vendredi 14 décembre 2007

Le talent du quotidien Le Monde

Michel Bôle-Richard, correspondant à Jérusalem du quotidien Le Monde ne démontre nul attrait à vouloir informer correctement ses lecteurs et donc ceux qui le nourrissent. Dans un énième article intitulé « Difficile première séance de négociations entre Israéliens et Palestiniens » tous les ingrédients de la mal information volontaire sont présents.

Jugez en : « (…) la rencontre entre les deux délégations (…) a été affectée par l'importante incursion de Tsahal dans la bande de Gaza, la veille, qui a causé la mort de six Palestiniens et l'annonce, une semaine auparavant, de la construction de 307 nouveaux logements dans la colonie de Har Homa, à proximité de Bethléem ».

On apprend que la « colonie de Har Homa » se situe « à proximité de Bethléem ». Jérusalem étant une ville dans le voisinage de Bethléem, il n’y a donc nulle malveillance, selon le journaliste, à affirmer que le quartier de cette ville se trouve, lui aussi, « à proximité ». Sauf, que la décision de dissocier cette partie de la capitale témoigne d’une poursuite de la « colonisation » et, en conséquences, du manque de volonté d’Israël dans la recherche d’une Paix Juste et durable pour la région. Cette présentation subodore également l’incongruité de l’exigence d’Israël, lors de discussions à venir, de toute possession sur ce territoire. Michel Bôle-Richard est objectif, on vous l’affirme.

Par ailleurs, si l’on doutait un tant soit peu encore, ‘’l’assassinat’’ de six ‘’Palestiniens’’ par « l’importante incursion de Tsahal dans la bande Gaza » précise ce manque de volonté. Sauf qu’à lire la suite du pamphlet, on s’aperçoit que « les Israéliens ont exigé que cessent les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza et les attaques en Cisjordanie ». Serait-il possible que ceci découle de cela ? Est il logique d’imaginer que les six ‘’Palestiniens’’ ne soient autres que des terroristes recherchant la mort du plus grand nombre de civils israéliens ? Le journaleux, ni le quotidien, ne s’attardent généralement sur de telles futilités.

Une autre tournure de phrase peut légitimement nous apostropher. « Ce premier rendez-vous devait être utilisé pour composer les différentes équipes de négociations qui doivent s'atteler aux dossiers cruciaux, comme le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés et les frontières du futur Etat palestinien ».

Le « retour des réfugiés » est donc invoqué comme un dossier ‘’crucial’’. Que tous les gouvernements israéliens successifs ont dit et redit leurs refus de toute acceptation de cette exigence afin de sauvegarder le caractère juif du pays et donc sa qualité de refuge pour ce peuple, elle n’en reste pas moins, pour le journal, un impératif de la négociation. En revanche, le dossier de l’expulsion des Juifs des pays arabo-musulmans, devenus entre autres Israéliens, n’est même pas ouvert au sein de cette rédaction. Les lecteurs de ce journal n’en sauront donc rien et devront se tourner vers d’autres sources pour être informés correctement.

On a beaucoup écrit sur la conception idéologique des publications françaises de gauche. Il y manquait la reconnaissance de leur talent à détourner la réalité afin de pouvoir haïr, sans remords, les Juifs.

C’est chose faite.

lundi 10 décembre 2007

Aimez le pays ou quittez le !

Tous les francophones connaissent le slogan devenu célèbre depuis son utilisation par le leader du Front National Jean Marie Le Pen : « La France, aimez la ou quittez la ». Tous les "bons samaritains" que compte le microcosme intellectuel francophone avaient hurlé, alors, aux « racistes » et aux « extrémistes de droite ». A la « droite dure » lorsque, à son tour, Nicolas Sarkozy avait, dans son style, demandé lors de sa campagne électorale à tous ceux qui n’acceptaient pas la loi du plus grand nombre de quitter le pays. Telle est pourtant la logique qui a court à travers la planète. Seuls les pays occidentaux, sous la pression des droits de l’hommistes, hésitent à s’en réclamer.

Un slogan et une pratique, néanmoins, adoptés -contre leur gré, de tout temps et en tout lieu- par les Juifs minoritaires, violentés par les populations locales hostiles. Nul ne leur fit, cependant, le grief de ne pas avoir aimé leur pays d’adoption.

Actuellement, en Israël, un débat fait rage. Faut il que cet état soit la patrie du peuple juif ou seulement le pays de ses citoyens ? La réponse à cette question déterminera définitivement le relations entre les citoyens juifs et ceux d’origine arabe exigeant d’avoir une égalité dans les droits. La lecture de cette revendication peut laisser croire qu’un ‘’apartheid’’ -terme à la mode en ce moment pour qualifier Israël- sévit en ce pays. Rien n’est plus faux évidemment. Bien malin et menteur celui qui pourra prouver le contraire.

Cette requête de la part de la communauté arabo-israélienne ne vaut, évidemment, que pour mettre fin à la loi de retour réservée aux seuls Juifs. Ainsi, devenus minoritaires dans leur pays -pourtant reconnu par la loi internationale et crée sur la terre ancestrale-, les Israéliens de confession juive devront, à nouveau, subir l’hostilité de la population musulmane -devenue majoritaire par l’arme démographique ou par le retour de leurs « réfugiés »- et mettre à nouveau en pratique cette sentence que le monde leur applique depuis si longtemps : « Quittez le pays ou souffrez ».

Sommation inique si l’on sait que l’état ‘’palestinien’’ à naître ouvrira ses portes à l’immigration selon son seul bon vouloir. Un état composé, dés sa création, de territoires devenus Judeirein. Sans Juifs. Un pays tel que l’avaient rêvé les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Une nation qui pourra, alors, se targuer d’être la patrie de tous ses citoyens. Ce qui confortera les arabo-israéliens dans leur exigence, au nom des droits de l’homme, d’une même attitude de la part d’Israël.

Ce débat injustifié démontre, si besoin était, la fracture grandissante entre les deux principales communautés israéliennes. La revendication arabo-israélienne deviendra, si l’on n’y prend garde, la nouvelle raison d’une guerre larvée ou ouverte faite à Israël par la Ouma, et cela dès la naissance officielle de l’état ‘’palestinien’’ et d’un retrait des forces armées israéliennes de tous ses territoires.

Il faut donc que les israéliens imposent à leurs dirigeants d’inclure, lors des discussions avec l’Autorité palestinienne, un maximum de villes et villages arabo-israéliennes dans les frontières de l’état voisin à naître. Quant aux autres, les arabo-israéliens qui resteraient sur le territoire israélien, il faudra qu’ils reconnaissent, à l’ instar de l’obligation faite aux 57 pays musulmans, Israël comme état juif ou qu’ils quittent, sans aucun espoir de retour, l’unique patrie des Juifs. Et tant pis si cela fera hurler les ‘’bons samaritains ’’, partisans d’idéologies antisémites parce qu’antisionistes.

dimanche 2 décembre 2007

Quelques évidences

Décidément, rien n’y fera. Le Monde restera L’Immonde dans l’esprit de tout quidam refusant de comprendre le conflit proche-oriental à l’aune de la ligne dictée par le politiquement correct. Dans un article de Benjamin Barthe intitulé « A Tel-Aviv, la paix peut attendre » le mal est israélien, la victime « le Palestinien ». Rien de nouveau, donc, sous les cieux de ce quotidien.

Une petite réflexion sur l’avenir des discussions promises à Annapolis démontrera toute l’inanité de ces journalistes à nous pondre continuellement des pamphlets qui n’ont d’autres buts que de décourager tout soutien à une paix juste et durable, certes, pour les arabes de Palestine mais également pour les Israéliens.

Abou Mazen & co réclament un droit au retour de quelques millions de « réfugiés » au sein même de l’état d’Israël, unique patrie du peuple juif. Qui peut, réellement, réclamer des Israéliens une liquidation volontaire de leur pays, et mettre ainsi à nouveau les générations futures en danger, aux seules fins de réparer une faute qu’ils, de surcroît, n’auraient pas commise ? En effet donc, la Paix peut attendre à Tel-aviv, mais également dans tout le reste du pays

Une autre des exigences des « Palestiniens » est de prétendre à un corridor entre la « Cisjordanie » et la bande de Gaza. Qui peut sérieusement croire que le peuple israélien admettra de voir son pays coupé en son centre pour que « l’état palestinien » à naître puisse être d’un seul bout ? Seule la solution d’un tunnel souterrain sous contrôle exclusif d’Israël pourra voir le jour. Dans le cas contraire, la Paix attendra à Tel-aviv, et ailleurs aussi.

Une revendication territoriale sur la veille ville est également avancée par ceux affirmant cet endroit comme étant le troisième lieu saint de leur religion. Place pourtant nullement mentionnée dans leur livre saint Le Coran et n’étant pas lieu de pèlerinage. Qui peut réellement croire en une Paix juste et durable tant que le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme mentionné près de 700 fois dans les livres saints, ne sera pas reconnu comme étant propriété exclusive du peuple juif sans que cela, pour autant, remettre en question la libre pratique de chaque religion comme cela est le cas actuellement ? Pour tout refus à cette doléance israélienne, la Paix attendra à Tel-aviv et, malheureusement ailleurs aussi.

Une autre sommation de l’Autorité palestinienne est le démantèlement des « colonies » et le renvoi des « colons » dans leur mère patrie. Quels Israéliens fervents défenseurs d’une Paix juste et durable concéderont cette faveur sans exiger, à leur tour, une diminution drastique du nombre d’arabes de nationalité israélienne ? Si un territoire se doit de devenir Judeirein, qui pourra les empêcher d’assurer leur avenir démographique sereinement par un déplacement de frontières ? Dans le cas contraire, il n’y à guère de doute que la Paix attendra à Tel-aviv et ailleurs.

Ces quelques évidences parmi d’autres, que le peuple israélien mettra en avant lors de toutes discussions, prouvent, si besoin était, le peu d’avenir prédit à la Paix lors de la conférence d’Annapolis. La Paix attendra, malheureusement, encore quelques générations avant de se voir définitivement établie en cette contrée. Car, n’en déplaise aux désinformateurs de l’Immonde et autres quotidiens francophones de mêmes acabit, le peuple juif a le droit de disposer d’une patrie juive reconnue internationalement, viable et continue, avec des lieux saints en libre accès ainsi qu’en toute propriété, et un avenir démographique ne menaçant pas sa pérennité.