mardi 29 janvier 2008

Association dangereuse

Faut il que la situation soit si désespérée pour que le mouvement d’extrême gauche « La Paix Maintenant » en appelle, par la voix de son directeur général Yariv Oppenheimer, le parti travailliste à ne quitter en aucun cas la coalition gouvernementale à la suite de la publication du rapport Winograd, car -selon cette dernière- une telle décision mettrait en danger le processus de paix israélo-palestinien.

Il est vrai que depuis sa création, ce mouvement -devenu groupusculaire suite à l’évidence du manque de partenaire ‘’palestinien’’ sérieux- n’a eu de cesse de prôner la Paix. Un combat qui ne peut qu’auréoler ceux qui l’entreprennent et dont les Israéliens comprennent toute l’importance et admettent combien il vaut mieux une paix froide, même par des concessions pénibles, qu’une guerre fusse t-elle larvée entraînant son lot de douleurs et de pleurs. Mais en arriver à soutenir indirectement un Premier Ministre bénéficiant d’un tel discrédit aux yeux de son opinion publique, tout en étant d’un bord politique opposé, démontre le danger des manifestations de cette association prête à tout pour arriver à SA solution que la très grande majorité du peuple refuse d’entériner.

Outre qu’il est fait, par ce soutien direct à Ehud Olmert, injure aux autres hommes et femmes -qui composent le panel politique israélien- par cette négation de leurs qualités à négocier dans l’intérêt du plus grand nombre, on peut sérieusement s’interroger sur les faits et gestes de cette Organisation Non Gouvernementale mais, oh combien, politique. (Rappelons pour l’histoire que c’est Menahem Begin (zl) membre du Likoud -parti politique opposé à l’idéologie de l’organisation- qui a signé une paix véritable avec l’Egypte et non les amis de cette Ong).

A longueur de journée l’information apporte aux Israéliens la preuve, s’ils en doutaient encore, que leur existence est menacée. Il est donc logique de s’attendre également à ce que la direction de ce groupuscule israélien, s’affirmant patriote, s’élève fermement contre toutes ces tentatives, mais aussi condamne les mensonges qui peu à peu deviennent vérité par leur force de répétition, et cela afin de participer à la concrétisation de leur objectif déclamé. A savoir la Paix pour les Israéliens.

Malheureusement, on a beau chercher ses condamnations, ses dénonciations et/ou ses réquisitoires à l’encontre des auteurs de ces forfaits, ils ne sont pas légions, voire n’existent pas. On ne trouve pas, par exemple, de procès clair et non équivoque du Président iranien lorsqu’il accuse, entre autres, le « régime sioniste d'avoir commis les pires crimes de l'histoire ». Nul dans nos contrées n’ignore la réalité et cependant il n’existe nul désaveu à ce sujet de Yariv Oppenheimer.

Comme nous n’avons nulle trace, d’ailleurs, de sa volonté de combattre le refus de l’Autorité Palestinienne de reconnaître le caractère intrinsèque de l’état d’Israël. Etat juif ou état de tous ses citoyens ? Il semblerait que l’association a choisi.

D’autant plus que l’on peine à trouver une seule condamnation ferme aux prises de positions des représentants de la minorité arabo-israélienne, et particulièrement de leurs députés. Pas même, pour l’exemple, une simple réaction contre l’intention du Comité suprême du suivi des Arabes israéliens d’organiser une commémoration au niveau national en l’honneur de Georges Habache, responsable du FPLP et de plusieurs meurtres de civils israéliens !!!

La liste des manquements des individus composant l’association à l’égard de leur pays serait trop longue à écrire. Mais s’interroger sur ce qui nous saute aux yeux et qui est le haut de l’iceberg nous permet déjà de décrypter l’objectif qui se cache sous l’appellation « La Paix Maintenant ». A savoir ‘’La Paix à tous prix’’ et donc une défaite assurée de nos valeurs et, en conséquence, une menace sur l’existence du pays cher au peuple juif.

Il est donc saint d’affirmer et de confirmer que cette Ong politique et idéologique est une menace pour les intérêts de l’état d’Israël et que s’opposer à ceux qui bénéficient de son soutien ne peut qu’être salutaire.

vendredi 25 janvier 2008

Trois bonnes raisons

Lorsque l’on observe à travers l’œil du microcosme intellectuel français le récit des faits du conflit israélo-arabe, on ne peut qu’aboutir à l’illégitimité de l’existence de l’état d’Israël. L’air du temps, qui rappelle étrangement celui précédent la deuxième guerre mondiale et qui s’est achevé par l’extermination de six millions de Juifs, oblige le simple et neutre spectateur à cette conclusion. De surcroît, lorsqu’on lui précise quotidiennement les faits et gestes de cet état ‘’nazi juif ’’ envers la population locale ‘’inoffensive’’, cette éradication souhaitée devient justifiée à ses yeux. Ce n’est pourtant pas les moyens de contrôle de la réalité qui manquent à ce microcosme hostile, par principe et idéologie, aux Israéliens. Il leur suffit, par exemple et au minimum, d’être à l’écoute des ondes israéliennes pour s’apercevoir de l’agressivité musulmane qui borde ce pays et du motif qui la suscite. Et cependant rien de cette odeur fétide ne transparaît dans le monde occidental !!! Silence complet. Ce qui prouve bien que les journalistes sur place choisissent de transmettre à leurs clients ce qui se rapporte à leur vision et non pas ce qui EST.

Cette hostilité envers cette population, parce que juive, se dénomme, selon tous les dictionnaires, ANTISEMITISME. ‘’Qualité ‘’ que l’on retrouve de plus en plus dans les ‘’salons intellectuels ’’ -parisiens et autres- sous couvert d’ANTISIONISME.

Et pourtant, trois bonnes et indiscutables raisons, au moins, justifient l’existence de ce pays. La première n’est autre que l’ancienneté de ce peuple sur cette planète. Il est l’un, sinon le plus vieux des peuples au monde. Ce qui établit, sans nul doute, son histoire pluri-centenaire et confirme sa juste revendication à une parcelle de terre pour y exercer sa souveraineté. Etant constitué en peuple depuis des millénaires, donc, son droit à l’auto-détermination ne saurait lui être contesté. De surcroît en sa terre ancestrale où se trouvent ses lieux saints, les tombeaux de ses sages et les vestiges de sa vie passée.

Une deuxième bonne raison est celle de la décolonisation de ce territoire qui lui appartient de plein droit. Fin du 19éme siècle et au cours du 20éme, une grande partie des Juifs de par le monde décidèrent et eurent l’occasion de retourner vivre en Palestine pour prêter main forte à leurs frères demeurés de tout temps sur place. Ceci aux fins de bouter du lieu les Turcs, puis les Anglais, mais aussi les arabes. Avec comme objectif d’obtenir enfin ce que tout autre peuple possède naturellement. Un état indépendant et souverain, refuge à l’avenir pour tout juif en danger. Ainsi, les colonisés juifs -depuis qu’en l’an 70 de notre ère leurs ancêtres furent pour la plus part exilés de force- ne seront plus des apatrides et parleront d’égal à égal aux puissants de ce monde. On aurait pu s’attendre, en conséquence, à une solidarité inébranlable et internationale pour ceux qui furent les colonisés les plus anciens au monde. Bien au contraire ! Le microcosme intellectuel international agit de plus en plus pour un ‘’droit de retour’’ des colonisateurs arabes au sein même d’Israël. Imagine t-on un tel mouvement en faveur, par exemple, des rapatriés français d’Algérie ? Voire, plus modestement, une revendication d’un juste dédommagement pour les Juifs chassés des terres arabo-musulmanes, ou pour les chrétiens contraints de se réfugier en des terres plus accueillantes ? Bien loin cette idée du microcosme intellectuel qui montre, au contraire et sans conteste, sa sympathie au monde arabo-musulman.

La troisième bonne raison, loin d’être la dernière, est la légalité de l’existence d’Israël. Ce pays est le seul au monde à avoir vu son existence reconnue comme un droit. Le 29 novembre 1947 l’Onu décida à la majorité la renaissance du foyer juif sur la terre qui l’a vu naître. Ce ‘’machin’’, que le microcosme vert-brun-rouge veut voir comme un gouvernement international -pour seconder évidemment au mieux ses propres intérêts-, travaille de nos jours sous couvert du droit de l’hommisme aux fins de voir ce foyer disparaître à nouveau et le rendre, de la sorte, à ses anciennes dhimitude et errance.

Le refus du peuple israélien de s’y soumettre explique de ce fait la hargne de ceux qui ont pour charge de nous informer et nous expliquer honnêtement les dessous du conflit, voire d’agir pour et au nom d’une Justice universelle. Pour se rendre compte de leurs méfaits au sein des diverses populations, il suffit, en autres, de lire sur Internet les réactions des lecteurs des journaux nationaux au bas de tout article sur la ‘’question israélienne'’ qui rappelle de plus en plus la célèbre « question juive ». La majorité des réactions diffusées sont défavorables aux faits israéliens, quant à celles en leurs faveurs elles ne sont, tout simplement, pas publiées pour la plupart ; (j’en témoigne personnellement).

Ainsi est justifiée l’illégitimité de l’existence d’Israël et sont légitimés tous les actes pouvant l’affaiblir. Mais l’histoire viendra nous rappeler que le peuple juif est encore vivant alors que tous ceux ayant rêvé de l’anéantir ne sont plus.

Voilà encore une bonne raison de se battre pour son existence. Demeurer vivant soi-même.

dimanche 20 janvier 2008

Sourions un peu

Pour peu qu’on le veuille, il y a matière à ‘’rigoler’’ dans les articles de presse. Ou plutôt dans l’analyse réfléchie que l’on doit faire des faits et qui manque, la plupart du temps, dans les médias.

On vient d’apprendre, par divers sources, qu’Israël a réussi l’envoi d’un missile balistique à longue portée. Selon des informations indiscrètes, ce missile peut atteindre une cible éloignée de 4.500 km de son lieu de lancement emportant avec lui une charge, conventionnelle ou pas, de près d’une tonne. Ce qui met à portée israélienne des villes comme Paris, Londres, Madrid, Berlin, Rome…, mais aussi Rabat, Alger, Tunis, Tripoli, Addis-Abeba, La Mecque… ou encore New Delhi et Moscou. Une liste non exhaustive qui prouve qu’Israël est l’égal des plus grand dans cette technologie de mort et de destruction.

Pourtant, un seul pays a réagi. L’Iran, par la voix de son bouffon de service Mahmud Ahmadinejad, a assuré, sur Al-Jazira, qu’« Israël manque du courage pour lancer des attaques contre l'Iran » car « L'entité sioniste sait que toute tentative ou attaque provoquera des ripostes violentes ». Nul n’ignore, assurément, que c’est par leur ‘’lâcheté’’ que les Israéliens ont pu édifier leur état au sein d’un milieu hostile !!!

Mais le comique de cette situation n’est pas là. Il est dans le fait qu’aucun autre pays ne s’est senti visé, et donc menacé, par cette prouesse israélienne et, en conséquences, par les possibilités accrues de Tsahal. Ni au nord, ni au sud et ni à l’ouest ne s’est trouvé un autre pays pour réclamer qu’Israël cesse ses recherches et ne se démette de tout cet arsenal. Cela nonobstant, si l’on se souvient bien, qu’Israël a représenté dans un sondage européen la « principale menace de guerre mondiale ». Ceci devant un pays comme l’Iran ou même la Corée du Nord. Les médias, pourtant si prompts à décrire systématiquement ce pays comme un ‘’ colonisateur employant des méthodes calquées sur les nazis ‘’ n’ont pas jugé utile de signaler à leur lecteurs ce manque de réactions de la part des pays placés dorénavant sous ce péril et, donc, le peu de fiabilité à accorder aux sondages.

Ce qui démontre, si l’on doutait encore un tant soi peu, que l’on est guère informé sérieusement.

Autre sujet de divertissement. A longueur de dépêches, on est instruit que guerres il y a en Irak et en Afghanistan. Souvent il y est raconté les malheurs des coalitions ayant eu à déplorer les morts de soldats, de policiers ou de civils. Mais il nous est également rapporté leurs succès déclarant la mort de « terroristes, de djihadistes et/ou d’islamistes ».

Ailleurs, de par le monde, il est fait aussi mention d’arrestations et de jugements de ces êtres immondes ayant si peu de valeur pour la vie humaine.

En revanche, un seul pays sur cette planète, selon tous les médias confondus, combat des « activistes », des « militants », quand ce n’est pas des « civils » tout simplement. Ce qui, du coup, nous ‘’réconforte’’ de savoir qu’il existe au moins un ‘’peuple’’ musulman sur cette planète qui n’engendra jamais, absolument jamais, de « terroristes » usant de terreur par l’emploi de « roquettes artisanales », d’attentats contre des bus bondés de civils, des discothèques saturées de jeunes, des pizzerias, et autres hôtels le soir d’une fête religieuse. Quand ce n’est pas par le tir au pigeon juif se trouvant isolé sur les routes de la Judée et de la Samarie. Gaza étant devenu Judeirein.

On est satisfait de conclure également que ce ‘’peuple’’ épris de ‘’Justice’’ n’enfantera jamais de « djihadistes » disséminant la haine du Juif, par les livres scolaires, les médias, ou par des prêches d’Imams scrutant scrupuleusement leur livre saint le Coran, ni d’« islamistes » ne rêvant d’islamiser la ‘’Palestine’’ de la mer au Jourdain, du Liban à l’Egypte.

Des terroristes, djihadistes et des islamistes qui se respectabilisent lorsqu’ils luttent contre les Juifs. C’est l’enseignement que l’on tire, sans effort aucun, des lectures des différents médias.

Sourions un peu ! Il y a de quoi ‘’marrer’’ les générations futures lorsqu’elles se pencheront sur les œuvres des ‘’journalistes’’ de notre époque.

mercredi 16 janvier 2008

Quelle paix ?

Il est une réalité en terre francophone (mais pas seulement), et donc française, qui impose la lecture que la « colonisation » israélienne empêche toute résolution du conflit israélo-arabe. Cette idée des tenants d’une idéologie brune-verte-rouge s’est implantée à tel point que toute information, toute chronique, toute analyse, tout débat, y font systématiquement référence. Il suffit de prendre connaissance, de temps à autre, des commentaires de leurs lecteurs pour être convaincus de l’empreinte laissée par cette thèse. Cela, malgré les évidences que nul idéologue ne peut contester valablement.

Que l’on se souvienne ! Suite aux bombardements intensifs ‘’palestiniens’’ sur le nord d’Israël, ce pays a envahi, en 1982, le Liban pour y mettre bon ordre. Une fois Arafat et sa clique de terroristes partis en des cieux plus cléments pour leurs arrières, Israël se rabattit sur une étroite bande de terrain permettant aux habitants de sa région nord de vivre en paix. En l’an 2.000, Ehud Barak, alors Premier Ministre, décida le repli total de l’armée sur le territoire national et une fin de « l’occupation ». Ce qui devait, en toute logique, interdire toutes agressions en provenance du territoire libanais. « La paix contre les territoires ».C’est ce que les partisans de cette ligne doctrinaire affirmaient, résolution de l’Onu aidant, mais également les allégations des chefs d’états arabo-musulmans. Quelques années plus tard, en 2006, Israël fut tenu de réagir à une intrusion dirigée contre son territoire, son armée et une offensive contre ses villes. Nulle ‘’occupation’’ ne fut, évidemment, le motif de ce conflit mais uniquement la haine anti-juive tenace qui excite ce monde arabo-musulman, qu’il soit chiite ou sunnite.

Que l’on se remémore encore ! En 2005, Ariel Sharon, avec l’accord de la majorité de la population israélienne ordonna le retrait total de la bande de Gaza, avec comme objectif de permettre aux ‘’Palestiniens’’ de construire l’idée d’un pays pacifique aux cotés d’Israël. Démonstration qui échoua, sauf à prouver que la haine anti-juive est également la raison d’être de ce peuple sorti du néant en 1967 afin d’aider aux tentatives d’éradication de l’état juif crée, de plein droit, par la résolution 181 de l’Onu. Une animosité qui, depuis, se déverse sur le sol israélien par des milliers de « roquettes artisanales », des tentatives d’enlèvements de citoyens, et/ou des tirs de snippers sur de paisibles agriculteurs des kibboutz frontaliers voisins. Liste loin d’être exhaustive.

Nonobstant tout cela, de nos jours, on veut faire accroire au peuple israélien que la solution au conflit est proche. A la condition de résoudre les problèmes de frontières, des « colonies », de Jérusalem, et du Droit au retour. Si pour la grande majorité de ce peuple les frontières internationales entre les deux pays doivent se concrétiser autour de la ligne d’armistice de 1949, et les implantations disparaître du territoire dévolu à la « Palestine » à naître, ( tout sondage ou élection démontre invariablement cette majorité), la négociation sur les deux autres sujets vitaux pour le caractère juif du pays -refuge du peuple juif en son entier- ne doit s’articuler, pour les tenants de l’idéologie brune-verte-rouge, que par une renonciation israélienne totale de cette exigence. Ainsi, le Mont du temple deviendra juridiquement et officiellement le troisième lieu saint de l’islam, malgré nulle citation dans le Coran, et le problème des « réfugiés » -tenus en cette situation volontairement par les pays hôtes- sera réglé aux dépends du peuple juif. Solutions évidemment inenvisageables de la part de tout juif israélien sensé.

On ne peut donc affirmer, sans être partie prenante dans la haine anti-juive, que « l’occupation » est la raison première du conflit. Seul le caractère juif de l’israélien est la raison de la poursuite du conflit israélo-arabe. Si Ehud Olmert veut laisser une trace honorable dans l’histoire de son pays, qu’il établisse irrévocablement, par les négociations qu’il tient à avoir avec l’Autorité palestinienne, l’objet réel du conflit. Ainsi, les israéliens n’auront pas le déplaisir de voir, dans un avenir très proche et dès les frontières dessinées, leur judaïté remise en cause pour le « bien de l’humanité » (sic) et au nom des « droits de l’homme » (re sic).

On comprend donc aisément leurs sérieux doutes quant à l’éventuelle signature d’un accord de paix.

vendredi 11 janvier 2008

Les exigences incontournables

On devrait y être habitué, mais on ne peut qu’être sensible face à toutes ces bonnes volontés se proposant de nous amener la paix dans la région. Georges W. Bush, ami sincère du peuple juif et de l’état d’Israël, ne déroge pas à ce qui est devenu la règle pour beaucoup de chefs d’état. Malheureusement, l’Israélien, échaudé par tant de sollicitude, se rappelle le désir honnête de cet autre véritable ami, Bill Clinton, de nous conduire vers un accord de paix historique mais ayant déclenché, en bout de course, ce qui fut la guerre la plus meurtrière de la jeune histoire du peuple israélien. Près de 1000 morts et plusieurs milliers de blessés plus tard, l’Israélien moyen a, dorénavant, des exigences incompressibles.

Comme par exemple celle d’une incompatibilité d’une « Palestine » sans la reconnaissance explicite de sa part, mais aussi mondiale du caractère juif de l’état d’Israël. Exigence attestant ainsi le refus de tout « retour de réfugiés », et ainsi de toute reconnaissance de responsabilité, juridique, morale ou politique, dans un départ, alors, motivé principalement par le souhait de voir « jeter les Juifs à la mer ». Toute indemnisation devra se faire, en conséquence, par des fonds dans lesquels le peuple israélien restera étranger. En revanche, chaque état arabe, ayant vu sa communauté juive chassée par le pouvoir de l’époque, se devra de la dédommager.

Une autre requête, logique par son bon sens, sera la réciprocité. Ainsi, comme la « Palestine » sera un territoire sans Juif, l’israélien commandera qu’un maximum de concitoyens arabes changent de nationalité. De ce fait, les échanges de territoires se feront en rapport à cela et ainsi la courbe démographique se verra inversée.

Il va de soi, que toute état crée se devra d’être un état démocratique, démilitarisé, où la loi prédomine et l’antisémitisme banni. Les prêches des imams, ou encore l’enseignement scolaire devront se réadapter aux nouvelles données.

Les frontières israéliennes devront, comme l’indique la résolution 242 de l’Onu, être « sûres et reconnues ». Sûres autant qu’elles pourront l’être dans un territoire aussi exigu, mais reconnues officiellement par toutes les autorités politiques, juridiques et morales que peut compter la planète. Ceci afin de noyer autant que possible toute appétence future d’un nouvel Arafat.

La capitale d’Israël restera Jérusalem. Si quelques quartiers arabes pourront y être retranchés et devenir la capitale du vingt-troisième état arabe, la vielle ville devra continuer à y faire partie intégrante. Ainsi, si le Mont du temple verra le Waqf poursuivre, au nom de l’Islam, la gestion des mosquées s’y trouvant, les Juifs y seront libres de toutes restrictions à la prière, à l’archéologie et à l’histoire qui les relient à cette endroit.

Si l’état à naître se doit être, autant que possible, continu, il sera évidemment inconséquent de réclamer d’Israël de couper son propre territoire en son milieu afin de permettre la libre circulation des ‘’Palestiniens’’. Seul un passage en sous-sol et en toute propriété israélienne sera accepté par l’israélien désireux d’une véritable paix.

Voici exposé succinctement les exigences à minima qui, seules, permettront un avenir à Israël. Toutes concessions, forcées ou non, à ce minimum vital verra la grande majorité de ce peuple se lever par crainte de voir son rêve, simplement commun à tout autre peuple, se dissoudre, mais aussi par peur de se voir attribuer, à nouveau, le qualificatif d’apatride.

Tant que les ‘’Palestiniens’’, mais aussi le monde musulman, se refuseront à l’acceptation de ces requêtes, tout arbitre, quel qu’il soit, se verra complice, de fait, de la hausse de l’animosité envers Israël, les Juifs et leurs soutiens.

Il est donc aisé de prédire que la paix ne sera pas signée avant la fin 2008 et qu’une probable nouvelle guerre est à prévoir dans la région.

mercredi 2 janvier 2008

Un petit détail qui en dit long

De nos jours, il y a des ‘’vérités’’ qui n’en sont pas et qui, malgré tout, s’imposent comme telles. Ce qui prouve que la propagande est efficace et que nombreux intellectuels, de par leurs places éminentes dans la société, obligent à cette lecture. Notamment lorsqu’il s’agit du conflit israélo-arabe. Quel est leur intérêt à imposer une vision erronée ? L’idéologie ? le succès ? la gloire ? la haine du Juif, de la démocratie, de l’état nation, du Judaïsme comme valeur universelle … ? Le temps nous apportera la réponse et les moyens de les remettre à leurs justes places. C'est-à-dire pas bien haut.

On se souvient tous de l’affirmation grotesque de Yasser Arafat assurant que « Jésus était Palestinien ». Nul, à ce moment là, n’a jugé bon de le démentir, estimant, de fait, que le personnage étant grossier « sa vérité » finira par disparaître avec lui. C’était compter sans la ‘’fine fleur’’ intellectuelle de nos démocraties, plus prompt à laisser perdurer un mensonge que de se battre pour la culture qui leur a permis de s’épanouir.

En conséquence, si Jésus était ‘’Palestinien’’ sa mère Marie devait l’être aussi. C’est probablement suite à cette déduction que Christelle GUIBERT, journaliste à Ouest France a, entre autres absurdités, surligné en gras dans son papier intitulé « Naître à Bethléem, un exploit de tous les jours » les dires d’une autochtone : « Si la Vierge Marie était arrivée à ce moment-là, elle aurait subi le même sort que moi. » C'est-à-dire le mur, les barrages, les contrôles… Bref la ‘’malveillance’’, voire la ‘’haine’’ des Israéliens envers les enfants à naître ‘’Palestiniens’’ pour causes de maltraitances de leurs mères.

Il va de soi, que si cette citation à été reprise et publiée par le journal c’est indubitablement parce qu’elle colle parfaitement au ton de l’écrit et à l’objectif recherché. A savoir la victimisation du ‘’Palestinien’’.

La déduction anti-israélienne, qui s’impose forcément à l’esprit suite à la lecture de ce pamphlet, commande à beaucoup de lecteurs l’oubli de leur bagage intellectuel historique et culturel. En revanche, pour ceux qui s’opposent à ce manichéisme simpliste et à la culpabilisation systématique de l’Israélien, il leur suffit d’affirmer, ironiquement, que Marie, ayant été juive et donc israélienne, aurait passé le mur, les barrages ou les contrôles sans aucune difficulté et aurait accouché dans les meilleurs conditions d’un petit Jésus de Nazareth Roi des Juifs si l’on se réfère à l’inscription faite sur toute croix : I N R I.

Cette petite réflexion sur un ‘’détail’’ de l’article démontre combien est gangréné le milieu journalistique. Du journaliste, au rédacteur en chef, sans oublier les correcteurs et les propriétaires, nul n’a vu l’utilité d’une correction ou d’une suppression de cet extrait de l’article mis en ligne le 22 décembre. Personne n’a vu l’erreur de la journaliste car l’air du temps étant anti-israélien nul n’y a vu du mal.

C’est ainsi que se construit l’image néfaste d’Israël. Et c’est par ce biais que s’explique la norme de bruler son drapeau, la violence faite aux Juifs pour cause de soutien à une politique «d’apartheid», les excuses envers les « roquettes artisanales » ou encore les assassinats de « colons ».

Les Journalistes sont en conséquence complices des excès commis à l’encontre d’Israël, de ses citoyens et de ses soutiens. Les juger sera donc, le moment venu, une nécessité vitale pour la défense de nos valeurs.