qu’il s’agissait d’un bombardement classique. La mort de chacun d’entre eux a été constatée.

Quelle est ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide) ? Argumentez votre position en vous basant sur les définitive des différents crimes. »

Sa réponse (17 ’50) :

« Un crime de guerre c’est un crime qui est contraire au droit humanitaire (…) c’est une attaque contre des civils, c’est une utilisation d’armes interdites, des souffrances excessives (…) »

« Le crime contre l’humanité c’est l’intention systématique, c’est intentionnel, quand on vous parle de dégâts collatéraux en droit international cela n’existe pas. C’est soit un crime de guerre soit un crime contre l’humanité. C’est le droit, ce n’est pas personnel comme interprétation ».

«  Le crime de génocide (…) il y a une population qui est discriminée, en fonction de l’appartenance vraie ou supposée à une religion à une race (…) »

A la lecture de cette explication, qui peut dire honnêtement que les actes de l’Etat d’Israël collent à ces qualifications ? Personne ! L’Etat juif ne vise pas les civils, il n’y a aucune intentionnalité de mettre à mort qui que cela soit, ni de commettre un génocide.

jeudi 21 juin 2012

Anna Benjamin, future ‘’étoile’’ montante du journalisme


Anna Benjamin est, à n’en pas douter, une journaliste en devenir. En quête d’emploi fixe, elle a compris ce qu’il faut faire pour trouver son bonheur au sein d’un grand média. Dénoncer tout le ‘’mal’’ de l’Etat d’Israël. Chose énormément appréciée, comme chacun sait, au sein du quotidien Le Monde. C’est ainsi qu’à été diffusé un ‘’article’’ de sa main intitulé : « En Israël, les touristes peuvent passer leur vacances à "tuer" des terroristes ».

Nul ne sera étonné de voir le lectorat de ce journal assurer ensuite que les guillemets sur le verbe « tuer » sont de trop et auraient dus être mis sur la qualification « terroristes ». Ou encore que les prisons israéliennes étant surchargées de « milliers de détenus secrets, détenus sans date de fin et qui ne seront jamais jugés, autant qu'ils servent à quelques chose - ces "assistés" "terroristes" ».  De fines allusions confirmant que l’image de l’Etat juif colle parfaitement à la vision manichéenne de ce tabloïd.

Pays du tourisme par excellence, voici Israël, si l’on suit bien, organisant pour les quelques millions de visiteurs chaque année mais « pour qui les lieux saints d'Israël ne procurent pas assez de sensations » des « formations de deux heures » pour « apprendre à devenir des militaires israéliens pendant leurs vacances. Caliber 3, un camp de tir à Gush Etzion, au sud de Jérusalem, en Cisjordanie, dispense depuis 2007 des cours d'antiterrorisme ».

Tout quidam intellectuellement honnête aura compris que ce camp, bien que détenant toutes les autorisations légales requises, n’émane pas d’une décision gouvernemental mais privée, et que ceux s’y inscrivant ne sont pas des masses. Il saisira en conséquence l’impérieuse nécessité que le titre choisi de l’article inclut bien le nom Israël sous peine de ne pas inciter à sa lecture, car sujet trop banal. Il analysera par ailleurs qu’une formation de deux heures n’est pas une formation suffisante pour savoir correctement tirer. Alors, tuer des terroristes !

Seuls les journalistes et les médias en mal de sujets anti-israéliens y verront à redire.

vendredi 8 juin 2012

‘’Education’’ et ‘’Transmission’’ seront les deux mamelles de la France


Trois juifs portant la kippa ont été agressés samedi soir dernier à Villeurbanne par une dizaine d'individus qui les ont frappés à coups de marteau et de barre de fer. Des ‘’jeunes’’ que chacun reconnaîtra comme étant d’origine du Maghreb. Un antisémitisme qu’il est impossible dorénavant de camoufler. Tous ont donc condamné publiquement cet acte odieux, une main ferme dressée et l’autre, sur le cœur, pavée de bonnes intentions à disposition de la communauté juive française.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lui aussi a blâmé l'agression. « C'est très grave, c'est une violence insupportable » a-t-il dit. « J'exprime ma solidarité avec les victimes, c'est une évidence pour moi », a-t-il ajouté. « Il faut mener en permanence le combat contre toutes les formes d'antisémitisme, de racisme. Il faut le faire à la fois à travers la fermeté mais aussi l'éducation ». « Faisons preuve de fermeté et en même temps éduquons, transmettons », a-t-il conclu.

‘’Eduquer et transmettre’’ seraient donc les solutions pour éradiquer ce fléau qui ne fait que grandir de jour en jour en France mais aussi dans les autres démocraties !

Une nouvelle ère va s’ouvrir enfin ! Ainsi, chacun en sa charge éducative, s’assurera de transmettre la vérité, que la vérité, rien que la vérité mais toute la vérité.

Ainsi, il sera transmis officiellement, de façon ferme et catégorique, par les plus hauts personnages de l’état notamment, que le ‘’peuple palestinien’’ n’est pas « génocidé » par l’armée israélienne contrairement à l’idée dominante. Que ce ‘’peuple’’ n’a pas plus que quarante-cinq années d’âge et n’a de droits sur les territoires disputés que ceux qui lui seront reconnus dans un traité de paix futur qui devra reconnaître l’Etat d’Israël comme étant celui du peuple juif.

Il sera communiqué que le Mont du Temple est devenu un lieu saint pour l’Islam que suite à la possession de celui-ci par le peuple juif en 1967, mais aussi que le prophète Mahomet n’a pu, à sa mort, rejoindre le paradis céleste à partir de la mosquée Al - Aqsa puisqu’elle n’était pas encore construite.

La population sera éduquée de sorte qu’il désavoue tout appel au boycott de l’Etat d’Israël qui sera fermement interdit. Ses soutiens politiques seront, pour l’exemple, fortement condamnés voire exclus de tout poste étatique et les associations se verront privées de tout subside national.

Un décret informera que l’antisionisme est irrémédiablement reconnu comme étant la face cachée de l’antisémitisme.

L’Affaire A-Dura sera confiée à une commission neutre et professionnelle afin de faire éclater toute la vérité.

Les médias seront renvoyés à la déontologie de la profession interdisant d’accuser systématiquement et automatiquement l’Etat d’Israël quoi qu’il fasse.

Les prêcheurs musulmans exhortant à la haine du juif, israélien ou non, se verront expédiés à des stages de formations obligatoires aux valeurs universelles.

Tant d’autres décisions seront prises qu’il est impossible ici de les notifier tous.

Bref ! La France va se doter d’une nouvelle politique. Celle qui mettra les valeurs humaines en haut de la liste et les intérêts mercantiles dans la poubelle.

mercredi 6 juin 2012

Avraham Burg, gauchiste avant tout


Avraham Burg a encore une fois décidé, à sa manière, d’aider à régler le conflit proche-oriental. Pour ce faire, il a diffusé dans son quotidien préféré et à la rubrique « idées » un texte intitulé « Oui à un "made in Israel" n'incluant pas les colonies ». S’il a commis un tel pamphlet, c’est pour la raison simple que « les yeux du peuple israélien sont aveugles et ses oreilles sourdes, ses dirigeants sont mous et faibles ». L’Etat juif aurait donc « besoin de l'intervention et des observations de l'extérieur, afin qu'il leur (lui) montre l'absurdité de la situation et les dégâts humains, politiques, générés par l'aveuglement. Il s'agit de dire à Israël qu'il ne peut être traité comme "la seule démocratie du Moyen-Orient" alors qu'il est le dernier occupant colonialiste du monde occidental ».

Chacun comprendra donc que la Judée, la Samarie n’ont strictement rien à voir avec le peuple juif. Les Juifs attachés, au minimum, à Jérusalem devront donc se résoudre à préparer leur passeport pour s’y rendre. Si, bien entendu, l’accès leur sera, alors, ouvert !

Il ajoute qu’« Il devrait être clair depuis longtemps, pour chaque Israélien, que tout ce qui se trouve dans les limites de la "ligne verte" relève de l'Etat démocratique, légal et normatif d'Israël ». Est-ce aussi clair pour chaque ‘’Palestinien’’ et membre de la communauté musulmane ? A. Burg ne se préoccupera point de ce détail et confirme : « La "ligne verte" est d'importance vitale pour l'aboutissement du processus de paix au Proche-Orient ».

Quelle paix ? Celle, probablement, qu’il souhaite qu’on impose, sans concertation, au peuple israélien.

C’est ainsi, que certains pays, à la grande joie de cet ancien député, ont décidé récemment que « les produits des colonies israéliennes illégales ne soient plus étiquetés made in Israel ».

Et ce n’est pas tout ! Ces pays et tous les autres n’ont, de tout temps, jamais reconnu Jérusalem comme capitale de l’Etat juif. Cette ville plusieurs fois millénaire et chargée d’histoire juive, est à leurs yeux une « colonie ».

En conséquence, nul n’y a établit son ambassade.

- Mieux ! Les Israéliens double-nationaux nés dans cette ville se voient devenir étrangers à leur pays. Ceux désirant voir afficher sur leurs papiers officiels la mention Israël au côté de leur ville de naissance se voient donc décerner d’office la qualité d’apatride.

- La France, toujours à la pointe des Droits de l’homme, mais pas de tous les hommes semble t-il, comptabilise lors de ses élections internes les suffrages exprimés à Jérusalem avec Ramallah mais séparés du reste d’Israël. Attitude vérifiée lors des dernières élections présidentielles et législatives.

Etc.…

Des pays qui réclament cependant une « solution juste pour les réfugiés ». Une solution qui impose le refus de reconnaître officiellement l’Etat d’Israël comme étant la nation du peuple juif.

Pour Avraham Burg, « Contrairement à ce que l'on peut penser, en prenant de telles mesures, ces Etats membres agissent dans l'intérêt d'Israël » ! On n’en doute pas un seul instant !

lundi 4 juin 2012

Lorsque Jacques Benillouche règle ses comptes


Jacques Benillouche possède une carte de journaliste. Souvent, au bas de ses papiers l’ont y trouve ses mérites : « Chroniqueur au site d'Informations françaises SLATE.fr, à la chaine de télévision GUYSEN.TV, à la Radio nationale KOL-ISRAEL et à plusieurs autres médias francophones d'Israël, de France et de Belgique ». Le lecteur, l’auditeur et le téléspectateur sont donc en droit d’exiger que ses textes soient rigoureux et non à l’image de ses concurrents si souvent décriés par l’ensemble des israéliens. Des concurrents qui doivent se réjouir, tout comme lui, que le futur député de la huitième circonscription sera à la botte des partis, probablement le Parti Socialiste, et non pas indépendant.

Dans un texte publié sur son blog il annonce les Résultats définitifs de la 8éme circonscription. Des résultats dont il aurait bien évincé Philippe Karsenty. A tel point qu’il le donne battu par Gil Taïeb par les « votes exprimés en Israël ».

La réalité est toute autre. Philippe Karsenty arrive en tête et engrange 1504 voix. Gil Taïeb arrive en second avec 1304 voix. Comment comprendre qu’un journaliste de ‘’talent’’, comme semble être Mr Benillouche, ait pu autant se tromper dans des résultats qu’il annonce comme « définitifs » ? Manque d’expérience ? Vu son âge, nul ne pourrait le croire.

Le plus ‘’drôle’’ n’est pourtant pas là. La suite de son texte s’en prend à un site israélien qui avait « publié un sondage  ‘’bidon’’ annonçant Karsenty élu au premier tour avec 72% des voix. Cela démontre la qualité des informations de ces pseudos journalistes et le degré d'intoxication d'une campagne qui a été souvent émaillée d'incidents regrettables, d'invectives et d'insultes ». 

Un « sondage », certes bidon, qui aura cependant donné le résultat avéré en Israël et qui aura même alerté, par les soins d’un ou une candidate apeurés, la Commission des Sondages du Conseil d’Etat. En fait, il s’agissait d’une simple enquête réalisée auprès des seules personnes volontaires ayant visité le site et ne pouvant en aucun cas être regardée comme représentative de l’opinion des électeurs. Précision porté à la connaissance de tous les lecteurs.

Ce que n’a pas relevé le ‘’professionnel’’ Jacques Benillouche qui pourtant, n’a pas hésité à parler de « pseudo-journalistes », et « d’intoxications » alors que tout est clair et indiqué pour celui qui refuse les idées toutes faites. Des « pseudo-journalistes » qui n’ont jamais prétendu être des journalistes mais de simples bloggeurs et des « intoxications » qui servent, au final, celui-ci pour invectiver ces opposants et régler des comptes inexistants.

Une attitude qui s’apparente en fait à de l’amateurisme ! Un dilettantisme probablement ignoré de Slate, Guysen.tv, Kol-Israël et de plusieurs autres médias francophones d’Israël, de France et de Belgique mais certainement rémunéré.

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L'article ci-dessus a contraint Jacques Benillouche à modifier le sien. Il compte dorénavant Jérusalem comme faisant partie intégrante de l'Etat d'Israël. C'est bien !

Philippe Karsenty est donc arrivé en tête dans ce pays. A croire que cette façon de ''compter'' n'avait d'autres buts que de déclasser Philippe Karsenty !

 Voici la capture d'écran de son texte avant la modification du paragraphe concernant Gil Taëb.



Texte modifié.



Rectification dont il n'a nullement informé ses lecteurs. Il s'est même permis de réprimander un de ses lecteurs qui avait constaté, avant la modification, que Gil Taïeb était bien arrivé deuxième.



C'est beau tout de même le professionnalisme !

(Cliquez sur les images pour les agrandir).

dimanche 3 juin 2012

Echange d’emails entre un ‘’fasciste’’ et un ‘’humanitaire’’


Ce papier aurait pu s’intituler « Incident personnel ». Après l’écriture d’un article, je l’expédie en règle générale à un carnet d’adresses emails glanées par ci par là. Certains me demandent de les désinscrire poliment, avec humour, mépris ou insultes. La désinscription se fait aussitôt et quasiment sans suite. D’autres me le demandent avec haine. Celle que l’on retrouve dans les faits et gestes des antisémites qui se couvrent du paravent de l’antisionisme et installent leur combat dans le ‘’pro-palestianisme’’.

L’échange que je reproduis ci-dessous est caractéristique de ce fait. Mon interlocuteur, dénommé pour l’occasion Mr Dupont, est de surcroît, selon ses dires, ‘’humanitaire’’ mandaté par « la commission européenne » et a « pour mission d’apporter une aide d’urgence aux populations de Gaza et de Cisjordanie qui sont privées de leur droit élémentaire à vivre dans le respect et la dignité ».

Tout un programme donc !

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« Cher Monsieur,

Etant acteur humanitaire en territoire occupé depuis xxx ans et ayant été le témoin permanent des conséquences violentes et dramatiques de l’occupation israélienne en Cisjordanie, à Gaza, et à Jérusalem, je vous remercierai de bien vouloir supprimer mon adresse mail de votre liste. Je ne tiens pas à être le lecteur de votre prose.

Cordialement,

Mr Dupont ».

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On appréciera tout particulièrement les qualificatifs employés. Mis en parallèle avec ce qui se passe actuellement en Syrie par exemple chacun se rendra compte que l’opinion de cet interlocuteur est bien arrêtée.

Mais ce n’est que le début.

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Ma réponse :

« Mr Dupont,

Je comprends parfaitement que ma prose puisse déranger vos certitudes acquises sur le terrain. Comme celle par exemple que les « palestiniens » sont un peuple depuis si longtemps que chacun a oublié son passé voire même les frontières de leur pays la « Palestine » que le peuple juif usurpateur à occupé suite à son intention de s’agrandir en 1967.

Je ne vous parlerai point de la troisième ville sainte de l’Islam transformée pour l’occasion en lieu saint du Judaïsme par ces même « colonisateurs ».

Je resterai donc sur cette déception de ne pas être arrivé à vous faire mordre à ma propagande.

Ceci dit, désireux de respecter votre sage décision, je ne trouve pas votre émail dans ma liste de contact. Merci de m’indiquer sur quel émail vous recevez ma propagande afin que je cesse de vous perturber.

Très cordialement

Victor PEREZ »

Son deuxième commentaire :

« Cher Monsieur,

Je ne rentrerai pas dans la sémantique qui est la vôtre. J’ai 2 décennies d’expérience de terrain en situation de guerre, au Burundi, au Darfour, en Somalie, et ce que j’ai pu y voir n’a rien de comparable avec ce qui m’est donné de voir dans ce conflit israélo-palestinien. Car ce qui ne m’étonne pas d’une dictature africaine me consterne lorsque la culture de la violence et de l’impunité qui l’accompagne émerge d’un peuple martyrisé par son histoire. Nier l’existence même de l’histoire des Palestiniens n’aidera pas mieux à la reconnaissance de l’histoire des israéliens. Je témoigne chaque jour de ce que le régime d’occupation israélien entraine de souffrance et d’injustice. J’ai moi-même été victime de l’agression d’un juif orthodoxe à Hébron, je suis tous les jours pris à parti aux check points par des soldats israéliens, parfois français, et ce sont toutes mes certitudes sur la respectabilité et le pacifisme de cette religion mère que se sont à présent effondrées. Je respecte le droit de tout à chacun à vivre en paix, en toute égalité et en toute légalité, et mon travail consiste à rester loin de vos prises de position politiques et idéologiques. Avec le soutien du gouvernement français et de la commission européenne, nous avons pour mission d’apporter une aide d’urgence aux populations de Gaza et de Cisjordanie qui sont privées de leur droit élémentaire à vivre dans le respect et la dignité. Vous pouvez appeler cela propagande, mais les preuves filmées des violences dites « légitimes » commises par le régime que vous soutenez suffiront à instruire un bon nombre de cas de crimes de guerre devant la Cour Pénale Internationale dont Israël n’a pas voulu ratifié les statuts, estimant que le déplacement forcé de population ne pouvait être considéré comme un crime. Plutôt étrange de la part d’un peuple dont le plus grand martyr fut d’être déporté et spolié de ses biens. Les faits font l’histoire bien plus que les démonstrations théoriques et politiques visant à justifier leur violence. Vous m’excuserez donc de ne me concentrer que sur ces faits-là, que leurs auteurs soient israéliens ou palestiniens, d’en témoigner objectivement, de les documenter de façon académique, et de rester très éloigné de ces rhétoriques intellectuelles qui disparaîtront avec leurs auteurs.

Mon email est xxxxxxxxxxxx

Vous remerciant par avance de votre compréhension,
Cordialement,
M. Dupont ».

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Qui aurait cru, si l’on suit cet ‘’humanitaire’’, que le sort des déplacés du Darfour, lesquels ont subi -selon la Commission d’enquête de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les violations des droits de l’homme perpétrées au Soudan- des crimes contre l’humanité, étaient plus enviable que celui des ‘’palestiniens’’ ?

Qui aurait cru que la « culture de la violence et de l’impunité » d’Israël était telle qu’elle rendrait par effet de miroir le président du Soudan Omar al-Bashir moins criminel de guerre recherché et donc plus sympathique ?

Une échelle de valeurs qui lui a permis d’être ébranlé par cette ‘’culture’’, retirant ainsi à ses yeux l’estime qu’il portait auparavant (mais de cela nul n’en est sûr) envers la religion juive. Ce qui ne l’empêche nullement de demeurer ‘’objectif’’ et d’en témoigner de ‘’façon académique’’. Comme le démontre la suite de notre échange.

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