jeudi 24 septembre 2009

Direction la Paix ?

Quelques faits consternant de nos derniers jours. Barak Obama, lors de son discours devant la 64éme assemblée générale de l’Onu, concernant le conflit proche-oriental, a affirmé que « Nous devons tous prendre des risques pour la paix… et toutes les parties doivent agir avec un sentiment d'urgence. Il est temps d'aller de l'avant ... ».

Pour bien démontrer l’urgence de la situation, le Président US a rappelé dans ses propos l’enfant de Sdérot ‘’apeuré de mourir d’une roquette artisanale ’’ et l’enfant ‘’palestinien’’ de Gaza ‘’assoiffé et sans pays ’’. Une juxtaposition qui conduirait presque l’inculte à imaginer que l’enfant ‘’altéré’’ l’est pour cause d’embargo de la part d’un pays barbare et que les missiles seraient des représailles à ce fait.

De tel amalgame douteux éloigne la réalisation d’une Paix juste et durable tant espérée.

Après le discours du Président américain, vint celui tant ‘’attendu’’ du Président iranien. Devant les violences verbales haineuses et coutumières de ce dernier, les Européens, selon la Présidence française, ont débattu par le truchement de leurs ambassadeurs ‘’pour savoir quel est le mot qui pourrait déclencher leurs départs’’ de la salle de l’assemblée générale de l’Onu. Il est patent que le mot ne sera pas celui de Paix. Quoi qu’il en soit, Mahmoud Ahmadinejad en rigolera jusqu’à ses prochaines palabres dans une quelconque instance internationale, faute d’être poursuivi judiciairement pour incitation à la haine raciale.

Dans l’attente, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a assuré mardi 22 septembre par la voix de son chef Ali Akbar Salehi que « Nos scientifiques ont fabriqué une nouvelle génération de centrifugeuses et des cascades de 10 centrifugeuses. Chacune sont actuellement à l'essai ».

Selon ce dernier, ces nouvelles centrifugeuses sont en mesure de multiplier par « plus de cinq » la capacité iranienne à enrichir de l'uranium. Si cela multiplie, bien évidemment, par autant le risque pris par la Paix, les puissances du monde occidental en sont encore, après tant d’années, à discuter, entre elles, d’éventuelles sanctions à l’encontre de l’Iran, au nom bien compris de leurs intérêts respectifs, en lieu et place d’une action armée internationale.

Par ailleurs. Le ministre de la culture égyptienne Farouk Hosni, bien que donné favori au poste de Secrétaire général de l’Unesco a été battu par l’ancienne diplomate bulgare Irina Bokova. Bonne nouvelle dans ce monde de brutes.

Il aurait été scandaleux, en effet, d’y voir s’y installer un individu assurant vouloir brûler lui-même les livres d’auteurs israéliens, invitant des négationnistes à venir s’exprimer en Egypte, coopérant -selon ses propres dires- dans les années 70 avec les services de renseignements de son pays contre les étudiants égyptiens, ou facilitant l’exfiltration des terroristes impliqués dans le détournement du paquebot italien Achille Lauro et l’assassinant de deux otages, dont un paraplégique américain jeté par-dessus bord avec sa chaise roulante.

Farouk Hosni restera, quoiqu’il en soit, Ministre de la Culture de l’Egypte. Quant aux ‘’intellectuels’’ égyptiens, ils imputent la défaite de leur ministre à l’œuvre du « lobby juif ».

La Paix régionale a encore fait un grand pas dans le mauvais sens.

Tous ces faits affligeants, ainsi que d’autres aussi nombreux que variés, font prendre à la Paix une mauvaise direction. Gageons, sans grand risque, qu’Israël et le peuple juif corrigeront le tir, quitte à déplaire au politiquement correct soumis au cartel du pétrole, des pétrodollars et des banlieues perdues du monde occidental.

mercredi 9 septembre 2009

L’obsession de Charles Enderlin

Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2 à Jérusalem et auteur de ‘’Rêve brisé’’ et ‘’Années perdues’’, va sortir un nouveau livre intitulé « Le grand aveuglement. Israël et l’irrésistible ascension de l’Islam radical ». Lire la quatrième de couverture c’est connaître, par ses mots choisis, brièvement la substance du livre. En la circonstance, la culpabilité d’Israël dans « l’éveil de l’islam radical ». Ce qui n’étonnera, évidemment, que les plus naïfs. Quant à y trouver une quelconque responsabilité ‘’palestinienne’’, arabe ou musulmane dans la poursuite du conflit et/ou le Djihad international, les lecteurs seront priés de chercher ailleurs.

Du soutien des « « gouvernements successifs de Jérusalem » au cheikh Yassine, fondateur du Hamas pouvant être un « antidote à l’OLP », à « l’occupation israélienne, le développement de la colonisation dans les territoires palestiniens et la politique américaine au Proche-Orient », voici bien ouvert l’éventail des accusations à l’encontre de l’état juif en particulier et de l’occident en général. Rien donc de nouveau de la part de celui qui, bien que n’étant pas sur place, fut au faîte du ‘’scoop’’ de « l’assassinat de Mohamed Al-Dura par les Israéliens ».

Litanie claire de la part de celui qui est considéré comme un ‘’grand professionnel’’ par ses pairs, et agencement à charge sans circonstances atténuantes d’une démocratie en lutte existentielle.

En effet, si l’on peut comprendre le soutien des autorités israéliennes à la création d’une association caritative en 1987 en faveur des ‘’Palestiniens’’, soit le Hamas, on doute fort que ce livre amène des preuves d’une collusion d’intérêts entre Israël et celui-ci dès lors qu’il prit le parti de prendre les armes pour libérer Al-Qods et la Palestine de la mer au Jourdain.

De même, en ce qui concerne ‘’l’occupation’’ de la Judée, Samarie et la bande de Gaza, Charles Enderlin omet systématiquement que la guerre de 1967 en a été la cause. De même que le refus de l’Islam radical international de reconnaître « l’entité sioniste » comme état juif est responsable de la poursuite du conflit. Ces deux oublis éternels du correspondant permanent de France 2 dans toutes les ‘’analyses’’ qu’il commet sont caractéristiques de sa vision sur le conflit.

Si l’on imagine d’ici que le livre sera gorgé de ‘’secrets exceptionnels et exclusifs’’ appelant le chaland à acheter le livre -il faut bien nourrir son homme- on est étonné que le « double jeu parfois des services de renseignements et des politiques à Jérusalem, à Tel-Aviv et à Washington » fasse encore recette. Seuls les candides penseront que les gouvernants ne sont pas élus pour faire avancer les intérêts de leurs peuples respectifs et tabler sur différents ‘’jeux’’ à la fois.

On ne peut douter que France 2 fera de la publicité à ce livre. Soyons sûrs que cela sera, tel décrit dans le résumé, dans le seul objectif évident d’inciter les téléspectateurs à méditer sur une « paix juste et durable dans la région ». Mais seulement une fois le peuple israélien corseté dans une délégitimation internationale afin de calmer l’Islam radical.

Gageons que la lecture du livre, dès sa sortie, ne modifiera point l’impression retenue au décryptage de la quatrième de couverture.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 4 septembre 2009

Les valeurs perdues de l’Europe

Après la Suède et l’Espagne, voici venu le tour de la Norvège de participer au supplice intellectuel d’Israël et, à travers ce pays, du peuple juif. Contrairement aux deux pays précédemment cités, c’est directement une décision gouvernementale qui fait, en quelque sorte, scandale. La ministre norvégienne des Finances, Kristin Halvorsen, a annoncé que le fond de pension norvégien ne soutiendra plus financièrement la société Elbit pour des « raisons morales » car le matériel de cette entreprise est utilisé pour surveiller la clôture de sécurité construite en Judée-Samarie.

« Nous refusons de financer des entreprises qui contribuent ouvertement à l'infraction du droit humanitaire international » a-t-elle déclaré en ajoutant que les actions ont été revendues avant l’annonce officielle. ‘’Raisons morales’’ peut-être, mais pas suffisantes pour refuser d’engranger les bénéfices d’une société en bonne santé. La moralité n’eut elle pas été de faire d’abord l’annonce puis d’attendre la réaction des autres actionnaires sur le plan boursier ?

Mais l’important n’est pas là, mais axé sur le ‘’droit humanitaire international ’’ invoqué comme raison principale par la ministre. Un droit qui, selon l’interprétation norvégienne, néglige le droit basique de l’Israélien à se protéger de tous dangers venant de la Judée et Samarie et oublie sciemment les centaines de victimes du terrorisme assassinées ou blessés à vie. Les fonds de pensions scandinaves ont-ils seulement pensé à participer, volontairement, un tant soi peu à quelques indemnités à l’égard de celles-ci et de leurs familles ?

Encore de la ministre sur le désengagement financier : « le mur de séparation entrave de manière éhontée les déplacements des Palestiniens de la Judée-Samarie. Par conséquent, investir dans une entreprise qui participe à un tel projet revient à "contribuer à la violation de normes éthiques fondamentales. »

Autre contresens opposé à la raison. La clôture de sécurité étant parallèle plus ou moins à la ligne de démarcation de 1949 et ne morcelant pas la Judée et Samarie, on est en droit de s’interroger sur le sens des déplacements des ‘’Palestiniens’’ réclamé par la ministre. Devraient-ils pouvoir pénétrer librement en territoire israélien, et ainsi permettre la poursuite de la ‘’résistance palestinienne’’, pour ainsi de pas contrevenir aux « normes éthiques fondamentales » si chères à la Norvège ?

S’il est une conclusion à tirer des procédés utilisés par ces trois pays européens, mais non pas seulement, elle est à mettre sur le cheminement moral emprunté depuis des années par leur microcosme intellectuel. Un petit milieu qui place en permanence Israël sur le banc des accusés pour pouvoir maintenir son niveau de confort et de plaisir. Un petit monde qui sacrifie la raison, la logique, le bon sens au nom de ‘’valeurs’’ qui écœurent un nombre d’Européens croissant.

Les Israéliens doivent s’attendre à être de plus en plus immolés sur l’autel du pétrole, des pétrodollars et des banlieues perdues de l’Europe.

Mais ceci, ils le savent depuis fort longtemps.

mardi 1 septembre 2009

Dans quel monde vivons-nous ?

A lire le compte rendu de la presse en général, et sur le conflit proche-oriental en particulier, un sentiment d’agacement et de rage assaille tout quidam un tantinet logique. Lorsque ce n’est pas le ‘’journaliste’’ qui va de son ‘’scoop’’ sur Israël, c’est le politique ou encore ‘’l’expert’’ qui prend la place laissée vacante.

On s’est familiarisé, par les soins de ces procurateurs par excellence, à ce que ce pays soit devenu, au fil du temps, le vilain petit canard responsable des maux de ce petit monde.

Mais comme dit l’adage, trop c’est trop !

Après moult imputations ignominieuses datant de presque Mathusalem, comme l’accusation revisitée du journal Aftonbladfet qui a vu dans les soldats israéliens des intermédiaires meurtriers négociant, au mieux des intérêts de l’état d’Israël, les organes récupérés sur les ‘’Palestiniens’’, voici Mouammar Kadhafi, lors du sommet extraordinaire de l'Union africaine consacré aux guerres sur le continent, incriminant Israël « d'être derrière tous les conflits en Afrique », de se servir « de la protection des minorités comme prétexte pour déclencher les conflits », ou affirmant encore que « Les Israéliens forment un gang et sont derrière tous les problèmes de l'Afrique ». (Sida, sécheresse, réfugiés …La liste de ‘’problèmes’’ dus au ‘’gang juif’’ étant trop longue à établir, chaque admirateur du Colonel y rajoutera celui qu’il désire !!!)

Outre un aveu du dirigeant libyen que la protection des minorités lui importe peu, on recherche désespérément des preuves de ses imputations.

Mais les faut il réellement pour que ces charges prennent forment dans l’esprit planétaire ?

-Qui se soucie réellement d’obliger ce dictateur à prouver ses assertions ?
-Quel chef d’état refusera de l’accueillir et de parapher des accords énergétiques et économiques suite à ses dires stupides ?
-Quelle Ong internationale s’élèvera contre cet éternel état de fait qui place Israël dans la posture d’accusé ?
-Quel parti politique d’un état démocratique s’indignera à ce sujet quitte à rehausser son honneur et perdre quelques électeurs ?
-Quel média écrira en lettre majuscule un titre aussi frappant que fut celui de Zola dans l’affaire d’Alfred Dreyfus ?
-Quel individu aura la force de caractère de braver le politiquement correct à l’image d’un Clémenceau ou le courage des Justes sauvant des Juifs au péril de leur vie ?
-Qui rappellera haut et fort que l’inculpé d’office est innocent jusqu’à la preuve du contraire ?

A toutes ces interrogations, une seule la réponse s’impose. Personne ! Ou presque !

Peu de gens croiront sincèrement, effectivement, aux diverses diffamations portées à l’encontre de « l’entité sioniste ». Et pourtant, tant d’individus de par le monde n’hésiteront point à défiler à la moindre occasion qui leur sera donné de décrier l’état des Juifs. Pour quelle raison, sinon la haine du juif, perpétuel bouc émissaire de génération en génération ?

Si l’on avait besoin d’une seule preuve que la planète ne tourne pas rond à nouveau, l’imputation permanente à Israël de tous les maux est à elle seule parlante et démontre que l’occident, fier pourtant de ses valeurs, est prêt de nos jours à presque toutes les bassesses pour assurer son mode de vie. Ce qui préfigure des lendemains destructeurs et qualifie notre époque de munichoise.

Triste époque !