lundi 27 décembre 2004

Le ‘’Droit à la critique’’ de Pascal Boniface

On ne présente plus le Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques ( I.R.I.S ) Pascal Boniface. Non pour cause d’une notoriété méritée de par ses analyses géopolitiques sur la plupart des conflits de la planète, mais nettement plus pour celle de ses aversions anti-américaine et surtout anti-israélienne. Sa dernière diatribe, commise dans les pages « Débats & Opinions » du Figaro et intitulée « La bonne initiative de Tony Blair », en atteste aisément. Il s’agit, en celle-ci, de confirmer tout le ‘’mal’’ qu’il y a dans le ‘’royaume d’Israël’’ et donc indirectement en celui de Georges W. Bush.

Et pour ce faire chaque mot, chaque assertion comme chaque oubli volontaire participent pleinement en cet objectif. Ainsi, il situera dans son pamphlet -par deux fois- l’administration israélienne à Tel-Aviv. Pourquoi ne pas l’avoir installer à Haïfa ? Beer-shev’a ? voire Eilat ??? Ou tout simplement à Jérusalem ?, ville plus de trois fois millénaire, construite par et pour les Juifs et actuellement capitale de l’Etat d’Israël reconstitué depuis 1948 sur la terre ancestrale, et libre de ses choix !!!

Pour le fin stratège qu’il prétend être, réclamant par ailleurs à cors et cris le ‘’Droit à la critique d’Israël’’ ( et rien d’autre nous rassure t-il ), cela fait plutôt -avouons le- ‘’désordre’’ sur son curriculum vitae d’honnête expert.

‘’Droit à la critique’’ -plus que douteux- qui lui permet de se saisir, sans rougir, de « l’argument » israélien et américain du « prétexte Arafat » pour ne pas avoir à négocier la paix. Et si, nous rappelle t-il, « (…) on ne choisit jamais ses adversaires ni ses partenaires. Que c'est toujours avec son ennemi que l'on fait la paix (…) », il oubliera singulièrement de nous indiquer le refus éternel de cet « ennemi » à vouloir faire la paix en acceptant, principalement, la spécificité juive de l’Etat d’Israël, celui de modifier les livres scolaires ne mentionnant pas ce pays, ou encore de stopper l’éducation à la haine dans les ‘’jolies colonies de vacances’’ de Gaza.

Fâcheuses carences qui ne lui interdisent toutefois pas de s’étonner du refus américain de « parler avec l'un des rares dirigeants arabes élus démocratiquement en 1996, au cours d'élections jugées satisfaisantes par les observateurs internationaux ». Etonnement qui n’ira pas, toutefois, jusqu’à évoquer ‘’l’oubli’’ du Raïs de se représenter, à l’échéance de son mandat, face à ses électeurs tel tout dictateur qui se respecte !!!

‘’Droit à la critique d’Israël’’ vomitif donc, suivi d’un ‘’Droit aux conseils’’ de même acabit.

Ainsi, s’il assure que le « retrait de Gaza est un facteur positif », que le gouvernement israélien « ne doit plus faire dépendre la reprise des négociations de l'arrêt total des violences » (sic), ou encore que « Le retrait de Gaza doit être suivi de celui de la Cisjordanie (…) », ce ‘’fin’’ stratège accompagne son ‘’plan de paix’’ d’un volet de sanctions à l’encontre d’un Israël retors à icelui. Si les Etats Unis « devront exercer des pressions sur le gouvernement israélien », les Européens -quant à eux- disposent d’« outils politiques et économiques » et « doivent pouvoir (…) mener une politique d'incitation à la réussite et de sanctions par rapport à un échec éventuel » (re sic ).

Quant à l’exigence ‘’palestinienne’’ du droit au retour, éradiquant -de ce fait- Israël de la carte du monde, Pascal Boniface n’en souffle mot, tel un problème mineur n’ayant guère d’importance en ce conflit !!!

On ne sait trop, à la fin de la lecture de cette satire, si l’on doit s’esclaffer de cette attitude systématiquement anti-israélienne, ou -au contraire- afficher un dédain envers un individu qui mène, somme toute, le même combat qu’un « activiste » du Hamas ou du Djihad islamique.

Ce qui est sûr, c’est que l’on est toujours étonné de voir des rédactions parisiennes ouvrir leurs colonnes à de telles ‘’Opinions’’ qui radicalisent tout ‘’Débat’’ sérieux.

Sauf si l’on se souvient qu’en Chiraquie, le politiquement correct est de mise.

vendredi 24 décembre 2004

Piètre politique française !

"C'est une victoire pour la France". La " (...) politique arabe de la France [a été] bien comprise ". "Il faut le dire, la politique française sur l'affaire irakienne et d'une manière générale, vis-à-vis du monde arabe, porte ses fruits".

C'est ainsi que s'est exprimé sur France 2, à propos du retour des otages, l'ancien Ministre Français de la Défense Jean-Pierre Chevènement. Ministre démissionnant de son poste en janvier 1991, soit 48 heures avant le début de l'offensive militaire ayant comme objectif la libération du Koweït. Libération qui fut décidée pourtant à l'unanimité, alors, par le Conseil de sécurité.

Devant ce cri du coeur -de celui qui n'est plus que maire de Belfort et Président d'honneur du " Mouvement républicain et citoyen " mais incontestablement référent de la ''pensée'' française actuelle- le véritable démocrate est bien obligé de séparé le grain de l'ivraie et la vérité du mensonge.

Quelle est donc, en effet, cette ''politique arabe'' française qui conduit les hommes et femmes à son service, à se congratuler lors d'une fin de prise d'otage et non pas exiger que justice se fasse ?

Quelle est donc cette ''politique arabe'' qui leur donne encore cette ''sensation'' de sécurité, mais aussi de ne pas être une cible potentielle pour tous ceux qui n'ont ni foi ni loi ?

Comment, effectivement, ne pas voir un lien de cause à effet entre les actes de politique étrangère des plus hautes autorités françaises -soutenus sans réserves par tout les partis politiques démocratiques- et la satisfaction exprimée par ces terroristes (et leurs soutiens), qui enlèvent, torturent, assassinent puis mutilent tout ressortissant d'un pays ne sachant pas faire les courbettes exigées ou attendues, contrecarrant -en cela- les valeurs humanistes qui les régissent ?

Ainsi, pour ce piètre résultat, contraire à tous les principes défendus par la société occidentale dans son ensemble, on a aperçu Jacques Chirac rendre hommage au dictateur syrien lors de son dernier voyage ; ne pas reconnaître immédiatement l'antisémitisme ambiant dû à tous ces ''jeunes'' de banlieues françaises ; refuser de qualifier le ''combat'' antisémite du Hezbollah ; combattre farouchement la décision de nuire à l'Arme de Destruction Massive dénommée Saddam Hussein ; soutenir la ''cause palestinienne'' et son leader jusqu'à en condamner la légitime défense israélienne, son ''emprisonnement'' dans la Moukataa, accepter de le soigner à Paris, puis lui rendre les honneurs français dignes d'un Chef d'état qu'il n'était pas.

Etc., etc., etc.

Liste très peu exhaustive, et cependant prouvant que cette politique n'a pas permit d'éviter tout enlèvement de ressortissant de ce pays. Ce qui atteste, si besoin était, que les exigences des terroristes iront croissant et que la France devra s'y plier de gré ou de force sous peine de représailles sanglantes. Car dans ce milieu de haine et de fanatisme, comme dans toute mafia, nul ''retrait'' n'est autorisé. Ce qu'avalise indirectement l'ex-ministre Jean-Pierre Chevènement : " si la politique française avait été différente, le sort de nos otages aurait été compromis " ( sic ).

Il est fort peu probable, en conséquence, que le salut de la France -la patrie des Droits de l'Homme- et de ses valeurs n'intervienne par la grâce de ces gens là.

Il nous faut en prendre note.

mercredi 22 décembre 2004

Pitoyable Cocorico

Qui sauve une vie, sauve l’humanité entière. En conséquence, qui sauve deux vies consolide, tout logiquement, la société et les principes qui la régissent. Pourtant, un sérieux malaise saisit le quidam attaché à ces valeurs et qui analyse les attitudes des élus qui sont censés les préserver, voire les promouvoir à travers la planète.

Tel le Premier ministre Français, Jean-Pierre Raffarin, qui annonça aux sénateurs : « J'ai une joie profonde à vous annoncer que Christian Chesnot et Georges Malbrunot viennent d'être libérés par l'Armée islamique ». S’il faut bien évidemment se réjouir de les savoir libres de toutes entraves -qu’elles soient physiques ou intellectuelles- et sur le chemin de retour vers leurs familles respectives, le terme « libérés » était il pour autant approprié ???

N’ont il pas plutôt été RELACHES par « l’Armée islamique » ? Relâchés par ce groupe terroriste qui réunit, autour de principes basés sur une lecture partisane de l’islam, des individus de peu de foi envers la vie de civils ( tel le journaliste italien Enzo Baldoni ), de prisonniers de guerre ( tels les quatre soldats Américains enlevés à Falloujah, dont deux furent affreusement mutilés ), et dont l’objectif final n’est autre que l’abolition de nos valeurs puis l’avènement du règne mondial de l’islam par une défaite spectaculaire de l’armée US, notamment en Irak.

‘’Libération’’ qui répond, selon le communiqué de ces barbares diffusé par Al-Jazira, à une « (…) appréciation de l'attitude du gouvernement français sur la question irakienne (…) » (sic), et donc de celle du Président de la République -seul maître en ce domaine- qui décida de suspendre précipitamment ses vacances au Maroc afin de discourir sur le sujet à partir du palais de l’Elysée pour en tirer quelque avantage à son profit politique, puis d’accueillir les otages enfin « libérés » à leur retours.

Ce même Président qui préféra pourtant, en août 2003, poursuivre ses vacances et son bronzage sur le sable fin d’un pays exotique, que regagner la France afin de prendre toutes les décisions adéquates et urgentes permettant de sauver la vie de 15.000 personnes âgées, victimes simplement de canicule !!!

Déclarations et actes, donc, qui -bien qu’inconsciemment- nous en disent long sur le ‘’prix politique’’ payé par la République Française pour la délivrance de ces deux citoyens.

‘’Prix’’ comprenant, sans aucun doute, l’abandon de toute poursuite judiciaire à l’encontre des ravisseurs -voire ( qui sait ? ) un petit ‘’pactole’’ gratifiant cette ‘’libération’’ anticipée- mais n’incluant pas, cependant, la certitude de la fin des enlèvements en Irak -ou ailleurs- par ce même groupe terroriste. Ou un autre.

Prix enseignant, à tout pauvre quidam défenseur des valeurs qui ont fait -un temps- la France, l’état d’esprit qui règne en la Chiraquie, secondée -en cette politique étrangère- par tous les partis politiques, les médias privés ou publics, les intellectuels et autres ONGs.

Etat d’esprit capitulard qui préfigure, sans un sursaut national salvateur, des lendemains qui déchanteront et une France otage, servant de véritable Cheval de Troie contre le monde occidental et ses valeurs.

lundi 20 décembre 2004

Une mise sous tutelle inconcevable

A l’instar de la police israélienne qui a listé dans un dictionnaire -à l’usage interne de ses agents- tous les termes du jargon des criminels, il serait souhaitable qu’un lexique soit rédigé afin de nous permettre de décrypter plus facilement les allégations des politiques ou les écrits des Journalistes sur le conflit proche-oriental.

Ainsi, suite à la décision du Premier ministre Ariel Sharon de libérer 170 prisonniers ‘’Palestiniens’’ - « comme geste de bonne volonté et d’amitié adressé au Président Egyptien pour avoir libérer Azzam Azzam » -, le quotidien Le Monde nous apprend que « L'Autorité palestinienne s'est élevée contre le fait qu'elle n'ait pas été consultée sur ces libérations. Le ministre palestinien chargé des négociations Saëb Erekat a critiqué, dans une déclaration, le fait qu'Israël , ‘’ait pris une décision unilatérale sans consultation avec l'Autorité palestinienne’’ »(sic).

Faut il comprendre qu’Israël, Etat indépendant, n’a pas plus le droit d’emprisonner un individu se jouant de ses lois, fusse t-il ‘’Palestinien’’, que de le libérer lorsque cela lui complaît ???

Plus prosaïquement, il nous faudra décoder le mécontentement des dirigeants ‘’palestiniens’’ d’avoir été exclus de l’acte décisionnaire et de ses bénéfices politiques. Aurait il fallu, en conséquence, les y associer, alors que la 5000ème roquette est ‘’promise’’ pour bientôt sur l’une des localités juives de la bande de Gaza ou du territoire israélien menaçant ainsi de mort leurs habitants ?

Bien sûr que non ! Seuls ceux escomptant une mise d’Israël sous tutelle, le privant ainsi de ses prérogatives, répondront par l’affirmatif. Ceux là mêmes qui persistent, envers et contre toute évidence, dans une recherche de sa responsabilité dans le déclenchement de ce conflit et de sa culpabilité dans sa continuité.

Ainsi, Marc Henry -journaliste au Figaro- assure sans rire que « L'arrivée au pouvoir quasi certaine de Mahmoud Abbas, un modéré favorable à la fin des affrontements armés et soutenu par le président américain, a rendu caduque l'argumentation d'Ariel Sharon ». Argumentaire, rappelons le, qui soutenait que Yasser Arafat était l’obstacle majeur à toute solution négociée, et donc à une reconnaissance pleine et entière d’Israël en tant qu’Etat juif.

Faut il être borné -et/ou journaliste Français- pour n’avoir pas aperçu les communiqués récents du Hamas, du Djihad islamique ou encore de la branche armée du Fatah, refusant -« au modéré Mahmoud Abbas »- le dépôt de leurs armes, et croire que l’élection future de l’ex-Premier ministre du Raïs défunt à la tête de l’Autorité palestinienne installera instantanément et définitivement la démocratie et les valeurs des Droits de l’Homme au sein d’un ‘’peuple’’ élevé à la haine et au meurtre du Juif et à l’éradication de son pays ?

Faut il être journaliste pour ne pouvoir se rendre compte, en conséquences, que l’argumentation d’Ariel Sharon n’est en rien caduque mais d’autant plus vivace que ‘’l’Objectif Arafat’’ ne sera pas réellement combattu par son ou ses remplaçants à la tête de l’A.P. ?

‘’Objectif Arafat’’ qui n’est autre qu’une mise sous tutelle internationale d’Israël le temps de sa transformation en ‘’Isratine’’ par le retour de centaines de milliers d’étrangers en son sein, puis en ‘’Palestine’’ par l’arme démographique.

A lire les ‘’analyses’’ de certains journalistes français, on peut conjecturer aisément que cet objectif est défendu inconsciemment (au mieux ) au sein des rédactions françaises.

Que ne leur en déplaise ! Israël est un état indépendant, et entend bien choisir sa politique et son devenir.

mercredi 15 décembre 2004

Névrose salvatrice

Selon le bon ''Docteur'' Gérard Araud -Ambassadeur de la ''Chiraquie'' en Israël-, les Israéliens sont « névrosés ».

Maladie que l'on sait caractérisée par des troubles nerveux et psychiques et diagnostiquée suite aux ''étranges'' attitudes francophobes de faiseurs d'opinions Israéliens, qu'ils soient comédiens, journalistes ou intellectuels. Comportements, et affection, cependant partagés par la très grande majorité de ce peuple, voire par ses soutiens inconditionnels.

Est donc ainsi avéré le constat de la maladie.

Quant à ses causes, Gérard Araud -« l'ami d'Israël » comme l'a dénommé récemment Nicolas Sarkozy- n'en souffle mot ! Faut il y voir une appréhension à empirer cette névrose et donc ses symptômes ? Probablement ! Car, si le patient Israël s'étale un jour de ses ''souffrances'' sur le canapé de cet apprenti docteur, apparaîtraient alors clairement les responsabilités de la France dans l'évolution de cette maladie, déclenchée -nous n'en doutons pas- en 1967 par l'interview d'un certain Général-Président au sujet de ce « peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur » que -paraît il- nous formons.

Trouble névrotique entretenu au fil du temps, au plus haut niveau de l'Etat français, par des dizaines d'actes anti-israéliens, les uns plus inamicaux que les autres. Pour le peuple de la mémoire que nous constituons, il nous sera en conséquence très difficile de guérir sans oublier auparavant -par exemple- qu'Israël fut, à partir d'un pays voisin hostile, observé au travers de jumelles par le Président Valery Giscard d'Estaing, sans pour autant lui donner envie d'y venir voir de plus près.

Ou encore, que les Français non juifs assassinés par erreur (sic) par des terroristes ''palestiniens'' devant une synagogue parisienne étaient eux, selon Raymond Barre alors Premier ministre, « Innocents » de tous crimes.

Néanmoins, il nous faut cependant relever, que cette ''névrose'' francophobe s'est réellement aggravée à l'arrivée de Jacques Chirac à la Présidence française.

Entre autres, par son éclat de voix ( noté dans les annales israéliennes des relations internationales ) lors d'une visite officielle à Jérusalem à l'encontre d'un officier assurant sa sécurité, et destiné à servir, déjà, les desseins de sa politique arabe.

Par sa condamnation, lancée sur le perron de l'Elysée, de la réponse militaire israélienne suite au déclenchement de la « Guerre d'Oslo » : « On ne répond pas par des chars à des lanceurs de pierres » (re sic).

Par sa remise au pas de son Premier ministre Lionel Jospin, constatant alors que le Hezbollah est un groupe terroriste.

Par la sanction onusienne d'Israël, et par la voix de son Ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, pour un massacre imaginaire à Jenine.

Par son refus d'une excommunication unanime et européenne du discours antisémite du Premier ministre de Malaisie.

Par sa négation d'un antisémitisme latent, véritable objectif de « l'antisionisme radical » de certains groupes politiques ou associatifs français.

Par son silence, approuvant -de fait- l'affirmation d'un ambassadeur en poste à Londres : « Israël est un petit pays de m… ».

Etc.etc.etc.

Liste d'actes présidentiels très peu exhaustive, mais confirmant malgré tout l'environnement politique, médiatique et intellectuel anti-israélien qui prévaut dans ce pays, qui se veut pourtant être la patrie des Droits de l'homme.

Cadre garantissant ainsi aux pays arabes, que ''l'assassinat bestial'' de l'enfant ''palestinien'' Mohamed Al-Dura est israélien ; que « les Juifs ont plaisir à humilier » ; que les soldats israéliens sont des « Judéo-nazis » et les villes ''palestiniennes'' des « ghettos » ; que la barrière de sécurité n'est qu'un « mur de l'apartheid » ou « de Berlin » ou de « la honte » ; que les Arabes Israéliens sont des « citoyens de seconde zone » ; que le peuple d'Israël s'est choisi comme Premier ministre une « Sharogne , un boucher, un criminel » ; etc. etc. etc.

Bref ! Qu'une seule solution devient jour après jour évidente. Un état bi-national que l'on pourrait dénommer, pourquoi pas, « Isratine ».

Il est donc devenu clair aux Israéliens, que pour préserver toutes leurs facultés mentales, il leur fallait céder à une névrose salvatrice francophobe.

Névrose qui se soignera dès lors que les Français se choisiront comme Chef de l'Etat un homme, ou une femme, se prévalant d'un droit d'inventaire sur la « politique arabe » de leur pays et d'une remise en place prioritaire des valeurs de la République, tant bafouées par l'esprit mercantile qui y règne en maître.

Dans le cas contraire, il est à craindre que le bon ''Docteur'' Araud ne diagnostique, d'ici peu, une aggravation de la maladie.

dimanche 12 décembre 2004

Et maintenant ?

Mahmud Abbas a été élu Président de l’Autorité palestinienne, avec comme mandat -affirme t-il- de « bâtir un Etat de droit et de sécurité ». Ce qui suggère qu’au terme de cette édification, Israël vivra -de ce fait- en paix, et que nul assassinat, crime contre l’humanité ou guerre de religion ne viendront plus assombrir son devenir en sa terre ancestrale !!!

Faut il croire à cette suggestion, et conjecturer que le droit international sera, alors, à la base de tous les actes politiques du ‘’peuple palestinien’’, mais aussi du monde arabo-musulman, solidaire dans le combat d’éradication de l’Etat juif ? On peut raisonnablement en douter dans l’immédiat.

Néanmoins, dans cette hypothèse, seule la résolution 242 du Conseil de sécurité garantira une « paix juste et durable » pour chaque état de la région en précisant leur droit à vivre « à l’abri de menaces ou d’actes de forces » à l’intérieur de frontières « SÛRES et RECONNUES ». Deux termes extrêmement précis, qui définissent toute la problématique de ce conflit et démentent fortement la propagande ‘’palestinienne’’, et de ses alliés, attestant de la volonté israélienne de conquête territoriale. Ainsi, il est aisé de remarquer que le Conseil de Sécurité avait exigé en 1967 ( 38 années déjà ! ) que les limites territoriales définitives d’Israël soient « SÛRES ».

Ce que, de toute évidence, la ligne d’armistice de 1949 ( ligne verte ou pour certains propagandistes « frontières de 1967 » ) n’était pas à l’époque, comme -par ailleurs- de nos jours, suite aux nombreuses attaques terroristes perpétrées en territoire israélien.

Cela implique, en conséquence, une modification de son tracé. Et comme nul n’a vu à ce jour un état vainqueur d’une guerre imposée faire fi du sacrifice de ses citoyens et réduire son propre territoire, il est donc rationnel d’imaginer que certaines parcelles de Judée et Samarie seront conservées dans l’objectif sécuritaire défini par la résolution 242. Ce qui, de fait, valide la version anglaise de cette résolution parlant de la restitution « DE territoires » et réfute la version française qui, par la rétrocession « DE TOUS les territoires », contredit l’esprit même de la revendication onusienne.

La deuxième exigence de cette résolution est celle de « frontières RECONNUES ». Ce qui sous entend, en conséquence, la pleine légitimité des différentes particularités de l’état d’Israël, ainsi ceinturé. A savoir : sa langue, ses lois, sa culture, ses choix politiques ou surtout sa spécificité juive, préservant ainsi un espace protégé pour tout juif en danger en cette planète.

Peut on sérieusement prophétiser que le nouveau Raïs pourra renoncer à la requête ‘’palestinienne’’ du « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein même d’Israël et admettre, de la sorte, la légalité de la résolution 181 -initialement rejetée puis combattue par la totalité du monde arabo-musulman- ordonnant en 1947 ( par le partage ) le renouveau d’un ETAT JUIF en la Palestine historique ? Inimaginable à l’heure actuelle.

Et pourtant que ‘’d’experts’’ nous instruisant, sans fausse honte, de la « modération » de Mahmud Abbas et de « l’espoir de paix » que son élection à fait naître, alors qu’absolument rien ne laisse supposer une quelconque modification des prétentions arabo-musulmanes sur ces deux sujets primordiaux. Et tant que la SECURITE et la SPECIFICITE d’Israël ne seront pas pleinement admises, il est évident qu’aucune paix ne pourra s’installer définitivement.

Tout le reste n’est que verbiage et propagande.

Tariq Ramadan ou l’art du double discours

Ce professeur d’islamologie ( tel qu’il se présente ) fut, à l’invitation des forums de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, invité à répondre aux internautes -principalement préoccupés de son double discours- sur des thèmes divers tels la place de l’islam au sein des démocraties ou encore le conflit du Proche-orient. Jeu de questions et réponses qui nous permettent, ainsi, de connaître avec précision, notamment sur ce dernier sujet, sa vision d’un règlement pour une paix juste et durable dans cette région (sic).

Qu’on en juge :

Q : « (…) acceptez vous, reconnaissez vous l’état d’Israël, état à majorité Juive, dans les frontières internationalement reconnues d’avant 1967? Ou souhaitez vous le démantèlement de l’entité sioniste? (…) ».

R : « L’Etat d’Israël est un fait. Ce que je veux c’est la reconnaissance des droits des Palestiniens à vivre de façon juste et à égalité de droits avec les autres nations du monde. Mon souhait est l’Etat unique qui accueille des juifs, des chrétiens, des musulmans et d’autres confessions et appartenances sur la base de l’égalité devant la loi et la citoyenneté commune. L’idée des deux Etats selon les frontières de 1967 est fondamentale mais elle ne peut qu’être une étape : la finalité doit être le vivre ensemble égalitairement dans un Etat commun. Celui qui ne veut ni de deux Etats (et surtout pas dans les frontières de 1967) ni d’un seul est aujourd’hui Ariel Sharon ».

Q : « Pourquoi, sous prétexte du souhait d’un vaste état palestinien englobant les juifs, niez vous à Israël le droit d’exister ? ».

R : « Il faut que nous mettions d’accord sur ce que vous entendez par l’Etat d’Israël : un Etat fermé, exclusivement pour les juifs, à l’exception de tous les autres? Avec des citoyennetés de différentes classes? Je crois que cela est la mort de cet Etat : il faut vivre ensemble, s’ouvrir à toutes les appartenances et construire un Etat qui ne se transforme pas en forteresse assiégé parce que l’on veut y préserver une appartenance exclusive. Je crois que c’est la seule façon d’exister aujourd’hui ».

Seuls les ignorants de la ‘’pensée Ramadienne’’ en resteront bouche bée !!! Raisonnement qui conteste subrepticement, au seul peuple juif, son droit de disposer d’un pays indépendant -contrairement à tous les autres peuples de la planète sans exception- où sa religion, sa culture, sa langue, ses lois et ses valeurs seront les normes, cependant dans le respect des valeurs universelles et des lois internationales.

Peut on par ailleurs concevoir, un court instant, que le ‘’Professeur’’ Tariq Ramadan ignore l’histoire tragique des deux millénaires passés du peuple juif ? Bien sûr que non. Ce qui ne l’empêche nullement de s'exempter de toutes réflexions sur le devenir de ce peuple si son « souhait d’un état unique » advenait, et une majorité musulmane -éduquée dans la haine de l’autre- prenait les rênes du pouvoir en Israël.

Sauf à rêver d’une communauté musulmane internationale où les valeurs démocratiques et Droits de l’Homme seront les règles ( ce qui est inimaginable, au minimum, pour les deux à trois décennies à venir ), l’errance et la souffrance seraient à nouveau son lot quotidien.

C’est ainsi qu’est prôné, sous prétexte de lutte antiraciste et humaniste et par le double discours usuel à ce ‘’professeur’’, l’ERADICATION de l’Etat d’Israël.

C’est, pour le moins, le signe d’une grande ‘’hostilité à l’encontre du peuple juif et de ses membres’’. Ce que tout dictionnaire francophone désigne comme « ANTISEMITISME ». Hostilité déjà confirmée, il y a peu, par l’établissement de cette liste de personnalités défendant l’Etat d’Israël, PARCE QUE de confession juive ou d’origine ou amalgamées en tant que tel.

Double discours donc, qui démontre encore une fois le vrai visage de celui qui ose par ailleurs dans le texte affirmer que « les Juifs sont nos frères en humanité ».

Le tout est de savoir de laquelle ?

lundi 6 décembre 2004

Leila Shahid ou l’obscurité de la raison

La déléguée générale de l’Autorité palestinienne Leila Shahid s’est prononcée contre une interdiction de la chaîne satellitaire du Hezbollah libanais Al-Manar, jugée cependant par les autorités publiques comme incompatible avec les valeurs de la France. « Je ne perçois pas de haine dans les émissions de cette chaîne » a t-elle déclaré sur France 2. « Je suis pour la liberté de toutes les chaînes » et pour l’autorisation de l’expression critique « dans le respect de ceux qu'on critique » (sic).

Tout observateur sérieux de la vie diplomatique sera stupéfait de cette prise de position qui s’oppose à son devoir de réserve de diplomate et s’inscrit, de surcroît, dans l’opposition à une décision de politique intérieure française.

Mais, nonobstant ce petit ‘’détail’’, quel crédit peut être accordé aux paroles de celle qui soupçonna Israël d’avoir empoisonner le Raïs -sans en apporter la moindre preuve- quand on feuillette quelques compte-rendus de certains débats, journaux d’informations ou encore jeux de cette chaîne qui se prénomme Le Phare ( sic ) ???

Aucune confiance, cela va de soi. Qu’on en juge !

- « (…) Rends les ventres des mères stériles et assèche le sperme des pères afin que, peu à peu, les croyants non musulmans et les mécréants disparaissent ».

- « Toute l'histoire juive, selon les critères sionistes, est fondée sur la falsification, dans le but de mettre en exergue la particularité de ces gens, je ne dirais pas de ce peuple, bâtie sur la haine et le rejet de l'autre (…). C'est sur cela qu'est fondée la psychologie juive (…). C'est ce qui leur accorde le droit de faire aux autres tout ce qu'ils font … ».

- « Il est du devoir de tous les musulmans de mener le jihad pour éradiquer ce virus introduit au cœur de la nation, et l'effacer de la carte ».

- « Si chaque musulman verse un sot d'eau sur Israël, l'entité sioniste disparaîtra par les eaux ».

Etc., etc., etc.

Que penserait Mme Shahid, si ces mêmes propos - après quelques petites modifications - étaient tenus sur une quelconque longueur d’onde à l’encontre de la communauté arabo-musulmane et/ou du peuple ‘’palestinien’’ par le tenant de l’extrême droite française, Jean-Marie Le Pen ? Ou étaient diffusés sur la fréquence juive par un porte-parole du CRIF ou du Consistoire Israélite ? Ou, encore, par une télévision israélienne ??? D’autant plus, si cette dernière affirme -à l’instar du Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah- que « la caméra est une arme » !!!

Gageons sans crainte, dans ces hypothèses, que secondée à juste titre par quelques médias nationaux français, elle dénoncerait cette « haine » du Front National, exigerait l’arrêt de toute diffusion sur la fréquence juive et/ou assurerait Israël de tout son mépris et justifierait ainsi la poursuite de son combat qui s’appuierait, alors, sur les valeurs universelles de la République Française. Ce qui n’est pas, on en conviendra, tout à fait le cas.

En conséquence, on est consterné de s’apercevoir que Leila Shahid -par toutes ses déclarations contraires au respect des valeurs françaises et à l’entente entre communautés- ne soit pas rappeler à l’ordre par le gouvernement français et se sente, ainsi, en terrain conquis.

Ce qui nous mène à croire, finalement, que la compréhension française est embrumée par le pouvoir de nuisance de Mme Leila Shahid. Littéralement de l’arabe : « Nuit (du) Martyr ». Ce qui suggère, facilement on l’admettra, une promesse de nébulosité à tous ces opposants.

mardi 30 novembre 2004

Lettre ouverte à Roger Cukierman

Lors du dernier dîner annuel du CRIF, vous aviez dénoncé -devant un parterre de Ministres du gouvernement actuel- la « collusion brune verte rouge », et donc l’antisémitisme ambiant touchant la communauté juive et mettant également à mal les valeurs régissant la société française. Vous, Nous avions eu droit -en la circonstance- à de ‘’beaux discours’’ de la part des plus hautes autorités de l’état nous promettant, la main sur le cœur, que la tête immonde de l’hydre lui sera coupé au plus tôt par les moyens juridiques que l’état ne tardera pas à s’octroyer.

Qu’en a t-il été ? Non seulement le nombre d’actes hostiles à l’égard de la communauté juive n’a point baissé, mais des déclarations de politique étrangère concernant le Proche- orient, du fait de leurs ambiguïtés, encouragèrent les « jeunes de banlieues » à persévérer dans la ‘’défense des victimes palestiniennes’’ sur le sol français.

C’est ainsi que l’on a pu voir cette année, sans être exhaustif, le Président de la République s’en prendre publiquement au Premier ministre Israélien pour avoir seulement conseiller aux Juifs de France d’envisager une émigration « aussitôt que possible ».

- Observer le nouveau Ministre des Affaires étrangères, dès sa prise de fonction, rendre en premier lieu hommage à Yasser Arafat à Ramallah plutôt qu’à la démocratie israélienne, puis y juger « indignes » les conditions de vie du Raïs, ‘’contraint’’ à une réclusion forcée par l’armée des Israéliens.

- Apercevoir, sur le sol républicain, les honneurs militaires français rendus à ce dernier, dont on sait tout le bien qu’il voulut aux Juifs ( Israéliens ou non ) de son vivant.

- Parcourir le certificat français du décès de ‘’l’empoisonné’’ confirmant, par un faux en écriture publique, sa naissance à Jérusalem.

- Et enfin, remarquer le conventionnement de la Chaîne télévisuelle Al-Manar ( appartenant au parti des fous D’Allah ) ainsi que l’autorisation pour une diffusion pleine et entière de leur combat pro-palestinien sur le sol de la République, mais aussi sur celui de l’Europe.

Des signes, nul n’en doutera, interprétés par ces « jeunes de banlieues » comme un clin d’œil pour de prochaines élections, et ignorant les exhortations à la prudence de la communauté juive et, en conséquence, les dangers la menaçant.

Voilà, Mr. Cukierman, la stricte réalité qui suivit votre constat réel de la situation dans les « Territoires perdus de la République », alors que c’est cette dernière qui se perd par la politique étrangère de nos représentants, et avec elle les valeurs démocratiques qui la composent.

Vous organisez en ce moment même une pétition contre la diffusion de la chaîne libanaise, et espérez un nombre de 100.000 signatures. Je doute fort, malheureusement, que vous les obteniez. Car, il nous faut le reconnaître, la communauté juive -seule, quasiment, à même de les apporter- est démobilisée puisque ayant le sentiment d’être exclue, dorénavant, de toute participation au devenir de leur patrie, voire poussée à la quitter.

En effet ! A ouïr le silence assourdissant de Jacques Chirac sur l’autorisation du CSA, les quelques 700.000 membres de la communauté juive ne peuvent qu’être conforter par la triste réalité du peu de considération dans laquelle ils sont maintenus, alors que tout à chacun a entendu, par ailleurs, l’appel présidentiel -s’élevant d’un sol étranger- à l’intention des ravisseurs et en faveur d’une libération rapide de nos deux concitoyens otages en Irak. Poids et mesures différents selon…

Il vous faut donc Mr. Cukierman, comme Président de l’organe politique représentatif de la communauté, signifier aux plus hautes autorités publiques du pays, qu’entant citoyens à part entière de la République nous ne resterons plus silencieux ou complices des travers de cette POLITIQUE mercantile chiraquienne.

Lors du prochain dîner annuel du CRIF, je ne saurais trop vous recommander de dénoncer fortement toutes ces chiraqueries qui mettent finalement la France en danger, et la communauté -au mieux- un pied sur le départ vers des cieux plus cléments.

Si vous vous refusez à cet éclat, vous n’aurait plus -de fait- l’autorité requise par les pouvoirs publics pour une dénonciation efficace des atteintes à nos personnes, nos biens mais aussi et surtout à nos valeurs, véritables garantes de la survie de la République.

Notre bien-être ainsi que la sauvegarde de la France -patrie des Droits de l’Homme-, croyez le, sont dorénavant à ce prix.

dimanche 28 novembre 2004

"Pièces à conviction" à charge

C’est plus qu’une évidence ! Le téléspectateur de France Télévision, par les journaux télévisés et autres émissions à caractère politique, n’est quasiment plus informé mais endoctriné à ‘’l’idéologie maison’’. A savoir : le « politiquement correct ». En effet ! Les différentes rédactions de ce média, totalement persuadées de la légitimité de leurs analyses communes sur les différents problèmes de ce monde ( ce qui est déjà en soi contraire à tout entendement ), ‘’schématisent’’ l’information et -de ce fait- suppriment tout débat y apportant la contradiction. Ce qui serait, en démocratie, somme toute concevable, si seulement le PDG de cette société audiovisuelle n’était pas nommé par le politique, et le téléspectateur contraint à son financement par une redevance publique annuelle.

Ainsi, sur France 3, Elise Lucet -dont les sympathies pour John Kerry ne font plus mystères, sauf pour ceux ne disposant pas de récepteur télévisuel- nous a présenté lundi soir l’émission « Pièces à conviction », fortement louée auparavant dans les JT de fin de semaine de la chaîne par une ‘’bande annonce’’ alléchante, nous promettant des témoignages convaincants sur l’erreur de la guerre en Irak et sur toute son horreur.

Si ils furent quelque peu probants sur les doutes des quelques soldats interrogés, il furent cependant irrémédiablement ternis par le manque d’objectivité des réalisateurs de ce reportage. En effet ! S’il est incontestable que le peuple américain est partagé au sujet de cette guerre, il est surprenant que les reporters français n’aient pas trouvé UN seul soldat US situé en Irak et approuvant, comme la majorité de ses concitoyens, la démarche de son président tout en attestant de l’horreur de cette guerre. La qualité des journalistes de cette rédaction n’étant pas en cause, il ne reste plus que la certitude quant à leurs carences à la déontologie du métier.

Première ‘’pièce à conviction’’ à charge, donc, à verser dans le dossier -déjà si lourdement garni- de France Télévision.

L’interview d’une mère, ayant perdu son fils dans cette guerre, s’ensuivit. Interview poignant et émouvant, mais cependant inutile sur le plan informationnel, sauf à vouloir confirmer que toute guerre est sale, meurtrit des familles entières et, en conséquence, intensifie l’exigence -compréhensible- des parents pour un retour immédiat de tous les soldats en leur foyer.

Mais sur le plan de l’objectivité, et de surcroît sur celui de l’information à proprement parler, il aurait été louable de donner également la parole à la mère ( au père ) d’un soldat mort au combat et soutenant, pourtant, l’effort de guerre de son pays. Ne doutons pas qu’elle ( il ) existe. L’explication publique de ce conflit intérieur aurait été de grande valeur pour le téléspectateur français. Il ne fut néanmoins pas présenté en contrepoids de celui qui devait servir les seuls intérêts de ‘’l’idéologie du moment‘’, celle du « politiquement correct ».

Ce qui engendre, de fait, une deuxième ‘’pièce à conviction’’ alourdissant, si cela était possible, le dossier d’accusation et confirme que le reste de cette émission est à l’avenant.

Si l’on passe à France 2, seul le logo -et non le contenu- de cette chaîne nous confirmera le changement de fréquence. Ainsi, le journal télévisé du même soir, consacra deux reportages sur les élections américaines.

Le premier nous informa de la présence de l’ancien président Bill Clinton au côté de John Kerry lors d’une manifestation en faveur de ce dernier, et le second nous instruisit… sur la réussite d’un américain d’origine hispanique inconnu des téléspectateurs français, de sa campagne électorale pour John Kerry et de son espoir de devenir le futur maire Démocrate de la ville de Los-Angeles. CQFD.

Par la diffusion de ces deux seuls reportages, il nous fallait comprendre sans doute que les Républicains firent, ce jour là, relâche et Georges W. Bush une bonne sieste.

C’est donc une troisième ‘’pièce à conviction’’ à charge -en une seule soirée pour France Télévision- prouvant, si cela était encore nécessaire, la main mise de cette ‘’idéologie maison’’ si désastreuse pour la démocratie française.

Si l’on rajoute à ces griefs la conclusion définitive de l’enquête sur « l’affaire Mohamed Al-Dura » -menée avec brio par nos confrères de l’agence de Metula News Agency- et que l’on examine en conséquence la duplicité de Charles Enderlin-journaliste vedette de France 2 à Jérusalem- et le silence de sa hiérarchie face à l’exécration d’Israël à travers la planète -due en partie à cette mise en scène télévisuelle bleu-blanc-rouge- on ne peut qu’espérer une victoire éclatante du tandem Bush-Sharon exécré par tous ces donneurs de leçons.

Le 2 novembre prochain sera, à n'en pas douter, le début d’une nouvelle ère pour la démocratie à travers la planète.

mardi 23 novembre 2004

A quand une nouvelle manifestation?

Les Juifs de France sont ils encore chez eux dans ce qui fut la patrie des Droits de l’Homme quels qu’ils soient ? C’est la question qui préoccupe actuellement la communauté juive, lorsqu’elle analyse les résultantes de la « politique pro-arabe » de leur pays. Politique qui petit à petit glisse et dérape sur les valeurs essentielles de la République.

C’est peu dire, en effet, que depuis le déclenchement de la « Guerre d’Oslo » en septembre 2000, cette communauté est soumise à l’arbitraire d’une diplomatie chiraquienne qui n’hésite pas à privilégier, hors de raison, la raison d’état et son mercantilisme, voire son rêve de leadership sur un monde arabo-musulman moyenâgeux.

La communauté a pu ainsi apercevoir sa solitude à défendre l’existence de l’Etat d’Israël et ses valeurs humanistes. Solitude qui permit au ‘’monde chiraquien’’ de désigner la politique terroriste ‘’palestinienne’’ comme victime d’une « Sharogne », facilitant ainsi, en son sein, le développement d’une idéologie fétide brune rouge verte.

D’accusations non dites -mais sous entendues- aux ‘’bons juifs’’ de service servant la ‘’soupe’’ à la demande, cette diplomatie a mâché les verdicts judiciaires des quelques rares plaintes portées à l’encontre de ses thuriféraires.

Des ‘’comiques’’ ne présentant pas d’excuses pour leur dérapages antisionistes contrôlés -jouant ainsi sur les frontières de l’antisémitisme- aux médias ‘’sympathisants’’ ( ou aux ordres ) -choisissant les images, les sons, les écrits et les orateurs aux fins d’orienter l’auditeur à désigner Israël comme « menace pour la paix mondiale »-, cette diplomatie a, de fait, imposé l’essor de caméras de surveillances, de vigiles et/ou de ‘’barrières de sécurité’’ autour des lieux fréquentés par cette communauté.

Du recueillement devant la tombe d’un dictateur syrien, à la défense tenace du régime d’un second, en passant par une supplique humiliante pour une libération de deux otages, ou par les funérailles dans les honneurs d’un assassin de Juifs ( Israéliens ou non ), cette diplomatie a prouvé qu’elle ne pratiquait pas de double langage à l’encontre du monde arabo-musulman et qu’elle avait la même vision de ce que doit être une ‘’entente amicale’’.

C’est ainsi que cette diplomatie peu regardante sur les valeurs de la France, a contraint le CRIF -organe politique de la communauté juive- à fustiger le CSA ( autorité de contrôle et de régulation de l’audiovisuel ) pour avoir agréé à la diffusion de la chaîne du Hezbollah Al Manar -seul groupe terroriste et parti politique à disposer de ce droit en France et en Europe-, mais aussi à pétitionner sur son site pour obtenir de cette diplomatie le retrait de son conventionnement.

Tentative louable, mais désespérée, pour un sursaut ou un réveil de la société française qui s’est trop laissée anesthésier par le « politiquement correct » en cours dans cette Chiraquie.

Il est donc évident que seul un sérieux électrochoc aura gain de cause pour cette affaire précise, mais aussi pour mettre un terme à la liquidation des valeurs qui composent la République Française.

Un électrochoc en forme de manifestation de rue de masse confirmant le désespoir des Juifs de France et leur désaveu total de cette politique. Une nouvelle manifestation unitaire à l’initiative du CRIF -rassemblant au delà des seuls membres de la communauté qui furent près de 150.000 un certain 7 avril 2002- et réunissant tous les intellectuels, les politiques, les associations et simples Français désireux de ressaisir la politique étrangère de leur pays. Une manifestation, ornée de milliers de drapeaux Bleu blanc rouge et Bleu Blanc mais aussi Irakien, Américain, Anglais et autres pays de la coalition, démontrant toute l’inanité de la politique chiraquienne actuelle auprès de la population nationale, voire internationale.

Bref ! Une manifestation ayant à cœur, et en slogan, le rassemblement autour des valeurs de Paix, Liberté, Fraternité et Egalité entre les ‘’races’’, les cultures, les sexes et les religions. Ce que ne démontre nullement la Chiraquie et ses ‘’amis’’.

Seule, une manifestation réunissant bien au delà de la communauté juive pourra influencer durablement la politique chiraquienne. Aussi, le devoir de tout démocrate est de faire pression sur les instances dirigeantes du CRIF afin qu’il soit le fer de lance de l’opposition à cette dérive dangereuse à la France et sa démocratie.

Sinon, il est à craindre que les Juifs de France se sentiront encore plus isolés dans le pays qui est le leur et finissent par choisir le départ en des cieux plus tranquilles

dimanche 21 novembre 2004

Expertise d'une analyse "Parisienne"

Des ‘’experts’’, la France intellectuelle et journalistique n’en manque guère. Peu ou pas de médias refusent leurs ‘’lumières’’, et particulièrement en ce qui concerne le Proche et Moyen-orient. Il y a aussi ceux qui les salarient à temps complet. Tel, entre autres, le journal Le Monde qui n’hésite pas à publier leurs pamphlets sous la rubrique « Analyse ». C’est dire toute l’importance et le sérieux concédés à la chose expliquée dans ces colonnes.

Dans une ‘’analyse’’ de Gilles Paris (correspondant permanent du quotidien en Israël et donc ‘’expert’’ -semble t-il- du conflit) intitulée « Qui veut vraiment aider les Palestiniens ? » la démonstration de ‘’l’efficacité’’ de tous ces ‘’érudits’’ du « politiquement correct » est faite.

Ainsi, au fil de la lecture de cette prose « Parisienne », il nous est dit qu’Ariel Sharon « Depuis qu'il est devenu premier ministre, (…) a remisé ses projets de ‘’Grand Israël’’», que « George Bush, à rebours de certains néo conservateurs américains, juge ‘’possible’’- peut-être en 2009 - ce même Etat palestinien » et que « Les Palestiniens, enfin, n'ont apparemment pas changé de stratégie depuis 1988. Leur objectif demeure toujours, pour ce qui relève de l'OLP, la création de la Palestine, à Gaza et en Cisjordanie, avec la partie orientale de Jérusalem comme capitale ».

Exposé succinct rendant néanmoins très difficile, à tout lecteur non averti, la compréhension des raisons exactes de ce conflit. D’autant plus s’il considère avec une attention accrue les termes de la phrase sibylline qui suit immédiatement la présentation de l’objectif ‘’palestinien’’ qui, paraît il, est inchangé depuis 1988. Tout l’art de ‘’l’expert’’ en « politiquement correct » y est dissimulé : « D'accord pour la Palestine, même si les avis divergent sur ses contours, mais comment y parvenir ? ».

Sacré divergences tout de même ! Faut il être tout SAUF journaliste, pour savoir que les « contours » de la ‘’Palestine’’ revendiquée par la majorité des ‘’Palestiniens’’ vont du Jourdain à la mer et du Liban à l’Egypte ?

Et le moyen d’y parvenir ???

Mais, tout simplement le « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein d’Israël. Revendication ‘’palestinienne’’ qui fit capoter, en son temps, les pourparlers de Camp David n° 2 puis ceux de Taba. Doléance qui autorisa le Raïs Yasser Arafat à déclencher la « Guerre d’Oslo » pour faire pression, et qui provoqua la mort de plus de 1000 Israéliens et de 3500 ‘’Palestiniens’’. Sans oublier les innombrables blessés de part et d’autre.

Victimes qui continueront malheureusement de s’additionner tant que les ‘’Palestiniens’’ ne reconnaîtront pas la spécificité de l’état juif. C’est dire toute l’importance que cette exigence fait peser sur la paix en cette région. Exigence cependant non ‘’analysée’’ par notre ‘’expert’’ et ainsi escamotée à la compréhension du lecteur. C’est dire la qualité de cette ‘’analyse’’.

Qualité médiocre qui se confirme et ‘’analyse’’ qui s’érode encore au fil de la lecture de l’article incriminé.

En effet ! Il paraîtrait, que « (…) Les Israéliens ont imposé un préalable aux Palestiniens : la lutte contre le terrorisme (…) » (sic). Outre que la « feuille de route » dans sa phase première fait obligation à l’Autorité palestinienne de lutter contre cette terreur employée quasi exclusivement à l’encontre de civils, il semble anormal voire amoral -à comprendre ‘’l’analyste’’ du Monde- qu’Israël se refuse à discuter de la Paix avec un ennemi qui continue SA guerre.

Le reste est véritablement à l’avenant et colle parfaitement à la ligne éditoriale du journal. A savoir le « politiquement correct » qui affirme toute ‘’l’innocence du Palestinien’’ -quitte à travestir la vérité un tant soit peu, et même un peu plus- et toute la ‘’culpabilité’’ de l’Israélien.

Gilles Paris a osé nommer son pamphlet « Qui veut vraiment aider les Palestiniens ? ». Il est évident, que par ses mensonges et/ou ses omissions -qu’ils soient volontaires ou par ignorance- il ne peut faire parti de l’aide nécessaire à la prise de conscience de la réalité israélienne et, en conséquence, à une paix juste et durable.

Il ne sera donc pas celui qui aidera « vraiment » les ‘’Palestiniens’’ à obtenir un territoire.

Ni, d’ailleurs, le journal de ‘’référence’’ (paraît il) Le Monde qui le publie.

mercredi 17 novembre 2004

Un revers de plus pour la Chiraquie

Après Jack Straw, le Ministre des Affaires étrangères Anglais, son collègue Allemand Joska Fisher a annoncé -lors de sa visite en Israël- qu’il effectuera un ‘’pèlerinage’’ sur la tombe de Yasser Arafat. Après l’avoir boycotter ces dernières années, voilà que ces diplomates européens se bousculent devant son cercueil !?!? Ce qui laisse, en on conviendra, pantois les pauvres quidams que nous sommes

Mais là n’est pas le ridicule. Ridicule qui, du reste, ne tue plus. Il est ailleurs. Dans cette précipitation internationale soudaine à pousser le processus de paix à hue et à dia. Dans l’organisation européenne d’une conférence internationale par ci, d’une libération d’un ‘’espion’’ Israélien par là ou encore, sans être exhaustif, dans une volonté syrienne plus qu’inattendue de discussion « SANS CONDITIONS » ( si si ) avec l’ennemi d’hier ou dans l’invitation d’Israéliens par le guide Libyen.Bref ! On ne reconnaît plus, dans cette ‘’euphorie’’, ce Proche-orient ni les alliés des uns et des autres de par le monde !!!

MAIS QUE S’EST IL DONC PASSE ???

- Ariel Sharon, -‘’le boucher, le nazi, le criminel’’ et j’en passe- a t-il été démis de ses fonctions par la volonté de son peuple et remplacé par Yossi Beillin ou Ahmed Tibi ?

- Le monde arabo-musulman a t-il été touché par la grâce divine d’Allah et reconnut, enfin, le droit des Juifs à disposer d’un état, de surcroît dans la patrie de leurs ancêtres ?

- La démocratie et les valeurs humanistes régissent ils dorénavant ces pays en lieu et place de leurs régimes despotiques, secondés souvent par la charia ?

Rien de tout cela.

Par la force des choses, il nous faut donc constater que le seul et unique fait politique intervenu il y a peu et expliquant cette ‘’soif’’ soudaine de paix est le décès du Raïs, le milliardaire de Ramallah, le Père du terrorisme interplanétaire ; on en voudrait presque aux Israéliens de ne pas l’avoir ‘’empoisonner’’ plus tôt.

Quel gâchis !!!

Ainsi, preuve est faite -comme l’affirmaient les autorités israéliennes- que Yasser Arafat a été un OBSTACLE à tout règlement définitif du conflit israélo-arabe reconnaissant Israël comme état juif. Tout comme certains gouvernements de pays occidentaux qui refusaient de le percevoir ainsi et persistaient à le considérer comme le Président-démocratiquement-élu-et-légitime du ‘’peuple palestinien’’.

Position politique dû au mercantilisme, à la crainte d’un embargo du pétrole ou d’une confrontation de civilisations. Politique qui obligea la démocratie israélienne à temporiser la fin de cette « Guerre d’Oslo », à compter ses morts et soigner ses blessés.

On identifiera entre autres, dans ces tenants de cette politique nauséeuse, cette Commission Européenne qui refusa, alors, toute enquête sur la corruption de l’Autorité Palestinienne et les milliards de dollars détournés du peuple ‘’palestinien’’ au profit, notamment, de Mme et Mlle Arafat.

On distinguera aussi, parmi les adeptes de cette politique munichoise, le machin Onusien, cette organisation qui vote une résolution anti-israélienne plus vite qu’il ne faut de temps pour l’écrire.

Et on reconnaîtra également, bien évidemment, la Chiraquie, ce ‘’pays’’ gouverné par ce ‘’bon’’ « Docteur Chirac » empressé à défendre le droit du corrupteur ‘’Palestinien’’ ( né à Jérusalem [ !?!?] ) de circuler librement, et de ‘’comprendre’’ son impossibilité à honorer les engagements pris dans la « feuille de route » ou encore sa rémunération des familles endeuillées par la mort d’un fils, ou d’une fille, ‘’victime de désespoir’’ dans un autobus, discothèque ou restaurant israéliens.

Politique, on en convient maintenant, stérile et plaçant -de fait- ses partisans à l’écart de toute participation future dans le règlement du conflit proche-oriental. Et, il nous faut l’admettre, la France chiraquienne a ce chic pour se retrouver, une fois encore, dans le peloton des perdants.

Cela commence vraiment à faire jaser !

lundi 15 novembre 2004

Le "poison" français

« Ce n'est pas parce que les analyses n'ont rien montré que Yasser Arafat n'a pas été empoisonné. Cela reste mon intime conviction et cela restera attaché à sa légende » a déclaré sur LCI Leila Shahid, la porte-parole de l’Autorité palestinienne en France, après avoir auparavant diffusé cette rumeur sur Europe 1.

Et à contrario, ce ne n’est pas parce qu’il aurait été empoisonné, qu’Israël est d’office LE coupable. Cette logique implacable n’est pourtant pas prise en compte par celle qui est déterminée, coûte que coûte, à transformer en ‘’vérité’’ cette médisance et à participer à la construction de la légende de son maître, décédé comme un quidam quelconque d’une maladie grave, voire honteuse et donc inavouable pour la culture musulmane.

Ainsi, est repris publiquement dans le pays des Droits de l’Homme le cliché antisémite du Juif empoisonneur (à défaut de puits) d’un ‘’chef d’état’’ tout juste auréolé des honneurs militaires français. Stéréotype ayant exacerbé, maintes fois dans le passé, les haines anti-juives en France et de par le monde, et ainsi ‘’justifié’’ les exactions commises en son nom.

Si d’aucuns nous assureraient cependant avec raison, que la dame n’est pas à son premier mensonge, d’autres s’inquiéteront à juste titre du silence éloquent des autorités françaises. Silences du Premier Ministre, du Ministre des Affaires Etrangères et de la Ministre de la Défense qui entretiennent, ‘’couverts’’ par le secret médical, ces ragots dangereux à la fois à la paix civile entre les diverses communautés françaises mais aussi au processus de paix au Proche-orient.

Rumeurs que le Quai d’Orsay, par le point de presse de son porte-parole, ‘’consolide’’ par ses réserves : « Le secret médical continue de s'imposer et je n'ai rien à ajouter » (sic).

Les médias français, non plus, n’ont apparemment -à l’heure où sont écrites ces lignes- rien à ajouter sur ce dossier. On aurait pourtant aimé les voir s’investir sérieusement dans la recherche de l’information confirmant ou infirmant l’accusation de meurtre du Raïs. On aurait aimé, dans le doute, les voir s’élever contre ces accusations et fermer leur porte à la propagandiste ‘’palestinienne’’. On aurait, parallèlement, tout autant souhaité lire ou entendre leurs explications quant à la nécessité prépondérante du Premier ministre Israélien, Ariel Sharon, de se séparer, soudain, de ‘’l’alibi’’ Yasser Arafat, l’obligeant ainsi à négocier la création d’un état ‘’palestinien’’ qu’il était censé, selon tous les ‘’spécialistes’’, combattre.

Bref ! A l’heure où France 2 nous dépeint à l’antenne un peuple juif ‘’méprisable’’, de surcroît gouverné par un être ‘’amoral’’, sans que pour autant le politique intervienne et sanctionne sa direction, il est des questions qui n’ont plus besoin de réponses.

Certains mutismes nous en disent beaucoup plus sur ce ‘’poison’’ qui ronge profondément la société chiraquienne.

dimanche 14 novembre 2004

Une perte de valeurs

Depuis plus d'une semaine, sur tous les médias nationaux français, le public a eu droit à toutes sortes d'analyses de la part de 'spécialistes' du Proche-Orient, notamment sur «l'après Arafat» et sur le devenir du processus de paix. Il était donc évident que l'ancien Ministre des Affaires étrangères de la Chiraquie, Hubert Védrine, s'invite dans ce débat, lui qui se targue de son «expérience» acquise dans ce poste, de 1997 à 2002.

Ainsi, dans une mini-interview publiée par Libération, il affirme que c'est «le moment pour Bush de dire : négocions». Car, selon ce 'professionnel' de la politique arabe de la France, il va sans dire que «l'essentiel est ce qui va se passer du côté israélien», puisque «les sondages montrent que, depuis des années, les Israéliens sont assez disponibles pour [? disposés à ?]la création d'un Etat palestinien...». A la lecture de cet aveu tardif, on ne peut être, a posteriori, qu'indigné par sa cécité et ses prises de position lorsqu'il était aux affaires nationales.

Indignation qui, à la suite de la lecture de son 'analyse', gronde encore à son égard, vu que les affirmations qui jalonnent son exposé ne s'appuient que sur sa propre réflexion, entretenue par ses positions anti-israéliennes et plusieurs entorses à la réalité historique.

Ainsi, nous assène-t-il, «Sharon a combattu toute sa vie tout processus de paix». L'accord de paix avec l'Egypte, auquel le Premier ministre israélien prit pleinement part, en est le plus flagrant démenti.

- Ou encore : «dans son esprit, il évacue Gaza "pour solde de tout compte, afin qu'il n'y ait plus jamais de revendication d'un Etat palestinien en Cisjordanie, auquel il est farouchement opposé». Quant à l'esprit de Védrine, il est, sans nul doute, victime de la construction idéologique à laquelle il participe pleinement.

- Ou encore : «En 2000, il y avait eu les négociations de Camp David, de Charm el-Cheikh, de Taba, dont on a attribué abusivement l'échec à Arafat seul, précisément afin d'avoir un prétexte en or massif pour ne pas négocier».

Ou l'art d'absoudre le Raïs défunt de toute volonté d'éradication d'Israël par, au minimum, l'arme démographique, et de justifier, de la sorte, la poursuite de la «Guerre d'Oslo» initiée, néanmoins, par l'ex-porteur de keffieh.

Le reste, qui est à l'avenant, le dispensera de toute exigence morale d'un arrêt total du terrorisme palestinien à l'encontre d'Israël et de ses citoyens.

C'est, comme on le voit, par de telles 'analyses' d'hommes politiques - publiées sans limites dans les médias nationaux - qu'il devient possible de comprendre que la politique française pro-arabe[i] s'est métamorphosée en une politique [i]POUR un monde arabo-musulman, qui ne partage nullement nos valeurs.

En effet ! Aucune contestation d'intellectuels ou d'élus ne s'est élevée lorsqu'on a aperçu le chef de l'Etat - pourtant garant des valeurs de la République Française - se rendre au chevet de Yasser Arafat, puis, le 11 novembre, s'incliner devant sa dépouille, avant que les honneurs militaires - dignes d'un chef d'Etat respectable - soient rendus à celui qui, entre autres, incitait, en arabe, les jeunes fanatisés à se transformer en bombes-inhumaines, dans le but d'assassiner un maximum de civils israéliens, qui refusait de reconnaître tout lien entre le judaïsme et Jérusalem, ou encore, qui corrompait par l'argent détourné, les mœurs et les cœurs de ceux qui rêvent à la solution de deux états vivant côte à côte.

Il y a eu le 11 septembre américain, puis le 11 mars espagnol. Il est à craindre que le 11 novembre soit, pour la France, la date qui, à l'avenir, symbolisera le mieux la politique chiraquienne. Politique qui attente gravement, jour après jour, aux valeurs de la République. Politique qui a vu son représentant légal s'incliner devant le cercueil du dictateur syrien, Hafez Al-Assad, mais refuser, par contre, cette dernière marque de respect à celui qui contribua fortement à la chute du totalitarisme communiste, Ronald Reagan.

Politique, encore, qui vit le locataire de l'Elysée se démener pour empêcher la fin du régime du despote irakien, Saddam Hussein, puis dédaigner le Premier ministre par intérim - mais démocratiquement consensuel -, qui le remplace.

Politique qui justifie tout à fait, aux yeux des démocrates, que la France soit, de nos jours, au mieux, ignorée par les Israéliens, méprisée par les Américains et haïe par les Ivoiriens.

Peu d'élus de droite ou de gauche ont désavoué, à ce jour, cette politique commune à la droite et à la gauche. Georges W. Bush ayant été élu sur des valeurs qui sont également nôtres, il est donc évident que le salut de la République viendra, encore une fois, de l'autre côté de l'atlantique.

lundi 8 novembre 2004

Un faux débat

C’est l’interrogation biographique -quant au passé de Yasser Arafat- qui prévaut, pour l’heure, dans les médias. Le Raïs a t-il été un Nationaliste ou un Terroriste ? Et pour tenter d’y répondre, d’aucuns de nous proposer, en exemple, le passé légendaire de Jean Moulin ou encore celui des Juifs palestiniens sous occupation anglaise. Deux modèles ayant, paraît il, employer la ‘’terreur arafatienne’’ afin d’obtenir la libération de leur patrie respective !?!?

Cette juxtaposition est elle appropriée ? Ces références ont elles, un tant soi peu, menacer directement des civils -qu’ils soient hommes, femmes ou enfants- de préférence à des cibles militaires ? Des civils vaquant uniquement à leur occupations habituelles et, de plus, dénués de toutes armes leur permettant une défense à l’encontre d’une quelconque tentative d’atteinte à leur intégrité physique ? Il est évident que non ! Et nul fait d’arme, vérifié et vérifiable, ne peut corroborer cette fâcheuse corrélation médiatique.

En revanche, quant à rechercher à tout prix une image personnifiant -au plus près- le parcours ‘’nationaliste’’ du porteur de Keffieh, il nous faut plutôt nous remémorer le ‘’nationalisme’’ de ces soldats allemands qui, pour plaider leur ‘’cause’’, prirent -entre autres faits d’armes- les habitants d’Oradour-sur-Glane en otages, les emprisonnèrent dans l’église du village et les firent mourir… à petit feu. Les massacres des civils chrétiens du Liban dans les années 70, et les assassinats d’Israéliens qui ont jonché sa ‘’carrière’’ jusqu’à nos jours sont plus conforment à l’œuvre de cette idéologie nazie qu’à une lutte de libération de territoires occupés, que les exemples de bravoures susmentionnés incarnent parfaitement.

Mais pour être complète, cette controverse se doit de s'adosser aussi sur les réponses à une deuxième interrogation. L’invité du moment de la Chiraquie a t-il été, oui ou non, un résistant à ‘’l’oppresseur’’ israélien ? Un résistant tel que l’imaginaire collectif nous les dépeint ? Un résistant digne que le pays, enfin libéré, s’emploiera à glorifier ?

Seul l'examen de quelques uns de ses propres faits d’armes peut nous instruire sur le sujet.

En l’année 1959, il crée au Koweït un mouvement nationaliste ‘’palestinien’’ nommé Fatah, signifiant victoire. Courant 1964, il le fédère à l’Organisation de Libération de la Palestine ( du Jourdain à la mer comme indiqué dans la charte constitutive ). Le 31 décembre de la même année il provoque la première opération militaire contre Israël et le 1er janvier 1965 la revendique au nom de son mouvement.

Est il alors, par cette guérilla, ce résistant que beaucoup se plaisent à désigner ? Cherchait il, alors, à libérer les territoires occupés et /ou annexés par les ‘’frères’’ Jordaniens et Egyptiens, ou à défaire le foyer juif autorisé et légalisé par la communauté internationale ? La réponse est plus qu’évidente.

Autre fait d’arme incontestable. En l’an 2000, à Camp David, il ‘’résista’’ à l’offre du Premier ministre israélien Ehud Barak -qui consistait en la création d’une ‘’Palestine’’ ( entièrement déjudaïsée [sic]) sur la quasi totalité des territoires (occupés suite à la guerre de légitime défense de 1967 ) et ayant pour capitale Al-Qods- puis lança la « Guerre d’Oslo » afin d’obtenir par la force le « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein d’Israël afin, par l’arme démographique, détruire -là encore- le droit à l’autodétermination du peuple juif.

Comme on le constate, par cette succincte analyse, il est impossible de qualifier un tant soi peu Mohammad Abdel Raouf Arafat al-Qoudwa al-Husseini de nationaliste et encore moins de résistant. Seule l’image décrite par ces médias, qui se doivent pourtant de nous informer selon la déontologie du métier mais qui s’y refusent obstinément, nous impose cette inversion de valeurs.

Il est évident, par l’exposé non exhaustif de ses faits de violences, que Yasser Arafat est à l’opposé de ce que représentent, pour la mémoire collective, Jean Moulin -qui n’a jamais recherché quant à lui la disparition définitive de l’Allemagne en tant que pays- et les Juifs Palestiniens d’alors qui ne désiraient- là encore- que le départ des forces anglaises du pays de leurs ancêtres et non la fin du régime démocratique anglais.

Georges W. Bush, qui a été réélu triomphalement ( n’en déplaise à tous les ‘’Kerrystes’’), a recommandé l’âme d’Abou Amar au Bon D…

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter, le moment venu, qu’Allah ne la laissera pas s’échapper afin qu’elle puisse reposer en paix au côté de celle de son oncle, le Mufti de Jérusalem allié d’Adolphe Hitler dans la « solution finale ».

jeudi 4 novembre 2004

Antisionisme n’est pas critique

Dans la rubrique Rebonds du quotidien Libération, Pascal Boniface essaye de nous expliquer, dans une chronique intitulée «De la critique à l’antisémitisme », combien Jean-Christophe Rufin s’est fourvoyé en reprenant à son compte l’idée -répandue surtout par des ‘’responsables communautaires et des intellectuels juifs’’ (sic)- « que la critique du gouvernement israélien n'était qu'un alibi pour exprimer (…) un antisémitisme que l'on ne veut pas afficher franchement » et en concluant son rapport sur la réalité d’un antisémitisme par procuration, équivalent d’un antisionisme radical.

Et pour ce faire, le Directeur de l’Iris, de présenter son analyse de façon à confirmer que l’objectif recherché « vise avant tout ceux qui combattent l'antisémitisme, qui reconnaissent le droit pour Israël d'exister dans des frontières sûres et reconnues, qui condamnent les attentats-suicides mais qui critiquent la conduite de son gouvernement ».

On admettra aisément qu’il est difficile, à beaucoup d’entre nous, de reconnaître l’auteur dans cette auto-description.

- Non pas parce que nul ne l’aura aperçu le 07 avril 2002 manifestant, à nos côtés, dans les rues de France contre l’antisémitisme et pour un soutien à l’existence de l’état d’Israël.

- Non pas parce qu’il place, comme tout critique insensé, Israël dans un axe du mal en place et lieu de la Syrie.· Non pas parce que peu, ou pas, de gens se souviennent de ses condamnations des crimes contre l’humanité que sont les attentats suicides.

- Non pas parce qu’il appela les socialistes français à préférer les électeurs musulmans aux électeurs juifs.

- Non pas parce qu’il ne prit jamais la plume pour critiquer l’Autorité palestinienne sans pour autant s’en servir contre Israël.

On a du mal à le reconnaître dans ce portrait, pour la simple raison que la lecture de sa chronique nous confirme, encore, que l’antisionisme est à la base de sa réflexion personnelle. Car sinon, comment comprendre toutes ses tentatives médiocres d’explications, dans différents médias, de son ‘’droit à critiquer Israël’’, qui en devient presque obsessionnel ?

Ainsi, nous commente t-il, il y a « au sein de la communauté juive de nombreux juifs antisionistes », qui « Au nom de la Torah, (…) nient à l'Etat d'Israël le droit de représenter tous les juifs », « que la politique d'Israël met les juifs de la diaspora en danger » voire « que les juifs doivent être intégrés individuellement dans les Etats où ils vivent et ne se reconnaissent pas dans un Etat qui serait fondé sur des critères de race ou de religion ».

Peut on raisonnablement affirmer, que le rapport Rufin vise expressément ces ‘’antisionistes’’ ? Ces derniers, mettent t-ils la démocratie française en péril ? Bien sûr que non.

Viennent ensuite, dans l’exercice de sa justification, « les sionistes antisémites » représentés par « Une partie de l'extrême droite française [qui] préfère voir les juifs en Israël plutôt qu'en France [et qui ] approuve la politique de répression contre des Palestiniens du fait d'un racisme anti-arabe ». Bref ! des ‘’sionistes’’ racistes soutenant ( à le croire ) la politique d’Ariel Sharon, cependant tant décriée par Pascal Boniface et servant, quelle aubaine, sa démonstration actuelle.

Le Pen et ses sbires ‘’sionistes’’ !?!? Il faut le lire pour pouvoir le croire. Et c’est écrit dans Libé.

Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi, toujours selon l’auteur, des ‘’sionistes’’ chrétiens américains ( coucou, voilà l’hyper puissance ) antisémites pour croire que « (…) le retour des juifs en Terre sainte servirait de prélude à leur adhésion au Christ et, pour ceux qui ne le font pas, à leur destruction physique ».

Où l’art de réduire la croyance de fidèles en future ‘’solution finale’’ pour le peuple juif et de faire concorder le mystique et le politique à des fins exclusivement partisanes du moment.

Le reste est à l’avenant, et corrobore l’idée que l’on se fait de son analyse caricaturale qui se veut être, toutefois, une réfutation sérieuse au rapport de Jean-Christophe Rufin si gênant pour certains censeurs de la légitime défense israélienne et du soutien inconditionnel de la diaspora juive à l’Etat d’Israël.

A l’heure de la victoire sans conteste de Georges W. Bush, qui révèle sans aucun doute une continuation de la politique US actuelle contre la barbarie et pour le développement des droits de l’homme et de la femme à travers la planète -singulièrement dans tout le Proche et Moyen-orient-, il y a des batailles franco-françaises qui authentifient la situation déplorable actuelle de l’intelligence française et, au-delà, le danger qui guette les valeurs démocratiques dont la France fut, il n’y a pas si longtemps encore, un des garants de leurs défenses.

Par son pamphlet grotesque, qui se voulait leçon, Pascal Boniface nous a prouvé toute sa participation à ce désastre.

mardi 2 novembre 2004

Information ou "Idéologie radicale" ?

Encore une fois a eu lieu un assassinat de civils Israéliens au sein même de leur pays. Et encore une fois, les médias nationaux français nous ont ‘’régalé’’ par leur ‘’œuvre’’ commune, s’inscrivant dans une vision du conflit israélo-arabe qui se veut, systématiquement, accusatrice d’Israël.

Il en est ainsi de l’article du quotidien Le Figaro signé Patrick Saint Paul, dont le titre « Attentat suicide palestinien dans un marché de Tel-Aviv», place pourtant le lecteur dans une attente, somme toute logique, d’une narration circonscrite aux faits annoncés.

A sa lecture, nous apprenons -bien sûr- le nombre de tués et de blessées ( qui se réduit à une simple comptabilité macabre ), le lieu de l’attentat, l’heure de sa réalisation, le nom de l’organisation commanditaire, puis l’âge et la ville originaire du nazislamikaze.

Mais là n’est pas son ‘’chef-d’œuvre’’ du jour. Ni, non plus, dans les guillemets qui séparent, du reste du texte, le nom « barrière de sécurité » et qui laissent à penser à ce pauvre lecteur déconnecté volontairement de la réalité, que le « mur de Sharon » ( tel l’appellation d’un ex-journaliste de RFI ) est édifié à d’autres fins, sûrement inavouables, mais non pas à la sécurité des Israéliens et de leurs biens.

Le ‘’génie’’ de l’auteur s'exprime ailleurs. Il se développe dans une comparaison qui se veut raison, mais qui n’est que l’expression de l’idéologie dominante à travers la planète. Ce qui gène moralement ce pigiste n’est autre que l’utilisation cynique d’enfants par ceux là même qu’il qualifie volontiers de « militants », « d’activistes » ou encore de « résistants » à ‘’l’occupation’’ des « territoires palestiniens » et qui ne s’avèrent être que des meurtriers sans foi ni loi.

Comme pour excuser à l’avance cette utilisation de mineurs ‘’Palestiniens’’ par leurs aînés -emploi menant indubitablement à leur mort et à contrario à la perte de nos valeurs occidentales- il nous assène subrepticement que « (…) L'armée israélienne, qui a elle-même tué plusieurs centaines d'enfants depuis le début de la seconde Intifada, dénonce régulièrement le recrutement d'enfants par les activistes palestiniens ».

Allégation, on en conviendra aisément, qui renvoie dos à dos les belligérants et exonère l’Autorité palestinienne de ses responsabilités. Il est incontestable, que lors des représailles israéliennes à l’encontre de ceux que le bon sens dénomment terroristes, des civils innocents -comprenant malheureusement des enfants de tous âges- sont blessés, voire tués. Mais faute de preuves probantes confirmant la volonté politique israélienne de s’attaquer intentionnellement à des civils, l’insinuation du journaliste tient plus de la propagande anti-israélienne que du respect de la déontologie de la profession.

Intoxication idéologique qu’il s’empresse cependant de rapprocher de la déclaration de Yasser Arafat relayée par son principal conseiller, Nabil Abou Roudeinah : « Le président Arafat appelle tous les groupes palestiniens à s'engager pour éviter de tuer des civils israéliens. Yasser Arafat appelle Ariel Sharon à prendre une initiative similaire pour que ses troupes évitent de s'en prendre à des civils palestiniens ».

S’il est une seule évidence, preuve si besoin était d’une différence de politique entre les deux belligérants, l’Israélien -qu’il soit adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé, militaire ou civil, - est une cible choisie et recherchée dans le but ultime de la destruction totale de leur état. En revanche, la mort d’un civil ‘’Palestinien’’ quel qu’il soit -adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé- est toujours, sauf preuve du contraire, une erreur militaire ou un dégât collatéral, aussi affreux que puissent être ces termes.

Différence fondamentale, néanmoins non retranscrite dans l’article de ce reporter. De par ces affirmations et citations savamment choisies par l’auteur ( et non sanctionnées par sa rédaction ), le lecteur du quotidien ( comme ceux de ses confrères ) est éduqué à exécrer les Israéliens et à désavouer systématiquement la politique de légitime défense de leur gouvernement.

D’où notre interrogation quant à la destination finale de ce papier ???

Seule notre volonté d’y discerner l’éventuelle possibilité que ce journaliste soit ‘’victime’’ de sa propre construction idéologique nous empêche de trouver dans ce papier le parfait exemple de l’ « antisionisme radical » dénoncé par le rapport de Jean Christophe Rufin.

L’idéologie radicale aurait ainsi son premier ‘’dégât collatéral’’.

dimanche 31 octobre 2004

Le « Kerrysme » des Français

D’après un sondage effectué par l’institut « Louis Harris pour Le Figaro » les Français plébiscitent le candidat Démocrate John Kerry à 71% contre 11% pour l’actuel président des USA Georges W. Bush. S’ils étaient électeurs, en place et lieu des Américains, le suspense sur le nom du futur locataire de la Maison blanche n’aurait donc plus lieu d’être et la campagne électorale annulée ou réduite à sa plus simple expression.

Cette ferveur quasi nationale peut elle s’expliquer par le contenu du programme du camp Démocrate ? Evidemment non ! Bien malin le sondé Français qui peut affirmer le connaître, voire être en contact avec les réalités des carences de la société US pour juger de son éventuelle efficacité.

Alors, « Pourquoi un tel plébiscite des Français en faveur d'un candidat démocrate, dont les intentions restent, après tout, très largement inconnues ? Ne s'agit-il pas surtout d'un rejet du président sortant ? » s’interroge Pierre Rousselin, journaliste du Figaro.

Toujours selon ce même sondage, 82% des personnes interrogées estiment que Bush junior a rendu le monde « plus dangereux » et, à contrario, l’élection de John Kerry serait considéré comme un « facteur de détente ». Ce qui permet à François Miquet-Marty -directeur des études politiques et d'opinion de l'Institut Louis-Harris- d’expertiser également que «Le kerrysme français (…) repose, plus profondément, sur l'image fortement anxiogène du chef d'Etat américain ».

Faut il, en conséquences, s’étonner de ces constats ? Cette « anxiété » étant basée uniquement sur l’information relayée et non sur une réalité palpable par le commun des mortels, il est logique que d’aucuns désignent les médias nationaux audiovisuels et écrits comme fautifs de cet état de fait. Il n’est pratiquement pas, en effet, de reportages, de documentaires, d’émissions ou autres analyses ne transformant pas, contre toute intelligence, systématiquement Georges W. Bush en icône du mal et responsable de tous les maux de la planète.

De par sa comparaison à un « crétin », « mystique », et partisan d’une « politique unilatérale » au détriment du bien international, le Français abêti ne pourra, faute de lectures d’opinions contraires à l’idéologie du « politiquement correcte », ‘’disculper’’ celui par qui « SES peurs » surviennent, tout comme il ne put il y a quelques mois -selon un autre sondage- blanchir Israël, puis les USA, d’être les principales menaces contre la paix mondiale, précédant en cela l’Iran, la Syrie et autre Corée du nord.

Mais cependant, au delà ce bourrage de crâne perpétuel -supporté de temps à autre par une haine idéologique brune verte rouge- il est étrange que 11% des sondés soutiennent encore Georges W. Bush et que 18% soient toujours indécis quant à cette élection. ( Sans parler, naturellement, des dizaines de millions de ses concitoyens qui espèrent en sa réélection ).

S’il est donc un sens incontestable à attribuer aux résultats de ce sondage, il ne peut être QUE celui d’une preuve attestant de la réussite de cette vision idéologique -parrainée principalement par l’Elysée et le Quai d’Orsay- défendant mordicus son droit à commercer et à débattre avec toutes les dictatures de la planète au détriment, malheureusement, des peuples et des valeurs des Droits de l’Homme.

Sur un autre sujet, et au moment où sont écrites ces lignes, ces médias nationaux nous lient les ‘’conditions’’ du « confinement » de Yasser Arafat à la Moukataa et l’état, plus que critique, de sa santé. Nous pouvons donc pressentir, si un décès survient, que les Israéliens soient accusés, par ce même procédé de lobotomie propagé à longueur de futures tribunes, ‘’d’assassinat’’ de la « carte routière » et, en conséquences, de la Paix pour n’avoir pas saisi toute l’opportunité de ce « chef légitime » lors de son vivant.

Ne doutons pas, alors, qu’un sondage français, voire européen, -à ce propos- confirmerait cette accusation. Et pourtant nul sondé n’aura visité auparavant la Moukataa.

mardi 26 octobre 2004

‘’Pièces à conviction’’ à charge

C’est plus qu’une évidence ! Le téléspectateur de France Télévision, par les journaux télévisés et autres émissions à caractère politique, n’est quasiment plus informé mais endoctriné à ‘’l’idéologie maison’’. A savoir : le « politiquement correct ».

En effet ! Les différentes rédactions de ce média, totalement persuadées de la légitimité de leurs analyses communes sur les différents problèmes de ce monde ( ce qui est déjà en soi contraire à tout entendement ), ‘’schématisent’’ l’information et -de ce fait- suppriment tout débat y apportant la contradiction.

Ce qui serait, en démocratie, somme toute concevable, si seulement le PDG de cette société audiovisuelle n’était pas nommé par le politique, et le téléspectateur contraint à son financement par une redevance publique annuelle.

Ainsi, sur France 3, Elise Lucet -dont les sympathies pour John Kerry ne font plus mystères, sauf pour ceux ne disposant pas de récepteur de télévision- nous a présenté lundi soir l’émission « Pièces à conviction », fortement louée auparavant dans les JT de fin de semaine de la chaîne par une ‘’bande annonce’’ alléchante, nous promettant des témoignages convaincants sur l’erreur de la guerre en Irak et sur toute son horreur.

Si ils furent quelques peu probants sur les doutes des quelques soldats interrogés, ils furent cependant irrémédiablement ternis par le manque d’objectivité des réalisateurs de ce reportage.

En effet ! S’il est incontestable que le peuple américain est partagé au sujet de cette guerre, il est surprenant que les reporters français n’aient pas trouvé UN seul soldat US situé en Irak et approuvant, comme la majorité de ses concitoyens, la démarche de son président tout en attestant de l’horreur de cette guerre. La qualité des journalistes de cette rédaction n’étant pas en cause, il ne reste plus que la certitude quant à leurs carences à la déontologie du métier.

Première ‘’pièce à conviction’’ à charge, donc, à verser dans le dossier -déjà si lourdement garni- de France Télévision.

L’interview d’une mère, ayant perdu son fils dans cette guerre, s’ensuivit. Interview poignant et émouvant, mais cependant inutile sur le plan informationnel, sauf à vouloir confirmer que toute guerre est sale, meurtrit des familles entières et, en conséquence, intensifie l’exigence -compréhensible- des parents pour un retour immédiat de tous les soldats en leur foyer.

Mais sur le plan de l’objectivité, et de surcroît sur celui de l’information à proprement parler, il aurait été louable de donner également la parole à la mère ( au père ) d’un soldat mort au combat et soutenant, pourtant, l’effort de guerre de son pays. Ne doutons pas qu’elle ( il ) existe. L’explication publique de ce conflit intérieur aurait été de grande valeur pour le téléspectateur français. Il ne fut néanmoins pas présenté en contrepoids de celui qui devait servir les seuls intérêts de ‘’l’idéologie du moment‘’, celle du « politiquement correct ».

Ce qui engendre, de fait, une deuxième ‘’pièce à conviction’’ alourdissant, si cela était possible, le dossier d’accusation et confirme que le reste de cette émission est à l’avenant.

Si l’on passe à France 2, seul le logo -et non le contenu- de cette chaîne nous confirmera le changement de fréquence. Ainsi, le journal télévisé du même soir, consacra deux reportages sur les élections américaines.

Le premier nous informa de la présence de l’ancien président Bill Clinton au côté de John Kerry lors d’une manifestation en faveur de ce dernier, et le second nous instruisit… sur la réussite d’un américain d’origine hispanique inconnu des téléspectateurs français, de sa campagne électorale pour John Kerry et de son espoir de devenir le futur maire Démocrate de la ville de Los-Angeles. CQFD.

Par la diffusion de ces deux seuls reportages, il nous fallait comprendre sans doute que les Républicains firent, ce jour là, relâche et George W. Bush une bonne sieste.

C’est donc une troisième ‘’pièce à conviction’’ à charge -en une seule soirée pour France Télévision- prouvant, si cela était encore nécessaire, la main mise de cette ‘’idéologie maison’’ si désastreuse pour la démocratie française.

Si l’on rajoute à ces griefs la conclusion définitive de l’enquête sur « l’affaire Mohamed Al-Dura » -menée avec brio par nos confrères de l’agence de Metula News Agency- et que l’on examine en conséquence la duplicité de Charles Enderlin-journaliste vedette de France 2 à Jérusalem- et le silence de sa hiérarchie face à l’exécration d’Israël à travers la planète -due en partie à cette mise en scène télévisuelle bleu-blanc-rouge on ne peut qu’espérer une victoire éclatante du tandem Bush-Sharon exécré par tous ces donneurs de leçons.

Le 2 novembre prochain sera, à n'en pas douter, le début d’une nouvelle ère pour la démocratie à travers la planète.

vendredi 22 octobre 2004

Les Antisiomites enfin repérés

Les Antisiomites enfin repérés« Parmi toutes les formes, subtiles, d'antisémitisme par procuration, il en est une qui doit être particulièrement distinguée car elle émerge depuis quelques années comme forme de discours dominant : c'est l'antisionisme radical ».

Jean-Christophe Rufin -écrivain, médecin et responsable de nombreuses associations d'aide humanitaire- confirme (indirectement ) dans son rapport sur le racisme et l'antisémitisme remis au Ministre de l'intérieur Dominique de Villepin tout le ''bien'' que l'on pouvait penser des actes de certains responsables en ''faveur de l'opprimé Palestinien'', mais aussi et surtout CONTRE l'état ''colonisateur, assassin et nazi'', l'Etat d'Israël.

« Antisionisme radical » de dirigeants associatifs, médiatiques et/ou politiques qui « (.) est fortement représenté au sein d'une mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte » et qui « En mettant l'accent sur la dénonciation de ''la politique de Sharon'' et en se recommandant de certaines voix juives dissidentes, (.) se donne des cautions de respectabilité et entend suggérer qu'il n'est pas assimilable à un antisémitisme ».

« C'est pourquoi nous invitons à réfléchir sur l'opportunité et l'applicabilité d'un texte de loi qui (.) permettrait de punir ceux qui porteraient sans fondement à l'encontre de groupes, d'institutions ou d'Etats des accusations de racisme et utiliseraient à leur propos des comparaisons injustifiées avec l'apartheid ou le nazisme ».

De ce fait, les anti-israéliens, dans leur globalité, seraient tenus -de par cette loi- d'apporter les preuves incontestables de leurs allégations sous peine de voir leur antisémitisme confirmé et sanctionné. Tel Michel Tubiana -Président de la LDH- qui confirme à l'AFP que son association « (.)tomberait sous le coup de la loi si cette proposition était adoptée, ''puisqu'on a écrit, et on maintient, que le régime réservé aux Arabes israéliens est un régime discriminatoire'' ».

En effet ! Sauf à prouver que « ce régime » résulte des lois entérinées par le parlement du pays, la FIDH serait astreinte pénalement, pour le moins, à de laborieux communiqués d'excuses démontrant, ainsi, toute la nocivité de son idéologie sectaire à l'encontre de ceux qui la refusent.

Il en serait de même avec Alain Ménargues qui -après avoir traité l'Etat d'Israël « d'Etat raciste » sans le prouver- aurait été immédiatement démis de ses fonctions de directeur adjoint de RFI par ses supérieurs -précédant en cela la justice- et n'aurait pu reprocher de ce fait, à « un noyau de juifs communautaires », sa déchéance totale exigée a la quasi unanimité lors d'une assemblée générale des personnels de la radio.

On peut subodorer également, que la chaîne franco-allemande ARTE aurait réfléchit à plus de deux fois avant de diffuser en boucle cette version propagandiste égyptienne avide de déconstruire le renouveau de l'Etat juif qui offrait ainsi à ses pionniers la sécurité qui leur fit défaut dans les années 40 mais aussi à leurs ancêtres depuis près de deux millénaires.

Dans la même optique, le quotidien du soir dit de ''référence'' n'aurait pu publier en première page un point de vue attestant le « négationnisme » d'Ariel Sharon sans consulter auparavant tous ces conseils juridiques.

Nul hebdomadaire ne s'amuserait plus à tronquer ou modifier des légendes de photos d'agence de presse dans l'objectif unique de pointer du doigt le ''colonisateur'' de « terre palestinienne » ''assassin notoire'' « d'activistes », de « militants » et/ou de « résistants » tous ''civils'' mais jamais terroristes.

Aucun ''humoriste'' ne pourrait plus, par un geste ''comique'', associer le Judaïsme et l'Etat d'Israël avec le régime nazi, qui fit tant et tant pour la « solution finale du problème juif ».

Bref ! De par cette loi, nul individu ou groupe -se réclamant de la libre expression- n'utiliserait plus impunément la calomnie, le mensonge ou l'omission volontaire à l'encontre de l'Etat d'Israël. Ce qui aurait pour effet immédiat de calmer les passions des « jeunes de banlieues » et de sécuriser au maximum la communauté juive du pays.

Quant au peuple de France, alors, enrichie de cette nouvelle loi, il cesserait d'être lobotomisé par ces tenants de la mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte -secondée en cela par les islamistes et autres extrémistes de droite- et serait enfin éclairé sur la véritable nature de ce conflit.

Il aurait, en conséquence, tout le loisir d'analyser sereinement la légitimité de la politique arabe de la Chiraquie et de déterminer -entre autre- si son appui inconditionnel au milliardaire de Ramallah ( partisan acharné du « droit au retour des réfugiés » au sein d'Israël ) est d'un quelconque secours à la résolution de ce conflit israélo-arabe.

Mais voilà ! L'enjeu financier étant particulièrement élevé et le pétrole d'une nécessité vitale pour l'économie du pays, il est à parier que le Ministre de l'intérieur, en charge du dossier de l'antisémitisme, n'ajoutera pas l'antisionisme -qu'il soit radical ou non- aux interdits de la société afin que ne soit pas limiter la portée des choix politiques de la Chiraquie en cette région.

En conséquence, il nous faudra encore longtemps déplorer que « l'une des mécaniques les plus redoutables aujourd'hui, qui fait d'un antisionisme en apparence politique et antiraciste l'un des facteurs facilitateurs du passage à l'acte, l'un des instruments de l'antisémitisme par procuration » soit confortée, voire encouragée par cette apathie intéressée.

Les Antisiomites, quant à eux, ont encore de beaux jours devant eux.

dimanche 17 octobre 2004

Pensée chiraquienne

Le Ministère des affaires étrangères français et le Groupe de haut niveau pour la relance des relations franco-israéliennes ( co-présidé par Yéhuda Lancry et David Khayat ) ont organisé une table ronde -entre journalistes Français et Israéliens- sur le thème « France Israël : quand les médias dialoguent ».

Lors de cette conférence, le Ministre Michel Barnier a fait une brève intervention pour constater de prime abord que les « (…) deux sociétés ne se comprennent pas (…). En réalité, je serais tenté de dire que ces regards croisés se croisent très peu et il y a là, chacun restant ancré dans ses convictions, un véritable devoir de dialogue et de compréhension ».

Véritable devoir, donc, qui lui impose de réitérer à son auditoire que l’exigence française « (…) c'est naturellement, fondamentalement, l'existence et la sécurité d'Israël et nous ne transigerons jamais sur cette exigence ». Principe de la politique française dont on ne peut que se féliciter. Sauf, si l’on s’interroge sur la réelle volonté et la capacité de cette administration à intervenir militairement, le cas échéant, pour mettre en phase ces belles paroles. Mais cela n’est pas le débat du jour.

En effet ! Plus loin dans son allocution et en réponse à une question, Michel Barnier nous assène également et tranquillement qu’« Il y a ceux qui pensent qu'on ne fait rien avec Yasser Arafat. Moi, je pense qu'on ne fait rien sans lui, ni contre lui » (sic).

Si, en effet, l’on ne dialogue qu’avec son ennemi pour gagner la Paix, il convient cependant de lister objectivement le ou les sujets dont Ehud Barak -alors Premier ministre israélien en fonction- a refusé, sur l’injonction de la très grande majorité du peuple israélien, de discuter avec le reclus de Ramallah à Camp David puis à Taba dans les années 2000 et 2001.

Du partage du Mont du temple, aux implantations de Judée, Samarie et Gaza évacuées, en passant par le tracé d’une frontière définitive, tous les thèmes de discordes ont été abordés et des solutions trouvées et acceptées de part et d’autre. Sauf sur l’UNIQUE sujet relatif à l’exigence d’un « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein même d’Israël, après avoir obtenu une nouvelle ‘’Palestine’’ entièrement déjudaïsée ( à l’image de l’objectif recherché par les nazis en ce qui concernait l’Europe lors de la deuxième guerre mondiale ). Cela démontrant ainsi le projet poursuivi par la « Guerre d’Oslo » voulue et déclenchée par l’Autorité palestinienne.

A interpréter, en conséquence, la ‘’pensée’’ chiraquienne, Israël devrait -pour mettre un terme au conflit proche-oriental- accepter cette revendication du monde arabo-musulman et, ainsi, ‘’offrir’’ à son peuple un avenir certain de dhimmitude en leur propre pays, puis d’errance à travers la planète et de nouvelles souffrances dans les pays d’accueils. Toutes choses inconcevables on en conviendra aisément.

Il est donc dans notre « devoir de dialogue et de compréhension » mutuelle de dénoncer la contradiction établie dans cette allocution ministérielle entre « l’exigence française (qui est ) naturellement, fondamentalement, l'existence et la sécurité d'Israël » et l’exigence de discussions avec l’un des principaux pourfendeurs de l’Etat d’Israël comme état juif, à savoir Yasser Arafat.

Contradiction écartée si l’on suspecte, quelque peu, que l’objectif chiraquien n’est autre que la défense de l’existence et de la sécurité de l’Etat d’Israël… expurgé de sa spécificité juive. Circonstance d’autant plus aggravante à nos yeux, si l’on sait que JAMAIS la politique arabe de la France n’a exigé, de la part du monde arabo-musulman, la reconnaissance du droit du peuple juif à disposer d’un état, sur sa terre ancestrale, régit selon ses seuls codes et valeurs émanant du Judaïsme.

Il serait donc assez captivant d’apercevoir, lors de la visite diplomatique actuelle de Michel Barnier en Israël, le Premier Ministre Ariel Sharon mettre son nez publiquement dans la politique arabe de la Chiraquie et soulever enfin cette question qui empoisonnera longtemps encore les relations entre les deux pays si une réponse chiraquienne claire n’y était pas apportée.

Gageons alors, dans cette hypothèse, que la langue de bois sera « naturellement et fondamentalement » de service et justifiera amplement le besoin ressenti par la diplomatie de la France -seul pays aux valeurs très proches sinon identiques de celles d’Israël- d’organiser des tables rondes afin de dissiper les nombreux ‘’malentendus’’ de sa politique.

Il est donc temps, que la Chiraquie ne reste plus « ancré(e) dans ses convictions » et abandonne sa théorie de la « parenthèse » d’Israël dans cette région.

Cela serait de bon augure pour un dialogue sain et une meilleure compréhension entre les deux nations.

dimanche 10 octobre 2004

Conseils aux Juifs de France ...

Au sortir de la fête des cabanes -célébration emblématique de l’errance bi-millénaire du peuple juif à travers la planète- il devient de plus en plus nécessaire, voire vital, aux membres de la communauté juive française de s’interroger sur leurs propres avenirs au sein de l’hexagone et sur leurs relations futures avec leurs compatriotes.

En effet ! Les tenants majoritaires de l’opinion publique de ce pays -tenants d’une idéologie antisioniste déclarée- n’hésitent plus désormais à soutenir explicitement une réécriture des faits (présents et passés) relatifs au conflit israélo-arabe qui installe les Juifs de France -fiers de leur double allégeance- dans un mal être bien connu de leurs aïeuls : faire confiance à la société, ou craindre le renouveau d’un antisémitisme national -prenant, cette fois-ci, comme alibi leurs soutiens indéfectibles à un Etat d’Israël utilisant des « chars contre des lanceurs de pierres ‘’palestiniens’’ »- et en prévoir toutes les déplorables conséquences.

Réécriture anti-sioniste du conflit, dont les faits -vérifiés et vérifiables- attestent cependant l’entière responsabilité de ces ‘’Palestiniens’’ dans le chaos proche-oriental actuel, et qui résulte indiscutablement de leurs participations absolues aux différentes tentatives d’éradication d’Israël.

• • Responsabilité confirmée par leurs collaborations en 1948 aux attaques armées des pays arabes voisins afin d’empêcher la renaissance de l’Etat d’Israël sur une partie de sa terre ancestrale.

• • Responsabilités attestées par leurs attentats à l’intérieur de la ligne d’armistice de 1949 (que d’aucuns appellent abusivement frontières de 1967), par la création en 1964 d’une Organisation de Libération de la Palestine du Jourdain à la mer et par leur renoncement à un état sur les terres occupées, alors, par leurs ‘’frères’’ Egyptiens et Jordaniens.

• • Responsabilité, encore, prouvée par leur acquiescement total au triple refus de la Ligue arabe réunie à Khartoum, opposé à la proposition israélienne de 1967 offrant les territoires contre la paix.

• • Responsabilité, enfin, démontrée dans leur décision du déclenchement de la « Guerre d’Oslo », suite au refus israélien en l’an 2000 d’accepter le retour de centaines de milliers d’étrangers au sein de ses frontières et, ainsi, voir exaucer leur souhait originel de 1948 concernant l’éradication d’Israël de la région par l’arme démographique.

Il est donc évident, que toute analyse ne s’appuyant pas sur cette obstination ‘’palestinienne’’, mais aussi arabo-musulmane, ne serait au final qu’une critique dissimulant un objectif inavoué, voire inavouable.

Et ces ‘’critiques’’, il faut en convenir, sont pléthores dans cette France gouvernée par une Chiraquie obnubilée par sa politique pro-arabe.

C’est ainsi, par exemple, que sur le plateau télévisuel de L.C.I., le « racisme » de l’Etat d’Israël a pu être soutenu comme une évidence par un Journaliste commis d’état.

C’est ainsi, aussi, que sur le plateau de la télévision publique FR3, lors du journal du soir, a été reconnu -avec la complaisance de la présentatrice- toute la ‘’responsabilité’’ manifeste d’Ariel Sharon, et accessoirement celle de George W. Bush, dans l’assassinat d’Israéliens en vacances sur les côtes égyptiennes.

Et c’est ainsi, encore, que la chaîne publique franco-allemande a pu parrainer, puis diffuser un film (co-financé entre autres par les ministères de la Culture et des Affaires étrangères ) ennoblissant le révisionnisme ambiant et témoignant de la culpabilité du peuple juif dans les malheurs des ‘’Palestiniens’’.

Il est donc incontestable pour le Juif de France que cette avalanche, quasi quotidienne, d’anti-israélisme favorise le questionnement quant à son devenir au sein de la République française. Sans céder pour autant à un défaitisme, il lui est donc conseillé de s’inquiéter de cette situation anormale et de prévoir, si possible, les conditions minimales d’une arrivée précipitée en un lieu de chute en Israël, voire dans un pays ami.

La situation en la Chiraquie en est à ce point.

Pauvre France.