mardi 30 avril 2013

Le conflit proche-oriental ‘’analysé’’ par Paris et Enderlin


Gilles Paris a rédigé, il y a peu de temps, un article intitulé « Israël-Palestine : l'option des deux Etats a vécu » dans lequel il écrit que tout espoir de paix est, à son avis, devenu impossible : « Après deux décennies de rendez-vous ratés, qui peut croire encore que la solution devenue téléologique des deux Etats, la création d'une Palestine viable aux côtés d'Israël, constitue toujours un aboutissement raisonnable auquel on parviendra après avoir surmonté quelques contrariétés ? ». 

Ce qui lui permet de conclure que « Le renoncement à la formule des deux Etats a beau rester un tabou international, c'est pourtant une autre réalité qui se structure et qui s'enracine, promesse d'aggiornamento douloureux ». 

A savoir, « un Etat unique (qui) constituerait la négation brutale de deux nationalismes ».

Charles Enderlin, dans un billet sur son blog intitulé « Cacher la réalité », est plus explicite quant à la responsabilité de l’Etat d’Israël dans cette situation : « le refus de Benjamin Netanyahu de geler totalement la colonisation et accepter la ligne de cessez le feu de 1967 comme base de la négociation » mais aussi « la victoire du fondamentalisme messianique telle que je la décris dans mon livre " Au nom du Temple. Israël et l’irrésistible ascension du messianisme juif. 1967-2013." ».

Il en conclut donc « La perspective d’une solution à deux états, une Palestine indépendante, avec Jérusalem Est pour capitale, aux côtés d’Israël, paraît effectivement impossible ».

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Si deux ‘’journalistes professionnels’’, mais pas seulement, le disent, c’est donc que cela doit être vrai !? A savoir, la solution de deux états pour deux peuples a vécu.

Mais a-t-elle déjà vécu ?

Jusqu’à l’an 1948, il était impensable pour le monde arabo-musulman de voir se créer un état pour le peuple juif sur la moindre parcelle de la terre sainte.

En 1948, le nouvel Etat d’Israël, à peine créé, fut attaqué de toutes parts.

En 1967, suite à la guerre des six jours, la réponse du monde arabe fut trois non : « pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d'Israël, pas de négociation avec Israël ».

De 1948 à l’année 1993, l’Ouma n’avait d’autre objectif public que l’éradication, par la guerre, du seul état du peuple juif de la planète.

En 1993, suite aux Accords d’Oslo, la stratégie du monde arabe changea. Il admit la solution de deux états. Si pour l’un des belligérants il était sous-entendu pour deux peuples, pour l’autre il ne s’agissait que de remplacer le fusil par le ‘’juste droit au retour’’ de centaines de milliers de « réfugiés » au sein même d’Israël et non pas dans le nouvel état créé pour cela. La démographie galopante devant faire le reste pour atteindre le même objectif !

De 1993 à nos jours, nul ne peut citer le nom d’un seul dirigeant de la communauté musulmane reconnaissant, admettant l’Etat d’Israël comme étant l’état du peuple juif ! Encore aujourd’hui, si les « Arabes (sont) prêts à assouplir leur offre de paix au Proche-Orient » en acceptant un échange limité et comparable de territoires, ils exigent toujours une ‘’solution juste’’ pour les « réfugiés palestiniens ».

Cette petite historiographie irréfutable démontre que la solution de deux états pour deux peuples n’a, en fait, jamais vécu dans le monde arabe ! Il est donc étrange de lire des ‘’journalistes professionnels’’ du conflit assurer le contraire, voire affirmer la menace que représenterait la disparition de cette solution !? Pire, il est inquiétant de voir des médias nationaux (Le Monde et France 2), connus à l’international, diffuser de telles âneries !

Si l’on suit la ‘’réflexion’’ de ces deux ‘’professionnels’’, puisque « l’option de deux états a vécu » il ne resterait plus que la solution d’un état binational, et « cacher la réalité » revient à temporiser pour éviter une catastrophe.

Laquelle ?

samedi 27 avril 2013

Clément Weill-Raynal sera t-il le dindon du « mur des cons » ?


Le « mur des cons » est ce panneau trouvé dans un local syndical fichant, il n’y a pas d’autre terme mieux approprié, des individus peu appréciés par le  Syndicat de la magistrature classé à gauche. Selon Libération qui a ‘’enquêté’’, ce ne serait pas un magistrat apolitique et non syndiqué mais un « journaliste de la chaîne publique France 3 » qui aurait filmé, avec un téléphone portable, ce fumeux mur puis l’aurait transmit au site Atlantico « marqué à droite » aux fins d’instrumentaliser « cette info à des fins politiques ».

Tout devient donc clair ! A lire l’article, ce n’est donc plus le mur qui ferait scandale mais sa divulgation !

« Selon Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, qui apparaît au début de la séquence filmée, ‘’les éléments qui ont pu être décortiqués [au sein de la vidéo] amènent à penser qu’il s’agit d’une équipe d’une chaîne de télévision nationale’’ ».

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Ce qui serait confirmé, semble t-il, par deux représentants syndicaux de la rédaction nationale de France 3. Des faits convergents pointeraient « un journaliste de la chaîne, éditorialiste en charge de la justice ». Un journaliste « engagé à droite de manière assez affichée » et « déontologiquement problématique au sein de la rédaction ».

Celui-ci, contacté par le quotidien, nie : « Il y a une rumeur stupide et malveillante qui circule sur mon compte, que j’ai démentie. C’est tout. Je suis totalement étranger à cette affaire ».

« Il dit que ce n’est pas lui, témoigne un journaliste de la chaîne publique, mais il s’est décomposé quand on l’a confronté »

Voir un journaliste de France, en France se ‘’décomposer’’ pour avoir fait son travail d’information est-il si surprenant par les temps qui courent ? D’autant plus lorsqu’il est désigné de droite, et décrit comme « déontologiquement problématique » par une rédaction où le politiquement correct remplace allègrement la déontologie de la profession ?

Bien sûr que non !

Le plus étonnant n’est-il pas qu’il reste encore un journaliste se revendiquant de droite dans une presse où règne, sans partage, la gauche ? Le plus écœurant n’est-elle pas cette précipitation à dévoiler la source de ce petit film concernant un fait sans précédent dans une magistrature se devant à une parfaite neutralité ? Source désireuse, apparemment, de rester anonyme !

Celui-ci sera-t-il sanctionné ? Sera-t-il livré, pour une raison ou une autre, aux mains de ces magistrats si prompts à épingler un opposant au mur ?

Ceci dit, qui peut donc être ce journaliste ? A suivre Libération, il ne faut pas être très malin pour remonter jusqu’à son nom !

vendredi 26 avril 2013

L'Onu contre l'Etat d'Israël

Petite vidéo sous-titrée en hébreu et dite en anglais par Anne Bayefsky Directrice de l'Association Human Rights.

Rappel fort instructif en ce qui concerne la pitoyable situation de l’institution internationale. 


jeudi 25 avril 2013

Le doctrinaire Shlomo Sand


Chacun sait dorénavant que pour Shlomo Sand le peuple juif et la terre d’Israël furent « inventés ». Du coup, il a « cessé d’être juif » ! Nul Sioniste n’en sera contrit. En revanche, celui-ci ne sera pas surpris de voir ‘’l’historien’’ persévérer et contester la recherche génétique récente contredisant la thèse de son livre. A savoir : ‘’les populations juives de par le monde ne constituent pas un peuple uni par une origine commune et ayant une histoire nationale commune remontant à l’exil de la terre d'Israël il y a 2000 années’’.

Dans une nouvelle postface de l'édition américaine de poche du livre « Comment le peuple juif fut inventé », Shlomo Sand écrit :

« Cette tentative pour justifier le sionisme par la génétique n'est pas sans rappeler les procédures de la fin du dix-neuvième siècle, des anthropologues qui, très scientifiquement, partaient à la découverte des spécificités des Européens. À ce jour, aucune étude basée sur des échantillons d'ADN anonymes n’a réussi à identifier un marqueur génétique spécifique aux Juifs, et il est peu probable qu’une étude ne le fasse jamais. Il s'agit d'une amère ironie de voir les descendants des survivants de l'Holocauste se mettre à la recherche d'une identité juive biologique : Hitler aurait certainement été très heureux ! Et c'est d'autant plus répugnant que ce type de recherche est effectuée dans un État qui a mené pendant des années une politique déclarée de “judaïsation du pays” dans lequel, aujourd'hui encore, un Juif n'est pas autorisé à épouser un non-Juif. »

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De prime abord, la première réaction est de soupeser la possibilité que Shlomo Sand n’aurait pas crié victoire si les chromosomes Y, transmissibles de père en fils de génération en génération sans se recombiner, auraient été différents d’une population juive à une autre ?

Très difficile de croire à une attitude différente de sa part !

Le deuxième réflexe est de comprendre son besoin de communiquer si peu sur ces recherches génétiques ‘’peu crédibles’’ selon lui ? Relève t-on ce qui est risible et médiocre ? Pas au niveau médiatique où il se trouve ! Ce paragraphe et donc une charge contre ce qui est cause de gros ennuis de respectabilité pour sa personne et son statut d’universitaire. D’autant plus qu’il lui est impossible de s’élever avec méthode contre des preuves scientifiques.

En troisième lieu, Sand note que les études veulent identifier « un marqueur génétique spécifique aux Juifs ». Faute de marqueur spécifique aux Juifs ou à tout autre groupe humain, les résultats de ces enquêtes renforcent uniquement « la notion d’une origine commune datant d’environ une centaine de générations ». Soit deux mille années. Conclusion soulignée par les responsables de cette étude génétique. D’éminents Professeurs de médecine et de génétique humaine, et Directeurs de recherche de l’Inserm et CNRS.

mardi 23 avril 2013

Quand Elie Arié pense…ça empeste


Elie Arié est chroniqueur associé à Marianne, mais tient également un blog dans lequel il affirme « L’avenir perdu du sionisme ». S’il est grotesque de donner à cet individu une quelconque importance, il est en revanche intéressant de se pencher sur sa vision du conflit proche-oriental. Regard commun à tant d’autres cachés derrière le paravent de l’antisionisme et braillant à ‘’l’illégitimité’’ de l’Etat d’Israël.

Soixante-cinq années après sa renaissance, il y a encore des individus se posant cette question ! Interrogation absente sur tout autre pays évidemment !

D’entrée il assure « La création de l’Etat d’Israël a été une mauvaise réponse à un vrai problème : le vrai problème, c’est l’antisémitisme ; la mauvaise réponse, c’est la création d’un Etat  (on voit bien, d’ailleurs, que, sans antisémitisme, il n’y aurait jamais eu d’Etat d’Israël, et que les antisémites sont les plus grands sionistes de fait, même s’ils ne l’ont jamais compris) ».

Devant ce constat, le lecteur cherche vainement sa solution de rechange à l’Etat d’Israël pour solutionner le « vrai problème » ? Elie Arié n’en a pas !

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Par contre, tout au long de son texte il s’attache à confirmer son allégation première. A savoir, Israël état « colonial », « nazi », « s’inventant une mythologie pour justifier son passé », « délégitimant sa légitimité juridique elle-même en ne respectant pas les nombreuses résolutions de cette même ONU l’enjoignant de réintégrer ses territoires à l’intérieur de ses frontières d’avant la guerre de 1967» et « entraînant la radicalisation ethnique et religieuse de ses adversaires ».

Il ne conclut pas son article en soutenant que l’antisémitisme, de par le monde, est la résultante des actions israéliennes, mais presque : « Chaque jour qui passe illustre bien la phrase d’introduction de cet billet : la création de l’Etat d’Israël a été une mauvaise réponse à un vrai problème ».

Un problème qu’il entretient par cette vision qu’un antisémite ne renierait en rien !

Elie Arié, et ses clones, n’ont évidemment rien à redire à la création de la Jordanie, pays attribué au peuple arabe de la Palestine sous mandat anglais et étendu sur près de quatre-vingt pourcent de ce territoire. Ce partage unilatéral anglais en 1946 n’est apparemment pas une réponse suffisante à la nécessité et au souhait du peuple juif de s’autodéterminer librement, après tant de centenaires de galères, sur une terre chargée des vestiges d’un riche passé que l’on découvre encore de nos jours.

Ce vœu humain, logique, est, il le dit, « colonial » car l’Etat d’Israël « n’a pas demandé l’avis des populations habitant la région où il a été édifié ».

Une population devenue depuis 1967, et non 1948 année du renouveau de l’état juif,  ‘’palestinienne’’ pour les besoins de la cause musulmane en vigueur depuis… le XIXème siècle. A savoir le refus de tout renouveau d’un état juif sur sa terre ancestrale.

Pour illustrer ce « colonialisme », Elie Arié se demande « si la France, par exemple, aurait accepté une résolution de l’ONU créant un Etat Juif indépendant en Bretagne ou en Ile-de-France... ». Peut-on être plus stupide ? S’est-il seulement rendu compte que la Palestine, au contraire de la France, n’a jamais été un état constitué et reconnu mais seulement une région occupée depuis…la destruction du dernier état juif ? Soit deux mille années !

dimanche 21 avril 2013

Le dernier livre de Charles Enderlin


Si l’on avait le moindre doute quant au refus israélien d’une ‘’juste solution’’ pour le conflit proche-oriental, grâce aux bons soins du ‘’professionnel’’ (avec guillemets) Charles Enderlin, le public en est informé. Il suffit de lire le tout début des articles publicisant son dernier livre, voire seulement leurs titres, pour connaître le nom du coupable, du fauteur de paix. Des papiers, favorables au livre, repris, évidemment, par les alliés idéologiques de celui-ci tel Palestine Solidarité qui se targue d’être un « Site d’information sur la Palestine, le Moyen-Orient… » (Sic).

Ne dit-on pas qui se ressemble s’assemble?

Un livre dans lequel, assure le JDD, « Défilent (…) des portraits de rabbins enflammés, de colons armés, de dirigeants politiques pris au piège et, en creux, les contours d’une population israélienne otage de ses extrémismes ».

Un livre qui garantit que depuis la guerre des six jours de 1967 « la mouvance des colons est devenue une force dominante dans la société israélienne, avec un discours théologique eschatologique » dixit le ‘’journaliste’’ (avec guillemets) de France 2.

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Dominante ? Sur quoi s’appuie l’auteur pour affirmer cette ‘’vérité’’ sinon sur sa seule doctrine voyant en l’Israélien le fauteur de paix ? Doctrine que l’on aperçoit déjà sur la quatrième de couverture de son livre intitulé « Au nom du Temple » et qui installe l’israélien comme « colon » du lieu le plus saint du Judaïsme.

La présentation de l’éditeur, faite bien sûr avec l’accord de l’auteur, assure que « Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam - là où se trouvent aussi les ruines du Temple d’Hérode, là où le patriarche Abraham avait prétendu sacrifier son fils Isaac ».

Si le lecteur avait, jusqu’à ce jour, le moindre doute quant à la ‘’sainteté’’ de l’esplanade des mosquées il est levé par ce ton catégorique. Une sainteté obtenue par la montée au ciel de Mahomet à partir de mosquées… qui, cependant, n’existaient pas encore à la mort de celui-ci.

Quelque peu gênant, non ? Mais de cela il n’en sera pas fait mention dans le livre.

Quant à Abraham…si le lieu du sacrifice est ‘’supposé’’, alors chacun se demandera à quand l’affirmation que c’est Ismaël et non Isaac qui était l’enfant chéri du patriarche prêt à être sacrifié pour l’amour de D… ?

Si ce petit détail est symptomatique, les interviews de Charles Enderlin sont parlantes.

Dans un entretien diffusé sur les ondes de France info, celui-ci affirme : « Le conflit entre Israéliens et Palestiniens était territorial. Il est en train de devenir religieux ».

Ce qui est comique lorsque l’on sait que le Hamas et le Hezbollah, mouvements religieux, ou encore, pour ne parler que de ceux-là, l’Iran théocratie musulmane participent, depuis des décennies, à toutes les tentatives d’éradication de l’Etat d’Israël. Des participations prouvées qui n’ont nullement donné envie d’écrire un livre à l’envoyé permanent à Jérusalem afin de dénoncer les  ‘’imams enflammés, les criminels de guerre et contre l’humanité ‘’palestiniens’’ ou autres, les dirigeants politiques pris au piège et, en creux, les contours d’une population palestinienne otage de ses extrémismes’’.

Cette dénonciation, il est vrai ne paye pas financièrement, voire peut être dangereuse pour la santé !

Autre affirmation d’Enderlin :

« Aujourd'hui, avec 350 000 Israéliens dans les colonies de Cisjordanie, la création d'un Etat palestinien indépendant sur ce territoire paraît quasiment impossible ». Sans oublier les « 200.000 Israéliens installés dans des colonies urbaines à Jérusalem-Est ».

A n’en pas douter, l’auteur veut vendre son bouquin et empocher de juteuses royalties ! Tout autre journaliste, cogitant quelque peu aurait annoncé l’exigence israélienne. A savoir que tout accord de paix comprendra l’annexion définitive des « colonies urbaines » de Jérusalem ainsi que celles des blocs d’implantations situées près de la future frontière.

Ce qui réduira considérablement le nombre de « colons » présents sur le territoire de la future « Palestine » à quelques dizaines de milliers et qui, si une véritable paix s’instaure, pourront devenir binationaux. Ce qui laisse totalement ouvertes les chances de paix satisfaisant les deux peuples, mais pas certains dirigeants rêvant d’un ‘’droit de retour’’ de « réfugiés » au sein même de l’Etat d’Israël afin, par la démographie, le transformer en un énième pays musulman.

De cela, non plus, le livre n’entretiendra pas son lecteur !

dimanche 14 avril 2013

L’Islamophobe Véronique Genest, trublion de la police de la pensée


« Si être islamophobe, c'est d'avoir peur, alors je suis islamophobe, comme beaucoup de Français ». Depuis que Véronique Genest a communiqué sur sa crainte de l’Islam, il n’y a pas une émission où les tenants de la morale politiquement correcte ne la reprennent à ce sujet. « « Moi, je me fiche de la couleur des gens. (…)  je vois les infos, les appels à rétablir la charia, les foules en liesse dans la rue, parfois, quand il y a des attentats. Alors oui, l'islam me fait peur. J'aimerais être rassurée. Quand je me dis islamophobe, c'est comme j'aurais été christianophobe au temps de l'inquisition, contre l'Eglise, si vous voulez ».

Lors de l’émission télévisuelle Touche pas à mon poste sur l’antenne de D8, Enora Malagré, une des chroniqueuses, a remis le couvert : « Est-ce que vous avez conscience que vos propos sur l'islamophobie ont pu choquer une partie de votre public ou des gens ? Est-ce que vous avez lu le Coran ? ». « Je ne comprends pas comment on peut être islamophobe en ayant lu le Coran... » s'est-elle étonnée par la suite !

L’a-t-elle bien lu ? Si oui, l’a-t-elle compris ?

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Alain Franquignon, agrégé de lettres, a réalisé une étude sur les occurrences de mots dans le Coran. Sur une traduction de celui-ci, avalisée par la Grande Mosquée de Paris, il n’a gardé que les mots signifiants tels que les noms, les verbes, les adjectifs et les adverbes. Au total 58562 mots qui transmettent le message du livre saint de l’Islam.

Dans ce nombre le mot « amour » n’apparaît que 10 fois :

- 3 fois pour parler de l’amour d’Allah pour ses fidèles,
- 2 fois s’agissant de l’amour des fidèles pour Allah,
- 4 fois pour parler de l’amour des richesses, mais une seule fois pour désigner l’amour d’une femme pour un homme et jamais pour évoquer de l’amour de l’homme envers son prochain.

Le mot « aimer », conjugué, apparaît 53 fois, presque exclusivement pour dire qu’Allah aime les croyants, les justes, les fidèles, les pieux, ceux qui lui font confiance. Sinon il est employé dans le sens de « souhaiter » ou « apprécier » : ex: « …les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge » (S 5, V 41), « les mécréants aimeraient vous voir négliger vos armes … » (S 5, V 102) etc.

De quoi, évidemment, ‘’aimer’’ cette religion !!!! D’autant plus lorsque l’on y rajoute les us et coutumes reliés à celle-ci !

Ainsi, l’ablation des parties génitales féminines -l’excision- est une chose courante dans les pays régis par le Coran. La femme doit se garder d’apparaître en public autrement que recouverte. Sa sortie du domicile conjugale se doit être accompagnée d’un tuteur, quand bien même celui-ci est son propre fils mineur ! Lors de tout procès, sa parole ne vaut que la moitié de celle d’un homme. Idem pour tout héritage. Ou encore, et cela ne clôt pas une liste exhaustive concernant la femme, tout écart aux bonnes mœurs sera facturé par une lapidation.

On peut rappeler, pour être un peu plus précis, les rites réservés également aux mécréants, apostats ou homosexuels. Sans oublier les gens du livre, individus de rang inférieur tels les Juifs désignés comme étant des « descendants de singes et de porcs ».

Quelques usages et traditions donc qui forment la charia et qui conforteront, sans doute, la chroniqueuse à discerner en Véronique Genest, mais pas seulement, une ‘’paranoïaque’’ de l’Islam ! Cette religion ‘’d’Amour de Paix et de Tolérance’’ qui, seule de toutes les croyances, divisent le monde en deux camps. Le Dar-el-Islam, la zone musulmane sous contrôle de la charia islamique, et le Dar-el-Harb, la zone de guerre, le reste du monde à soumettre.

mercredi 10 avril 2013

Dix idées fausses sur le conflit proche-oriental


Une vidéo sous-titrée en français (mais pas seulement) alignant dix mythes répandus sur le conflit proche-oriental. 

A l’heure où John Kerry s’emploie à faire redémarrer le ‘’processus de paix’’ il est bon de les connaître afin d’éviter de nouvelles fausses espérances.


Le onzième mythe étant, on le comprend clairement de la vidéo, de croire que le monde musulman n’a rien contre l’existence de l’Etat d’Israël, état du peuple juif.

lundi 8 avril 2013

Pierre Stambul et l’antisémitisme


Pierre Stambul est un dirigeant du groupuscule d’extrême gauche Union Juive Française pour la Paix (UJFP). S’intéresser à lui est donc perte de temps sauf lorsque un de ses écrits donne à constater combien les critiques anti-israéliennes de son bord politique sont antisémites. La crainte de cet amalgame fait que dans un écrit repris par une flopée de sites et intitulé « Honte à ceux qui font de l’antisémitisme leur fond de commerce ! » il tente d’expliquer que « Des officines zélées (CRIF, BNVCA [1] …) ont pris l’habitude de dégainer instantanément pour faire taire toute critique de la politique israélienne ».

Il n’y aurait donc pas antisémitisme mais qualification abusive par ses ‘’officines’’ dès lors que l’ont touche à l’Etat d’Israël ! Il est donc piquant d’analyser ses éclaircissements sur cette différence d’appréciation.

- « Vous vous réclamez du droit international, vous revendiquez l’égalité des droits pour les Palestiniens ? Vous êtes antisémites » nous dit-il !

a) Mais sur quel ‘’droit international’’ s’appuient Pierre Stambul ainsi que ses clones pour jauger des actions de l’Etat d’Israël, sinon exclusivement sur le ‘’droit’’ de l’Assemblée générale dont ses résolutions ne sont nullement contraignantes ? Israël serait-il le seul pays obligé de s’y plier ?

Y a-t-il un autre droit, lequel Israël ne s’y soumettrait pas alors que tous les autres pays s’y contraindraient ? Evidemment que non !

Quel qualificatif donner alors à cette sorte d’individu soutenant ce deux poids deux mesures ? Chacun en tirera les conclusions !

b) Quelle ‘’égalité de droits’’ peut-il avoir entre les deux peuples différents que sont les ‘’Palestiniens’’ et les Israéliens ? Y a t-il seulement égalité de droits entre les Libanais, Syriens, Jordaniens, Egyptiens ou autres Irakiens et les ‘’Palestiniens’’ vivant à leurs côtés ? Israël étant l’état du peuple juif, parler d’égalités de droits entre ces deux peuples subodore la fin de cet état et son remplacement par un état binational puis, par le jeu démographique, par un état musulman.

Comment qualifier l’individu qui, bien que sous couvert des droits de l’homme, prône malicieusement la fin de l’état juif ? Chacun en tirera les conclusions !

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- « Vous dénoncez l’occupation et la colonisation ? Vous êtes antisémites » poursuit-il !

Une situation dont on a extrait les causes. Celles des guerres, toutes imposées à l’état juif, et au refus de toute paix avec un état reconnu comme étant celui du peuple juif. Quel être doté d’un minimum d’intelligence conseillerait à Israël de se retirer sans auparavant avoir la certitude que la paix adviendra ? Aucun ! D’autant plus lorsqu’il revient en mémoire les retraits du Liban et de la bande de Gaza. Deux retraits unilatéraux ayant amené un état de guerre et non la paix.

Quelle sorte d’individus peut donc critiquer son maintien en ses territoires tant qu’il n’y aurait pas d’avancées vers une paix réelle ? Chacun en tirera les conclusions !

dimanche 7 avril 2013

L’escroquerie ‘’palestinienne’’


Le Président de l’Autorité palestinienne (AP) demande, pour reprendre les négociations, que le Premier ministre israélien présente une carte indiquant en quoi consisterait sa solution à deux états. Une carte dressant les frontières internationales entre l’Etat d’Israël et la future « Palestine ». Sachant que pour les ‘’Palestiniens’’ tout retour aux négociations implique que Benjamin Netanyahu accepte les « frontières de 1967», d’aucuns se demanderont quelle est l’utilité d’une telle carte ?

D’autres, plus au fait de la réalité de l’histoire, se pencheront sur les exigences ‘’palestiniennes’’ et leur logique.

En effet ! Sur quel droit légal et/ou historique s’appuie l’AP pour avoir comme revendications une frontière tracée sur la ligne d’armistice de 1949, faisant  de la veille ville de Jérusalem d’emblée une ville ‘’palestinienne’’, et un ‘’droit au retour’’ de centaines de milliers de « réfugiés » ‘’chez eux’’, c'est-à-dire en Israël même ?

Tout historien honnête et sérieux sera d’abord sidéré  de voir les vaincus vouloir imposer leur paix ! Il recherchera ensuite toute trace dans le passé de ce peuple afin de délimiter les droits de chacun des protagonistes. S’il est facile de trouver les traces du peuple juif dans cette région, et ailleurs sur la planète, il est en effet impossible de trouver un quelconque élément démontrant l’existence du ‘’peuple palestinien’’ avant la guerre des six jours (1967). Affrontement qui a vu l’état du peuple juif conquérir en légitime défense la Judée et la Samarie entre autres.

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Si la résolution 181 du 29 novembre 1947 elle-même entérina un partage de la rive ouest du Jourdain en deux états, cela fut en faveur d’un « état juif » et d’un « état arabe ». Il n’est fait nulle part mention dans celle-ci de la nationalité palestinienne qui était alors la propriété partagée du peuple juif, devenu depuis israélien, et celle du peuple arabe qui reçut quatre-vingt pourcent de la Palestine mandataire et qui pris la nationalité Transjordanienne. Cette absence de mention démontre, si besoin était, qu’il n’y avait pas, alors, de troisième peuple en Palestine à satisfaire !

Démonstration qui affirme que le ‘’peuple palestinien’’ est partie intégrante du peuple jordanien et rien d’autre !

On s’étonnera donc que suite au partage de 1946, créant ainsi la Transjordanie devenue depuis la Jordanie, il fut à nouveau question d’un partage du territoire qui devait revenir, en toute logique, au deuxième peuple de la Palestine mandataire ? A savoir le peuple juif !

Forte d’avoir déjà reçu la majeure partie de cette région, la communauté musulmane s’employa à empêcher toute renaissance d’un état juif sur la rive ouest du Jourdain. Plutôt qu’imposer une éthique et les droits du peuple juif à sa terre face à l’OUMA, la communauté internationale ne trouva rien de mieux à faire que de diviser ce territoire. Solution ne satisfaisant nullement le monde musulman qui, dès la proclamation de l’Etat d’Israël, tenta de jeter son peuple à la mer.

Ce qui fut et est, à ce jour, un échec patent, et division du territoire qui complique la compréhension de ce conflit jusqu’à accuser l’Etat d’Israël d’être un « colonisateur ».

mercredi 3 avril 2013

Goebbels est vivant (suite)


Roger Astier, par un article sur JSSnews, a attiré l’attention des lecteurs par un article intitulé « Goebbels est vivant ! Il participait à une émission de France Inter dimanche ! ». En écoutant, tout au moins, le tout début de cet émission dirigée par Stéphane Paoli (SP), nul ne peut dire que cela est faux. Goebbels était ce jour là en ‘’bonne compagnie’’. Celle de Michel Bôle-Richard (MBR), Dominique Vidal et Jean- Paul Chagnollaud respectivement « journaliste », « historien et journaliste » et « Directeur de l’Institut de Recherche et d’Etudes Méditerranée Moyen-Orient ». Tous trois ayant en commun un antisionisme viscéral ayant tout pour plaire au défunt Ministre de l’Education du peuple et de la propagande du III Reich.

Michel Bôle-Richard a écrit un « essai » au titre évocateur « Israël le nouvel apartheid ».Vous signez un tel titre lui dit Stéphane Paoli (5 :20) « parce que vous êtes ancien journaliste au Monde, que vous avez été correspondant en Afrique du Sud de 1984 à 1990, puis toujours pour Le Monde correspondant en Israël dans les territoires occupés de 2006 à 2009 (…) ».

Ecrire un livre puis être invité sur les ondes fait de vous, pour l’auditeur moyen, un individu sensé être informé sur ce qu’est réellement « l’Apartheid » mais aussi sur les tenants et aboutissants du conflit proche-oriental. Chacun aura donc hâte lors de cette diffusion radiophonique d’être éclairé sur ce ‘’racisme d’état‘’ qui se tient dans ces territoires si éloignés, car pour cet auteur (6 :30) « c’est bien se qui se passe en Israël », mais aussi de capter son ‘’savoir’’ sur le conflit.

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Ayant tout de même une appréhension à être catalogués comme de vulgaires antisémites, Stéphane Paoli lui propose de « s’appuyer sur des choses simples qui sont les enjeux du Droit » (6 : 45). Notamment celui de 29 novembre 1947 et sa résolution 181. Un Droit qui autorise l’inculture crasse de cette paire de journaleux à jaillir.

SP : « 1947, le plan de partition de l’ONU, qu’est-ce qu’il dit ? Création de quoi ? »

MBR : « Création d’un état israélien et d’un état palestinien »

SP : « Création de deux états, ça c’est un enjeu du droit »

MBR : « Un tout petit peu d’histoire qui est importante pour ceux qui ne connaissent pas bien le sujet. Il y avait jusqu’à la fin de la première guerre mondiale l’empire Ottoman. Ensuite, entre la première guerre mondiale et la deuxième guerre mondiale il y a eu deux mandats. Un français sur ce qui est actuellement le Liban et la Syrie, et un britannique sur ce qui est la Jordanie et Israël. Ensuite la SDN avait toujours affirmé le droit intangible des peuples à disposer d’eux-mêmes. Après la deuxième guerre mondiale, après la fin des mandats britannique et français il y a eu la création du Liban et de la Syrie  et aussi la création de la Jordanie et de l’état israélien. Depuis 47 on attend toujours la création de l’état palestinien ».

En moins de deux minutes l’histoire est réécrite ! Bien que dans la résolution onusienne il est fait mention de la création d’un état juif et d’un état arabe, voici ce dernier baptisé de ‘’palestinien’’. Ceux férus d’histoire ayant cru que seuls les Jordaniens et les Israéliens étaient les Palestiniens d’avant 1946 et 1948, savent dorénavant que cela est faux et que se cachait au sein de la Palestine mandataire un troisième peuple. Ignoré de l’ONU lui-même. Une population semble t-il ‘’propriétaire de la Palestine’’ et plus particulièrement issue de la rive ouest du Jourdain. Des individus qui se sentent depuis dépossédés de leur pays par les Juifs mais non pas par les Jordaniens qui obtinrent près de quatre-vingt pourcent de l’ensemble du territoire du mandat anglais.

Ce qui démontre bien que si le peuple juif n’existait pas ou n’aurait pas de prétention à un état sur la terre de ses ancêtres il n’y aurait pas, à l’heure actuelle, de conflit ! Tout est dit !

Si « ceux qui ne connaissent pas bien le sujet » se sentiront ainsi ‘’mieux documentés’’, les férus d’histoire qui refusent, quant à aux, ce révisionnisme saisissent mieux maintenant le pourquoi du titre de ‘’l’essai’’ choisi par MBR.

Stéphane Paoli n’est pas en reste quant à l’ignorance du sujet traité.

SP  (8 : 08) : « Allons plus vite que l’histoire. Le 29 novembre 2012 ou la Palestine obtient le statut d’Etat observateur à l’ONU, ce qui d’ailleurs au passage provoque la colère des Etats Unis qui ne financent plus l’UNESCO. Ils ne donnent plus d’argent à l’UNESCO, lequel se préoccupe surtout d’éducation et de culture. On est dans une espèce de flipper diplomatique assez pathétique ».

Être à ce niveau si inculte est incompréhensible voire, justement, pathétique ! D’autant lorsque l’on a la prétention d’expliquer à l’antenne un dossier aussi complexe.

Le 31/10/2011 l’Unesco, qui, paraît-il, se « préoccupe surtout d’éducation et de culture » a voté l’admission de la « Palestine », pays encore inexistant, en son sein et a reconnu celui-ci  comme étant le 195ème pays de cette association. C’est suite à cette cooptation, et non pas suite à celle du 29/11/2012 par l’ONU que les USA décidèrent de ne plus verser leur quote-part.