dimanche 24 août 2008

Antisionistes et pro-palestiniens sont sur un bateau…

Des « militants pro-palestiniens » (définis comme tels par les organes médiatiques) ont pris leur courage à deux mains (!!!), et décidé de casser le blocus marin imposé au territoire de la bande de Gaza. Une quarantaine décidé par le gouvernement de l’Etat d’Israël depuis que cette région aux mains du Hamas fut déclaré « entité hostile ».

A l’aide de deux embarcations -baptisées « Liberty et Free Gaza » et battant pavillon grec- les 44 individus, en majorité de nationalités britanniques et américaines, débarquèrent à Gaza sans avoir aperçu le moindre pavillon de la marine israélienne. Un télescopage espéré, attendu et préparé par ces militants aux seules fins d’attirer l'attention médiatique de la communauté internationale sur ‘’ l’inhumanité israélienne ’’.

Dans cet objectif, ils n’avaient pas hésité à affirmer, avant leur départ de Chypre, qu’ils avaient reçu des menaces de mort pour les dissuader de prendre part à l'expédition, puis que leurs systèmes de communications avaient été brouillés…. Tout cela sans succès médiatiques car Israël n’a pas, volontairement, tenu le rôle qu’on lui prêtait.

Bref ! Tout ce petit monde est arrivé sain et sauf au port de Gaza, afin de livrer (sic), cela ne s’invente pas, 200 prothèses auditives et 5.000 ballons destinés aux enfants de Gaza. Des appareils auditifs que ces militants auraient dû utiliser personnellement aux fins d’entendre la stricte réalité du conflit israélo-arabe. Une réalité qui confirme que pas un seul militaire, ni ‘’colon’’ ne se trouve dans la bande de Gaza depuis septembre 2005. Pas même une synagogue.

Ils auraient pu entendre, ces militants antisionistes, que l’Egypte participe aussi au blocus de peur que le Hamas ne déteigne sur les frères musulmans et n’occasionne, ainsi, des dommages à la sécurité intérieure.

Ils auraient pu entendre, provenant de ce territoire, les cris des chrétiens qu’on assassine, et de leurs lieux saints et librairies que l’on dynamite.

Ils auraient du entendre les cris d’effrois poussés par les ‘’Palestiniens’’ pensant autrement que le Hamas et allant se réfugier au sein de l’ennemi Juif de peur d’être tué par leurs ‘’frères’’.

Ils auraient dû essayer d’écouter les cris du soldat Guilad Shalit, du fond de sa cellule, bardé d’explosifs afin de décourager toute tentative de libération de l’armée israélienne.

Ils auraient pu, s’ils n’étaient sourds à la réalité et tenaillés par la haine d’Israël, entendre enfin, et sans que la liste ne soit exhaustive, les sirènes aigües -dénommées « couleur rouge »- annonçant l’arrivée de roquettes « artisanales » et d’obus de mortiers sur des villes et villages israéliens frontaliers de ce territoire aux mains de criminels sans fois ni lois.

Ces militants auraient dû en conclure que la bande de Gaza aurait pu devenir un lieu de villégiature et de prospérité pour ses habitants si le désir de détruire leur voisin n’était si élevé dans la population. Ils auraient pu passer pour des véritables défenseurs des droits de l’homme s’ils avaient choisi d’amarrer leurs deux embarcations au port de Poti en Géorgie afin de dénoncer l’occupation russe en lieu et place de ce non événement qui démontre qu’ils sont d’abord antisionistes avant d’être pro-palestiniens. Mais être antisioniste ne signifie pas forcément être fou. Gageons donc que la Géorgie attendra avant que l’un de ces militants ne vienne à son secours.

lundi 18 août 2008

Un seul leitmotiv : abhorrer Israël

Celui qui aime ne compte pas nous dit l’adage. L’inverse est aussi vrai. Celui qui hait ne chipote pas ce qui peut nuire à sa cible. Michel Bôle-Richard journaliste au quotidien Le Monde nous en fait une démonstration parfaite dans un article consacré à la sécheresse en Israël. Le titre à lui tout seul est un chef d’œuvre dans le genre : « La crise de l'eau s'accentue en Israël et frappe durement les Palestiniens ». Chacun aurait pu penser que les Israéliens, aussi, en pâtissent. Mais la lecture de ce pamphlet nous démontre que non.

L’inconvénient pour ces derniers serait, à la rigueur, un « Israël (qui) deviendra jaune et (dans lequel) il faudra apprendre à nager dans des piscines vides ». Ce qui sous entend l’image actuelle d’un Israël verdoyant et saturé de piscine. En somme, rien de trop grave comparé à la situation des ‘’Palestiniens’’ qui, nous dit et fait dire le correspondant du Monde, ‘’ meurent de soif ’’ et « veulent que leur eau leur soit rendue ». Une eau, évidemment, soutirée par ‘’l’occupant’’ aux seules fins de ses propres plaisirs.

D’ailleurs, nous confirme le tintin en reportage, « Les Israéliens consomment 3,5 fois plus d'eau que les Palestiniens ». Une assertion qui laisse son lecteur discerner un gaspillage, et ignore que la population israélienne est approximativement le double et que les produits consommés en Judée, Samarie et Gaza sont fabriqués, pour la plupart, par l’industrie israélienne, consommatrice d’eau comme chaque usine de par le monde. Ce qui réduit très fortement le coefficient indiqué.

Appelée en renfort de la satire, « l’ONG B'Tselem, organisation israélienne de défense des droits de l'homme, (qui) lance un cri d'alarme » car « 20 % de la population de Cisjordanie n'est pas connectée au réseau ». Chaque lecteur est en droit, par cette affirmation, de se demander à quoi sert l’Autorité palestinienne !!! Quant à l’Ong, connue pour sa mobilisation arbitraire, sa réaction est témoignage, forcément, d’une situation préoccupante… pour Bôle-Richard.

A preuve, lorsqu’il consent dans sa pige à l’explication d’Ayman Rabie, responsable de l'ONG Palestinian Hydrology Group, qui affirme « que les colons font ce qu'ils veulent, qu'ils ont de l'eau 24 heures sur 24 et qu'il suffit de se promener en Cisjordanie pour voir le contraste entre les colonies vertes et les villages palestiniens arides ». Pour les inventeurs d’un système d’irrigation goutte par goutte et les gestionnaires d’un patrimoine forestier plus riche en fin d’année qu’à son début (sauf quand le Hezbollah le détruit par ses missiles) cette différence s’explique surtout par le manque d’éducation à l’écologie et de volonté de paix de la part des ‘’Palestiniens’’.

Le reste de l’article est à l’avenant. Même objectif : salir l’israélien aux fins de le transformer en un être écœurant à satiété, infréquentable et condamnable à souhait.

Reste à Michel Bôle-Richard le soin de trouver d’autres sujets qui contenteront ses employeurs. A ce sujet, nul soucis à se faire.

dimanche 10 août 2008

Antisémitisme et antisionisme

Le dessinateur du magazine satirique Charlie-Hebdo, Siné, est il antisémite ? C’est le sujet qui a préoccupé récemment le microcosme ‘’intellectuel’’ français depuis que ce dernier a associé dans une satire Jean Sarkozy -fils du Président-, le Judaïsme et l’argent. L’on sait, depuis des temps immémoriaux que le Juif est forcément riche, qu’un riche ne peut être honnête et par conséquence que le Juif est malhonnête. Ces poncifs, pour être anciens, n’en sont pas moins fétides qu’insinuer d’autorité que le travail arabe est de médiocre qualité et que l’individu noir est malodorant.

Pourtant, il s’est trouvé des ‘’intellectuels’’ de renom pour signer une pétition en faveur du caricaturiste se réclamant publiquement de l’antisionisme. (Une ‘’qualité’’ qui refuse aux seuls juifs le droit, attribué à tout autre peuple reconnu, de s’autodéterminer librement sur la terre de leurs ancêtres). C’était donc à se demander combien de temps fallait-il attendre avant de confirmer l’antisémitisme de Siné et, par rebond, la médiocrité de ses soutiens.

Pas longtemps car c’est chose faite depuis que des tags « Sarkozy, juifs voleurs » ont apparu sur les murs de la ville de Neuilly sur seine. La responsabilité du lien entre les « Juifs », « voleurs » et « Jean Sarkozy » ne peut être attribuée qu’aux délires de celui que Philipe Val, responsable de publication de Charlie-Hebdo, a licencié faute d’excuses publiques.

Et si l’individu arrêté, auteur des tags, sera condamné, il est évident -au nom de la logique et de l’égalité des citoyens face à la loi- que Siné se doit être jugé pour incitation à la haine raciale. Quant à ses soutiens…une liste de la honte serait la bienvenue.

Autre réflexion ! Celle-ci sur la nouvelle guerre en Géorgie. Les médias nous annoncent un nombre de tués, en deux jours, de près de 2.000 civils. Ce qui relativise évidemment l’avenir de l’individu dans certaines régions du globe et les effets du droit international !!! A contrario, il est bon de se souvenir que le conflit proche-oriental a été la source de près de 5.000 tués en près de huit années. Décompte effectué par l’Agence Française de Presse, peu susceptible d’être ‘’accusée’’ de sionisme. Un nombre comprenant les bombes humaines et terroristes ‘’palestiniens’’, les soldats israéliens et les civils des deux belligérants. Une quantité de tués dont se servent comme arme usuellement tous les ‘’droits de l’hommisme’’ que compte le clan des antisionistes.

On peut donc conclure, si l’on n’était pas écœuré de ce deux poids deux mesures appliqué à la seule démocratie du Proche-Orient, qu’il vaut mieux avoir face à soi l’armée israélienne dotée d’une éthique que plutôt l’armée russe, l’armée géorgienne, voire l’armée française accusée récemment de complicité dans le génocide rwandais en 1994.