jeudi 30 décembre 2010

BHL et ses lumières

Bernard Henry Lévy est un intellectuel dont la qualité première est de coller à l’air ambiant s’il est politiquement correct. Dans un point de vue de l’hebdomadaire Le Point intitulé «L’honneur des musulmans », il en donne la parfaite mesure. Ainsi, pour lui, l’organisation des Assises internationales sur l'islamisation de l'Europe, qui se sont tenues à Paris le 18 décembre dernier, est réduite à deux seules associations. L’une étant le «groupuscule néonazi qui s'était rendu célèbre, le 14 juillet 2002, en tentant d'assassiner Jacques Chirac »- ici le Bloc identitaire qui a décidé de le poursuivre en diffamation car son existence débute en avril 2003-, la seconde n’étant qu’un «quarteron d'anciens trotskistes rassemblés sous la bannière du site Internet Riposte laïque » !

Réducteur lorsque l’on sait que 27 associations de tendances politiques différentes composent l’organisation de cet événement. Porter l’attention sur ces seules deux associations aux couleurs politiques opposées dénote pour le moins une volonté de nuire et non pas comprendre pour permettre une compréhension de la chose.

Mais là n’est pas le sujet actuel.

Selon son point de vue, BHL affirme qu’il a « une guerre sans merci entre, d'un côté, les partisans de l'aggiornamento d'une foi qui, comme les autres monothéismes avant elle, se déciderait à se mettre à l'heure du respect des droits du sujet et, de l'autre, les artisans de ce que je suis, sauf erreur, le premier à avoir appelé fascislamisme ». Il ajoute aussitôt, « que les premiers soient souvent trop timides ou, tout simplement, trop peu nombreux et que ce soient les seconds, je veux dire les fanatiques, qui tiennent, presque partout, le haut du pavé, c'est l'évidence».

Et c’est là que le bât blesse les ‘’souchiens’’ occidentaux lassés de voir l’expansion de l’Islam rigoriste et obscurantiste dans leurs contrées. Agacés de s’apercevoir que les autorités ignorent ce qui tracasse de plus en plus un nombre croissant d’individus. Excédés de voir les partis politiques faire des compromissions avec cette religion dans l’objectif d’obtenir les voix des croyants lors des élections. Contrariés de voir les droits collectifs des sociétés démocratiques bafoués au nom des droits de l’homme exigeant l’exercice de rites et coutumes d’un autre âge.

Telle la séparation des sexes dans les lieux communs comme les piscines ; le port dans les lieux publics d’un voile ou d’un hijab par les femmes musulmanes afin de se soustraire à la vue et au contact des concitoyens ; l’alimentation hallal dans les cantines rejetant ainsi les choix alimentaires des autres citoyens. Sans oublier l’appropriation des espaces publics sans autorisation à l’heure des prières, et cela au grand dam des riverains, et la construction de mosquées souvent au frais de l’état et donc des deniers des contribuables. Pour ne parler que des exigences les plus visibles.

Liste non exhaustive qui démontre le non respect envers la culture dominante et une tentative de la modifier par la force et non pas par la persuasion. Un viol, en quel que sorte, effectué également par les musulmans ‘’modérés’’ au nom de leur droit à leur religion et dénoncé par ceux que Bernard Henry Lévy qualifie rapidement de « néo-nazis » et de « trotskistes ». Ce qui doit faire sourire la majorité du peuple suisse qui par deux référendums distincts a marqué son ‘’intolérance’’ à l’islamisation de son pays !

lundi 27 décembre 2010

A quoi bon négocier ?

Après tout conflit, vient logiquement le temps des négociations afin de mettre un point final aux divers différents. Les négociateurs ayant, certes, comme mission première de défendre leurs propres intérêts mais également celle de faire des compromis afin d’avancer vers la paix souhaitée. Des accommodements qui confirmeront l’intérêt mutuel des parties à poursuivre ces négociations afin d’envisager un avenir meilleur pour la région.

Dans le conflit proche-oriental, datant de plusieurs décennies, le processus de paix enclenché en 1993 n’a abouti en fait qu’à un retour à la case départ et à de probables futures confrontations.

Si le peuple israélien, à travers ses différents gouvernements, ont accepté l’idée d’un échange de territoires contre la paix, il en est pas du tout de même avec les dirigeants ‘’palestiniens’’ inculquant à leur peuple que la paix ne doit être rien de moins qu’une capitulation du peuple juif.

Ainsi, l’actuel président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas affiche publiquement son désir de voir le futur état indépendant de ‘’Palestine’’ purgée de toute présence israélienne. Au-delà de l’esprit de la charte des droits de l’homme autorisant chacun de vivre là où bon lui semble mais selon les lois locales en vigueur, le peuple juif doit-il se retirer de la terre qui fut le berceau du Judaïsme ? Est-il envisageable, lors d’un processus de paix, que les ressortissants d’une des parties soient, dès le départ, interdits de séjour alors que l’autre belligérant exige l’exacte contraire pour ses centaines de milliers de ses citoyens ?

Est-ce la façon d’envisager un nouveau départ pour la région ?

Les Israéliens ont fait également des compromis sur la ville de Jérusalem. Concernant la ville, et principalement le Mont du Temple devenu depuis 1967 l’Esplanade des Mosquées et le troisième lieu saint de l’Islam, les gouvernements israéliens (bien qu’en opposition à la majorité de leur peuple) ont proposé une partition. Les quartiers musulmans seront à la ‘’Palestine’’, les quartiers juifs israéliens. L’Esplanade sous la responsabilité ‘’palestinienne’’, le Mur des Lamentations sous celle d’Israël. Quant au sous-sol du Mont du temple il sera géré conjointement.

La réponse des ‘’Palestiniens’’ fut de tout temps négative. Leur vice-ministre de l’information Mutawakel Taha a encore récemment affirmé que « selon la tradition musulmane, le Mur est un lieu saint musulman comme partie intégrante de l’esplanade des Mosquées et l’endroit où le prophète Mahomet a attaché sa jument légendaire “Al Buraq” ». « Le mur Al-Buraq est le mur occidental (du site) d’Al-Aqsa dont l’occupation sioniste réclame faussement la propriété (…). Le mur n’a jamais fait partie du soi-disant temple juif ».

On ne peut faire plus direct pour assurer que le peuple juif n’a aucun lien avec cette ville !

Une autre exigence de la partie ‘’palestinienne’’ vient démontrer le peu de sérieux qu’il faut accorder à sa ‘’volonté’’ de paix. Le chef des négociateurs de ce camp, Saëb Arekat, a soulevé la question du retour des ‘’réfugiés’’ au sein même de l’état d’Israël. Des ‘’réfugiés’’ au nombre de sept millions, éduqués à la rancœur et à la certitude que les Juifs sont responsables du sort qui est le leur actuellement. Une sommation qui, si elle était mise en œuvre, n’assurerait point la paix pour les Juifs dans leur propre patrie.

A récapituler les revendications ci-dessus des ‘’Palestiniens’’, on s’aperçoit que :


dimanche 26 décembre 2010

Une Jérusalem Judenrein ?

Seuls les niais et les idiots utiles affirment encore la volonté de l’Autorité palestinienne de négocier afin de trouver la formule conduisant à l’équation Deux états pour deux peuples. De fait, après avoir fait porté le chapeau de l’arrêt des négociations -qui n’ont jamais commencé- par Israël, les dirigeants ‘’palestiniens’’, soutenus par la Ligue Arabe, ont décidé « d'exposer la question de la colonisation israélienne de nouveau devant le Conseil de sécurité et d'obtenir une résolution disant -entre autres- le caractère (...) illégal de cette activité et obligeant Israël à l'arrêter ».

Quoi de mieux, en effet, que de rendre légal le refus de voir des Israéliens prendre la nationalité ‘’palestinienne’’ ?

Le projet sera soumis au vote du Conseil onusien en février 2011. Une résolution qui attestera de l’illégalité des « colonies » israéliennes -situées dans les territoires de la Judée et la Samarie conquis suite à la guerre de légitime défense de 1967- mais surtout aura comme objectif de déclarer, par la bande, l’irrégularité de la présence juive dans ce qui fut le berceau du Judaïsme. Une décision, au final, qui rendra légal le nettoyage ethnique du territoire destiné à devenir le deuxième état de ‘’Palestine’’ après celui de la Jordanie.

Au-delà des « frontières de 1967 » se trouve également Jérusalem-est. La résolution à venir désignera donc aussi les habitants de cette partie de la ville comme des « colons », et leurs présences seront jugées illégales. Pire ! Les habitants juifs de la vielle ville du roi David, consacrée par Salomon et rebâtie par Hérode se verront comme des clandestins. Mieux ! Les Juifs du monde entier priant que l’an prochain soit à Jérusalem sauront à l’avenir que cela restera ad vitam aeternam une prière vaine comme riverains. A la rigueur comme touristes et selon le bon vouloir du futur potentat local.

Ne restera plus à l’Autorité palestinienne ensuite qu’à requérir auprès du Conseil des sanctions internationales pour contraindre Israël à obtempérer à cette résolution, puis à réclamer une nouvelle décision reconnaissant, cette fois-ci, ce territoire judenrein comme état du peuple ‘’palestinien’’. Ensuite, ne subsistera plus que le problème de relogement des « sept millions de réfugiés » au sein même d’Israël pour voir une « paix juste et équitable » s’établir dans la région !

mardi 21 décembre 2010

Breaking the silence ou l’intelligence?

« Paris Match  publie en Document des extraits d’un livre à sortir en janvier : 200 témoignages accablants de cadres de Tsahal révélant les exactions, les actes illégaux et contraires aux droits de l’homme perpétrés dans les territoires occupés par l’armée israélienne ».

Appâté par le titre racoleur et l’annonce alléchante, nul lecteur, un tantinet curieux, ne résistera à la tentation de se plonger dans le dossier pour en savoir un peu plus sur ces « 200 témoignages accablants » d’« officiers et des sous-officiers de Tsahal, sérieux, fiables et qui aiment leur pays au-delà de tout ». Tous membres, évidemment, de l’association israélienne d’extrême gauche Breaking the silence. Une association désireuse de susciter, selon l’un de ses fondateurs Yehuda Shaul, « une vraie discussion sérieuse en Israël car, cette fois-ci, nos témoignages sont innombrables, vérifiés, incontestables : il y en a 180 et nous en tirons une analyse, ce qui est nouveau ».

Fort de l’expérience et de la réputation de cet hebdomadaire, ainsi que de sa devise « Le poids des mots et le choc des photos », le lecteur s’attend donc à des révélations croustillantes et emblématiques du livre sur le comportement ‘’inhumain’’ de Tsahal, armée si décriée il y a peu par le rapport Goldstone, mais pas seulement. Il s’attend, il espère, que les meilleurs morceaux du livre sélectionnés par les journalistes de l’hebdo chargés du dossier, décriront en détail les « crimes de guerres » et les « crimes contre l’humanité » commis de tout temps par les Israéliens et tant dénoncés par la bien-pensance internationale.
                                                                                                                                                  
En vain ! Le poids et le choc de ce journal ne sont plus ce qu’ils étaient autrefois.

lundi 20 décembre 2010

Une chanson pour Guilad Shalit

Mr lonely. Ecoutez bien les paroles. Elles s'adaptent tout particulièrement à la situation du soldat enlevé.


Vidéo sous-titrée en hébreu. A la fin est ecrit ceci : "Je sais quel enfant j'ai envoyé à l'armée, je ne sais pas quel enfant je recevrais en retour".

Les idiots utiles israéliens sont de retour

On ne compte plus les ‘’succès’’ que la gauche israélienne a engendré en faveur de son pays depuis 1993, soit dix-sept ans. Le premier d’entre eux furent les « Accords d’Oslo » qui n’ont pu, cependant, permettent la réélection de leur initiateur Shimon Pérès en 1996. Vinrent ensuite les négociations de Camp David en l’an 2000 qui ramenèrent des Etats Unis une intifada armée et son lot de victimes israéliennes. L’« Initiative de Genève » quant à elle, permit en 2003, par les pressions politiques et médiatiques internationales, le retrait unilatéral de la bande de Gaza prôné alors par le leader de cette gauche Amram Mitzna. Un retrait mis en œuvre par Ariel Sharon et son parti de centre gauche Kadima en 2005 et ayant mené, au final, à l’opération Plomb Durci fin 2008. Quant aux discussions d’Annapolis, elles n’eurent comme unique résultat que de voir Mahmoud Abbas du Fatah rompre ces pourparlers lors de cette opération militaire et soutenir un Hamas en bout de souffle et ayant comme seul objectif  l’éradication de « l’entité sioniste ».
                                                                                                     
Des discussions ayant irrémédiablement démontré que le maximum offert par Israël n’atteignait pas le minimum exigé par la partie adverse.

Fort de ces ‘’succès’’, la gauche et les idiots utiles qui la composent sont de retour. Ainsi, Amram Mitzna, qui se voit bien en chef de cette escadrille, s’est rendu dimanche dernier à Ramallah, à un colloque organisé par les ‘’responsables’’ de l’Initiative de Genève pour y rencontrer le Président de l’Autorité palestinienne et son gouvernement. Il a pu tranquillement, et hors la présence des médias expulsés pour le besoin de la confidentialité, indiquer qu’à son retour au pouvoir, Israël se retirera jusqu’à la « frontières de 1967 » et Jérusalem sera partagée. « De la sorte, les palestiniens auront leur état » a-t-il souligné.

Pour ce qui est de l’exigence d’un droit au retour des ‘’réfugiés’’ au sein même d’Israël et sa reconnaissance entant que foyer du peuple juif, l’idiot utile en chef n’en parlera pas de peur de fâcher ses amis et démontrer de la sorte l’inanité de sa démarche.

mercredi 15 décembre 2010

Tous les ‘’Palestiniens’’ ne se valent pas

Le peuple ‘’palestinien’’ est depuis plusieurs années un peuple dont les instances internationales sont à son écoute. Ainsi, quand bien même ayant préféré, en 1948, participer à jeter les Juifs à la mer et refuser un état pour y s’épanouir, il reçoit depuis quelques décennies une assistance que bien d’autres peuples jalousent. Quand bien même une assistance largement détournée par des dirigeants corrompus !

Au-delà de cette aide internationale, ce peuple reçoit également une aide de la part de plusieurs Organisations Non Gouvernementales de diverses nationalités. Ainsi, l’on a vu des convois routiers et des navires s’affrétés de biens divers et variés à destination de la bande de Gaza afin de tenter de casser le blocus israélien empêchant, selon leurs dires, les ‘’Palestiniens’’ de ce territoire de vivre dignement. Et si quelques marchandises livrées s’avéraient être des médicaments à la date périmée, le reste ne fut pas moins un geste prisé par les droits de l’hommistes de la planète et les hommes politiques occidentaux en quête de postes. Quand il n’est pas apprécié tout simplement par des gouvernements apeurés par quelques intifada sur leurs territoires ou par la nécessité de pétrole et la recherche de quelques juteux contrats payés en pétrodollars.

En conséquence, les ‘Palestiniens’’ de la bande de Gaza sont devenus des individus choyés. Ainsi, dernièrement, un groupe s’affirmant « défenseurs du peuple palestinien » et réunissant des membres en provenance d’Inde, du Pakistan, d’Indonésie, de Malaisie, d’Afghanistan, des Philippines, du Bahreïn, et d’Iran, souhaite leur livrer des fournitures médicales. Le convoi se dénommant « Lifeline to Gaza » et parti de Delhi passera par plusieurs pays du Proche et Moyen-Orient, parmi lesquels le Liban où s’y trouvent plusieurs centaines de milliers de ‘’Palestiniens’’.

Des ‘’Palestiniens’’ qui, selon une étude publiée hier par l'Unrwa, en collaboration avec l'Université américaine de Beyrouth, représentent plus de la moitié des sans-emploi au niveau national. Selon ce rapport, 6,6 % des réfugiés vivent aujourd'hui sous le seuil d'extrême pauvreté, soit avec moins de 2,17 dollars par jour, et 66,4 % d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 6 dollars par jour. De quoi envier les ‘’frères’’ se trouvant dans la bande de Gaza, la Judée et la Samarie pour leur niveau de vie soutenu par des dons en provenance des pays occidentaux, voire musulmans lorsque ceux-ci n’oublient pas leurs promesses.

mardi 14 décembre 2010

L’Islam, une menace pour les valeurs de l’Europe

L’Europe est depuis plusieurs décennies un phare pour les valeurs universelles, les droits de l’homme et la démocratie. Cependant, en son sein se trouve une petite communauté ayant de plus en plus de difficulté, depuis quelques années, à y vivre dignement et en toute sécurité dans plusieurs pays de l’UE.

Ainsi à Malmö, troisième ville de Suède, on constate depuis un certain temps un exil progressif de la communauté juive qui fuit un antisémitisme en pente ascendante. Les plaintes pour propos et actes antisémites ne cessent  de croître, alors qu’en parallèle il est demandé aux Juifs, entre autres, de ne plus s’afficher comme tels dans certains établissements scolaires (où l’étude de la Shoa est bannie car vu par certains élèves comme une provocation), et de ne pas s’attarder près de leurs synagogues car pouvant devenir une cible d’attentats.  

Un exil provoqué par l’hostilité récurrente de la communauté musulmane de la ville car s’affichant pro-palestinienne et identifiant les Juifs locaux come des soutiens inconditionnels de l’état d’Israël. Etat vu par celle-ci comme ‘’raciste’’, ‘’nazi’’ et autres qualités du même genre. Une position que ne peut ignorer le maire de la ville, Ilmar Reepalu, qui affirme, sans honte mais avec un calcul électoral en tête, que Malmö « refuse l’antisémitisme tout comme elle refuse le Sionisme ». Une communauté représentant 40% de la population locale cela se soigne !

Ainsi sont vendus dans cette ville, pour un poste municipal, les valeurs universelles, les droits de l’homme et la sécurité de quelques centaines de juifs au nom d’un pro-palestinisme nauséabond qui n’est rien d’autre que de l’antisionisme.

samedi 11 décembre 2010

JCall, l’anti-raison

On ne peut douter plus longtemps. Les signataires de JCall n’ont pas comme priorité les intérêts du peuple juif et donc de l’état d’Israël. Ainsi, le 27 novembre dernier, ce groupuscule affirmant réunir des intellectuels juifs européens, n’étant représentatif que de lui-même et n’ayant jamais mis son ‘’programme’’ en débat au sein de la population juive, s’autorise une demande  qui a du faire plaisir au Président de l’Autorité palestinienne et à bien d’autres encore de ce camp ennemi du foyer juif.

Ainsi, s’y trouve écrit ceci : « La demande du gouvernement israélien d’exclure Jérusalem Est de l’accord sur la prolongation du gel de la colonisation est aujourd’hui un obstacle majeur à toute reprise de négociations directes entre les deux parties ».

Les Israéliens, à même de juger sur place les obstacles contrariant les négociations directes ‘’apprécieront’’ l’accord tacite de ces Juifs de diaspora aux pré-conditions des ‘’Palestiniens’’ à tous pourparlers de paix.

La suite ne leur ‘’déplaira’’ pas non plus : « Une telle exigence revient à accepter de facto l’annexion de la ville par Israël ce qui est évidemment inacceptable tant pour l’Autorité Palestinienne que pour la communauté internationale ». Ce qui vient ensuite démontre sans l’ombre d’un doute que la division de Jérusalem, et donc de la veille ville, est à leurs yeux consommée : « En termes de droit international Jérusalem Est est logée à la même enseigne que la Cisjordanie. L’une comme l’autre sont des territoires occupés (…) Le but est clair, il s’agit pour les colons, avec la bénédiction du gouvernement, d’empêcher à tout prix, le partage de Jérusalem ».

mardi 7 décembre 2010

Israël vs ‘’faiseurs de paix’’

Le Brésil ainsi que l’Argentine, avant l’Uruguay courant 2011, ont admis dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas président de l’Autorité palestinienne, en réponse à sa demande, « la légitime aspiration du peuple palestinien à un Etat uni, sûr, démocratique et économiquement viable, coexistant de façon pacifique avec Israël ». Pour ce faire, ces pays ont convenu que le moment est venu de reconnaître la « Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant dans les frontières de 1967 ».

Ainsi, de facto, ces pays ‘’prônant’’ la paix au Proche-Orient ont déterminé, sans nulle consultation préalable, quelles seront les frontières israéliennes ! Des frontières plaquées sur le tracé de la ligne d’armistice de 1949, jugée non sûre par les Israéliens mais également par la résolution 242 du Conseil de sécurité lors de sa rédaction  D’où la demande explicite, en 1967, d’un tracé de frontières garantissant la sécurité d’Israël mais aussi celle d’un avenir de paix pour ce pays. Futur compromis par l’exigence de la communauté musulmane internationale d’un « droit au retour » de millions d’étrangers en son sein. Retour qui permettra sans faute l’éradication du « foyer juif » par l’arme de la démographie, foyer promulgué cependant en 1947 par la résolution 181 du même Conseil de sécurité onusien.

‘’Détails’’ omis par ces ‘’grands faiseurs’’ de paix sud-américains lors de cette reconnaissance.

Autre petit élément insignifiant évacué par ces derniers. Si ces pays n’ont pas encore osé, par cette occasion, indiquer quelle devra être la capitale ‘’palestinienne’’, en revanche on peut légitimement déduire quelle ville ne sera plus la capitale israélienne. Jérusalem, la vielle ville et spécialement le Mont du Temple -premier lieu saint du Judaïsme-, se trouvant sur le territoire affecté à la « Palestine » est donc appelée à devenir la capitale de ce pays à naître et « l’Esplanade des Mosquées » sacralisée comme lieu saint de l’Islam. Tout comme la Tombe de Rachel à Bethlehem, le Caveau des Patriarches à Hébron ou encore le Tombeau de Joseph à Chrem.

Ce qui devra contribuer, nul n’en doute, à la pacification de la région !